MasterCard et Visa bloquent les paiements destinés à Pornhub pour cause de vidéos de viols de mineurs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/Freepik
MasterCard a retiré ses services à la compagnie Pornhub, le plus gros site de pornographie, et Visa en a suspendu l’accès, la première compagnie de transfert monétaire ayant conclu au bout de son enquête sur Pornhub que le pourvoyeur de pornographie avait sur son site des vidéos de viols de mineurs, tandis que la seconde compagnie de transfert est en train de mener une investigation sur Pornhub. C’est suite à un article paru sur le New York Times, dénonçant le contenu illicite diffusé par Pornhub, que les deux sociétés se sont penchées sur le cas Pornhub, rapporte Jonathon Van Maren sur LifeSiteNews
Visa et MasterCard ont tous deux annoncé qu’ils allaient couper les liens avec Pornhub et que leurs cartes ne seront plus utilisables avec le géant de la pornographie. Discover Financial Services a annoncé qu’il allait suivre le mouvement (American Express Co. avait déjà rendu ses cartes inutilisables pour les sites pornographiques, et PayPal les a coupées en 2019). MasterCard a déclaré que son enquête sur le site avait révélé un contenu illégal. L’enquête de Visa est en cours, mais l’accès de Pornhub à ses services est suspendu jusqu’à la conclusion de l’enquête.
Maintenant, des députés canadiens et des sénateurs américains réclament des mesures à l’encontre des sites pornographiques, même Justin Trudeau a laissé entendre que le gouvernement canadien ferait quelque chose, rapporte Jonathon Van Maren :
Lire la suiteQuatre sénateurs, Maggie Hassan, Josh Hawley, Jonie Ernst et Thom Tillis (et je suis sincèrement surpris qu’ils ne soient pas plus nombreux) « ont introduit une législation bipartite pour permettre aux victimes de viol de poursuivre plus facilement les compagnies en pornographie qui tirent profit des vidéos de leurs agressions ». Le sénateur Jeff Merkley est également en train de rédiger une loi qui réglementera les compagnies en pornographie, et apparemment le Premier ministre Justin Trudeau dit que son gouvernement est également prêt à rédiger des règlements sur les plateformes pornographiques.
La chute de l’empire de Pornhub imminente ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Pornhub, le plus gros site de pornographie du monde, est classé en 3e en tant que compagnie technologique ayant le plus d’impact sur la société, selon une étude, après Facebook et Google, mais devant Microsoft, Apple et Amazon. Avec ses 3,5 milliards de visites par mois, ce site putride se classe parmi les dix plus visités dans le monde. Inutile de dire que MindGeek, la compagnie mère, fait un pognon monstre avec ce site.
Ceci dit, outre la pornographie « ordinaire » que Pornhub met à disposition de ses visiteurs, un certain nombre de vidéos, photos, montages de toutes sortes sont téléversées par les usagers du site, montrant de la pornographie infantile, des scènes de viols, de maltraitances et de tortures impliquant parfois des mineurs.
PornHub dit avoir un service de modération, et même l’avoir dernièrement augmenté, qui ne sert en fait à rien, car les vidéos sitôt enlevées peuvent être remises n’importe quand par n’importe quel utilisateur du site, et, étant donné les 6,8 millions de vidéos téléversées par les usagers chaque année, il est impossible de faire le « ménage » dans un aussi vaste répertoire.
Le géant a cependant des pieds d’argiles, un mouvement de protestation qui a pris de l’ampleur réclame sa tête, mouvement soutenu par certains politiciens, du moins sur certains de ses aspects. Une ou plusieurs manifestations ont eu lieu devant le siège social de la compagnie MindGeek situé sur le boulevard Décarie à Montréal (la société originale, car elle a changée de nom depuis sa fondation, a été créé par deux étudiants de Concordia). Maintenant, The New York Times, journal dont les publications ont un effet redoutable quand il s’empare d’un sujet brûlant, s’est penché, dans la personne du journaliste Nicholas Kristof, sur le dossier de Pornhub.
