La Mission Divine de la Famille
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le dimanche de la Sainte Famille) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Répertoire culturel du patrimoine du Québec
Le bon Dieu n’a rien fait de plus beau, dans l’ordre naturel, que la famille. Il a voulu, comme l’atteste la première page de la Genèse, que tous les hommes naissent au sein d’une famille, qu’ils y grandissent, s’y développent au point de vue physique, intellectuel, moral et religieux. Dans le plan de Dieu, c’est d’abord à la famille qu’est ordonnée l’union conjugale de l’homme et de la femme ; c’est avant tout à la grande mission de transmettre une vie nouvelle que sont appelés tous ceux qui s’engagent dans les liens du mariage. Transmettre la vie ne veut pas seulement dire être des collaborateurs de Dieu dans la formation du corps des enfants, cela veut dire, au-delà de la procréation : conduire les enfants vers la plénitude de la vie par l’éducation. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Leur mission d’éducation est absolument irremplaçable. C’est en tant qu’éducateurs que les parents exercent de la façon la plus excellente leur paternité et maternité. Sans la famille, aucune éducation humaine ne saurait être pleinement réussie. C’est au sanctuaire de la famille que se forment les convictions profondes, que se forgent les âmes bien trempées, droites, nobles, généreuses, conscientes d’abord de leurs devoirs envers Dieu et de leurs obligations envers leur prochain, avant de l’être de leurs propres droits. La famille est le milieu naturel le plus favorable à la santé physique et mentale des enfants. Elle est surtout leur première école de sainteté. La famille conçue selon Dieu, dont le suprême modèle est la sainte Famille de Nazareth, a un caractère essentiellement religieux, puisque Dieu seul est son auteur et la fin vers laquelle elle doit tendre et qui lui donne tout son sens. C’est pourquoi les Pères de l’Église définissaient la famille comme une petite « église domestique ».
L’institution familiale, dans le plan de Dieu, jouit de telles prérogatives, elle est si importante par rapport au progrès de la véritable civilisation et aux destinées surnaturelles de l’humanité qu’il ne faut pas s’étonner que l’antique ennemi de la nature humaine, Satan, ait toujours cherché à la détruire. En s’attaquant à la famille, comme au fondement sacré de toute société, les instruments dont Satan se sert à cette fin portent radicalement atteinte à tout l’ordre naturel, dans lequel s’enracinent les droits humains fondamentaux, dont le droit primordial est celui de rendre à Dieu le culte qui lui est dû.
Une très grave injustice actuelle est la négation par l’État du droit premier des parents dans l’éducation de leurs enfants. L’imposition par l’État d’une éducation laïque, c’est-à-dire sans aucune référence à la Révélation divine, qui culmine dans l’Évangile de Jésus-Christ, doit être dénoncée comme une violation du droit naturel et premier des parents chrétiens, comme une violente attaque à leur liberté religieuse et à celle de leurs enfants, ainsi qu’à la liberté de conscience tout court.
Présentement, tous les parents ont un devoir primordial de résister fermement aux lois injustes de l’État en éducation, parce que ces lois s’opposent directement au bien de la famille qui, quoiqu’on en dise, demeure le principe le plus important du bien commun temporel. D’une manière spéciale, pour les parents chrétiens, le temps est venu de dire un non net et clair aux prétentions totalitaires de l’État quant à l’éducation de leurs enfants. S’il est une cause qui justifie pleinement l’objection de conscience à des lois injustes imposées par l’autorité politique, à quelque niveau que ce soit, c’est la cause de l’éducation chrétienne.
Aujourd’hui, à l’occasion de la « pandémie », que plusieurs autorités scientifiques et médicales dénoncent comme étant pour le moins très exagérée, le pouvoir des États, obéissant aux ordres de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) s’élargit au point de n’avoir plus rien de différent de celui des régimes communistes, qui ont fait couler tant de sang innocent. Nous entrons dans un communisme planétaire, dont on ne peut prévoir dans quel chaos il entraînera l’humanité. On doit y voir un châtiment pour les crimes les plus abominables qui se commettent partout dans le monde d’une façon politiquement correcte. Que faut-il faire ? D’abord ce que la sainte Vierge, Notre-Dame du Rosaire, a demandé au monde entier en 1917 à Fatima : prier et faire pénitence, c’est-à-dire cesser d’offenser Dieu et implorer sa miséricorde. Sans cette conversion spirituelle des individus et des nations, requérant la consécration de la Russie et de tous les pays à son Cœur immaculé, avertissait la très sainte Vierge, le communisme va répandre ses erreurs dans le monde ; ce qui causera partout d’immenses souffrances. Dans ce mouvement nécessaire de prière et de pénitence pour la paix universelle, les familles chrétiennes doivent voir à sauvegarder avant tout leur liberté religieuse en ne cédant ni à tout ce qui est abus de pouvoir de la part de l’État et de quelque autorité que ce soit, ni à la peur et à l’anxiété, mais en ayant plutôt une confiance sans bornes dans la protection assurée du tout-puissant Jésus notre divin Roi, et de Marie immaculée, Reine du ciel et de la terre, plus forte qu’une armée rangée en bataille.
