M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Australie : la police retire une enfant à ses parents parce que ceux-ci refusent qu’elle « transitionne »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel

La police australienne a retiré une jeune fille de 15 ans à ses parents, parce ce que celle-ci courrait, d’après le juge qui a ordonné cet enlèvement, le risque de se mutiler si ses parents persistent à refuser qu’elle « transitionne », rapporte LifeSiteNews :

La police a retiré la jeune fille de 15 ans de son domicile, le magistrat de la cour des enfants de l’État invoquant pour ce faire, dans une ordonnance de protection rendue en octobre, le risque qu’elle s’automutilât. La jeune fille, qui ne peut être nommée pour des raisons juridiques, aurait discuté du suicide dans des groupes de discussion en ligne.

Il est évidemment stupide de vouloir régler des problèmes psychologiques en faisant suivre à cette enfant un processus qui en soi est de la mutilation et de l’empoisonnement, et qui comporte forcément de graves problèmes psychologiques. LifeSiteNews continue :

Les parents, qu’on ne peut pas non plus nommer, se sont opposés à ce qu’ils ont qualifié d’intimidation des autorités à leur égard et sont en train de faire appel de la décision. Ils nient avoir maltraité leur fille.

« (Les autorités disent) que nous ne lui permettrons pas de changer de sexe, il est donc dangereux pour elle de revenir chez nous parce que nous allons la maltraiter mentalement — ils veulent que nous consentions au traitement à la testostérone », déclarait le père au The Australian dans un article publié le 28 novembre.

Peut-être une chance :

Les parents demandent un deuxième avis avant que les médecins n’injectent des hormones à leur fille et ne l’opèrent éventuellement pour la faire ressembler à un garçon. Les avocats qui représentent l’adolescente ont déjà entamé une procédure légale le 7 novembre dernier pour que les médecins commençassent à « transformer » la jeune fille afin qu’elle ressemblât à un garçon.

Les services de protection de l’enfance du pays auraient cependant accepté la demande des parents d’obtenir un deuxième avis médical, rapporte The Australian.

L’avocat des parents a rempli une procédure pour se porter en appel. Peut-être donc ces parents pourront-ils sauver leur fille de la « transition ».

Aider cette enfant à surmonter problèmes psychologiques d’automutilations et de suicide serait infiniment mieux que de la faire passer par un traitement barbare.

1 réaction

La Cour d’appel de Floride annule l’interdit des conseils aux mineurs visant à les aider contre l'attirance homosexuelle indésirée

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (couleurs modifiées) : Freepik

En Floride, la Cour d’appel du onzième circuit a annulé l’interdiction, mise en place par la ville de Boca Raton et le comté de Palm Beach, de dispenser des conseils aux mineurs ayant une attirance pour les personnes de même sexe pour les aider à s’en défaire, ou d’aider les mineurs étant confus par rapport à leur sexe afin qu’ils se sentent en conformité avec leur corps, rapporte LifeSiteNews :

Avec toute l’attention portée sur les suites des élections présidentielles, vous avez peut-être manqué une victoire importante gagnée devant les tribunaux la semaine dernière. Liberty Counsel, qui a plaidé l’Affaire avec succès, rapportait, le 20 novembre dernier, qu’en Floride, « un tribunal composé de trois juges de la Cour d’appel du onzième circuit a annulé les lois qui interdisaient aux conseillers de procurer aux clients mineurs une aide pour réduire ou éliminer les attirances et les comportements non désirés envers le même sexe, ou la confusion de genre ».

[…]

Le Liberty Counsel, dirigé par Mat Staver, avait représenté « le Dr Robert Otto, LMFT et le Dr Julie Hamilton, LMFT et leurs clients mineurs qui ont contesté la constitutionnalité des ordonnances promulguées par la ville de Boca Raton et le comté de Palm Beach qui interdisent aux mineurs de bénéficier volontairement de conseils prodigués par des professionnels agréés ».

Ces règles locales, en Floride, s’inscrivaient dans une tendance nationale inquiétante qui interdit aux mineurs, ayant des attirances homosexuelles non désirées ou une confusion des genres, de chercher une aide professionnelle.

