Une femme handicapée est critiquée parce qu’elle a eu un enfant : « Je suis tout à fait capable de prendre soin de ma fille »
Sydney Anne Barrett et sa fille.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : the.annegirl/Instagram
Sydney Anne Bennett, connue sous le nom de « Annie Girl » sur les réseaux sociaux, est atteinte d’un trouble neurologique fonctionnel (TNF), qui affecte la façon dont son cerveau communique avec son système nerveux central. Elle a récemment dénoncé les attaques dont elle a fait l’objet en raison de sa décision d’avoir un enfant.
Sur son site internet, Mme Bennett explique : « En moins d’un an, je suis passée d’une santé parfaite à un fauteuil roulant la plupart du temps. Cela a été un long chemin de confiance dans le Seigneur pour en arriver là, mais il est fidèle. J’espère pouvoir vous encourager ici et vous donner plus de confiance, de joie et d’espoir dans votre maladie chronique ou avec votre aide à la mobilité. Votre vie n’est pas terminée lorsque vous devenez handicapé. J’en suis la preuve vivante. »
Sur son compte Instagram, Bennett a partagé que depuis qu’elle a un bébé, elle reçoit des commentaires discriminatoires. « Nous sommes en 2024 et les gens ne sont toujours pas prêts à ce qu’une femme handicapée ait un bébé », écrit-elle. Elle a ensuite partagé un échantillon des commentaires horribles qu’elle a reçus.
Lire la suiteMargo Naranjo et Jack Dolan sont la preuve de la nécessité d’une aide bienveillante, et non du suicide assisté
Jack Dolan (à gauche) et Margo Naranjo (à droite).
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
31 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Le dimanche 23 juin, Jack Dolan, 15 ans, a fait un saut périlleux arrière depuis la jetée de Stone Pier à Margate, dans le Kent, alors qu’il se trouvait à la plage avec ses amis. Élève à l’école Howard de Medway, en Angleterre, Jack voulait épater plusieurs amis et sa petite amie — c’était la première fois qu’il se rendait à la plage sans ses parents en raison de son trouble déficitaire de l’attention. L’adolescent a été assommé lorsqu’il a touché l’eau, et même s’il flottait le visage dans l’eau avec des bulles sortant de sa bouche, ses amis ont d’abord pensé qu’il plaisantait. Puis il a coulé.
Jack est resté huit minutes sous l’eau avant d’être secouru par un kayakiste. Ses amis ont appelé les services d’urgence, sa petite amie a appelé sa mère. Jack a été pris en charge par des ambulanciers, puis transporté par avion au King’s College Hospital, où les examens IRM ont révélé que la majeure partie de son cerveau était endommagée. Il a également eu un affaissement du poumon et a commencé à souffrir d’une infection. Les médecins ont annoncé à la famille qu’il était dans un état végétatif et leur ont dit de faire leurs adieux. Mais lorsqu’ils l’ont débranché du respirateur artificiel, une chose étonnante s’est produite, qui a stupéfié les médecins.
Jack a commencé à respirer seul.
Au début, l’optimisme des médecins était prudent : bien qu’il s’agisse d’un signe positif, cela signifiait seulement avec certitude que le tronc cérébral de Jack fonctionnait encore. Mais au cours des semaines qui ont suivi, d’autres signes de rétablissement sont apparus. Jack s’est tourné vers sa mère Lisa et a prononcé son premier mot depuis l’accident fatidique : « Au secours ». Il a même souri lorsque le chien de la famille Dolan, Chewbacca, est monté sur son lit et l’a léché.
Lire la suite« Dieu avait un plan pour ma vie » — une survivante de l’avortement raconte son émouvante histoire
Hope Hoffman.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Students for Life/YouTube
8 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Une nouvelle vidéo pro-vie présente l’émouvante histoire de Hope Hoffman, une femme de 32 ans qui a survécu à une tentative d’avortement dix semaines [après sa conception] et a ensuite été adoptée par une famille aimante.