J.-R.B.
Explosion de jeunes adolescents qui se disent « transgenres » à l’école... Épidémie psychologique à la mode ?
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pikist
Le nombre d’adolescents qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec une dysphorie du genre a grimpé en flèche ces dernières années au Canada. Alors qu’un nombre croissant de jeunes disent avoir besoin d’aide, certains parents, des professionnels de la santé mentale et d’autres s’inquiètent de la façon dont ils sont traités.
La fille de Mary était à l’école primaire lorsqu’elle s’est dite d’abord bisexuelle, puis lesbienne. Mais ce qui s’est passé lorsque la fille est entrée en 9e année dans une école secondaire en Ontario était inattendu. La jeune femme a voulu rencontrer d’autres élèves LGBTQ, dont un garçon transgenre. Puis, l’année suivante, cet automne, le garçon n’était plus seul : au moins une demi-douzaine d’autres filles biologiques¹ du même groupe d’amis élargis, y compris la fille de Mary, se sont dites transgenres.
« C’est devenu beaucoup plus important en un an », a déclaré la mère, qui a demandé que son nom complet et celui de l’école ne soient pas divulgués au National Post pour protéger la vie privée de la famille. « Cela ne semble pas statistiquement possible. » Pourtant, une école primaire de l’est de l’Ontario a connu le même phénomène il y a quatre ans. Quelques mois après la présentation d’un groupe extérieur sur l’identité de genre à une classe de 7e année [habituellement 12-13 ans], au moins cinq des 32 élèves ont déclaré qu’ils étaient transgenres, a déclaré Carolyn, un parent de l’école. Son fils de 11 ans était parmi eux, annonçant qu’il était une « demi-fille ». « On leur a dit en quelque sorte (à l’école) que si vous n’êtes pas à l’aise dans votre corps, vous pourriez être transgenre », a déclaré la mère, qui est également assistante sociale et conseille les jeunes en difficulté. « Cela a fait tilt pour plusieurs enfants dans cette classe. »
Ces surprenantes éclosions de dysphorie de genre — le sentiment d’avoir une identité de genre différente de son sexe de naissance — sont apparues alors que le nombre d’adolescents canadiens qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec dysphorie a grimpé en flèche ces dernières années, une grande majorité d’entre eux étant des filles.
Certains experts expliquent cette soudaine poussée par des facteurs comme une « contagion sociale » au sein de groupes de connaissances. Voir à ce sujet.
Lire la suiteL’État veut voler les enfants aux familles
Publié sur Médias Presse Info par Fabien Laurent — Photo : Pixabay/Pexels
Texte de L’Abbé Benoît de Jorna — A. H.
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Aristote, ce Grec de bon sens, affirme :
Il est manifeste que la cité fait partie des choses naturelles, et que l’homme est par nature un animal politique et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain.
Voilà pourquoi l’éducation est l’œuvre de l’homme en société et non pas de l’homme isolé. La société possède par définition une perfection qu’un être isolé ne saurait avoir. Le principe en est évident : le tout est plus grand que la partie, quel que soit son domaine d’application. Mais la chienlit actuelle nous met au rouet. Comme l’État tend à détruire la famille, celle-ci risque de glisser alors dans un intime repli. Cette dialectique est homologue dans l’Église. Rien de bien nouveau : c’est déjà le communisme de Platon. Mais un enfant éduqué sans sortir de sa famille sera un homme inachevé et un enfant éduqué seulement par l’État ne sera qu’un robot. Dans les deux cas un être dégradé.
Comme le Magistère savait le faire avant le cataclysme du concile Vatican II, le pape Pie XI, dans son encyclique Divini illius magistri, expose parfaitement les principes de l’éducation chrétienne.