1 réaction Lire la suite

La Cour suprême des É.-U. annule les restrictions spéciales imposées aux lieux de culte dans l’État de New York

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst

Le 25 novembre, la Cour suprême des États-Unis a déclaré inconstitutionnelles les mesures spéciales imposées aux lieux de culte dans l’État de New York, suite au recours en urgence que le diocèse de Brooklyn avait déposé devant son tribunal. Bonne nouvelle ! Selon LifeSiteNews :

En octobre, le gouverneur Andrew Cuomo avait émis des restrictions qui ont gravement affecté les lieux de culte, limitant leur capacité d’accueil jusqu’à, à un moment donné, moins de dix personnes, quelle que soit la taille du bâtiment. Cuomo avait décrété que les lieux de culte religieux seraient condamnés à une amende de 15 000 dollars s’ils allaient à l’encontre des nouvelles règles.

Puis, le 9 novembre, le diocèse catholique de Brooklyn saisit la Cour suprême d’un recours d’urgence contestant le décret de Cuomo qui vise à limiter le nombre de personnes présentes dans les lieux de culte.

Au moins, ce diocèse-là aura eu le courage de contester par des moyens effectifs les mesures insensées qui sont imposées. LifeSiteNews continue :

Le diocèse de Brooklyn déclarait dans ses documents que les églises du diocèse « ont fonctionné en toute sécurité depuis des mois maintenant, respectant strictement les directives gouvernementales en vigueur et protégeant incontestablement leurs paroissiens de toute propagation de COVID-19 ».

Il ajoutait que « les nouvelles restrictions du gouverneur vont beaucoup trop loin, attentent bien trop [aux droits du diocèse] et n’ont aucun fondement légitime, telles qu’appliquées aux églises du diocèse », notant que Cuomo lui-même avait admis que ce serait sur les lieux de cultes que ses lois auraient le plus d’impact.

1 réaction Lire la suite

La poursuite pour censure de trisomiques à la télévision française

Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Dear Futur Mom/YouTube

Il s’agit d’une affaire qui se poursuit depuis 6 ans déjà : lors de la journée mondiale pour la trisomie 21 en 2014, une touchante vidéo présentant les témoignages d’enfants et adolescents trisomiques, Dear Future Mom, avait été diffusée sur de grandes chaînes de télévision dans plusieurs pays, en Europe et dans le monde (États-Unis, Nouvelle-Zélande, Russie…). Cette vidéo permettait, entre autres, d’informer et de rassurer « les futures mères inquiètes en raison de ce handicap ».

Or, en France, Dear Future Mom a provoqué l’ire du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui a tout simplement ordonné d’en stopper la diffusion. Un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait alors été engagé et aujourd’hui encore la procédure est en cours.

Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) revient sur cette affaire sur le site d’informations Genethique.org.

« En France, la diffusion de cette vidéo sur Canal +, M6 et D8 avait dérangé le Conseil supérieur de l’audiovisuel, rappelle M. Puppinck. Après avoir été saisie de seulement deux plaintes de téléspectateurs, l’autorité de régulation avait demandé à ces chaînes de ne plus diffuser la vidéo. Le motif était que la parole de ces jeunes était “susceptible de troubler en conscience des femmes qui, dans le respect de la loi, avaient fait des choix de vie personnelle différents”. » La censure à l’état pur.

1 réaction Lire la suite

10 millions de dollars en dommages et intérêts pour « vie injustifiée »…

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pxfuel

L’un des concepts de plus en plus courants de la culture de mort est le suivant : « vie injustifiée » ou « naissance injustifiée ». Que cela signifie-t-il exactement ? Tout simplement que si la mère d’un enfant ne voulait pas l’avoir et qu’un professionnel de la santé ou un autre commit une erreur, soit en ne détectant pas les défauts physiques ou génétiques de l’enfant à naître, soit en commentant une erreur dans l’administration d’un abortif ou d’un contraceptif de telle sorte que l’enfant naquît.