Lire la suiteLe procureur général de Floride enquête sur un avortoir où fut pratiqué l'avortement d'une victime de viol
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
C’est suite à une pétition lancée par LifeSiteNews que le procureur général de Floride a décidé de mener une enquête au sujet de l’avortoir ayant pratiqué un avortement sur une jeune fille de quinze ans, amenée là par son violeur qui a d’ailleurs filmé les scènes de viols pour en mettre les vidéos sur PornHub, site qui reçoit la pornographie de ses utilisateurs.
Avant de continuer mon propos, précisons que PornHub est le site pornographique de la compagnie MindGeek, vaste société qui fait des centaines de millions avec ce site ordurier ; le siège social de cette société se trouve très exactement à Montréal…
Selon LifeSiteNews :
Le procureur général de Floride, Ashley Moody, a commandé une enquête sur un centre d’avortement qui a pratiqué un avortement sur une jeune fille de 15 ans qui est devenue enceinte après avoir été agressée à plusieurs reprises, ces viols ayant été filmés et les vidéos finalement téléversés sur Pornhub. Le ravisseur de la jeune fille a emmené celle-ci à un avortoir pour un avortement illégal afin de dissimuler ses crimes.
Le procureur général Moody veut maintenant savoir si le centre d’avortement a omis de signaler « l’abus ou la négligence » de la mineure et si cette omission a « permis la poursuite de l’exploitation de la victime dans cette affaire ».
« D’après le rapport, il ne semble pas que les inspecteurs ni le Département des Enfants et des Familles aient reçu de rapport de maltraitance ou de négligence de la part du prestataire [...] Plus troublant pour moi est le fait qu’il semble qu’un homme de trente ans sans lien de parenté avec la mineure l’ait emmenée chez le fournisseur et qu’aucun rapport d’abus ou de négligence n’ait apparemment été lancé », écrit Moody dans une lettre datée du 4 juin 2020 au Département de l’Application de la loi de Floride. La lettre a été obtenue par LifeSiteNews.
« D’après les faits contenus dans les rapports, il semble qu’une enquête plus approfondie serait justifiée fin de s’assurer que le prestataire n’a pas permis la poursuite de l’exploitation de la victime dans cette affaire. Je demande à vos agents de mener une enquête plus approfondie sur ces faits et de les suivre où qu’ils mènent », ajoute-t-elle.
L’enquête a été ouverte après que LifeSiteNews eût publié et diffusé une pétition au sujet de l’avortement pratiqué sur la jeune fille de 15 ans qui était devenue enceinte lors d’agressions sexuelles répétées, dont les vidéos ont été téléversées sur Pornhub.
Précisons que l’avortoir aurait entre autres enfreint la loi sur le consentement parental de l’État ; évidemment, s’il n’a pas établi le lien de parenté, cela veut dire qu’il n’a pas demandé l’avis des parents avant de procéder.
Un médecin en Argentine, jugé coupable en appel pour avoir refusé de pratiquer un avortement tardif
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Ake/rawpixel
L’appel du Dr Leandro Rodriguez Lastra, ce médecin qui a refusé de pratiquer un avortement légal tardif sur une femme enceinte de 23 semaines a été rejeté mercredi par un tribunal de Rio Negro, Argentine, au motif qu’il n’avait pas rempli ses devoirs de fonctionnaire dans l’hôpital public local. Sa peine de prison d’un an et deux mois avec sursis prononcée par le juge de première instance a été confirmée et il sera également suspendu de toute fonction publique pendant deux ans et quatre mois, conformément au jugement initial.
La décision de la cour d’appel contre ce médecin de Cipolletti, dans la province centrale de Rio Negro, inclut des termes sur le droit personnel des femmes à l’« autonomie » et la nécessité de juger l’affaire selon la « perspective de genre ». L’un des trois juges a même parlé de « violence obstétricale ».
