Le budget 2022 de Trudeau favorise des maux qui minent la famille
Justin Trudeau.
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Le budget 2022 de Justin Trudeau consacre des millions de dollars à la promotion de nombreux maux qui sont anti-vie et anti-famille.
Voici quelques éléments que Campaign Life Coalition a trouvés particulièrement inquiétants.
« Aide pour les Canadiens qui veulent devenir parents »
Un élément troublant du budget est le projet des libéraux d’offrir un crédit d’impôt pour la maternité de substitution et la fécondation in vitro afin que les homosexuels et d’autres personnes puissent « bâtir la famille dont ils rêvent ».
« Partout au Canada, il y a ceux qui font face à des défis dans leur parcours pour devenir parents. Qu’ils soient confrontés à des problèmes de fertilité, qu’ils fassent partie d’un couple de même sexe ou qu’ils veuillent simplement pouvoir être une mère ou un père à leurs propres conditions, certains Canadiens ont recours à la maternité de substitution et à des procédures coûteuses afin de construire la famille dont ils rêvent. Mais actuellement, le crédit d’impôt pour frais médicaux n’est pas disponible pour ceux qui doivent payer les frais médicaux d’autres personnes afin de devenir un parent », indique le budget.
« Le budget 2022 propose de permettre de réclamer les frais médicaux liés à une mère porteuse ou à un donneur de sperme, d’ovules ou d’embryons qui sont engagés au Canada pour les années d’imposition 2022 et les suivantes. Cela comprendrait les coûts qui ont été remboursés à une mère porteuse pour les frais de fécondation in vitro. »
« Le budget 2022 propose également de permettre que les frais payés aux cliniques de fertilité et aux banques de donneurs au Canada afin d’obtenir du sperme et des ovules de donneurs soient admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux pour 2022 et les années d’imposition suivantes », ajoute le document.
Les traitements de fertilité qui impliquent de séparer l’étreinte conjugale de la procréation sont gravement immoraux. Les enfants ont le droit d’être conçus par l’union amoureuse d’un homme et d’une femme engagés l’un envers l’autre dans un mariage stable. Le bon sens, appuyé par les sciences sociales, montre clairement que les enfants s’épanouissent mieux dans le contexte d’une relation stable et aimante entre une mère et un père. Un tel traitement de la fertilité transforme la vie humaine en marchandise, la dégradant en un « objet » qui peut être acheté et vendu. Il s’agit d’une attaque contre la vie humaine, et en particulier contre les enfants qui sont mis au monde de cette manière.
Lire la suiteQue penser d’Éric Duhaime et du Parti conservateur du Québec ?
Éric Duhaime, chef du parti conservateur du Québec.
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie — Photo : Le Soleil/YouTube
À l’approche de l’élection provinciale qui aura lieu cet automne, je voulais vous faire part de ma réflexion, qui se prolongera au cours des semaines à venir, sur le parti Conservateur du Québec (PCQ) et son chef, Éric Duhaime.
Ce dernier, talentueux et charismatique, est une personnalité médiatique bien connue des auditeurs de CHOI Radio X à Québec. On peut le catégoriser comme « libertarien », c’est-à-dire qu’il prône les libertés et responsabilités individuelles, ce qui fait de lui un « conservateur » dans le contexte québécois et canadien. Monsieur Duhaime a longtemps côtoyé les milieux politiques conservateurs. De 2001 à 2004, il appuya la campagne au Québec de l’évangélique et conservateur social (pro-vie, pro-famille) Stockwell Day, alors chef du parti fédéral l’Alliance canadienne, successeur du Parti réformiste de Preston Manning. Il est à noter que rares étaient les Québécois à l’époque qui osaient s’associer à un « conservateur social » et chrétien tel Monsieur Day… Duhaime a ensuite brigué une élection en tant qu’adéquiste et a fini 3e, en 2003. Il a cheminé avec ce parti jusqu’en 2008.
Finalement, après sa victoire écrasante à la course à la chefferie du PCQ l’année dernière, il a su faire croître ce petit parti d’environ 500 membres à plus de 57 000 membres, rivalisant avec la CAQ. En ce moment, les sondages le placent en 2e place*, derrière la CAQ et en avance sur le Parti libéral, Québec solidaire et le Parti Québécois. Ce simple fait illustre le talent de communicateur et la popularité de Duhaime.
