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L’État sexuel profond

Par Jennifer Roback Morse (Ruth Institute — d’abord publié dans l’American Mind) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image (montage d'A. H.) : AdobeStock

La Révolution sexuelle ne visait pas la liberté, mais le contrôle.

L’Amérique n’est plus gouvernée par la constitution telle qu’elle était comprise par nos fondateurs. Au contraire, nous sommes gouvernés par un ensemble d’agences administratives non élues et qui ne rendent compte de rien. Les lecteurs de ce site sont possiblement familiers avec le concept d’État administratif (Administrative State) et d’État profond (Deep State).

L’État profond va au-delà de la bureaucratie, incluant d’autres structures sociales non gouvernementales qui la supportent, la favorisent et la protègent de diverses façons. Les médias, le monde académique, l’industrie du divertissement, les entreprises, les organismes de bienfaisance et même les sportifs professionnels ont créé une structure uniforme limitant le comportement et la façon de penser des gens. L’État profond est une présence omniprésente, persuasive, puissante et largement cachée.

Dans cet article, je m’appuie sur ces concepts et propose l’ajout du concept de l’État sexuel. Ce régime sexuel dans lequel nous vivons partage les principales caractéristiques de l’État profond et compte sur l’État administratif et le supporte. Cette affirmation a d’immenses répercussions personnelles et politiques.

L’État sexuel

Malgré les apparences, la Révolution sexuelle n’encourage aucunement la liberté individuelle. Bien au contraire, les élites culturelles ont réquisitionné le pouvoir de l’État afin de mettre en œuvre leur vision utopique sociale et sexuelle. La Révolution sexuelle sert les intérêts de cette classe dirigeante au pouvoir. La Révolution sexuelle ne résulte pas d’une montée de « changements culturels » spontanés ou de l’inexorable « marche de l’histoire ».

Pour bien illustrer ce point, il faut considérer cette Révolution sexuelle comme étant la question du jour : inventer et sécuriser les droits de cette soi-disant personne transgenre. Les garçons s’identifiant comme filles devraient avoir le droit de participer aux compétitions athlétiques féminines, les bibliothèques publiques doivent accueillir les travestis pour lire des histoires aux enfants, les hommes s’identifiant comme femmes doivent être admit dans les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence et doivent pouvoir être incarcérées dans les prisons de femmes. Aucune personne sérieuse ne peut soutenir que les gens ordinaires demandent naturellement ces politiques, toutes plus bizarres les unes que les autres.

Bien que certains sont de Vrais Adeptes et soient motivés par leurs engagements idéologiques abstraits, pour la plupart, ce sont des élites qui instillent ces idées dans le public, en vue de leurs intérêts idéologiques, financiers et personnels, afin de satisfaire leurs désirs de pouvoir brut.

Par exemple, les compagnies pharmaceutiques trouvent un intérêt financier dans l’idéologie transgenre. Les individus qui tentent de vivre comme membre du sexe opposé auront besoin de soins médicaux tels que des médicaments dispendieux et des substituts d’hormones toute leur vie.

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Les applicateurs de l’usage des pronoms « politiquement correct » auront besoin d’une croissance incessante de pouvoir culturel et légal. Ces censeurs ne se retrouvent pas que parmi les fonctionnaires gouvernementaux. Les arbitres des goûts et opinions du peuple verront leur statut s’accroître. Ils peuvent créer de nouveaux standards de comportement, inventer de nouvelles offenses (appelées « micro-agressions ») et créer des meutes de pressions sur Twitter pour attaquer les transgresseurs. Il n’y a aucun doute que plusieurs d’entre eux savourent cet afflux de pouvoir en utilisant cet empire de sanction sociale pour infliger du mal aux autres.

Tels des bolcheviks, les Vrais Adepte de la Révolution sexuelle ont donné leur vie à cette idéologie irrationnelle qui n’a aucune chance de fonctionner, si par « fonctionner » nous entendons la mise en œuvre de leurs plans accompagnée de l’arrêt de la destruction de ce qui reste de notre société. Mais leurs illusions irrationnelles ne les en dissuadent point. Ils se convainquent que la noblesse de leurs objectifs justifie tout et n’importe quoi, et croient seulement avoir besoin davantage de puissance gouvernementale brute et du pouvoir manipulateur de la propagande pour réussir.