Comment peut-on seulement imaginer qu’une vie puisse être « injustifiée » ? Cela me dépasse, c’est dire de tel ou tel enfant qu’il n’aurait pas dû naître, qu’il n’a pas sa place dans le monde. Le pire, ce n’est pas que ce genre d’élucubrations se retrouve dans quelques cercles restreints de pro-avortement enragés, mais qu’elle fût ratifiée par les tribunaux, ordonnant des dommages et intérêts aux professionnels de la santé qui n’ont pas accompli leur œuvre de destruction. Selon Gènéthique :

Un juge fédéral de Seattle aux Etats-Unis, Robert Lasnik, a accordé 10 millions de dollars de dommages et intérêts à la famille d’une petite fille gravement handicapée. L’enfant est née après que l’infirmière d’un dispensaire tourné vers les patients à faibles revenus et non assurés, ait par inadvertance administré à sa mère un vaccin contre la grippe au lieu d’une injection contraceptive. Soit 7,5 millions de dollars pour les frais médicaux, éducatifs et autres de l’enfant, en plus des 2,5 millions de dollars de dommages et intérêts pour ses parents.

Le juge ayant déterminé que la femme ne voulait pas être enceinte et ne le serait pas devenue ― quoiqu’on ne sait jamais, les contraceptifs n’étant pas à 100 % efficaces ― si l’infirmière lui avait administré la bonne injection, donc que la naissance était un préjudice… Les avocats de la famille « ont considéré qu’il s’agissait d’une affaire de “grossesse injustifiée” et de “vie injustifiée” », rapporte Gènéthique.

Au fait, si l’on approfondit le principe de « vie injustifiée », l’on doit conclure que puisqu’une vie est « injustifiée », c’est qu’on peut donc la supprimer, avant ou après la naissance. Ceci est, Mesdames et Messieurs, la Culture de Mort.

1 réaction

Le cardinal Collins blâme le Toronto Catholics District School Board pour censure du Catéchisme au sujet de l’homosexualité


Cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, lors de la Marche pour la Vie en 2018 à Ottawa. 

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Voyez-vous l’incohérence qui règne au Toronto Catholic District School Board ? Quelques conseillés dont le président se sont opposés à ce qu’un délégué continuât à citer le Catéchisme de l’Église catholique au sujet de l’homosexualité, affirmant incongrûment que les termes n’étaient « pas corrects » et humiliaient les individus s’identifiant comme homosexuels.

Le cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, réagit à cet acte en écrivant une lettre au président du Conseil d’administration, le réprimandant ainsi que ses pairs, leur rappelant le serment qu’ils ont prêté d’« être fidèles aux enseignements de l’Église, à la primauté du Pontife Romain et à l’autorité du Magistère » ; ce qui n’est manifestement pas le cas… Selon LifeSiteNews :

Le cardinal Thomas Collins a vivement blâmé les conseillers du Toronto Catholic District School Board qui ont empêché un délégué de lire l’article du Catéchisme parlant de l’homosexualité lors d’une réunion orageuse, la semaine dernière.

« Qu’un catholique fût critiqué, et que les administrateurs catholiques l’empêchassent effectivement de lire le catéchisme catholique lors d’une réunion du conseil scolaire catholique est tout simplement répréhensible », écrivait Mgr Collins dans une lettre privée adressée au président du conseil Joe Martino […]

1 réaction Lire la suite

Une femme de 90 ans se fait euthanasier plutôt que de subir un autre confinement

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Freepik

Le Parlement canadien débat actuellement du projet de loi C-7, qui vise à étendre l’euthanasie (AMM) dans le Canada aux personnes qui ne sont pas mourantes.

Même si le projet de loi C-7 n’a pas encore été adopté, Avis Favaro, correspondante médicale de CTV News, rapporte qu’une résidente âgée de 90 ans en soins de longue durée, Nancy Russell, qui ne souffrait de malade chronique ni n’était mourante, s’est fait euthanasier le mois dernier afin d’éviter de vivre un autre confinement anti-covid-19.

Favaro rapporte :

Partout au Canada, les maisons de soins de longue durée et les maisons de retraite constatent une fois de plus une augmentation des cas de COVID-19 et des décès, une tendance inquiétante [elle ne l’est que si on peut prouver sans l’ombre d’un doute que les décès sont causés par le coronavirus*] qui entraîne davantage de restrictions pour les résidents.

Mais ce confinement prélève aussi un tribut parmi ceux qui n’ont pas attrapé le covid-19.