Malheureusement, celui-ci est également un homosexuel avéré. De plus, il a l’habitude de brandir son « statut minoritaire » tel un talisman pour neutraliser les critiques des gauchistes et progressistes à son égard. C’est comme s’il disait : « ne me critiquez pas indument, chers amis du Plateau Mont-Royal, car vous savez que je ne suis pas un de ces conservateurs “arriérés”, je suis un homosexuel ! »
Lire la suiteQuébec adopte une loi qui piétine la primauté parentale et met de côté les liens familiaux naturels
Par Pierre Boralevi — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Serhill/Adobe Stock
21 avril 2022, Québec (LifeSiteNews) — Les parents du Québec expriment leur inquiétude face à une loi sur la protection de l’enfance récemment adoptée, qui permet à l’État de passer outre le principe de la primauté parentale et des liens naturels.
La loi 15 a été présentée par le ministre de la Santé du Québec, Lionel Carmant, en décembre 2021. Il a été adopté à l’unanimité jeudi dernier à l’Assemblée nationale de la province canadienne : 115 votes en faveur et aucun contre.
Selon la chaîne canadienne CTV news, la nouvelle loi vise à « donner la priorité aux intérêts des enfants sur toutes les autres considérations, y compris les intérêts des parents », et apporte un certain nombre de changements à la réglementation québécoise en matière de protection de la jeunesse en vue de faciliter le placement des enfants dans des foyers d’accueil dans les cas présumés de négligence ou d’abus.
La Loi sur la protection de la jeunesse du Québec (1977) reconnaissait jusqu’à présent que l’État devait « tendre à maintenir » un enfant à risque « dans son milieu familial ». Il s’agissait du principe de la primauté parentale, c’est-à-dire que les parents sont les premiers responsables de leurs enfants.
S’il était impossible ou contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant de rester dans son foyer familial, les autorités de protection de l’enfance cherchaient à placer l’enfant auprès de membres de sa propre famille élargie. Ce n’est qu’après l’échec de cette solution que les enfants étaient placés dans des foyers d’accueil.
Les principaux médias canadiens ont décrit la nouvelle loi comme une « reconnaissance du fait que le maintien à tout prix d’un enfant négligé ou maltraité dans sa famille biologique » ne devrait plus être « une priorité absolue » et que « veiller à ce que l’enfant bénéficie d’un environnement stable aussi rapidement que possible » devrait être « la priorité du gouvernement ».
Lire la suiteViktor Orbán insiste sur la nécessité de « protéger et renforcer » la famille après sa rencontre avec le pape François
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
21 avril 2021, Cité du Vatican (LifeSiteNews) — Lors d’une audience officielle avec le pape François au Vatican aujourd’hui, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a souligné l’importance de la famille.
« Nous pensons tous, ici à Rome, au Vatican et à Budapest », a déclaré Orbán après l’audience, « que la famille est la communauté la plus importante de notre temps. La famille est le dernier refuge et le port le plus sûr pour l’homme en ce monde moderne. C’est pourquoi nous devons mobiliser tous nos efforts pour protéger et renforcer la communauté humaine la plus importante de notre époque moderne, et nous pouvons compter sur le Saint-Père dans cette entreprise. »
Le pape François a reçu le premier ministre aujourd’hui pour une audience de 40 minutes dans la Bibliothèque apostolique. Outre les efforts déployés pour soutenir la famille, Orbán a confié avoir parlé de la lutte pour la paix et de la situation critique des réfugiés ukrainiens fuyant vers la Hongrie.
Selon l’agence de presse hongroise Hungary today, après l’audience, Orbán a parlé aux journalistes de l’opération de secours menée par son pays en faveur des 640 000 réfugiés fuyant l’Ukraine. Il a déclaré : « Nous menons la plus grande opération humanitaire de tous les temps, pour laquelle nous sommes reconnus et respectés dans le monde entier ». Le pape François « nous a encouragés à ne pas abandonner cette bonne habitude qui est la nôtre », a-t-il mentionné.