Grâce au Dr Rodriguez Lastra, un petit garçon de deux ans est aujourd’hui en vie et se porte bien.
Son avocat, Damián Torres, a d’ores et déjà indiqué que la décision fera l’objet d’un recours devant la Cour suprême de la province de Rio Negro. Il a déclaré à la presse locale qu’il considérait cette décision comme « idéologique ».
Quant au procureur général, Santiago Márquez Gauna, il avait demandé à l’audience en février qu’un procès supplémentaire ait lieu afin de déterminer quelles « règles de conduite » le médecin devra respecter pour éviter d’être condamné à exécuter sa peine de prison. Les juges ont accepté cette demande et ont ordonné la nouvelle procédure.
Selon la législation argentine, les « règles de conduite » visent par exemple l’obligation de demeurer dans un lieu déterminé, l’interdiction de rencontrer certaines personnes ou de consommer de la drogue ou de l’alcool, l’obligation de suivre un traitement psychologique ou médical, ou de travailler gratuitement pour l’État ou des institutions caritatives en dehors des heures de travail normales.
Dans le cas de Rodriguez, le procureur a déclaré à la presse qu’il souhaitait voir le médecin suivre des cours (d’endoctrinement…) sur le consentement éclairé, l’interruption légale de grossesse et la « perspective de genre ».
Márquez Gauna a également suggéré qu’en plus d’être interdit d’emploi public, le droit du médecin d’exercer la médecine soit également suspendu pendant deux ans et quatre mois. Cette demande n’a pas été retenue par les juges.
L’avortement demeure illégal en Argentine, bien que le Congrès fédéral doive prochainement examiner une nouvelle loi d’avortement pour l’ensemble du pays — procédure pour l’heure suspendue en raison du Coronavirus. En vertu d’une décision de la Cour suprême fédérale qui a été approuvée par la province de Rio Negro au moyen d’un protocole spécial, les grossesses résultant d’un viol ou présentant un risque pour la vie de la femme peuvent être légalement « interrompues ».
À Rio Negro, toute femme qui prétend avoir été violée peut obtenir un accès légal à l’avortement sur simple demande auprès d’un hôpital public. Elle n’est pas tenue de prouver que sa grossesse est le résultat d’une agression sexuelle. Cependant, la plupart des médecins de Cipolletto et des villes voisines sont répertoriés comme objecteurs de conscience. Rodriguez Lastra, chef du service de gynécologie de l’hôpital public Pedro Moguillansky de Cipolletto lorsque la femme en question y est arrivée il y a deux ans pour un avortement, ne figurait pas sur la liste des objecteurs de conscience à l’époque.
Lire la suiteUne enfant vue dans des vidéos de viols sur le site PornHub a aussi subi un avortement forcé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
PÉTITION : Les autorités doivent fermer Pornhub après qu’il ait montré des vidéos d’une victime de traite de 15 ans
La production de pornographie, outre son aspect profondément immoral, entraîne dans son sillage des conséquences non moins néfastes, dont le viol, l’exploitation de femmes et d’enfants, et l’avortement forcé des victimes féminines. Selon LifeSiteNews :
On reparle ces temps-ci de cette mineure victime du trafic des personnes. Cette jeune fille dont des vidéos montrant les viols avaient été téléversées sur le site PornHub, subissant par là un double avilissement, dut également subir un avortement forcé.
Pornhub, le site de pornographie le plus populaire au monde, a été pris à héberger 58 vidéos d’une jeune fille de 15 ans, victime de la traite des êtres humains, qui a été violée à plusieurs reprises devant la caméra. La jeune fille a été forcée à avorter par son ravisseur.
Combien d’avortements forcés ? :
Si le carnage humain dû aux abus sexuels et à la traite des êtres humains dépeints sur Pornhub est peut-être incalculable, il y a aussi un nombre incalculable de morts tues, dues à des avortements associés à la production des vidéos sexuelles téléchargées sur le site.
