La poursuite pour censure de trisomiques à la télévision française
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Dear Futur Mom/YouTube
Il s’agit d’une affaire qui se poursuit depuis 6 ans déjà : lors de la journée mondiale pour la trisomie 21 en 2014, une touchante vidéo présentant les témoignages d’enfants et adolescents trisomiques, Dear Future Mom, avait été diffusée sur de grandes chaînes de télévision dans plusieurs pays, en Europe et dans le monde (États-Unis, Nouvelle-Zélande, Russie…). Cette vidéo permettait, entre autres, d’informer et de rassurer « les futures mères inquiètes en raison de ce handicap ».
Or, en France, Dear Future Mom a provoqué l’ire du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui a tout simplement ordonné d’en stopper la diffusion. Un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait alors été engagé et aujourd’hui encore la procédure est en cours.
Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) revient sur cette affaire sur le site d’informations Genethique.org.
« En France, la diffusion de cette vidéo sur Canal +, M6 et D8 avait dérangé le Conseil supérieur de l’audiovisuel, rappelle M. Puppinck. Après avoir été saisie de seulement deux plaintes de téléspectateurs, l’autorité de régulation avait demandé à ces chaînes de ne plus diffuser la vidéo. Le motif était que la parole de ces jeunes était “susceptible de troubler en conscience des femmes qui, dans le respect de la loi, avaient fait des choix de vie personnelle différents”. » La censure à l’état pur.
Lire la suite10 millions de dollars en dommages et intérêts pour « vie injustifiée »…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pxfuel
L’un des concepts de plus en plus courants de la culture de mort est le suivant : « vie injustifiée » ou « naissance injustifiée ». Que cela signifie-t-il exactement ? Tout simplement que si la mère d’un enfant ne voulait pas l’avoir et qu’un professionnel de la santé ou un autre commit une erreur, soit en ne détectant pas les défauts physiques ou génétiques de l’enfant à naître, soit en commentant une erreur dans l’administration d’un abortif ou d’un contraceptif de telle sorte que l’enfant naquît.
Comment peut-on seulement imaginer qu’une vie puisse être « injustifiée » ? Cela me dépasse, c’est dire de tel ou tel enfant qu’il n’aurait pas dû naître, qu’il n’a pas sa place dans le monde. Le pire, ce n’est pas que ce genre d’élucubrations se retrouve dans quelques cercles restreints de pro-avortement enragés, mais qu’elle fût ratifiée par les tribunaux, ordonnant des dommages et intérêts aux professionnels de la santé qui n’ont pas accompli leur œuvre de destruction. Selon Gènéthique :
Un juge fédéral de Seattle aux Etats-Unis, Robert Lasnik, a accordé 10 millions de dollars de dommages et intérêts à la famille d’une petite fille gravement handicapée. L’enfant est née après que l’infirmière d’un dispensaire tourné vers les patients à faibles revenus et non assurés, ait par inadvertance administré à sa mère un vaccin contre la grippe au lieu d’une injection contraceptive. Soit 7,5 millions de dollars pour les frais médicaux, éducatifs et autres de l’enfant, en plus des 2,5 millions de dollars de dommages et intérêts pour ses parents.
Le juge ayant déterminé que la femme ne voulait pas être enceinte et ne le serait pas devenue ― quoiqu’on ne sait jamais, les contraceptifs n’étant pas à 100 % efficaces ― si l’infirmière lui avait administré la bonne injection, donc que la naissance était un préjudice… Les avocats de la famille « ont considéré qu’il s’agissait d’une affaire de “grossesse injustifiée” et de “vie injustifiée” », rapporte Gènéthique.
Au fait, si l’on approfondit le principe de « vie injustifiée », l’on doit conclure que puisqu’une vie est « injustifiée », c’est qu’on peut donc la supprimer, avant ou après la naissance. Ceci est, Mesdames et Messieurs, la Culture de Mort.
