Dieu est la réponse à nos problèmes, pas le gouvernement ou la constitution
Par Bob Bird — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ALLPosters/Wikimedia Commons
1er décembre 2023 (LifeSiteNews) — Les Américains ont aimé leur pays et leur Constitution, mais nous ne devrions pas être surpris de découvrir qu’après avoir contourné les règles pendant plusieurs générations, nous nous trouvons dans un énorme pétrin. Ce que nous pensons que la Constitution dit et ce qu’elle dit réellement sont probablement deux choses différentes. Dans presque tous les cas, les libéraux et les conservateurs accusent leurs adversaires de la violer, alors qu’ils le font eux-mêmes.
Peu d’élus obéissent à l’interprétation stricte qu’exige le 10e amendement. L’opportunisme politique les a obligés à autoriser de nombreuses choses simplement parce qu’elles sont populaires. La sécurité sociale, les parcs nationaux, les monuments, les forêts, les refuges pour la faune et la flore, ainsi que de nombreux ministères, n’ont absolument aucune base constitutionnelle. Ils s’en sortent parce que cela nous plaît. Nous ne lisons pas la Constitution nous-mêmes, ou pire, nous ne nous donnons pas la peine de la comprendre. Nous aimons dire qu’elle nous appartient, à « nous le peuple », et détestons nos divers représentants politiques, mais lorsqu’un franc-tireur comme Ron Paul tente d’y obéir, il est considéré comme pittoresque, illuminé ou extrémiste.
Et ce qui est dit de Ron Paul doit être vrai, parce que les médias l’ont dit.
Le récent vote sur l’avortement dans l’Ohio montre que nous devons cesser de considérer le gouvernement comme la solution à nos problèmes. À presque tous les niveaux, les gouvernements sont soit complètement corrompus, soit anti-humains, soit méfiants à l’égard de leurs propres citoyens. Nous ne savons pas vraiment comment s’est déroulé le vote sur l’avortement dans l’Ohio, car il serait stupide de la part des pro-vie et des conservateurs de maintenir que les élections de 2020 ont été volées, ce qui est manifestement le cas, et de penser que les ennemis de la vie et de la liberté ne feraient cela qu’une seule fois.
Si vous attendez l’élection de 2024 pour renverser la situation, quelle naïveté !
Lire la suiteDon Tullio Rotondo, « suspens a divinis » pour avoir critiqué « Amoris laetitia »
Don Tullio Rotondo.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : YouTube
Un prêtre italien « coupable » d’avoir publié un livre, Trahison de la saine doctrine, qui critique divers enseignements du pape François, notamment dans l’exhortation post-synodale Amoris laetitia qui ouvre la voie à l’accès à la communion des « divorcés remariés », a été lourdement sanctionné d’une « suspens a divinis » par son évêque, Mgr Camillo Cibotti. Don Tullio Rotondo, incardiné jusqu’alors dans le diocèse d’Isernia-Venafro – mais n’y exerçant semble-t-il pas de tâche pastorale spécifique – a fait l’objet d’un décret de suspension le 2 février dernier, motivé par une « désobéissance à l’égard de l’ordinaire », et ce malgré un « avertissement » de l’évêque qui lui avait demandé de cesser la diffusion de son livre.
Le prêtre, qui a poursuivi des études poussées de théologie à Rome, est docteur en théologie et s’est spécialisé dans la théologie morale ; son apostolat s’est essentiellement exercé en ligne par le biais de son site et de ses chaînes YouTube, Facebook et Telegram où ses écrits sont mis à disposition gratuitement.
Tullio Rotondo veut être d’abord fidèle au Christ
Mais Don Tullio Rotondo s’est autorisé des pages qui ont déplu à Mgr Cibotti, ces mêmes pages qui ont poussé quatre cardinaux à présenter des « Dubia » au pape François sur plusieurs questions morales à la suite de la publication d’Amoris laetitia, sans jamais recevoir de réponse, et qui ont entraîné des universitaires et d’autres laïcs catholiques à publier des déclarations non moins critiques — parmi ces derniers, plusieurs ont perdu leur poste dans des universités catholiques.