Des statistiques monstrueuses :
Lire la suiteLes statistiques que Pornhub vante fièrement dans son « Bilan annuel » sont stupéfiantes, voire astronomiques. Pour 2019, le site fait état de :
- 42 milliards de visites sur Pornhub ;
- 115 millions de visites par jour ;
- 39 milliards de recherches effectuées par les utilisateurs du site.
Une centaine de personnes manifestent devant le siège social de PornHub à Montréal
Manifestation contre MindGeek, au 7777 boulevard Décarie à Montréal, 8 mars 2020.
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : CQV
PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans
Une centaine de manifestants se sont rassemblés dimanche dernier devant le siège social de MindGeek, compagnie détentrice du site pornographique PornHub, situé au 7777 boulevard Décarie à Montréal. Cette manifestation, en partie organisée par Laila Mickelwait, dénonciatrice de l’incurie (si ce n’est pire) de PornHub en matière de vérification de l’âge et du consentement des personnes représentées dans les images pornographiques. C’est aussi Laila Mickelwait qui a lancé une pétition approchant des 400 000 signatures et demandant la fermeture de cette industrie de la pornographie.
Le groupe de manifestants était composé de féministes, de chrétiens et d’une sénatrice québécoise (drôle de mélange s’il en est !), Julie Miville-Dechêne, qui, elle, dénonçait l’incurie de PornHub et exigeait de MindGeek que celui-ci trouve des solutions pour éliminer efficacement la pornographie infantile et autres. Selon Le Journal de Montréal :
« Des vérifications sont faites, mais seulement pour la personne qui publie la vidéo, qui n’y apparaît pas nécessairement. Dès qu’il y a une plainte, Mindgeek dit agir vite pour retirer la vidéo, mais on peut en douter. Il faut savoir que des milliers de personnes vont avoir eu le temps de voir la vidéo », a dénoncé la sénatrice Julie Miville-Dechêne, qui participait à la manifestation, organisée à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
De la partie était aussi présente Megan Walker, directrice générale du London Abused Women’s Shelter, selon Le Devoir :
Lire la suitePour Megan Walker, directrice générale du London Abused Women’s Shelter en Ontario et organisatrice du rassemblement à Montréal, Pornhub encourage la pornographie infantile et vient même banaliser les violences faites aux femmes, dans le but de générer des profits.
« [Cette situation] mène à de nombreux cas d’exploitation sexuelle, de trafic, de torture et de décès chaque année. Doit-on rappeler que l’exploitation et le trafic sexuels sont illégaux ? » a-t-elle dénoncé devant des manifestants gonflés à bloc.
Le monde de la pornographie encourage l’abus et l’exploitation des jeunes filles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jcomp/freepik
PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans
L’un des premiers sites en termes d’affluence (42 milliards de visites par an) n’est autre que PornHub de la compagnie MindGeek, compagnie basée au Canada et plus précisément à Montréal… Le PornHub en question est très présent sur les « réseaux sociaux » (que je ne trouve pas sociaux) par ses publicités qui se présentent sous des traits humanitaires, de « conscience environnementale », bref de ce qui plaît à cette jeunesse réchauffiste. Cependant, ce qu’ils trouvent sur ce site est bien loin d’être innocent (il faudrait vraiment être innocent pour ne pas se douter de ce qu’annonce un nom pareil). C’est de la pornographie que présente PornHub (le plus gros site en la matière) à ses visiteurs, et en plus de l'aspect très immoral de la chose, une partie du contenu est constitué de pornographie infantile. De plus, ce site qui fait des centaines de millions grâce à la publicité qui y est présente n’a pas de système pour contrôler le contenu que les gens y téléversent (6 millions de vidéos par an), laissant passer des vidéos d’abus de mineurs, et ne contrôle pas l’âge des visiteurs. En fait PornHub ne vérifie que par après que le contenu ait été placé sur son site (si seulement il y arrive), et encore ne semble-t-il pas toujours pressé de retirer la pornographie infantile, et ne semble pas non plus préoccupé de la signaler aux autorités.