Le Tribunal constitutionnel de Pologne déclare l’avortement eugénique inconstitutionnel !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock
Pour être surprenante, c’est une nouvelle surprenante ! C’est initialement grâce au travail acharné du groupe Zatrzymaj aborcję (Arrêtez l’avortement) que cette victoire pour la Vie est survenue aujourd’hui. Le groupe avait lancé une pétition en 2017, soutenue par les évêques catholiques, qui récolta 830 000 signatures en quelques semaines, obligeant ainsi la Diète (parlement polonais) à se pencher sur la question. Cependant, le débat s’enlisait, ce qui amena plusieurs députés à se saisir judicieusement du Tribunal constitutionnel. Selon Le blog d’Yves Daoudal :
C’est une grande victoire pour les futurs enfants trisomiques et leurs familles, et pour le respect de la vie humaine. Le tribunal constitutionnel de Pologne vient de juger anticonstitutionnel l’article de loi qui permet d’avorter en cas de « déficience fœtale grave et irréversible ou maladie incurable menaçant la vie du fœtus ».
En bref, l’avortement devient quasiment interdit en Pologne. Car il y avait un millier d’avortements par an, la plupart pour cause de trisomie.
Vidéo virale d’un garçon qui chante pour son petit frère trisomique
Rayce berçant son petit frère trisomique Tripp.
Par By Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (côtés flous rajoutés) : Nicole Powell/Facebook
Cabot, Arkansas, 3 janvier 2020 (LifeSiteNews) — La vidéo d’un jeune garçon chantant pour son frère trisomique nouveau-né est en train de conquérir les cœurs à travers le pays, tandis qu’elle devient virale sur les médias sociaux.
Nicole Powell a publié sur Facebook une courte vidéo de son fils Rayce qui berce son petit frère Tripp dans ses bras, en chantant « 10,000 Hours » de Dan + Shay & Justin Bieber.
Rayce et Tripp Powell — Photo : WWZM13
Dans la vidéo, on peut entendre Rayce chanter :
I’d spend ten thousand hours and ten thousand more
Oh, if that’s what it takes to learn that sweet heart of yours
And I might never get there, but I’m gonna try
If it’s ten thousand hours or the rest of my life
I’m gonna love you.(Je passerais dix mille heures et dix mille encore,
Oh, si c’est ce qu’il faut pour connaître ton doux cœur.
Et peut-être n’y arriverai-je jamais, mais je vais essayer,
Quand ce serait dix mille heures ou le reste de mes jours,
Je vais t’aimer.)
Postée sur Facebook lundi, la vidéo a été vue plus d’un million de fois.
« C’est comme ça que Rayce fraternise avec Tripp », écrit Nicole. « Il chante pour lui tout le temps. Il jure que cette chanson parle de lui et de son frère. »
« L’amour ne compte pas les chromosomes », poursuit Nicole, « ou comme le dit Rayce, “Ne sommes-nous pas tous différents ?” »
« Je ne voulais pas que nos garçons aient honte de lui », explique Nicole dans une entrevue à la télévision locale. « Il reste leur petit frère, peu importe ce qu’il a. »
L’avortement était hors de question
JJ Grieves et Nicole Powell avec leur bébé Tripp — Photo : WWZM13
JJ Grieves, le père des garçons, a révélé que les médecins avaient « recommandé mettre fin à la grossesse ».
Sa réponse : « J’ai dit absolument pas. »
« Il faut un peu plus de temps pour apprendre et un peu plus de soins et d’amour », ajoute-t-il, « mais n’est-ce pas ce dont le monde a besoin ? »
PMA : le gouvernement français veut passer en force
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info)
Le gouvernement a décidé de passer en force et a inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale la deuxième lecture du projet de loi sur la bioéthique qui se déroulera en séance publique à partir du 27 juillet.
Cette décision est d’autant plus absurde que le Sénat, qui ne siège pas en septembre, ne pourra examiner le texte avant l’automne. Elle traduit la volonté idéologique du gouvernement de profiter de l’été pour faire adopter coûte que coûte le projet de loi par un hémicycle clairsemé et de museler l’opinion publique puisque pour des raisons sanitaires, les rassemblements publics de plus de 5000 personnes demeurent interdits à l’heure actuelle.