Lire la suiteLettre à Viktor Orbán pour le féliciter de sa réélection
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Viktor Orbán, Premier ministre de la Hongrie pour son 4e mandat, a été élu à nouveau avec une écrasante majorité le 3 avril 2022 à la tête de la nation magyare. Le gouvernement d’Orbán, avec ses politiques d’inspirations chrétiennes, représente l’un des plus grands défenseurs de la famille parmi les autorités de ce monde. La Hongrie, aussi populeuse que le Québec, est un exemple de la réussite de politiques pro-famille et pro-Dieu, bien qu’il soit encore loin de l’idéal du règne social de Jésus-Christ. Nous félicitons donc Viktor Orbán, dans la lettre qui suit, pour sa réussite prometteuse en bienfaits pour sa nation, et pour l’exemple qu’il donne au monde entier. — A.H.
Une lettre de félicitations adressée au Premier ministre hongrois Viktor Orbán à l’occasion de
sa récente victoire électorale, par quelques représentants du mouvement pro-vie au Canada
Montréal, le 11 avril 2022, +JMJ+.
Cher Premier ministre Orbán,
Dans votre discours postélectoral du 3 avril, vous avez déclaré que la victoire écrasante de votre parti aux récentes élections parlementaires hongroises était si importante qu’on pouvait la voir depuis la lune, et certainement depuis Bruxelles. En tant que leaders pro-vie représentant des dizaines de milliers de Canadiens qui chérissent la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle, nous souhaitons vous informer que votre victoire était suffisamment importante pour être vue même du Canada ! Et qu’elle a non seulement été vue, mais célébrée.
Monsieur Orbán, depuis plusieurs années, nos organisations ont tiré de votre travail beaucoup d’espoir, d’encouragement et d’inspiration. Nous ne nous sommes pas contentés de nous réjouir de votre succès, mais nous avons fait tout notre possible pour que nos lecteurs et nos téléspectateurs sachent qu’un meilleur type de politique existe et prospère en Hongrie, un type qui n’implique pas la destruction de la famille et la dissolution des liens sociaux, des traditions et de la foi.
Un vrai Premier ministre défend sa nation comme un père défend sa famille. En tant qu’époux de votre femme depuis 36 ans et père de cinq enfants, vous connaissez la beauté et les défis de la vie familiale, ce qui vous permet de devenir un meilleur père pour votre nation. Il y a plus de dix ans, vous avez participé à la rédaction de la constitution hongroise de 2011, qui reconnaît l’importance des 1000 ans de tradition chrétienne de la Hongrie, l’importance de la Sainte Couronne de la nation et le rôle que joue le christianisme pour cimenter les liens de fraternité au sein de la nation. Votre constitution reconnaît également que la Hongrie a besoin d’un renouveau spirituel et moral, un besoin urgent que tout pays occidental devrait reconnaître. En ce qui concerne la famille, que votre constitution définit comme le fondement de la nation, votre constitution a — prophétiquement — déclaré que le mariage n’existe qu’entre un homme et une femme. Enfin, le pays que vous dirigez s’est engagé, à travers ce précieux document, à défendre la vie des enfants à naître dès le moment de leur conception.
Tout au long de votre mandat de Premier ministre depuis 2010, vous n’avez pas seulement assuré une direction stable et habile, mais au service du peuple hongrois et du monde entier, vous avez constamment expliqué et promu les principes et les idées qui guident votre action. Vos fascinantes conférences annuelles de l’Université libre d’été Bálványos, vos nombreuses et riches interventions, ou encore vos entretiens radiophoniques, témoignent d’un esprit et d’une vision qui dépassent largement ceux de vos contemporains, qui se contentent trop souvent de répéter des points de discussion idéologiques. Vous avez courageusement contesté les dogmes progressistes qui gangrènent l’Europe et le monde, et vous avez proposé la démocratie chrétienne comme alternative au mondialisme libéral et à son nihilisme athée inhérent. Mais surtout, vous avez montré que vous êtes un chrétien philosophe sincère qui se soucie profondément de son peuple et des riches bénédictions que notre Dieu accorde à toute nation qui a confiance en Lui.