Dans une vidéo diffusée le 28 juin par Students for Life, Terri et Hope Hoffman, mère et fille adoptive, ont expliqué comment Hope a survécu à l’avortement à seulement 10 semaines et s’épanouit maintenant dans une famille aimante 32 ans plus tard.
« C’était le plus beau bébé que j’aie jamais vu », se souvient Terri. « Elle aime de tout son cœur. Sa vie a un grand but ; son histoire sauve des vies et change les cœurs. »
Alors qu’elle était enceinte de dix semaines, la mère biologique de Hope a tenté de tuer son bébé par avortement. En quittant la clinique d’avortement, la mère biologique de Hope croyait bien qu’elle avait tué son enfant.
Cependant, quelques semaines plus tard, elle s’est rendu compte que son bébé était toujours là, bien en vie et, heureusement, elle a décidé de ne pas retourner à la clinique d’avortement, mais de donner Hope en adoption.
Lire la suiteAprès avoir envisagé l'avortement à cause d’un diagnostic prénatal alarmant, elle a choisi la vie plutôt que la peur
Karen Connor et sa fille.
Par Lisa Bast (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Karen Connor
Karen Connor a toujours été une militante pro-vie, même à 19 ans, lorsqu'elle a lutté contre la peur et l'incertitude d'une grossesse non planifiée.
Connor a déclaré à Live Action News : « Je voulais avoir mon bébé, tout en réalisant que j'aurais des difficultés en tant que mère célibataire. L'avortement n'a jamais été une option ».
Mais 18 ans plus tard, les convictions pro-vie de Connor allaient à nouveau être mises à l'épreuve de manière inattendue.
Son aînée, une fille, avait 16 ans lorsque le deuxième enfant de Connor est né. Une autre grossesse a suivi peu après, et Connor a appris qu'elle portait des jumeaux. « À ce moment-là, j'avais 37 ans et les médecins voulaient faire des tests génétiques », explique-t-elle. « J'ai accepté afin d'être prête au cas où il y aurait un problème ».
Lire la suiteDes parents du Missouri attendent l’arrivée de jumeaux handicapés, avec une confiance inébranlable en Dieu
La famille DeWitt.
Par Kelli Smith — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 août 2023 (LifeSiteNews) — Gemma DeWitt et son mari Aaron sont des catholiques fidèles qui assistent à la messe latine traditionnelle dans le Missouri central. Ils sont mariés depuis 14 ans et ont 4 enfants, Rachele (13 ans), Moses (11 ans), Ezykiel (7 ans) et Jeremiah (5 ans). Gemma est une mère au foyer qui fait l’école à la maison, et Aaron travaille dans l’industrie informatique.
Les deux plus jeunes enfants, Ezykiel et Jeremiah, sont atteints d’un syndrome extrêmement rare, le syndrome d’Allan-Herndon-Dudley (SAHD). Ce syndrome est un trouble du développement cérébral qui ne touche qu’un petit nombre d’enfants dans le monde. Ce syndrome touche exclusivement les garçons. Il entraîne une déficience intellectuelle modérée à sévère et des problèmes de motricité. Ezykiel et Jeremiah sont tous deux en fauteuil roulant et incapables de parler ou de marcher. Leur espérance de vie est malheureusement très limitée.
Aaron et Gemma sont des parents extrêmement compétents qui s’occupent avec constance et amour de tous leurs enfants, en particulier de leurs deux fils ayant des besoins spéciaux. Bien qu’Ezykiel et Jeremiah n’aient jamais été capables de communiquer au sens traditionnel du terme, j’ai personnellement été témoin des regards d’amour indéniables qui brillent dans leurs yeux — et de leurs sourires heureux et sincères — lorsqu’ils interagissent avec leur famille, assis dans leurs fauteuils roulants, pendant et après la messe.