Le combat de Laila Mickelwait contre la pornographie, selon The Post Millenial :
L’activiste Laila Mickelwait, directrice d’Abolition à Exodus Cry, a documenté le contenu illégal, violent et déshumanisant de PornHub, et est convaincue que PornHub est complice du « trafic sexuel ». Elle en est tellement convaincue qu’elle a lancé une pétition demandant au ministère de la Justice de tenir les dirigeants de PornHub pour responsables.
À la date de publication de cet article, plus de 110 000 personnes ont signé leur accord [300 000 actuellement].
« Le contenu des vidéos qu’il diffuse en continu est principalement constitué d’actes sexuels agressifs, violents, dégradants et abusifs. En fait, une recherche contrôlée a révélé que 88 % des vidéos pornographiques sur internet présentent des agressions », déclare Mickelwait au Post Millenium.
Le 10 février, Mickelwait a dénoncé PornHub pour avoir « vérifié » une jeune fille de 15 ans qui avait été victime d’un kidnapping. Plus de 50 vidéos d’agressions sexuelles ont été téléversées. La jeune fille a été identifiée après que les vidéos aient été trouvées par sa propre mère.
PornHub est apparemment pressé d’effacer les preuves qui suggèrent qu’ils auraient eu connaissance de l’existence de la jeune fille sur leur plateforme.
Le 16 février, Mickelwait a attiré l’attention sur l’histoire poignante d’une autre femme dont l’agression sexuelle s’est également retrouvée sur la plateforme de PornHub. Rose Kalemba affirme qu’elle avait 14 ans lorsque des vidéos de son agression sexuelle ont été postées sur PornHub, et que les courriels envoyés au site pour demander leur retrait sont restés sans réponse.
Association de PornHub avec un producteur de pornographie infantile :
Ces révélations choquantes surviennent quelques mois seulement après que PornHub ait été fustigé pour son partenariat avec Girls Do Porn, une société de production qui s’est avérée manipuler, exploiter et abuser des dizaines de femmes. Même après que des femmes se soient exprimées et aient raconté les épreuves horribles qu’ont subies plus de 100 actrices, PornHub n’a retiré que certaines vidéos appartenant à la société de production, continuant à tirer profit du contenu des autres.
Ce n’est que lorsque le gouvernement américain inculpa les producteurs de Girls Do Porn pour trafic sexuel que PornHub supprima finalement l’intégralité du contenu [provenant de cette compagnie]. L’un des propriétaires a également été inculpé pour pornographie infantile en relation avec les actrices utilisées pour Girls Do Porn.
Mais le phénomène de la pornographie infantile, des abus qui en sont las base et leur dissimulation n’est pas limité au plus gros site de pornographie, c’est, pour ainsi dire, intrinsèquement lié à ce domaine. Au fait, au passage, le monde de la pornographie ne vise pas que les petites filles mais aussi les petits garçons…
L’État sexuel profond
Par Jennifer Roback Morse (Ruth Institute — d’abord publié dans l’American Mind) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image (montage d'A. H.) : AdobeStock
La Révolution sexuelle ne visait pas la liberté, mais le contrôle.
L’Amérique n’est plus gouvernée par la constitution telle qu’elle était comprise par nos fondateurs. Au contraire, nous sommes gouvernés par un ensemble d’agences administratives non élues et qui ne rendent compte de rien. Les lecteurs de ce site sont possiblement familiers avec le concept d’État administratif (Administrative State) et d’État profond (Deep State).
L’État profond va au-delà de la bureaucratie, incluant d’autres structures sociales non gouvernementales qui la supportent, la favorisent et la protègent de diverses façons. Les médias, le monde académique, l’industrie du divertissement, les entreprises, les organismes de bienfaisance et même les sportifs professionnels ont créé une structure uniforme limitant le comportement et la façon de penser des gens. L’État profond est une présence omniprésente, persuasive, puissante et largement cachée.