La Révolution sexuelle de façon précise

L’idéologie de la Révolution sexuelle se décline en trois éléments.

1. Le premier élément pour une « bonne » et « décente » société « progressive », est de séparer le concept du sexe de celui de la conception.

Les méthodes contraceptives doivent non seulement être légalement disponibles, mais aussi subventionnées et activement encouragées. Bien certainement, l’avortement sur demande doit rester disponible en tant que second recours dans l’éventualité que la contraception échoue. J’appellerai ceci l’idéologie contraceptive.

2. Le second élément est qu’une « bonne » société doit séparer à la fois le sexe et la progéniture du mariage.

Une personne n’a aucunement besoin d’être mariée avant d’avoir une relation sexuelle ou avoir un enfant. Derrière cela se cache l’idée plus profonde que les enfants n’ont pas vraiment besoin des deux parents, car ils sont résilients. Les enfants peuvent survivre à de nombreux changements dans la vie sexuelle ou le mode de vie des parents. En fait, les enfants peuvent en bénéficier, car après tout, des parents heureux font des enfants heureux. J’appellerai ceci l’idéologie du divorce.

3. Le dernier élément affirme qu’une « bonne » société essaiera d’anéantir la signification des différences entre les hommes et les femmes.

Certains types de féminismes ont pavé le chemin à cette idéologie. Le féminisme, dans sa forme initiale, affirmait que les différences entre les hommes et les femmes sont socialement construites et sont une preuve presque certaine d’injustice. L’idéologie a muté en transgenrisme, lequel affirme que la technologie et l’ingénierie sociale peuvent remplacer le sexe du corps. Dans les deux cas, le sexe est insuffisamment signifiant et peut être remplacé au moment désiré. J’appellerai ceci l’idéologie du genre.

Nous pourrions même dire que la caractéristique déterminante de la Révolution sexuelle repose sur l’idée selon laquelle la volonté humaine peut prévaloir sur les réalités physiques du sexe et de la reproduction.

Cette idéologie fait valoir que non seulement nous pouvons effacer le sexe, mais que nous pouvons aussi construire une société ou les rapports sexuels sont stériles. Une société où la procréation est indépendante des relations sexuelles est le prototype par défaut. La reproduction se produirait selon la volonté des parents et quand bon leur semble. L’idéologie du divorce insiste pour que nous puissions contourner le besoin le plus fondamental d’attachement entre l’enfant et la mère ou le père. Nous essayons si bien de nous convaincre, ainsi que nos enfants, que ce lien biologique entre nous n’a aucune importance.

Cette prétention de la volonté humaine contre la nature est la première coïncidence significative entre l’État administratif et la Révolution sexuelle.

John Marini, un membre chevronné du Claremont Institute déclare que ce passage de la raison et de la loi naturelle à celle de la volonté brute, au sein de la classe politique, est le caractère même de l’estompement du gouvernement constitutionnel et du régime actuel gouverné par les agences administratives. Marini soutient que le régime de l’élite technocratique a débuté avec Woodrow Wilson lors de « l’Ère progressiste » et s’est pleinement réalisé avec la Grande société de Lyndon Johnson. Le congrès énonce une idée et donne la tâche à la bureaucratie de la mettre en œuvre.

Les mouvements de réactions naturels qui pourraient corriger ses objectifs fous et irraisonnables ne fonctionnent pas. Les gens normaux soumis à l’État administratif ne peuvent s’en débarrasser en votant, comme ce serait possible sous un régime constitutionnel, ni ne peuvent investir leur argent ailleurs tel que dans un système de marché. Que la vision du gouvernement soit raisonnable ou non, ou qu’elle soit choisie par la population ou non, la bureaucratie suit son cours.

Analysons quelques exemples concrets de l’État sexuel en action pour voir si celui-ci correspond à l’analyse de Marini.