La famille instituée immédiatement par Dieu a pour fin propre la procréation et l’éducation des enfants. Elle a pour cette raison une priorité de nature, et par suite une priorité de droits, par rapport à la société civile. Néanmoins, la famille est une société imparfaite, parce qu’elle n’a pas en elle tous les moyens nécessaires pour atteindre sa perfection propre, tandis que la société civile est une société parfaite, car elle a en elle tous les moyens nécessaires à sa fin propre, qui est le bien commun temporel.
Il est évident que l’Église est une société bien plus parfaite encore, car elle a pour fin le salut éternel et dispose de tous les moyens pour y parvenir.
Lire la suiteAustralie : la police retire une enfant à ses parents parce que ceux-ci refusent qu’elle « transitionne »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel
La police australienne a retiré une jeune fille de 15 ans à ses parents, parce ce que celle-ci courrait, d’après le juge qui a ordonné cet enlèvement, le risque de se mutiler si ses parents persistent à refuser qu’elle « transitionne », rapporte LifeSiteNews :
La police a retiré la jeune fille de 15 ans de son domicile, le magistrat de la cour des enfants de l’État invoquant pour ce faire, dans une ordonnance de protection rendue en octobre, le risque qu’elle s’automutilât. La jeune fille, qui ne peut être nommée pour des raisons juridiques, aurait discuté du suicide dans des groupes de discussion en ligne.
Il est évidemment stupide de vouloir régler des problèmes psychologiques en faisant suivre à cette enfant un processus qui en soi est de la mutilation et de l’empoisonnement, et qui comporte forcément de graves problèmes psychologiques. LifeSiteNews continue :
Les parents, qu’on ne peut pas non plus nommer, se sont opposés à ce qu’ils ont qualifié d’intimidation des autorités à leur égard et sont en train de faire appel de la décision. Ils nient avoir maltraité leur fille.
« (Les autorités disent) que nous ne lui permettrons pas de changer de sexe, il est donc dangereux pour elle de revenir chez nous parce que nous allons la maltraiter mentalement — ils veulent que nous consentions au traitement à la testostérone », déclarait le père au The Australian dans un article publié le 28 novembre.
Peut-être une chance :
Les parents demandent un deuxième avis avant que les médecins n’injectent des hormones à leur fille et ne l’opèrent éventuellement pour la faire ressembler à un garçon. Les avocats qui représentent l’adolescente ont déjà entamé une procédure légale le 7 novembre dernier pour que les médecins commençassent à « transformer » la jeune fille afin qu’elle ressemblât à un garçon.
Les services de protection de l’enfance du pays auraient cependant accepté la demande des parents d’obtenir un deuxième avis médical, rapporte The Australian.
L’avocat des parents a rempli une procédure pour se porter en appel. Peut-être donc ces parents pourront-ils sauver leur fille de la « transition ».
Aider cette enfant à surmonter problèmes psychologiques d’automutilations et de suicide serait infiniment mieux que de la faire passer par un traitement barbare.
Jésus-Christ, le divin Roi de l’univers
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour la fête du Christ Roi)
La fête du Christ Roi a été instituée par le pape Pie XI, le 11 décembre 1925, pour affirmer d’une façon solennelle l’autorité souveraine et universelle de Jésus, reniée par le monde moderne. Dans l’important document marquant l’institution de cette belle fête, l’encyclique Quas Primas, Pie XI démontrait que le Christ n’est pas seulement roi au sens métaphorique, en raison de l’empire divin qu’il exerce sur toutes les intelligences et tous les cœurs, mais qu’il est roi au sens propre, et en tant qu’homme. La sainte humanité du Christ, étant l’humanité de Dieu incarné, se trouve par ce fait élevée au-dessus de toute créature. C’est par un droit de nature que le Christ, en tant qu’homme, détient la primauté sur tout être créé. L’autorité de Jésus-Christ sur la création est celle même du Verbe éternel qui a appelé tous les êtres à l’existence. Et Jésus-Christ, monarque suprême de l’univers par droit de nature, l’est encore par un droit acquis. Car il a voulu payer le plus haut prix pour racheter le monde tombé par le péché au pouvoir de Satan.
Aux jours de sa vie mortelle, Jésus-Christ a voilé la splendeur de sa royauté. Il n’a voulu porter d’autres insignes que ceux de la pauvreté, de l’humilité, de la douceur et de l’obéissance. Le plus grand de tous les rois s’est fait le plus humble de tous les serviteurs. « Il s’est anéanti, dira saint Paul, en prenant la condition d’esclave […], il s’est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur » (Ph 2 7-11).