Lire la suiteVidéo à propos du projet de loi 15 au Québec supprimant la primauté parentale
Alain Rioux.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Les Papas en action pour l'équité/YouTube
Je vous invite à regarder cette vidéo de l’association Les Papas en action pour l’équité qui met en garde contre les dangers du Projet de loi n° 15, Loi modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse et d’autres dispositions législatives du Ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant (CAQ). Le projet de loi 15, explique Alain Rioux de l’association Les Papas en action pour l’équité dans cette vidéo détaillée, supprimerait le principe de primauté parentale de la loi québécoise pour ériger à la place en principe de loi fondamentale la primauté de l’intérêt de l’enfant. Or, si l’intérêt de l’enfant est certes primordial, sans être le seul principe primordial à prendre en compte, c’est un sujet sur lequel bien des personnes à tout le moins raisonnables peuvent différer, et au Québec, c’est la DPJ qui décide de l’intérêt supérieur de l’enfant… Il faut comprendre que la DPJ, qui a déjà des pratiques douteuses, se verrait dotée d’un surcroît de pouvoir sur les familles ordinaires.
Le projet de loi 15 risque être adopté d’ici la fin de la session parlementaire, le 10 juin 2022.
Je préciserais pour ma part que la primauté parentale est l’un des principes les plus évidents tant il est lié à la nature de la famille.
Les trois composantes d'une société solide
Photo : Adobe Stock
Je vous écris pour vous annoncer le début de notre campagne de financement pour le temps du carême.
En ce temps où les chrétiens sont appelés à faire des sacrifices à l’image du Christ qui a jeûné 40 jours dans le désert, nous lançons cette campagne avec l’espoir que vous nous aiderez à continuer le bon combat pour la foi, la famille et la vie, en faisant un don spécial.
Je veux vous expliquer, très brièvement, ces trois composantes de notre œuvre : la foi, la famille et la vie.
D’abord, la vie : Campagne Québec-Vie a été fondée en 1989 pour combattre l’avortement et travailler pour la protection de la vie des enfants à naître et des personnes vulnérables visées par l’euthanasie. C’était suite à la décision « Morgentaler » de la Cour suprême qui invalida d’un coup toutes les lois encadrant l’avortement au Canada, laissant dans notre pays un vide juridique permettant l’avortement jusqu’à l’accouchement. Campagne Québec-Vie sera toujours fidèle à cette vérité non négociable : l’enfant à naître est un être humain à part entière dont la vie doit être protégée par la loi, et ce, dès la conception.
Ensuite, la famille : L’enfant n’apparaît par lui-même, il provient d’un père et d’une mère. Or, c’est en grande partie le non-respect du mariage, de l’acte sexuel, et des responsabilités du père et de la mère envers leur couple et tout enfant qui pourrait survenir, qui rend pensable l’avortement. L’avortement demeurera une plaie dans la société jusqu’au moment où sera répandue une solide connaissance de la saine sexualité, de la famille et du mariage.
Finalement, la foi : une culture qui protège la famille et la vie ne se développe pas dans le vide. Les anciennes cultures païennes sacrifiaient leurs enfants sur les autels de leurs dieux tout comme notre culture néo-païenne les sacrifie sur les autels des dieux « choix », « liberté », « jouissance », et « autonomie ». Ce sont les chrétiens qui récupéraient les bébés jetés aux ordures dans la Rome antique, et c’est le christianisme qui a détourné les Aztèques de leurs sacrifices humains. La formule est simple : Le Christ nous aide à surmonter les tentations qui mènent au péché et à la mort, alors il est logique qu’une société qui veut appuyer la vie dans tous ses sens soit chrétienne.
Les deux dernières années furent fort éprouvantes, à plusieurs niveaux. Mais une vérité demeure : si notre société veut vivre, et vivre pleinement, elle doit retourner au Christ. Merci de nous aider à communiquer ce message de vie, à temps et à contre temps!
Pour la Vie,
Georges Buscemi
Le Michigan ne pourra pas fermer une agence d’adoption catholique qui place les enfants uniquement avec un père et une mère
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Grande victoire au Michigan : l’État a conclu un accord avec une agence d’adoption catholique et ne pourra pas la fermer simplement parce qu’elle préfère placer les enfants dans des familles avec une mère et un père.