L’État sexuel profond à l'œuvre

#SaveJames : James Younger et l’anarchie des tribunaux de la famille.

Un père divorcé habitant au Texas, désire élever ses deux fils en tant que garçon. La mère quant à elle, traite un des garçons comme une fille. Elle l’appelle d’un nom de fille, l’habille en vêtements féminins et l’envoie à une école pour filles. Le tribunal de la famille a donné autorité à la mère en matière de soins médicaux et psychologiques des enfants, et en a exclus l’avis du père. Dû au tollé général du public, le juge a reculé sur la décision primaire [en fait c’était la décision du jury] et donne maintenant au père des droits égaux.

Une brande partie de la controverse s’était centrée sur l’aspect transgenre de cette affaire judiciaire. Je veux que nous portions attention sur le pouvoir des tribunaux de la famille, sur le contrôle de la vie de ce père honnête.

Dans les documents de la Cour sur cette affaire, nous y retrouvons la « liste de souhaits » de la mère. Elle demande que le père s’abstienne de couper les cheveux de l’enfant, de ne pas utiliser le « mauvais » pronom, ou l’appeler par le « mauvais » nom. À ce stade, la mère voulait que le père soit astreint à ne pas s’approcher à moins de 500 pieds de l’école des enfants. La mère disait qu’il y a un risque que le père vienne à un événement scolaire et ne parle de garçon en tant que garçon aux amis qui le connaissent comme fille.

L’aspect transgenre de cette affaire judiciaire est construit sur les lois du divorce. Depuis longtemps, les tribunaux ont cette autorité sur la vie de parents honnêtes. Les tribunaux de la famille contrôlent les détails de la vie familiale, incluant leurs finances, comment les enfants passent leurs temps, à quelle école ils se rendent, et, oui, même leur coupe de cheveux.

Les tribunaux de la famille sont des exemples parfaits d’un État administratif puissant, car ils ne rendent de compte à personne et souvent, leurs procédures se font en secret. Le juge du procès Younger, a imposé aux parents une injonction au silence, qui les empêche de parler aux médias jusqu’à ce que leurs enfants atteignent 18 ans. En fait, les documents mentionnés ci-haut peuvent se trouver sur un site nommé www.gagthis.org, créé par des amis du père.

Marini déclare que l’État administratif prive les citoyens d’autonomie et la dépose dans les mains d’experts. Les tribunaux de la famille et les appareils administratifs qui les entourent déclarent que leurs décisions sont prises dans « le meilleur intérêt de l’enfant. » La vérité est que le « meilleur intérêt de l’enfant » est qu’il habite toute sa vie avec les deux parents dans une union d’amour et de fidélité.

Beaucoup de personnes croient qu’un « divorce sans faute » signifie la même chose qu’un « divorce par consentement mutuel », mais ceci n’est aucunement le cas. Notre régime de divorce est unilatéral, donc tous ceux désirant un divorce peuvent l’obtenir. L’État appuie toujours la partie qui désire moins le mariage. L’État encourage le manque de loyauté et l’infidélité entre époux et si les choses tournent mal, l’État se permet de nettoyer les dégâts.

Les injustices du régime de divorce unilatéral sont connues depuis très longtemps. L’État profond pourrait à tout moment rendre possible le divorce que par consentement mutuel, mais ne le font pas. L’explication la plus raisonnable : ils aiment le système comme il est.

David Daleiden : L’État profond tourne autour du pot quant à l’avortement.

David Daleiden et Sandra Meritt sont des journalistes clandestins qui ont enregistré secrètement des employés de Planned Parenthood, qui discutaient des ventes de morceaux de bébés avortés. Ces journalistes croyaient « enquêter sur des crimes violents commis contre des enfants nés vivants, dans les établissements de Planned Parenthood. »

Planned Parenthood déposa donc une poursuite civile, alléguant que Daleiden et son équipe avaient réalisé des enregistrements illégaux, commis des intrusions, des bris de confidentialité et bien des choses encore.