La peine infligée à Don Tullio le prive d’un bien encore plus grand, puisqu’il ne peut exercer aucun ministère public, qu’il est privé de tout pouvoir d’ordination et de gouvernement, et qu’il lui est interdit de se faire reconnaître comme prêtre, que ce soit par l’appellation ou l’habit. Son celebret lui a été retiré et il ne peut célébrer aucun sacrement.
Que dire de cette « désobéissance » ? Le prêtre avait lui-même répondu sur ce point lors de la présentation de son livre en 2022 par le vaticaniste italien Aldo Maria Valli :
« Je précise à cet égard que certains chrétiens, manifestement incompétents, croient, également en raison d’une interprétation incorrecte des textes bibliques, que l’obéissance chrétienne consiste à toujours faire ce que dit le supérieur, surtout s’il s’agit du Pape, et ils désignent donc comme désobéissant quiconque s’oppose aux déclarations et aux décisions du Pontife ; il faut rappeler à ces chrétiens que leur conception de l’obéissance est en réalité “nazie” et non chrétienne. Le chrétien doit avant tout obéir au Supérieur suprême qui est Dieu et il ne doit donc se soumettre aux indications et aux ordres des autres supérieurs que dans la mesure où ces indications et ces ordres ne s’opposent pas aux indications et aux ordres divins. Saint Thomas est très clair sur ce point. »
Lire la suiteLa société devrait soutenir les familles nombreuses — un législateur texan montre la voie à suivre
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
6 mars 2023 (LifeSiteNews) — Le projet de loi d’un législateur du Texas visant à offrir des allègements fiscaux significatifs aux familles nombreuses est un excellent point de départ pour un objectif plus large de la société — soutenir les familles nombreuses.
La législation du représentant de l’État, Bryan Slaton, accorderait aux familles des niveaux croissants d’allègements fiscaux en fonction du nombre de leurs enfants, les familles de 10 enfants ou plus bénéficiant d’un allègement de 100 % de l’impôt foncier.
En outre, elle affirmerait que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme et interdirait d’accorder un crédit d’impôt à un couple dont au moins l’un des membres a déjà divorcé.
L’objectif de la politique publique étant d’encourager les choix positifs et les modes de vie bénéfiques, la législation de M. Slaton doit être soutenue.
Elle soutient trois bons choix — se marier, avoir des enfants et rester marié. Un axiome économique bien établi veut que la société subventionne ce qu’elle veut encourager et taxe ce qu’elle veut décourager ; subventionner les familles est donc une bonne idée.
En outre, c’est une bonne idée de punir le divorce, étant donné les énormes répercussions, ou conséquences, qu’il entraîne pour la société et que les contribuables doivent subventionner. Les coûts du divorce comprennent l’activité criminelle, la toxicomanie et les mauvais résultats scolaires, autant d’éléments que les entités gouvernementales et la société en général doivent payer, directement ou indirectement.
Un argument libertarien typique serait que le gouvernement devrait simplement rester en dehors du mariage — mais aucune personne ayant divorcé n’y croit vraiment. Après tout, lorsqu’un couple divorce, ce sont souvent les tribunaux, c’est-à-dire le gouvernement, qui doivent intervenir et prendre les décisions relatives à la garde des enfants.
Les parents divorcés souhaitent également que le gouvernement facilite le paiement des pensions alimentaires et fasse appliquer les décisions relatives à l’éducation des enfants et à la pension alimentaire. La société investit déjà dans les familles — il est temps de le faire de la bonne manière.
Lire la suiteMgr Mutsaerts: le synode sur la synodalité comporte «trop de défenseurs du mariage homosexuel» et de l’avortement
Mgr Robert Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc aux Pays-Bas.