Représentant l’organisme d’adoption et de placement familial, les avocats de l’Alliance Defending Freedom ont participé à sa bataille devant la Cour fédérale dans le cadre de son procès contre les autorités du Michigan. Vincent Catholic Charities demandait à la Cour d’empêcher ces fonctionnaires de la cibler illégalement et de la forcer à fermer en raison de ses croyances religieuses.
L’audience concernait une demande d’injonction préliminaire de Catholic Charities pour empêcher le Département de la santé et des services sociaux de l’État d’appliquer une nouvelle politique, exactement contraire à celle de Catholic Charities qui donne la priorité au placement des enfants dans des foyers comprenant une mère et un père.
Grâce à cet accord, les agences d’adoption chrétiennes et les groupes de placement familial qui passent des contrats avec le gouvernement du Michigan peuvent continuer à se concentrer sur le placement des enfants dans des familles avec une mère et un père.
Vincent Catholic Charities sera désormais exemptée de la loi anti-discrimination de l’État.
David Maluchnik, porte-parole de la Conférence catholique du Michigan, a publié une déclaration pour se réjouir de ce résultat, qu’il considère comme une victoire pour la liberté religieuse.
« Nous sommes reconnaissants qu’une loi signée en 2015 avec un soutien bipartisan pour faire respecter les droits de conscience continuera de bénéficier aux enfants les plus vulnérables du Michigan qui sont desservis par un réseau d’agences de placement d’enfants confessionnelles », a déclaré Maluchnik.
« Malgré une stratégie coordonnée et très médiatisée de “poursuite et règlement” qui visait à déclarer la loi de 2015 inconstitutionnelle, la politique de placement d’enfants du Michigan bénéficie désormais de protections juridiques fédérales qui solidifient et renforcent le droit des agences religieuses d’aider toute une série d’enfants et de familles à la recherche d’un foyer permanent ».
Lire la suiteDe Nazareth à Cana
Les Noces de Cana par Julius Schnorr von Carolsfeld.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau — Photo : Wikimedia Commons
Jésus, qui demeure avec nous dans la très sainte Eucharistie, veut poursuivre aujourd’hui le mystère de sa vie à Nazareth, à travers les foyers chrétiens.
Après un bref séjour en Égypte, Jésus a passé à Nazareth presque trente ans de sa vie terrestre, et n’en a consacré qu’à peine trois à sa vie publique. Trente ans de vie cachée. Trente ans d’obéissance. Trente ans de silence. Trente ans de prière continuelle. Trente ans de vie familiale, qui se sont écoulés dans une charité sans borne et la plus grande simplicité. De longues années de travail obscur comme charpentier, au service des citoyens de la plus pauvre des villes de Galilée. Temps extrêmement précieux, où le Verbe de Dieu incarné enseignait, par son très humble esprit de service et l’exemple de toutes les vertus, à toutes les familles de tous les temps, quelles sont les valeurs indispensables sur lesquelles doit s’appuyer toute civilisation ayant pour but d’assurer le bonheur et la paix des nations. Accorder à Dieu la première place. Dieu premier servi. Les lois divines mises dans une éclatante lumière.
Il n’y a pas de doute que Jésus a commencé sa mission de rédemption du monde à Nazareth par la restauration de la famille. La Sainte Famille de Nazareth est en effet le modèle de la structure divine et des vertus de l’institution familiale telle que conçue par Dieu.
L’institution familiale, telle que voulue de Dieu dès l’origine, comme en témoigne le premier chapitre de la Genèse (1 27-28), ne pouvait reposer que sur l’union stable d’un homme et d’une femme, unis pour la vie par les liens sacrés d’un mariage indissoluble. La Vierge Marie et le très chaste Joseph sont dans cette condition matrimoniale les meilleurs des époux que la terre ait pu porter. Qu’ils soient des époux vierges et demeurant vierges, cela est exceptionnel en raison de leur mission unique mais n’empêche nullement la réalité de leur mariage. Leur mariage a été voulu de Dieu pour constituer avec Jésus, Fils de Dieu et véritable Enfant de la Vierge Marie selon la chair, la plus sainte des familles de la terre.