Un analyste a dit que les avocats de Planned Parenthood devaient faire preuve de vigilance pour « prouver que Daleiden et son équipe ont illégalement enregistré les conversations, sans tout de même dévoiler le sujet de ces conversations. »

Planned Parenthood a remporté sa poursuite civile grâce à l’aide d’un juge coopératif. Le juge de district fédéral William Orrick lll a des liens avec Planned Parenthood. Il a servi en tant que secrétaire et avocat pour l’un de leurs affiliés, et sa femme a fait plusieurs déclarations publiques contre les défendeurs. Il ne s’est pas récusé, et le Neuvième circuit de Cour d’appel ne l’a pas obligé à le faire.

Orrick a orienté le procès dans une direction autre que celle déterminée par le Premier amendement (liberté de parole) et celle de la liberté des médias, qui sont normalement en jeux dans un procès impliquant du journalisme d’enquête. Il a retiré les témoignages et preuves qui attiraient l’attention sur le « sujet exact des conversations » et il a refusé de montrer au jury la plupart des vidéos en question. Il a chargé le jury de trouver les accusés coupables d’intrusion. La seule vraie question pour le jury était de déterminer le montant de dédommagement.

Ce procès est l’exemple concret de tous les éléments de l’État profond qui collabore ensemble. Que l’avortement soit illégal n’est pas satisfaisant pour l’État profond. L’industrie de l’avortement doit être au-delà de la critique. Pourquoi ? Parce que, malgré leurs allégations continuelles du contraire, l’avortement n’est pas seulement « une autre procédure médicale. » Si c’était le cas, l’industrie de l’avortement et ses supporteurs ne s’opposeraient pas aux règlements sur la santé et la sécurité. Les élites dirigeantes ne s’opposeraient pas non plus à l’investigation de possibles crimes dans l’industrie de l’avortement.

L’avortement doit être protégé, car il est l’ultime garant de l’activité sexuelle stérile. Chaque personne assez vieille pour donner son consentement est en droit d’avoir des relations sexuelles illimitées, sans problèmes, sans culpabilité et sans inquiétude d’avoir un enfant. Si un avortement a des effets secondaires graves, même si ceci n’arrive qu’à certaines personnes, la publicisation de ce fait mine le « droit » au sexe. Si l’industrie de l’avortement est dénoncée pour ce qu’elle ne vise que son propre gain financier et n’est pas fiable, alors ceci aussi sape la croyance que chaque conception importune peut toujours être éliminée.

Voilà pourquoi garder l’avortement sécuritaire, légal et rare n’a jamais été suffisant.

Cela nous amène aux intérêts personnels des classes d’élite. Retarder la maternité est devenu le coût d’entrée dans les domaines professionnels. En d’autres mots, la plupart des personnes prospères, influentes et visibles ont utilisé la contraception ou l’avortement et ne peuvent imaginer la vie sans ces recours. Les journalistes, avocats, dirigeants de fondations, dirigeants d’entreprises et politiciens s’unissent pour protéger l’industrie de l’avortement des sceptiques comme David Daleiden. Par ailleurs, l’industrie de l’avortement fait beaucoup d’argent, dont des millions provenant du contribuable.

Jeffrey Epstein : lier le tout

L’arrestation et le « suicide » récents de Jeffrey Epstein rassemblent tous les éléments importants de l’État sexuel profond.

Comme nous le savons tous, Jeffrey Epstein était reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement des mineurs et des jeunes femmes vulnérables pendant sa vie. Il a fourni ces jeunes filles et femmes à des potentats que nous retrouvons dans les échelons supérieurs de la société, aussi bien gouvernementaux qu’académiques. Nous pouvons être assez certains que les hauts dirigeants des médias ont couvert l’affaire. Epstein a mis en place des méthodes de chantage envers ces hommes pendant qu’ils exploitaient les victimes. Les élites de plusieurs secteurs complotaient contre les faibles. Comment ceci était-il possible au-delà de l’utilisation de la puissance brute ?