Traduction d’un blogue de Mgr Rob Mutsaerts (Paarse Pepers) par Riposte catholique
Sur son blogue, Mgr Rob Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc (Pays-Bas), dénonce le processus synodal :
Le jeudi 27 octobre, le Secrétariat du Synode des évêques à Rome a présenté le document de travail pour la phase continentale du synode « Pour une Église synodale : communio, participatio, missio ». Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse présidée par le cardinal Grech et tenue au centre de presse du Saint-Siège à Rome. Le document était intitulé « Augmente l’espace de ta tente » (Ésaïe 54:2). Sur la base de tous les documents finaux des réunions dans les différents Continents, le Secrétariat du Synode des Évêques compile ensuite l’Instrumentum Laboris, le document de travail pour les réunions synodales de 2023 et 2024.
Le mantra du processus est : Écouter. Qui ? Tout le monde. Le document de travail contient un bon nombre de citations.
« Ces citations ont été choisies parce qu’elles expriment de manière particulièrement puissante, belle ou précise des sentiments qui sont exprimés plus généralement dans de nombreux rapports. L’expérience synodale peut être lue comme une voie de reconnaissance pour ceux qui ne se sentent pas suffisamment reconnus dans l’Église. »
Les contours du processus synodal sont de plus en plus clairs. Il fournit un mégaphone pour les opinions non religieuses. Le document indique où le chemin synodal devrait finalement mener :
« Cela signifie une Église qui apprend en écoutant comment renouveler sa mission évangélisatrice à la lumière des signes des temps, afin de continuer à offrir à l’humanité une manière d’être et de vivre dans laquelle tous peuvent se sentir inclus comme protagonistes ».
Qui sont ceux qui se sentent exclus ? Par. 39 :
Lire la suite« Parmi ceux qui appellent à un dialogue plus significatif et à un espace plus accueillant, nous trouvons aussi ceux qui, pour diverses raisons, ressentent une tension entre l’appartenance à l’Église et leurs propres relations d’amour, comme : les divorcés remariés, les parents isolés, les personnes vivant dans des mariages polygames, les personnes LGBTQ, etc. »
Un père du Nouveau-Brunswick perd la garde de ses enfants pour avoir refusé le vaccin covid
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mladen/Adobe Stock
7 février 2022, Fredericton, Nouveau-Brunswick (LifeSiteNews) — Un autre père canadien a été séparé de ses enfants après qu’un juge eût décidé qu’il représentait une menace pour la santé de l’un d’entre eux parce qu’il refuse de recevoir les vaccins contre le COVID-19.
Le juge Nathalie Godbout de la Cour du Banc de la Reine du Nouveau-Brunswick a rendu le 31 janvier une décision à l’égard du père de trois enfants, lui interdisant de voir ses enfants en personne en raison de son refus de recevoir l’un des vaccins COVID-19 contaminés par l’avortement.
Mme Godbout a restreint le droit de visite du père après avoir noté que son deuxième enfant ─ une fillette de 10 ans ─ présente un système immunitaire déficient que le juge a estimé menacé par tout contact physique entre la fillette et son père « non vacciné » ainsi que sa nouvelle compagne.
Les documents judiciaires n’identifient pas les parents par leur nom.
« En tant que parents qui s’occupent de [l’enfant] 50 % du temps, dans un environnement proche, non masqués et non vaccinés, ils sont bien placés pour transmettre le virus à [l’enfant] s’ils le contractent, et ce malgré tous leurs efforts », peut-on lire dans un article de la Canadian Broadcasting Corporation (CBC) à propos de la décision de Mme Godbout.
Le juge a conclu que les enfants « doivent avoir la meilleure chance possible d’échapper à l’infection par le COVID-19 », estimant que le statut « vaccinal » du père n’est pas satisfaisant pour cette exigence et, « le cœur lourd », lui retire temporairement le droit de garde.