Gemma et son mari sont toujours restés ouverts à une nouvelle vie si c’est la volonté de Dieu. Gemma (39 ans) a subi de multiples fausses couches, mais elle a gardé une confiance inébranlable en Dieu. Récemment, après avoir reçu la bénédiction de leur curé, Aaron et Gemma se sont réjouis lorsqu’ils ont découvert que non seulement ils attendaient à nouveau un heureux événement, mais que Gemma avait la chance d’être enceinte de jumeaux !
Lire la suite« Que la volonté de Dieu soit faite » : une mère choisit la vie pour ses jumelles conjointes qui ont peu de chances de survivre
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 mars 2023 — Une mère de jumelles conjointes à naître offre un témoignage émouvant sur les raisons pour lesquelles elle choisit la vie, même s’il est presque certain que ses enfants mourront soit in utero, soit quelques instants après la naissance.
Nicole LeBlanc a récemment parlé avec LifeSiteNews de la pression extérieure qu’elle a subie pour faire tuer ses jumelles par avortement, ainsi que de la façon dont sa foi l’a maintenue forte tout au long de cette épreuve déchirante.
Mme LeBlanc, qui en est à la 23e semaine de sa grossesse, explique que ses filles Maria Therese et Rachel Claire ont été diagnostiquées comme étant des jumelles conjointes thoracopagiques, ce qui signifie qu’elles partagent un ensemble de poumons, un cœur et d’autres organes vitaux. Le pronostic de survie est très faible.
« Il y a une chance sur 100 000 pour qu’une telle grossesse se produise. Cela a donc été une expérience très émouvante, avec beaucoup de réunions de médecine fœto-maternelle très intenses, ce n’est pas ce à quoi ressemble une grossesse typique », a-t-elle déclaré.
Mme LeBlanc a témoigné des pressions extérieures qu’elle a subies pour avorter ses jumelles, se déclarant choquée qu’un hôpital catholique qui ne pratiquait pas d’avortements soit néanmoins disposé à la transférer dans un hôpital qui en pratiquait.
« Mon mari et moi avons fermement dit : “Absolument pas”. Il est impossible d’y penser. C’est brutal et c’est le meurtre de mes propres enfants. Pourquoi ferais-je cela ? »
LeBlanc a ajouté : « Lorsque les médecins m’ont annoncé leur diagnostic, ils m’ont dit : “Vous allez faire une fausse couche. Et si vous ne faites pas de fausse couche, l’autre option devrait être l’interruption de grossesse, parce qu’on ne s’attend pas du tout à ce qu’ils vivent longtemps”. Ils étaient surpris que je sois arrivée jusqu’à 16 semaines, alors ils m’ont mis la pression et m’ont dit que ma vie était également en jeu. Pour quelle raison ? Je ne sais pas, parce que c’est la même chose que pour n’importe quelle grossesse gémellaire. Les grossesses comportent toujours des risques, mais nous vivons à l’époque de la médecine moderne. Les bébés naissent si tôt ».
Mme LeBlanc, qui devra probablement subir une césarienne, car il est impossible d’accoucher de deux têtes à la fois, a exprimé l’espoir que ses jumelles naissent vivantes afin qu’elles puissent être baptisées. Elle a encouragé les autres personnes qui traversent de grandes difficultés à s’en remettre à leur famille ou à un conseiller spirituel, tel qu’un prêtre.
« Au fur et à mesure que nous acceptions le diagnostic, nous avons prié davantage, laissant Dieu faire son œuvre, non pas notre volonté, mais la Sienne », a-t-elle déclaré. « Et [mon mari] a été d’un grand soutien, très aimant, surtout pendant le premier trimestre. Il m’a beaucoup aidée, et je n’aurais pas pu avoir un meilleur époux à l’esprit. »
« Les gens me disent à quel point je suis forte, et je leur réponds : “Non, je ne suis vraiment pas forte du tout”. Tout ce que j’ai, c’est grâce aux prières. Les gens prient pour moi. Je pense que c’est très important. »
Des groupes canadiens de personnes handicapées annoncent à leurs membres qu’ils ne proposeront pas l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
Un excellent article de Tristan Hopper a été publié dans le National Post du 5 janvier 2023, intitulé : Disability groups now insuring members they won't recommend euthanasia (MAiD) [Les associations de personnes handicapées assurent désormais leurs membres qu’elles ne recommanderont pas l’euthanasie (AMM)].