Dans cet article, je m’appuie sur ces concepts et propose l’ajout du concept de l’État sexuel. Ce régime sexuel dans lequel nous vivons partage les principales caractéristiques de l’État profond et compte sur l’État administratif et le supporte. Cette affirmation a d’immenses répercussions personnelles et politiques.
L’État sexuel
Malgré les apparences, la Révolution sexuelle n’encourage aucunement la liberté individuelle. Bien au contraire, les élites culturelles ont réquisitionné le pouvoir de l’État afin de mettre en œuvre leur vision utopique sociale et sexuelle. La Révolution sexuelle sert les intérêts de cette classe dirigeante au pouvoir. La Révolution sexuelle ne résulte pas d’une montée de « changements culturels » spontanés ou de l’inexorable « marche de l’histoire ».
Pour bien illustrer ce point, il faut considérer cette Révolution sexuelle comme étant la question du jour : inventer et sécuriser les droits de cette soi-disant personne transgenre. Les garçons s’identifiant comme filles devraient avoir le droit de participer aux compétitions athlétiques féminines, les bibliothèques publiques doivent accueillir les travestis pour lire des histoires aux enfants, les hommes s’identifiant comme femmes doivent être admit dans les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence et doivent pouvoir être incarcérées dans les prisons de femmes. Aucune personne sérieuse ne peut soutenir que les gens ordinaires demandent naturellement ces politiques, toutes plus bizarres les unes que les autres.
Bien que certains sont de Vrais Adeptes et soient motivés par leurs engagements idéologiques abstraits, pour la plupart, ce sont des élites qui instillent ces idées dans le public, en vue de leurs intérêts idéologiques, financiers et personnels, afin de satisfaire leurs désirs de pouvoir brut.
Par exemple, les compagnies pharmaceutiques trouvent un intérêt financier dans l’idéologie transgenre. Les individus qui tentent de vivre comme membre du sexe opposé auront besoin de soins médicaux tels que des médicaments dispendieux et des substituts d’hormones toute leur vie.
Lire la suiteRefus de séjour : une réfugiée dit avoir été violée et garde le bébé, le commissaire croit que c’est impossible
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : rawpixel/freepik
Je ne pourrais évidemment pas affirmer que la femme en question avait vraiment été violée et donc qu'elle disait vrai. Ce que l’on peut voir ici par contre, c’est l’incrédulité du commissaire sur le fait qu’une femme qui a subi un viol puisse vouloir ne pas mettre fin aux jours de « l’enfant d’un viol » par avortement. Une mentalité typiquement pro-avortement et ignorante. Selon LifeSiteNews :
Un membre de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada a rejeté la demande d’une mère de rester dans le pays après que celle-ci eût révélé qu’elle avait été violée et qu’elle avait décidé de garder son enfant. Le commissaire mit en doute l’histoire de cette mère, affirmant qu’aucune femme ayant été réellement violée ne « garderait un enfant de viol ».
Le journal canadien Global News a révélé hier que Sarwanjit Randhawa, commissaire à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR), avait rejeté la demande de séjour de la mère. Cette décision a maintenant été infirmée.
Randhawa avait écrit dans sa décision d’avril 2019 qu’elle ne pouvait croire qu’une femme qui eût conçu un bébé en conséquence d’un viol ne se fît pas avorter.
« (Je suis) sensible au sujet du viol, mais l’explication de la demanderesse n’a aucun sens quant à la raison pour laquelle elle garderait un enfant qui lui rappellerait son viol, à moins que ce ne soit pas le cas », écrit-elle.
Lors de l’audience des femmes, qui s’est tenue environ quinze jours auparavant, Randhawa lui demanda si elle avait envisagé d’avorter lorsqu’elle découvrit qu’elle était enceinte.
La femme lui répondit que la fille était son premier enfant et qu’elle s’opposait à l’avortement. Elle a ajouté qu’elle savait ce que c’était que de grandir sans parents et a fait valoir que le viol n’était pas la faute du bébé.