Lire la suiteLe nouveau directeur de l’institut JPII sur le mariage suggère que l’Église doit changer sa définition de la famille
Mgr Philippe Bordeyne.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : seletlumieretv/YouTube
23 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Quelques semaines après avoir pris ses fonctions de nouveau président de l’ancien Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille, Monseigneur Philippe Bordeyne a fait une déclaration surprenante dans une entrevue révélatrice à La Croix International, le quotidien anglophone édité par La Croix, quotidien non officiel de l’épiscopat français, en disant : « Nous, théologiens, ne pouvons pas continuer à affirmer des certitudes sur la famille quand nous voyons les transformations qu’elle subit aujourd’hui. »
Quelles sont les « certitudes » sur la famille du point de vue catholique ? Ce sont des définitions, des règles de vie. Ce sont des réflexions fondées sur les réalités et les finalités naturelles du mariage, et sur les lois naturelles qui le régissent. Elles sont le résultat de l’examen de la révélation qui raconte le plan de Dieu pour l’humanité, de l’objectif surnaturel de la procréation, qui est de peupler le ciel de Dieu avec des saints, et de la nature et la valeur du mariage sacramentel, qui est un reflet de l’amour de Jésus pour l’Église.
Lorsque saint Jean-Paul II a fondé l’Institut pontifical d’études sur le mariage et la famille, il était clairement et profondément attaché à la doctrine catholique traditionnelle sur le mariage, reconnaissant l’existence de normes morales absolues qui sont toujours contraignantes et interdisent les actes intrinsèquement mauvais. Telles étaient les « certitudes » mentionnées ci-dessus ─ et le fait qu’il s’agissait de certitudes ne les rendait pas inintéressantes ou rigides au sens où elles ne pourraient pas rendre compte des nouvelles réalités du jour.
Au contraire, elles constituaient les principes, les murs porteurs sur lesquels l’Église pouvait s’appuyer pour évaluer la modernité et, si nécessaire, la défier à l’aide de la foi et de la raison — comme elle l’a fait, par exemple, avec l’idéologie du genre, qui est une négation radicale des règles de la création de Dieu.
Lorsque Mgr Bordeyne déclare que « Nous, théologiens, ne pouvons pas continuer à affirmer des certitudes sur la famille quand nous voyons les transformations qu’elle subit aujourd’hui », il dit en substance qu’il n’y a pas de base sûre à partir de laquelle évaluer ces transformations, et le cas échéant, les condamner et montrer qu’elles ne sont pas conformes aux véritables besoins et à la vocation de l’homme.
Sa déclaration montre qu’en tant que nouveau président, trié sur le volet, de ce qui est maintenant l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, Mgr Bordeyne adhère pleinement à la révolution qui s’y déroule. Tout a commencé par le limogeage brutal du responsable de l’Institut, Monseigneur Livio Melina, fidèle successeur de son fondateur, le cardinal Carlo Caffarra, en 2019. Dans le même temps, tous les professeurs de l’Institut ont été suspendus ─ tous ne sont pas revenus ─ et sous la houlette de son nouveau chancelier, Mgr Vincenzo Paglia, célèbre pour ses fresques homoérotiques, la porte a été ouverte à la critique d’Humanæ Vitæ, qui condamne la contraception, et à la glorification d’Amoris lætitia, dans lequel le pape François accueille discrètement certains couples divorcés et remariés civilement pour qu’ils reçoivent les sacrements, y compris la sainte communion, sans avoir l’intention de changer leur mode de vie.
Lire la suiteL’impact des dangereux Objectifs de développement durable des Nations unies sur les enfants et la famille, et leur déplorable approbation par le Vatican
Par Matthew McCusker (Society for the Protection of Unborn Children) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Kostia/AdobeStock
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, approuvés par les États membres le 25 septembre 2015, comprennent des points précis qui appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » d’ici 2030. Ce terme est entendu par les organes de l’ONU, de nombreux gouvernements internationaux et des agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception. Ces objectifs favoriseront également l’imposition de « programmes complets d’éducation sexuelle » nuisibles. Dans ce document d’information, nous expliquerons comment l’approbation des ODD par le pape François en septembre 2016 et le soutien antérieur offert à ces derniers par d’autres organes du Saint-Siège ont intensifié la menace que représentent les ODD pour les membres les plus vulnérables de la famille humaine.
1. Les Objectifs de développement durable des Nations unies appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive »
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies consistent en 17 objectifs et 169 points qui doivent être atteints d’ici 2030.