Les résidents prennent leurs repas dans leurs chambres, voient leurs activités et leurs réunions sociales annulées, les visites familiales réduites ou supprimées. Parfois, ils sont isolés dans leurs petites chambres pendant des jours. Ces mesures, qui visent à sauver des vies [vraiment ?*], peuvent parfois être suffisamment préjudiciables à la santé générale des résidents pour qu’ils envisageassent d’autres solutions.

Mme Russell, décrite par sa famille comme étant exceptionnellement sociable et alerte, est l’une de ces personnes. Sa famille dit qu’elle a choisi le suicide assisté, ayant décliné très radicalement pendant le confinement, elle ne voulait pas traverser un autre isolement cet hiver.

1 réaction Lire la suite

Mgr Aupetit rejette sur les catholiques communiant sur la langue la responsabilité de l’interdiction de la messe : réactions


Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Le mardi 17 novembre 2020 au matin, sur les ondes de Radio Notre-Dame, Mgr Michel Aupetit, interrogé sur la prohibition des messes publiques et sur sa rencontre avec le gouvernement lundi, jetait la responsabilité de l’interdiction de la messe publique, sous le durcissement du confinement gouvernemental en France, sur les catholiques qui ne respecteraient pas les mesures (soi-disant) sanitaires, entre autres communiant sur la langue, et qui, selon les mots méprisants de Mgr Aupetit : « font leur petit business dans leur coin [et] empêchent tous leurs frères de pouvoir assister à la messe ». Ces propos ont provoqué une vive réaction chez les fidèles, outragés à juste titre. Le Salon Beige rapporte :

Mardi matin sur Radio Notre-Dame, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, s’en est pris, d’une façon assez cavalière, aux catholiques qui communient sur la langue et qui seraient responsables, rien de moins, de l’interdiction des messes publiques ! De nombreux catholiques se sont publiquement émus de cette accusation…

Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, a également réagi dans une lettre ouverte à Mgr Aupetit, publiée sur le site de l’organisme :

L’instant de la consternation passé vient celui de l’indignation et de l’analyse. Vous avez tenu hier sur Radio Notre-Dame au micro de « Marie-Ange » des propos qu’il convient de rappeler pour l’histoire dénonçant : « les gens qui veulent en faire à leur tête », « communier sur la langue », les accusant de « faire n’importe quoi » et de poursuivre leur « petit business dans leur coin ». Il s’agirait de devenir « sérieux » et d’obéir.

Il est assez étrange que Mgr Aupetit, archevêque de Paris eût uniquement critiqué les catholiques en question, attachés à la messe et au respect de Dieu, et non le gouvernement, car enfin, c’est du gouvernement que vient la décision d’interdire la messe publique et non des fidèles. Le gouvernement a-t-il donc toujours raison ? Faut-il donc courber la tête devant chacune de ses décisions ? Et parce que l’État réagirait iniquement à de prétendues infractions à ses mesures, faut-il donc rejeter la faute sur les fidèles ?

1 réaction Lire la suite

Euthanasie : les excellents rappels du Cardinal Willem Eijk


Le cardinal Willem Jacobus Eijk (au centre), archevêque d'Ultrecht.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pepijntje

Le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d’Ultrecht aux Pays-Bas, exprimait son inquiétude dans une entrevue avec CNA le 24 septembre devant la progression de la culture de mort, et plus particulièrement de l’euthanasie, au milieu de la société néerlandaise. L’on s’attend en effet à ce que l’accès à l’euthanasie soit étendu aux personnes qui « estiment tout simplement que leur existence est parvenue à son terme », explique le cardinal, et à ce que les cas d’euthanasie atteignent environ les 12 500 annuellement, soit plus de 8 % des causes de décès aux Pays-Bas, aux alentours de 2028, rapporte la FSSPX.News.

Mgr Eijk déplore qu’au cours des cinq dernières décades le respect de la vie se soit inéluctablement dégradé, ce qui se vérifie dans le cas de l’euthanasie, selon la FSSPX.News :

« Car, une fois qu’on accepte le suicide afin de pallier une souffrance jugée intolérable, on est tenté de l’autoriser aussi dans le cas d’une souffrance qui l’est de moins en moins ».