Sur le fond, le texte qui va être discuté en deuxième lecture aggrave les transgressions déjà votées à l’automne dernier. Outre la PMA sans père et la création d’embryons chimères mi-homme mi-animal ainsi que d’embryons transgéniques, le projet de loi élargit le recours au diagnostic préimplantoire permettant d’éliminer les embryons porteurs d’une anomalie chromosomique (DPI-A) et légalise la technique de la fécondation in vitro à deux mères dite ROPA (réception de l’ovocyte du partenaire) qui éclate la maternité entre deux femmes : la donneuse d’ovocytes d’un côté et la gestatrice de l’autre, pour que les deux femmes puissent également se revendiquer mères du même enfant, tout en évinçant la paternité.
Suède : euthanasie dans les maisons pour personnes âgées, protocoles eugéniques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : prostooleh/Freepik
En Suède, comme dans d’autres pays, le gouvernement a émis des protocoles pour le tri des personnes afin, prétendait-il, d’éviter l’engorgement des hôpitaux devant la « pandémie » coronaviresque. Mais, non seulement les hôpitaux n’ont pas été submergés mais cela a donné que des médecins de résidences pour personnes âgées prescrivaient aux malades un mélange « palliatif » de médicaments, au lieu d’oxygène, ce qui amenait ou accélérait leur mort par suffocation, selon LifeNews :
« Les gens étouffaient, c’était horrible à regarder. Un patient me demanda ce que je lui donnais quand je lui faisais l’injection de morphine, et je lui ai menti », a déclaré Latifa Löfvenberg, une infirmière. « Beaucoup sont morts avant leur heure. C’était très, très difficile ».
Aura-t-on compter ces décès, pour ceux qui avaient le coronavirus, dans le nombre des victimes du coronavirus quand il aura en fait été tué par un mélange de produits ? Précisons que la moitié des décès attribués au coronavirus en Suède sont survenus dans des résidences pour personnes âgées.
De la place dans les hôpitaux :
« Ces directives ont trop souvent eu pour conséquence que les patients âgés se sont vus refuser des traitements, même lorsque les hôpitaux fonctionnaient en dessous de leur capacité », selon les critiques qui se sont adressées à la WSJ. « Le taux d’occupation des unités de soins intensifs du pays, par exemple, n’a pas encore dépassé 80 %, selon les responsables gouvernementaux ».
« Les salles de soins intensifs étaient relativement vides », a déclaré le Dr Cecilia Söderberg-Nauclér, de l’hôpital universitaire de Karolinska. « Les personnes âgées n’ont pas été amenées à l’hôpital — on leur donne des sédatifs mais pas d’oxygène ni de soins de base ».
Yngve Gustafsson, spécialiste en gériatrie à l’université d’Umeå, a déclaré au BMJ que la proportion de personnes âgées aux soins respiratoires dans tout le pays était plus faible qu’à la même époque un an auparavant, même si les personnes de plus de 70 ans étaient les plus touchées par le Covid-19. Il s’est lui aussi dit horrifié par la pratique des médecins qui prescrivent par téléphone un « cocktail palliatif » aux vieillards malades dans les maisons de soins.
« Il arrive souvent que les personnes âgées reçoivent de la morphine et du midazolam, qui inhibent les voies respiratoires », a-t-il déclaré au journal Svenska Dagbladet.
Je trouve que l'on abuse du terme « palliatif » qui n'est en aucun cas un synonyme d'euthanasie.
Comme une exécution :
Et s’exprimant dans le quotidien Aftonbladet, un autre journal, il a été plus précis :
Dans les maisons de retraite, en principe, seuls les soins palliatifs sont prescrits, ce qui signifie que vous recevez de la morphine, du midazolam et de l’haldol pour éviter les nausées et les vomissements provoqués par la morphine. Il s’agit d’un traitement qui conduit certainement à la mort à près de 100 %. Donner à la fois du midazolam et de la morphine inhibe la respiration. Si vous avez du mal à respirer, vous subissez rapidement un tel manque d’oxygène que vous en mourez.