L’objectif 3 des ODD est d’« Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
Le point 7 de cet objectif appelle les États-nations à :
« assurer l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, notamment pour la planification familiale, l’information et l’éducation, et l’intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux ».
L’objectif 5 des ODD consiste à « Réaliser l’égalité des sexes et rendre autonomes toutes les femmes et les filles. »
Le point 6 de cet objectif indique que les nations doivent :
« Assurer l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de procréation, comme convenu conformément au Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement et au Programme d’action de Beijing, ainsi qu’aux documents issus de leurs conférences de révision. » [1]
2. L’expression « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » inclut l’accès universel à l’avortement et à la contraception.
L’expression ci-après, « santé sexuelle et reproductive et droits reproductifs » et d’autres formulations similaires sont couramment utilisées par les organes des Nations Unies et par de nombreux gouvernements nationaux et agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception, y compris la contraception dont le mode d’action peut être abortif. Les mouvements de contrôle de la population et de « droits reproductifs » ont toujours voulu que ces termes incluent l’avortement, ainsi que la contraception, et ils les utilisent systématiquement dans ce sens ; il est toutefois important de noter que ces mouvements n’ont jamais réussi à établir un « droit à l’avortement » en droit international. [2]
Lire la suiteJustin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteMgr Philippe Bordeyne, nouveau président de l’Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille, est pour la contraception, et c'est un ardent défenseur d’« Amoris lætitia »
Mgr Philippe Bordeyne.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : seletlumieretv/YouTube
L’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille aura un nouveau président dès septembre, nous apprend Riposte catholique : Mgr Philippe Bordeyne, actuellement recteur de l’Institut catholique de Paris, est un partisan d’Amoris lætitia, un détracteur d’Humanæ vitae et le défenseur au moins indirect d’une approche plus accueillante vis-à-vis des couples homosexuels. Sa nomination a été présentée en quelques mots dans la version anglaise du quotidien officieux de l’épiscopat français, La Croix International : « Mgr Philippe Bordeyne a été choisi pour poursuivre la réforme de l’institut que le défunt pape polonais a créé en 1981 pour promouvoir le mariage traditionnel et la vie familiale. »
Le mot clef est bien celui de « réforme » : ces dernières années, l’Institut Jean-Paul II, jadis présidé par le cardinal Carlo Caffarra – l’un des signataires, aujourd’hui décédé, des Dubia présentés au pape François après la publication d’Amoris lætitia – a été le théâtre de diverses révolutions allant de la modification de son nom et de la réécriture de ses statuts à la suspension subite de tous ses professeurs en 2019, les plus représentatifs de l’ère Jean-Paul II ayant alors été purement et simplement licenciés. Ce « coup d’Etat » contre l’orientation traditionnelle de l’Institut Jean-Paul II a été réalisé sous la direction de l’actuel grand chancelier de l’Institut, Mgr Vincenzo Paglia (bien connu pour le tableau homo-érotique qu’il avait commandé pour son ancienne cathédrale de Terni). La purge vise à mettre de côté l’approche métaphysique de l’Institut originel pour adopter un point de vue plus pratique et sociologique, opposant les « questions réelles » à « l’idéalisme abstrait », comme le dit La Croix International.
Paglia a confirmé la nomination de Mgr Bordeyne, spécialiste de la théologie morale, sur Twitter lundi dernier. La nomination n’a pas encore été officiellement proclamée mais, selon l’agence de presse italienne ANSA, un rescrit a été envoyé le 22 février par le cardinal Giuseppe Versaldi, préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique, et son secrétaire Mgr Vincenzo Zani, qui ont également signé une lettre remerciant l’actuel président de l’Institut, Mgr Pierangelo Sequeri, 76 ans, et présentant leurs meilleurs vœux à Mgr Bordeyne.