Infiniment plus sage que Salomon, Jésus-Christ aurait pu exercer son autorité royale sur le plan politique avec la plus grande magnificence et imposer dans la société juive de son temps, par sa puissance et sa bonté, l’ordre et la paix. Mais, pour sauver tous les hommes de tous les siècles, et quelle que soit leur dignité, des plus petits aux plus grands, il a préféré les humiliations de la croix à l’éclat de la gloire terrestre. Il a fait de la croix son étendard ; il en a fait l’instrument du salut universel et le signe glorieux de sa victoire sur le prince des ténèbres, tenant sous son joug tyrannique tous les royaumes de la terre. C’est par le bois de la croix qu’il a voulu y rétablir le règne de Dieu. C’est par le sang de sa croix qu’il a reconquis l’univers. Au Roi immortel et Souverain Prêtre éternel, s’immolant lui-même pour le salut de l’univers, toutes les créatures libres doivent, avec leur entière soumission et reconnaissance, louange et gloire perpétuelle.
Lire la suiteParler de la masturbation à la maternelle ? « Mais enfin, c’est dans les programmes ! »
Par Olivier Bault (Présent) ― Photo : Freepik
Entendue sur France Info lundi matin, dans le bloc de 7 h 30 — 8 h, une enseignante de maternelle à Paris présente à la manifestation de solidarité avec le professeur de collège décapité par un réfugié tchétchène :
Le problème, c’est qu’on met parfois les enseignants à l’honneur en disant « voilà, ils font un métier extrêmement difficile, ils doivent apprendre des choses à des jeunes dans des endroits très difficiles », mais en même temps on met pas les moyens et à d’autres moments quand on manifeste pour qu’on soit plus valorisés on nous entend pas. Et ça c’est grave, parce que si aussi les parents d’élèves voyaient qu’on était plus valorisés et mieux considérés on nous considérerait mieux aussi dans le corps des parents d’élèves. […] Mais enfin, quand des parents viennent vous dire : « Mais pourquoi vous avez parlé de deux hommes ou de deux femmes qui s’aimaient dans un album. » Quand on vous dit : « Pourquoi vous parlez en SVT* du corps de la femme, de la masturbation ? » Mais parce que ça fait partie du programme, Monsieur. Parce que ça fait partie du programme, Madame. C’est incroyable qu’on doive se justifier du programme ! C’est parce qu’on parle de ces choses-là en toute transparence qu’on va faire des êtres éclairés pour faire une belle démocratie.
Pour en savoir plus sur le contenu des programmes en maternelle et pour la suite de la scolarité de vos enfants, voir l’explication sous-titrée en français de Me Jerzy Kwaśniewski, avocat et président de l’association polonaise d’avocats et juristes pro-famille et pro-vie, à propos des standards de l’éducation sexuelle voulus par l’OMS pour nos enfants. Des standards discrètement mis en œuvre dans plusieurs pays européens, dont la France…
*Sciences de la vie et de la terre
Cardinal Leo Raymond Burke : « L’éducation fait aujourd’hui l’objet d’attaques féroces »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (modifiée) : Freepik
Le cardinal Raymond Leo Burke a donné vendredi dernier une vidéoconférence dans le cadre d’un colloque virtuel organisé par la coalition pro-famille « Voice of the Family ». Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de son intervention que l’on pourra retrouver ici dans sa diffusion en anglais, au cœur d’un événement intitulé : « L’appel des pères aux évêques : aidez-nous à défendre la pureté de nos enfants. »
Cette conférence du cardinal Burke est particulièrement opportune au moment où Emmanuel Macron vient de faire savoir qu’il entend interdire par principe l’école à la maison — si ce n’est dans des cas exceptionnels liés à la santé de l’enfant — et mettre en place une obligation de scolarisation dès trois ans, et ce à compter de la rentrée 2021, notamment pour « protéger » les enfants « de la religion ».
Voici ma traduction de travail de la conférence du cardinal Burke. — J.S.
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Les droits des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants
et l’obligation des parents de s’opposer à un programme scolaire
qui contredit la loi morale
Ce m’est un grand plaisir que d’aider Voice of the Family dans sa noble tâche de promotion de la saine doctrine et de la discipline de l’Église à propos du mariage et de son fruit incomparable : la famille. Je suis particulièrement heureux d’aborder la question cruciale de l’éducation, mission essentielle de la famille, et en même temps expression fondamentale de notre culture.