Est-ce que c’était de l’euthanasie ? Gustafsson est franc. Oui, il a dit. « Oui, je pourrais presque imaginer utiliser des mots encore plus forts. C’est la même chose que pour des personnes qui se font exécuter. C’est en gros une méthode efficace à 100 %, un peu comme la chaise électrique. C’est à peu près aussi efficace ».
81 % des personnes décédées « du » COVID-19 au Canada étaient dans des établissements de soins de longue durée
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wavebreakmedia-micro/Freepik
Nous devons repenser les maisons de retraite et soutenir les soins communautaires.
Il y a quelques jours, j’avais republié un article de Michael Cook concernant l’abus de mélanges de « drogues palliatives » en Suède, pendant la crise COVID-19, qui a fait monter les pourcentages de décès comprenant au moins 50 % de résidents de maisons de retraite.
Kelly Grant, journaliste spécialisé sur les questions de santé du Globe and Mail, a publié un rapport le 25 juin 2020 confirmant que 81 % des Canadiens atteints de COVID-19 et décédés étaient en maisons de soins de longue durée.
J’ai publié plusieurs articles [...] avertissant que les directives et les protocoles de triage COVID-19 amenaient de nombreuses personnes âgées à se voir refuser l’admission à l’hôpital et que beaucoup d’autres recevaient de la morphine et des soins de confort plutôt qu’un traitement efficace. Je savais que de nombreuses personnes âgées seraient peut-être mortes de toute façon, mais d’autres, qui auraient pu survivre, se voyaient refuser la possibilité de se rétablir. C’était une forme de discrimination, de maltraitance des personnes âgées et même de meurtre.
Le nombre horrible de décès dans les maisons de retraite canadiennes est deux fois plus élevé que la moyenne de l’OCDE et pire que dans tout autre pays de l’OCDE. Grant rapporte :
Le Canada a protégé contre le coronavirus les résidents des maisons de retraite d'une façon bien pire que les autres pays fortunés, selon une nouvelle analyse montrant que les endroits ayant le mieux réussi avaient apporté des changements radicaux aux établissements pour personnes âgées dès qu’ils eurent confiné la société.
Le 25 mai dernier, un peu plus de 80 % des décès connus au Canada attribués au COVID-19 sont survenus parmi les résidents de maisons de retraite ou de soins infirmiers, soit près du double de la moyenne des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, selon un nouveau rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé.
L’Espagne vient ensuite, avec 66 % du total des décès COVID-19 représentant les résidents d’établissements pour personnes âgées, suivie de la Norvège et d’Israël avec 58 % et de l’Irlande avec 56 %. Certains des pays examinés dans le rapport, dont la Slovénie, la Hongrie et les Pays-Bas, ont enregistré moins de 20 % de leurs décès COVID-19 dans ces établissements.
Le Québec prévoit étendre l’accès au dépistage prénatal non invasif
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : valeria aksakova/Freepik
Le dépistage prénatal non invasif, ou test génomique prénatal non invasif (TGPNI) ou encore dépistage prénatal non invasif (DPNI), est déjà proposé à certains groupes de Québécoise enceintes présentant plus de risque d’avoir un enfant atteint de trisomie 21, et, selon Gènéthique :
« Les femmes dont le TGPNI révèle certaines anomalies se verront proposer une amniocentèse afin de détecter à 100 % la trisomie 21. »
Comme le nom du test l’indique il est non invasif, consistant simplement en l’analyse de fragments d’ADN acellulaire du bébé se retrouvant dans le sang maternel, dans le but de découvrir si le bébé a la trisomie 21 ou autres malformations génétiques. Ce test représente une amélioration par rapport à l’amniocentèse qui entraîne des risques de fausse-couche. Mais au fait, pourquoi donc vouloir s’assurer à 100 % que le bébé à naître a la trisomie 21 en lui faisant courir le risque d’un avortement spontané ?