Outre la promotion de la vision du pape François sur le mariage et les enseignements moraux de l’Église, qu’il a constamment assurée dans le cadre de ses précédentes charges, l’une des tâches les plus urgentes de Mgr Bordeyne sera d’enrayer le déclin actuel de l’Institut : selon La Croix International, « certains cours auraient perdu 90 % de leurs étudiants, tandis que d’autres ont été supprimés en raison du nombre insuffisant d’étudiants. Ainsi, le plus grand défi de l’institut est d’attirer de nouveaux étudiants et de relancer les inscriptions ».
Lire la suiteL’Anti-Église est là ― les fidèles catholiques ne doivent pas avoir peur
Le P. Linus F. Clovis, prêtre de l’archidiocèse de Castries, Sainte Lucia dans les Antilles.
Par le Père Linus F. Clovis (LifeSiteNews) ― Traduit par inquisition.ca ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le pape François ayant annoncé vouloir remettre de l’avant son exhortation apostolique Amoris Lætitia en cette année 2021, par conséquent tout ce qu’elle contient d'erroné, nous publions le présent texte du P. Linus Clovi, lu lors d’une conférence donnée au Rome Life Forum en 2017, qui, entre autres, soulignent les graves erreurs que promeut Amoris Lætitia et ses dangers pour l’Église, ainsi que pour la cause de l’enfant à naître. C’est aussi un document très pertinent au sujet de la crise actuelle que subit l’Église. ― A. H.
Note du traducteur : Le Père Clovis a donné cette conférence au Forum de la Vie de Rome, le 18 mai 2017. J’ai copié et traduit la version sur LifeSiteNews.
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Les premiers mots du Pape saint Jean-Paul II, apparaissant sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, le jour de son élection le 16 octobre 1978, furent « n’ayez pas peur ». Maintenant, trente-neuf ans plus tard, à la lumière des événements qui ont pris le contrôle du catholicisme contemporain, ses premiers mots semblent être non seulement prophétiques, mais bien plus : un appel aux armes en préparation pour la bataille [1 Co 14:8].
Chaque fois que le pendule de l’histoire humaine et du salut passe à travers une période de ténèbres et de turbulences envahissantes, Dieu inspire souvent des prophètes pour parler, afin que la lumière puisse resplendir pour dissiper les ténèbres, et que la tourmente puisse être atténuée par l’espoir. Ces prophètes en ont appelé à plus de confiance en la sollicitude active et affectueuse de Dieu pour son peuple [Jn 3 h 16]. Ainsi, par exemple, avec des supplications pour avoir confiance en la providence aimante de Dieu, Isaïe [Is 7:10-14] a supplié le roi Achaz de demander à Dieu un signe avant d’agir, et Jérémie [Jr 38-40] a prévenu que Dieu sauverait Jérusalem de la destruction totale seulement si la ville se rendait aux Babyloniens. L’Église elle-même n’a pas été privée des bénédictions de la grâce prophétique, comme le prouve grandement Dieu en suscitant des saints tels que Bernard de Clairvaux, François d’Assise, Catherine de Sienne, Marguerite-Marie Alacoque et, plus récemment, en envoyant Sa Sainte Mère à Lourdes, à La Salette et à Fatima.
Il y a un siècle, Dieu a envoyé la Reine des Prophètes à la Cova da Iria à Fatima, au Portugal, avec un double message pour notre monde contemporain. Tout d’abord, elle a prévenu que le monde était déjà confronté à un péril beaucoup plus destructeur que celui auquel Jérusalem avait dû faire face et, deuxièmement, elle a présenté une solution céleste, plus sage et plus prudente que celle offerte à Achaz, qui avait refusé de demander à Dieu un signe « aussi profond que le Shéol ou aussi élevé que le ciel » [Is 7:11]. Cependant la Vierge, par sollicitude maternelle, a établi la gravité et la véracité de son double message avec une vision et un signe. Le 13 juillet 1917, « aussi profond que le Shéol » a été illustré par une vision perturbante de l’Enfer. Quatre mois plus tard, le 13 octobre, « aussi élevé que le ciel » a été confirmé avec un signe, le miracle étonnant de la « danse du soleil » qui a été observé par plus de soixante-dix mille personnes.
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