Les déclarations des victimes nous disent qu’il s’en prenait aux jeunes filles sans pères et celles qui habitaient en famille d’accueil. Ceci est un fait révélateur. Une demoiselle sans père est une cible facile pour les prédateurs, car les pères sont les figures de l’autorité naturelle. L’idéologie du « féminisme » décrit aujourd’hui tous les hommes comme étant de possibles prédateurs et en qui on ne devrait pas avoir confiance. Ceci enlève la légitimité des pères dans leurs rôles d’autorité parentale. Entre le recadrage psychologique et les affreuses politiques publiques, les pères ont été systématiquement retirés de leurs demeures, surtout chez les plus pauvres et les plus vulnérables. Ses fonctions sont maintenant exercées par l’État et ses fonctionnaires ou ne le sont pas du tout.

Cette dynamique à des parallèles dans l’ensemble de notre société.

Les autorités policières sont constamment affaiblies et on ôte sans cesse aux policiers leur légitimité. Propager la méfiance des autorités policières légalement constituées crée un néant dans la sécurité publique. Avec l’approbation tacite des élus, une foule d’agitateurs payés remplit ce vide. Les gens comme les antifascistes ne sont redevables à aucune autorité légitime autre que ceux qui les payent et leur permettent d’agir en toute impunité. Angelo Codevilla a observé que la violence des antifascistes ne devient un problème que seulement lorsque les pères de la cité [l’autorité] le permettent. Sans la protection des élus locaux, « le nombre d’antifascistes et leur capacité de destruction ne sont pas de taille pour les corps de police ordinaires ou les citoyens armés. »

La Révolution sexuelle crée et encourage l’idéologie de l’égoïsme qui véhicule un immanquable message disant que tout le monde a le droit de faire ce qu’il peut s’il ne se fait pas prendre. Les procureurs ont déclaré qu’Epstein avait trois passeports américains et possédait plusieurs avions et maisons autour du monde, incluant sur son île privée. Les témoins et victimes craignaient les chantages et la vengeance d’Epstein, c’est le genre d’homme qui peut s’en tirer à bon compte.

L’idéologie de l’État sexuel profond soulage les gens de leur tenace conscience. Epstein avait une conscience malformée, pour dire gentiment. En 2011, il a dit au New York Post « je ne suis pas un prédateur, je suis un “contrevenant”. C’est la différence entre un meurtrier et une personne qui vole un bagel. » Il aurait une fois prétendu avoir reçu trois jeunes filles de douze ans comme cadeau d’anniversaire. Aucune idéologie ne devrait justifier les actions d’un homme comme lui, mais la Révolution sexuelle fournit de telles excuses.

Conclusion

Plusieurs autres exemples se retrouvent dans mon livre The Deep Sexual State.

La Révolution sexuelle a été un coup de force. Voilà pourquoi je mets en majuscule le terme de « Révolution sexuelle. » Peu importe les opinions des autres, nous devons lui donner la dignité historique que celle-ci mérite [je lui donnerais pour ma part l’indignité qu’elle mérite*]. La Révolution sexuelle, dans tous ses aspects, a eu une aussi grande importance dans le remodelage de la société que la Révolution française ou la Révolution bolchevique [idem*].

Les « conservateurs sociaux » ne sont pas ceux qui essaient « d’imposer leurs valeurs morales » sur une société réfractaire. Les révolutionnaires sexuels appliquent leur moralité sur nos citoyens en toute impunité. Les « problèmes sociaux » ne sont pas doux, délicats et indignes d’intérêt des penseurs intellectuels. Compromettre et remplacer le régime naturel de la famille est une affaire grave, comprenant la sape de tout ce que l’Amérique traditionnelle et l’esprit conservateur affirme être important, tels que la responsabilité fiscale, les limites du pouvoir gouvernemental et la primauté de la raison elle-même.

Voici pourquoi déléguer ses « problèmes sociaux » aux marges est une grande faute pour le futur d’une société libre. L’État sexuel profond doit être vu pour ce qu’il est : une partie essentielle de l’idéologie de la classe politique actuelle et de l’État administratif tyrannique.


*Commentaires d’A. H.



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