Hopper fait état d’une coalition croissante de groupes de personnes handicapées et de défense des droits de la personne qui affirment que la loi canadienne sur l’euthanasie est allée trop loin. Ces groupes assurent également à leurs membres qu’ils ne suggéreront ni ne recommanderont l’euthanasie à aucun d’entre eux. Hopper écrit :
Lire la suiteUne coalition croissante de groupes de défense des droits des personnes handicapées et de la santé mentale a commencé à s’opposer ouvertement au régime libéralisé d’aide médicale à mourir du Canada (AMM), notamment en publiant des affiches assurant aux patients qu’ils ne leur recommanderont pas le suicide assisté.
« Cette organisation ne recommandera, ne suggérera ni n’orientera personne vers l’aide médicale mourir comme alternative à l’aide à l’obtention des soutiens et services nécessaires dont vous avez besoin », peut-on lire sur une affiche récemment diffusée sur les médias sociaux par le groupe Disability Without Poverty.
L’affiche était accompagnée d’une note exhortant les autres organismes liés à la santé à s’engager à ne jamais recommander l’aide médicale à mourir comme solution à la pauvreté, « peu importe ce que certains voudraient vous faire croire ».
Une ancienne combattante handicapée s’est fait proposer l’euthanasie lorsqu’elle se plaignait du retard pour l’installation d’un monte-escalier chez elle
Christine Gauthier témoignant devant le Parlement canadien.
Par Pour une école libre au Québec
Une ancienne combattante handicapée a critiqué l’administration du gouvernement canadien pour avoir proposé de l’euthanasier lorsqu’elle était frustrée par les retards dans l’installation d’un élévateur pour fauteuil roulant chez elle.
La caporale à la retraite Christine Gauthier, une ancienne athlète des jeux paralympiques, a témoigné jeudi au Parlement qu’un travailleur social d’Anciens Combattants Canada (ACC) avait fait l’offre de l’aider à se suicider.
Après des années de retards frustrants pour obtenir l’ascenseur résidentiel, Gauthier a affirmé que l’assistante sociale lui a dit : « Madame, si vous êtes vraiment si désespérée, nous pouvons vous donner une aide médicale à mourir maintenant. »
Le travailleur qui a suggéré l’euthanasie n’a pas été nommé, mais l’on craint que la même « solution » ait été proposée à trois autres anciens combattants qui avait contacté ACC pour se plaindre de problèmes, a rapporté Global News.
Le scandale a éclaté une semaine après que le ministre canadien des Anciens Combattants a confirmé qu’au moins quatre autres anciens combattants se sont également vu offrir l’accès à la loi canadienne sur l’aide médicale à mourir (AMM) en réponse à leurs problèmes.
Mme Gauthier a déclaré qu’elle demandait l’aide d’ACC pour obtenir un monte-escalier pour sa maison depuis 2017.
« Cela m’a beaucoup isolée, car je dois ramper sur mes fesses avec le fauteuil roulant devant moi pour pouvoir accéder à ma maison », a-t-elle déclaré à Global News.
Elle a dit qu’elle était choquée par l’offre de suicide de l’assistante sociale lors d’une conversation en 2019.
« J’étais comme “Je ne peux pas croire que tu vas… me faire une injection pour m’aider à mourir, mais tu ne me donneras pas les outils dont j’ai besoin pour m’aider à vivre” », a-t-elle dit. « C’était vraiment choquant d’entendre ce genre de commentaire. »
Lire la suiteLa demande d’euthanasie d’un Canadien de 23 ans contrecarrée par la campagne de sa mère sur les médias sociaux
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : joyfotoliakid/Adobe Stock
29 septembre 2022, Whitby, Ontario (LifeSiteNews) — La tentative d’une mère pour sauver son fils de 23 ans du suicide médicalement assisté a jusqu’à présent réussi.