Toute personne qui réfléchit ne peut que constater combien l’éducation fait aujourd’hui l’objet d’attaques féroces. Tant dans le domaine de l’éducation que dans celui du droit, en tant qu’expressions fondamentales de notre culture, nous assistons à l’abandon de la compréhension de la nature humaine et de la conscience par laquelle Dieu nous appelle à respecter la vérité de la nature, et à vivre en accord avec cette vérité dans un amour pur et désintéressé.
Saint Paul, dans sa Lettre aux Ephésiens, se référant à l’aliénation de l’homme par rapport à Dieu et, par conséquent, par rapport au monde, déclare :
Lire la suiteMais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Christ. Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux peuples n’en a fait qu’un ; il a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair ; il a aboli la loi des ordonnances avec ses prescriptions, afin de former en lui-même, de ces deux peuples, un seul homme nouveau, en faisant la paix, et de les réconcilier tous deux dans un seul corps, avec Dieu, par la croix, en détruisant en lui-même leur inimitié. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car c’est par lui que nous avons accès les uns et les autres dans un même Esprit auprès du Père. Vous n’êtes donc plus des étrangers et des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, et membres de la famille de Dieu, puisque vous avez été édifiés sur le fondement des Apôtres et des prophètes, le Christ Jésus étant lui-même la pierre angulaire. En lui, tout l’édifice, bien coordonné, grandit pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous aussi, vous entrez dans sa structure, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit-Saint. (Eph. 2, 13-22)
Erin O’Toole veut amender le projet de loi C-6 contre les thérapies réparatives, mais pas l’abolir…
Erin O'Toole.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : CPAC
Pétition : Non à la suppression de la thérapie de conversion
Erin O’Toole, nouveau chef du Parti conservateur du Canada et chef de l’opposition, a délivré à la Chambre des communes un petit discours sinueux où il semble vouloir d’une main caresser la chèvre tandis que de l’autre il arrose le chou. Je veux dire, d’un côté il flatte ce qu’il appelle « la communauté LGBTQ », « mon bilan est clair : mes votes ont toujours été en faveur de la communauté LGBTQ », clamait-il lors de son allocution à 10 h 5 le 1er octobre ; tandis que de l’autre il tente de satisfaire le nombre non négligeable des conservateurs dits sociaux en apportant quelques petits amendements au projet de loi C-6 (similaire à C-8), qui a pour but d’interdire la « thérapie de conversion » aux moins de 18 ans. Les thérapies en question ont pour but d’aider une personne ayant une attirance pour les gens de même sexe à retourner à un penchant conforme à leur nature d’homme ou de femme ; ou bien visent à aider les personnes pensant appartenir à l’autre sexe se sentir en harmonie avec le leur.
M. O’Toole prétend vouloir être limpide : « encore une fois, je vais être parfaitement clair : les thérapies de conversion sont mauvaises. À mes yeux, elles devraient être bannies », car, « c’est notamment le cas lorsqu’elle pourrait être employé pour menacer une personne contre sa volonté, ou lorsqu’elle est utilisée pour dénigrer ou rabaisser quelqu’un pour ce qu’il est ». Sur ce point-là on pourrait être d’accord, les thérapies réparatives que nous défendons ne sont pas destinées à être imposées de force aux personnes concernées ni à les dénigrer — ce qu’il reste à démontrer cependant, ce sont des exemples récents de thérapies imposées de force, et non quelques histoires d’électrochocs datant des années 30. Certaines thérapies sont sans doute mauvaises, mais non pas toutes, et M. O’Toole n’a nullement manifesté l’intention d’amender le projet de loi C-6 libéral afin de permettre les thérapies volontaires et non nocives.