Cherchant de tout temps à détruire la famille et tout l’ordre social qui en dépend, le Père du mensonge a toujours eu comme tactique de s’attaquer à son fondement : le mariage. Il a déployé et déploie toujours les ressources de son intelligence diabolique pour souiller la beauté du mariage tel que conçu par Dieu, et en renier l’unité et l’indissolubilité. Il le fait aujourd’hui en propageant toutes les formes possibles d’unions libres et le mariage civil, particulièrement ouvert aux divorcés de tous genres et aux absurdes unions homosexuelles.
La restauration du caractère sacré du mariage et de la famille est en réalité la première grande œuvre accomplie par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Cette œuvre, Il l’a accomplie principalement à Nazareth par l’exemple, et Il l’a scellée ensuite de son autorité à Cana. Par sa présence physique et celle de sa très sainte Mère aux noces qui s’y sont déroulées au début de son ministère public — noces qu’il a consacrées par le premier de ses miracles —, Il a béni surabondamment l’union d’un jeune époux et d’une jeune épouse, représentant sa propre union indissoluble avec l’Église qu’Il venait fonder. À l’occasion de la bénédiction de ces noces, Jésus a élevé le mariage à la dignité d’un sacrement, source de la charité conjugale et d’innombrables grâces actuelles spéciales pour les époux. En faisant ainsi du mariage un sacrement, Jésus a voulu rehausser le caractère sacré qu’il avait à l’origine, et marquer d’une façon solennelle son indissolubilité. « Que l’homme, dira-t-il, ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Mt. 19.6). Par ce sacrement, que saint Paul appelle « grand », parce qu’il figure l’union du Christ avec son Église (Eph.5. 32), Jésus entendait lier intimement le mariage chrétien, le seul voulu de Dieu, au mystère de la croissance de la vie divine dans le monde ; ce qui est la fin même que poursuit son Église.
En tout ce qu’il a fait, le divin Rédempteur a donné au monde l’exemple de ce qu’il faut faire non seulement pour obtenir le bonheur du ciel, mais aussi celui de la terre. La grande charte du bonheur terrestre des nations, Jésus l’a écrite à Nazareth et à Cana.
Cette charte, Il la confie, spécialement aujourd’hui, où le mariage et la famille sont complètement désacralisés et défigurés, aux époux chrétiens, qui ont la mission de la faire revivre et triompher, pour que le règne de Dieu sur la terre prépare sa plénitude de gloire dans les cieux.
J.-R.B.
Pourquoi la belle mission du CIREF ?
Par Solange Lefebvre-Pageau (CIREF) — Photo : liderina/Adobe Stock
Le Centre international de recherche et d’éducation familiale (CIREF) promeut une nouvelle culture : la culture de l’amour et de la sexualité intégrés. Un défi de taille, en notre époque, où l’on observe tant d’inconduites sexuelles, de familles dysfonctionnelles, d’enfants négligés et abusés, etc. Dramatiques problèmes, croyons-nous, ayant pour cause ultime, la non-formation de nos enfants, au processus d’intégration affective et sexuelle, tout au long de leur croissance. Eux, pourtant, qui ont le besoin et le droit d’apprendre de leurs parents un jour, parents toujours — soutenus par un sain climat social — à tendre à assumer en vérité leur tâche humaine et spirituelle de devenir affectivement et sexuellement équilibrés, harmonieux.
Pour pallier la grave carence éducative de nos enfants, ados et jeunes, facteur de leur non-préparation à la réussite d’un projet couple-famille, en plus de disposer du site Web www.ciref.ca (déjà riche en matière de réflexion continue par ses nombreuses chroniques), notre CIREF destine à tous, mais avant tout aux parents, un jour, parents toujours une belle pédagogie. Bref, quatre formations en ligne gratuites, en français et en anglais, reliées au processus d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité. Cela, sans oublier les grands blessés de l’amour.
Il s’agit d’un concept fondamental d’éducation familiale qui est relativement simple à saisir par tous, mais qui ne s’improvise pas. Certains parents apprécieront l’appui d’agents éducateurs des parents adéquatement formés par notre CIREF. Ce qui pourrait être également vrai pour des alliés aux parents.