Hier, Kiano V. a déclaré à LifeSiteNews que, grâce à la campagne de sa mère Margaret Marsilla sur les médias sociaux — qui comprenait une pétition publiée sur Change.org et CitizenGo — le médecin a retiré son soutien à la tentative du jeune homme de mettre fin à sa vie par le biais de l’AMM (aide médicale à mourir).
« Mon médecin a dit que tout le monde appelait sa clinique, son téléphone, envoyait des SMS, disait qu’il était un meurtrier, et le harcelait au point qu’il a retiré sa participation à mon plan de soins », a déclaré Kiano.
Marsilla est du même avis : « Nous avons réussi à effrayer un peu [le médecin], mais un autre médecin pourrait reprendre la situation ».
Cependant, d’après ce que LifeSitenews a pu vérifier auprès de son fils, aucun nouveau médecin ne s’est manifesté.
Kiano, dont le nom de famille est connu de LifeSiteNews, a déclaré au média que son rendez-vous pour l’AMM était initialement prévu pour le 22 septembre, mais qu’il a été reporté au 28 septembre peu après que sa famille en ait pris connaissance.
« Ma famille a paniqué », a-t-il déclaré. « Ma sœur a accès à mes courriels et l’a partagé avec toute ma famille : ma mère, mon père... Tout le monde était désemparé, alors ils faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher que cela ne se produise. »
Kiano, qui a été diagnostiqué pour la première fois d’un diabète de type 1 à l’âge de quatre ans, est maintenant malvoyant. Il a dit avoir argumenté avec ses parents que sa maladie incurable était une raison suffisante pour demander l’euthanasie.
Je disais à mes parents : « Vous savez, vous ne pouvez rien y changer. Je veux dire, mon diabète, ce n’est pas quelque chose que vous pouvez guérir ; ma perte de vision, ce n’est pas quelque chose que vous pouvez guérir dans un avenir prévisible, donc c’est toujours mon choix ».
Kiano a déclaré que ses parents ont insisté pour parler à ses médecins et n’étaient pas satisfaits des réponses qu’ils obtenaient, et il pense que son refus de les autoriser à parler avec « le médecin de l’AMM qui allait administrer la perfusion » les a frustrés au point qu’ils ont décidé « de lancer des campagnes sur les médias sociaux, de prendre les choses en main ».
Lire la suiteUn Canadien demande l’euthanasie après s’être fait retirer sa prestation d’invalidité
Les Landry.
Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Un Canadien a annoncé qu’il envisageait de recourir à l’euthanasie par l’entremise du programme d’assistance médicale à mourir (AMM) à cause de l’insuffisance de l’aide financière qu’il reçoit afin de payer ses dépenses en lien avec son handicap.
Lors d’une entrevue par vidéo-conférence avec Bridge City News, Les Landry de Medicine Hat en l’Alberta a expliqué qu’à son 65e anniversaire, ses prestations d’invalidité ont été remplacées par des prestations de vieillesse. En revanche, la pension étant insuffisante, il n’était plus capable de couvrir ses transports médicaux, prescriptions ou les frais de son chien de service. Il estime que ses dépenses ont augmenté de 300 %.
En raison de ses difficultés financières, des douleurs chroniques ainsi que leurs effets sur sa qualité de vie, Landry envisage le suicide assisté. « Si je décide de le faire, je veux que le monde sache à quel point la situation est mauvaise », a déclaré Landry. « Je ne savais pas que la vie s’arrêtait à 65 ans ».
« Mon futur semble sombre », a-t-il ajouté. « Ce processus, en plus de la douleur et la souffrance émotionnelle que j’endure, rend cette décision difficile ».
Landry croit que si sa demande est approuvée, il est sûr à 90 % qu’il ira jusqu’au bout. « Êtes-vous prêt à mourir avec l’aide de docteurs ? » a demandé le journaliste. « Oui, je le suis », a-t-il répondu.
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