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10 millions de dollars en dommages et intérêts pour « vie injustifiée »…

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pxfuel

L’un des concepts de plus en plus courants de la culture de mort est le suivant : « vie injustifiée » ou « naissance injustifiée ». Que cela signifie-t-il exactement ? Tout simplement que si la mère d’un enfant ne voulait pas l’avoir et qu’un professionnel de la santé ou un autre commit une erreur, soit en ne détectant pas les défauts physiques ou génétiques de l’enfant à naître, soit en commentant une erreur dans l’administration d’un abortif ou d’un contraceptif de telle sorte que l’enfant naquît.

Comment peut-on seulement imaginer qu’une vie puisse être « injustifiée » ? Cela me dépasse, c’est dire de tel ou tel enfant qu’il n’aurait pas dû naître, qu’il n’a pas sa place dans le monde. Le pire, ce n’est pas que ce genre d’élucubrations se retrouve dans quelques cercles restreints de pro-avortement enragés, mais qu’elle fût ratifiée par les tribunaux, ordonnant des dommages et intérêts aux professionnels de la santé qui n’ont pas accompli leur œuvre de destruction. Selon Gènéthique :

Un juge fédéral de Seattle aux Etats-Unis, Robert Lasnik, a accordé 10 millions de dollars de dommages et intérêts à la famille d’une petite fille gravement handicapée. L’enfant est née après que l’infirmière d’un dispensaire tourné vers les patients à faibles revenus et non assurés, ait par inadvertance administré à sa mère un vaccin contre la grippe au lieu d’une injection contraceptive. Soit 7,5 millions de dollars pour les frais médicaux, éducatifs et autres de l’enfant, en plus des 2,5 millions de dollars de dommages et intérêts pour ses parents.

Le juge ayant déterminé que la femme ne voulait pas être enceinte et ne le serait pas devenue ― quoiqu’on ne sait jamais, les contraceptifs n’étant pas à 100 % efficaces ― si l’infirmière lui avait administré la bonne injection, donc que la naissance était un préjudice… Les avocats de la famille « ont considéré qu’il s’agissait d’une affaire de “grossesse injustifiée” et de “vie injustifiée” », rapporte Gènéthique.

Au fait, si l’on approfondit le principe de « vie injustifiée », l’on doit conclure que puisqu’une vie est « injustifiée », c’est qu’on peut donc la supprimer, avant ou après la naissance. Ceci est, Mesdames et Messieurs, la Culture de Mort.

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