Le haut prélat, abordant la question de l’accompagnement des personnes choisissant l’euthanasie, rappelle que le prêtre ne peut rester auprès celui-ci au moment de cet acte, d’après la FSSPX.News :

Mgr Eijk rappelle enfin qu’un clerc ne saurait demeurer auprès d’un malade subissant une euthanasie. Un tel malade devrait se voir refuser les funérailles publiques, car « le défunt a violé cette valeur essentielle qu’est la conservation de sa propre vie, ce qui est un péché grave et irréversible, commis juste avant sa rencontre éternelle avec son Créateur ».

« La bonne pastorale face à une personne qui veut se suicider ainsi, exige que le prêtre lui dise clairement que la valeur intrinsèque de la vie humaine est violée par l’euthanasie », résume le cardinal.

La défense de la vie face aux avancées de l’euthanasie présente un autre vaste champ de bataille, montrer à la société l’importance de la souffrance de l’homme par rapport au Christ, souligne le cardinal, selon la FSSPX.News :

Convaincre la société civile que la souffrance peut avoir un sens lorsqu’elle est vécue à la lumière de la foi dans le Christ : « Jésus se charge lui-même de la croix de celui qui décide de participer à Sa souffrance. »

« Le malade peut alors offrir sa souffrance pour ses proches, ses amis, ou toute autre personne, afin que Dieu leur donne la grâce dont tous ont besoin afin de porter leur croix, ou de se convertir au Christ, pour parvenir à la vie éternelle », conclut le cardinal.

Au passage, le Vatican a récemment publié un document intitulé Samaritanus Bonus qui réaffirme la malice intrinsèque de l'euthanasie :

« L'euthanasie est donc un acte intrinsèquement mauvais, quelles que soient l'occasion ou les circonstances. L'Église a déjà dans le passé affirmé de manière définitive « que l'euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite ; elle est transmise par la Tradition de l'Église et enseignée par le Magistère ordinaire et universel » (V. 1.).

1 réaction

Un étudiant de l’Université du Manitoba renvoyé pour convictions pro-vie ?


Bâtiment administratif de l'Université du Manitoba.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sancho McCann/Flickr

Rafael Zaki, Copte pro-vie, se serait fait mettre à la porte du Collège de médecine Max Rady de l’Université du Manitoba pour ses opinions pro-vie et pro-armes-à-feu. Le chef d’accusation qui a été retenu contre lui par le Comité disciplinaire de l’université est d’avoir tenu des opinions « misogynes et hostiles aux femmes », ce qui peut évidemment n’être qu’un prétexte…

Rafael Zaki a porté plainte devant la Cour du Banc de la Reine (Cour suprême de la province), ce qui indique la plausibilité de ses dires, de l’injustice dont il fait l’objet, ainsi que le véritable but de son renvoi. C’est pourquoi, sur ces bases, cela vaut la peine que je vous rapporte l’affaire suivante. Il est évidemment dommage que Rafael Zaki n’eût pas enregistré les sept incroyables séances de rééducation auxquelles le collège l’aurait astreint.

C’est en février 2019 que dix-huit plaintes anonymes furent portées contre Rafael Zaki, citant des billets Facebook pro-vie et pro-armes-à-feu, dont le dernier de la série était un long essai dans le cadre de l’école du dimanche (Sunday School). Le collège fit suite aux plaintes en astreignant l’inculpé à sept séances de, dirais-je, rééducation où on lui demanda de supprimer les billets en question, et de produire des excuses, ce qu’il fit dix fois. Malgré tout, Rafael Zaki ne trouva pas grâce aux yeux du Dr Ripstein, chargé de la rééducation de l’étudiant, car Rafael Zaki n’avait pas fait preuve d’un assez grand remord puisqu’il n’avait pas changé d’opinions ! selon The Post Millennial :

Les plaignants anonymes déclarèrent que les messages les faisaient se sentir en « insécurité ». Une enquête fut donc lancée, qui mena directement à un processus de réparation, dans le cadre duquel Zaki fut convoqué à sept réunions avec le Dr Ira Ripstein, vice-doyen de la Faculté de médecine Max Rady à l’enseignement médical de premier cycle.

1 réaction Lire la suite