Ces arguments ne purent pénétrer dans la mentalité pro-avortement de Randhawa.
« Si vous avez été violée, pourquoi garder l’enfant d’un viol ? » demanda-t-elle.
Si ce commissaire avait connu quelques statistiques, peut-être aurait-il rendu un autre jugement :
Global News a cité une étude de 1996 publiée dans le Journal of Obstetrics & Gynecology qui montre qu’en moyenne 32 % des femmes qui conçoivent des enfants en conséquence d’un viol décident de garder leur bébé. Seule la moitié d’entre elles choisissent l’avortement.
PayPal coupe les liens avec un gros site pornographique
On peut voir, d'après cette photo d'un établissement de PayPal à San Jose, que cette compagnie ne soutient pas que des bonnes causes.
Par Martin M. Barillas — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yaeli/Wikimedia Commons
18 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Le système de paiement en ligne PayPal a coupé les ponts avec l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de pornographie en ligne.
Chaque jour, des millions d’internautes regardent gratuitement de la pornographie en ligne sur Pornhub. Cependant, Pornhub permet également aux gens de téléverser et de vendre leur contenu pornographique sur le site Web, ce qui, jusqu’à récemment, se faisait souvent par PayPal. La décision de PayPal de couper Pornhub rend plus difficile aux « modèles » la réception des paiements pour leur matériel.
Un porte-parole de PayPal a dit à Motherboard : « Suite à un examen, nous avons découvert que Pornhub avait effectué certains paiements commerciaux via PayPal sans demander notre permission. Nous avons pris des mesures pour empêcher ces transactions de se produire. »
Dans une déclaration, Pornhub a dit qu’il était « désemparé ».
« Des décisions comme celle de PayPal et d’autres grandes entreprises ne font que nuire aux efforts visant à mettre fin à la discrimination et à la stigmatisation à l’égard des travailleurs sexuels », a déclaré la compagnie pornographique.
En octobre, des vidéos et des photographies d’une jeune fille de 15 ans disparue ont été trouvées sur Pornhub qui la montrait dans des actes sexuels avec son ravisseur de 30 ans. Il a été arrêté par la police dans le comté de Broward, en Floride, après que les autorités aient retrouvé son véhicule. Plus tard, la victime a dit à la police que le ravisseur l’avait violée et l’avait ensuite emmenée se faire avorter.
Ces dernières années, les défenseurs de la famille ont critiqué PayPal pour ses positions socialement libérales. En 2016, par exemple, la société a décidé de ne pas ouvrir un centre d’opérations mondial en Caroline du Nord en raison d’un projet de loi de l’État qui aurait interdit aux hommes d’accéder aux toilettes des femmes. La décision de PayPal a entraîné l’irréalisation de centaines d’emplois potentiels dans la région.
Néanmoins, PayPal opère dans trois pays dont les lois en vigueur punissent l’homosexualité par la peine de mort : l’Arabie saoudite, le Nigeria et le Yémen. La société gère également un centre d’appels mondial en Malaisie, un pays à majorité musulmane qui prescrit 20 ans de prison pour les actes homosexuels.
« Il n’est pas facile de prendre la décision commerciale de couper les liens avec l’industrie incroyablement lucrative de la pornographie », a affirmé le National Center on Sexual Exploitation. « Beaucoup d’entreprises rechignent à l’idée de mettre en péril toute source de revenus, et pourtant, il y a encore des entreprises qui sont prêtes à valoriser la dignité humaine au-dessus de leurs résultats financiers. PayPal a montré sa volonté d’être l’une de ces entreprises » en coupant les liens avec Pornhub.
« L’exploitation sexuelle à des fins commerciales, sous quelque forme que ce soit, ne devrait pas être tolérée par notre société et c’est pourquoi nous sommes si heureux d’entendre parler de l’engagement de PayPal. C’est un autre tremplin important pour le mouvement visant à mettre fin à l’exploitation sexuelle sous toutes ses formes. »