Se fourvoyant donc, M. O’Toole jette le blâme sur les libéraux, instigateurs du projet de loi, affirmant qu’ils vont trop loin en réintroduisant C-6 semblable à ce qu’était C-8, M. O’Toole essayant de mettre C-6 sous le jour d’une machination libérale visant à mettre les conservateurs dans l’embarras en les faisant voter contre un projet de loi qu’ils approuveraient totalement en principe, mais non dans les détails ; un piège pour les faire paraître comme étant opposés à l’abolition des thérapies de conversion destinées aux jeunes. Loin de lui la pensée d’être contre l’interdiction ! M. O’Toole, ainsi, parvient à se montrer le fidèle allié de la « communauté LGBTQ » (plus fidèle que les libéraux faut-il le croire), et à agir légèrement dans le sens des conservateurs sociaux, bien que pour des raisons autres que les leurs. M. O’Toole déclarait :
Lire la suiteMalheureusement, les libéraux jouent une fois de plus à la politique. Au lieu de travailler dur pour faire les choses correctement et améliorer la vie des Canadiens, ils semblent vouloir marquer des points politiques. Pourquoi les députés pensent-ils que ce projet de loi est présenté le deuxième jour de mon entrée en fonction en tant que nouveau chef à la Chambre ? Mieux encore, pourquoi croient-ils que les libéraux ont réintroduit exactement le même projet de loi que l’année dernière, après avoir totalement ignoré les échecs débauches bien connues de leur premier projet de loi ? Ils n’ont pas fait cela parce qu’ils veulent bien agir pour la communauté LGBTQ. Ils ont fait cela parce qu’ils veulent forcer les conservateurs à proposer des amendements ou même à voter contre ce projet de loi.
Les libéraux font de la petite politique, comme toujours, pour essayer de faire peur aux Canadiens. Ils veulent nous diviser.
Macron veut interdire l’école maison à la rentrée 2021
Emmanuel Macron.
Par Alain Escada (Médias Presse Info) ― Photo : www.kreemlin.ru/Wikimedia Commons
Ce vendredi 2 octobre, Emmanuel Macron, président de la République, a déclaré que l’instruction scolaire à domicile serait, à partir de la rentrée 2021, « strictement limitée, notamment aux impératifs de santé », et que « l’instruction à l’école » serait rendue « obligatoire » dès l’âge de trois ans.
Ce faisant, sous prétexte de lutter contre « les séparatismes », il déclare la guerre à tous ceux dont la religion n’est pas la laïcité maçonnique.
Le plan présenté par Emmanuel Macron est tout simplement la mise en application du projet des loges maçonniques dont l’ex-ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, lui-même franc-maçon, avait décrit la teneur dans son livre Une religion pour la République (Seuil, 2010).
« La laïcité française, son ancrage premier dans l’école, est l’effet d’un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l’école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la République », écrivait Vincent Peillon.
« Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise », poursuivait Peillon.
« Dans nos valeurs, l’Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux », avait à son tour prévenu Christiane Taubira à l’Assemblée Nationale le 3 février 2013.
Lire la suiteUne cour du Wisconsin: l'école ne peut refuser de révéler aux parents l’identité de genre attribuée à leur enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jcomp/Freepik
Selon l’association d’avocats Alliance Defending Freedom, représentant plusieurs familles indignées par les lignes directrices du District scolaire de Madison, lesdites lignes directrices enjoignaient au personnel des écoles de ne pas révéler aux parents le nom ou l’identité de genre employé à l'égard de leurs enfants, si tel est le cas, à l’école. La Cour d’appel du Comté de Dane au Wisconsin a déclaré dans une injonction temporaire que le District scolaire de Madison ne pouvait appliquer de telles règles. Selon Catholic News Agency :
Une injonction temporaire empêche le District scolaire de Madison de suivre des lignes directrices sur l’identité du genre qui, selon les critiques, faisaient que l’on cachait aux parents si les enseignants et le personnel confirmaient les élèves dans le transgenrisme.
Le juge Frank Remington de la Cour d’appel du Comté de Dane a émis une ordonnance le 28 septembre interdisant au district « d’appliquer ou de faire respecter toute politique, directive ou pratique exprimée ou recommandée dans son document intitulé Guidance & Policies to Support Transgender, Non-binary & Gender-Expansive Students de quelque manière qui permît ou exigeât que le personnel du district dissimulât des informations aux parents au sujet de leur enfant, ou répondît faussement à toute question que les parents posent sur leur enfant à l’école, y compris en ce qui concerne le nom et les pronoms employés pour s’adresser à leur enfant à l’école ».
Les avocats de l’Institute for Law and Liberty du Wisconsin, à Milwaukee, et du groupe national de juristes Alliance Defending Freedom ont initialement représenté quatorze parents de huit familles dans leur contestation des orientations et de la politique du district scolaire.
Seulement, soulignent les avocats, l’ordonnance de la cour n’exige pas des écoles qu’elles informent les parents si ceux-ci ne demandent rien, ou ne requiert pas que les écoles n’encouragent pas les enfants dans le transgenrisme sans le consentement des parents.