Toujours est-il que le système de santé québécois planifie étendre l’accès au TGPNI par étape :
« Dans la première phase du déploiement, le test sera disponible dans deux établissements au Québec. De plus, seules les femmes qui participent aux Programmes québécois de dépistage prénatal pourront y avoir accès. » Par la suite, les autorités annoncent le déploiement « rapide » du test à travers la province.
Le problème avec ces dépistages, c’est qu’ils sont très souvent utilisés pour découvrir les malformations génétiques dans le but d’avorter le malheureux enfant à naître qui en serait atteint, d’où la quasi-disparition des trisomiques en Islande. Puisque le TGPNI n'est pas dangereux, plus de femmes le demanderont...
Protocole eugénique au Québec en cas de manque de lits ou de respirateurs dans les hôpitaux
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel
Au Québec, il existe un protocole qui, s’il venait à manquer de lits ou de respirateurs dans les hôpitaux, permettrait à un médecin de refuser les soins intensifs à une personne ayant des déficiences cognitives sévères, comme l’autisme ou la trisomie 21, dans le cadre de la « pandémie », selon La Presse :
L’opposition officielle dénonce un protocole qui refuse les soins intensifs aux personnes avec une déficience cognitive sévère dans le contexte de la pandémie.
Advenant un manque de lits, un médecin pourrait donc refuser l’accès à un respirateur à une personne souffrant de trisomie 21 ou aux prises avec un trouble de l’autisme sévère, a déploré mercredi la députée libérale Jennifer Maccarone.
Le protocole a été mis en ligne sommairement dans le site Triage Québec, qui demande aux citoyens de signer une pétition afin de le faire changer.
« Vous avez une déficience cognitive sévère, comme la trisomie 21 ou un trouble de l’autisme sévère, vous risquez de devoir laisser votre place à une autre personne, a soulevé Mme Maccarone à la période de questions. Je suis scandalisée, je suis mère de deux enfants autistes et je leur donnerais ma vie. »
Interpellé, le ministre de la Santé du Québec, Danielle McCann, a reconnu l’existence de ce protocole, tout en précisant qu’il n’était pas en application puisqu’on ne manquait pas de lit ou de respirateurs en ce moment dans le système de santé québécois. Cependant, le ministre n’a pas condamné le protocole ni ne s’est engagé à le répudier, rapporte La Presse.
Trier les gens selon leurs capacités mentales représente tout simplement de l’eugénisme…
25 mars, 25e anniversaire d'Evangelium Vitæ
Le Pape Jean-Paul II.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Il y a à peine quelques jours c’était le 25 mars 2020, fête de l’Annonciation, mais aussi le 25e anniversaire d’Evangelium Vitæ (Évangile de la vie), cette encyclique dans laquelle Jean-Paul II explique l’importance du respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Cette encyclique a beaucoup inspiré les défenseurs de la vie, à l’instar d’Humanæ Vitæ, l’encyclique de Paul VI.
Dans son encyclique, Jean-Paul II dénonce la pilule abortive, l'avortement, la contraception, qui procède de la même mentalité que l’avortement, les techniques de fécondation artificielle, l’infanticide des nouveau-nés handicapés :
Lire la suitePour favoriser une pratique plus étendue de l’avortement, on a investi et on continue à investir des sommes considérables pour la mise au point de préparations pharmaceutiques qui rendent possible le meurtre du fœtus dans le sein maternel sans qu’il soit nécessaire de recourir au service du médecin. Sur ce point, la recherche scientifique elle-même semble presque exclusivement préoccupée d’obtenir des produits toujours plus simples et plus efficaces contre la vie et, en même temps, de nature à soustraire l’avortement à toute forme de contrôle et de responsabilité sociale.
Il est fréquemment affirmé que la contraception, rendue sûre et accessible à tous, est le remède le plus efficace contre l’avortement. On accuse aussi l’Eglise catholique de favoriser de fait l’avortement parce qu’elle continue obstinément à enseigner l’illicéité morale de la contraception. A bien la considérer, l’objection se révèle en réalité spécieuse. Il peut se faire, en effet, que beaucoup de ceux qui recourent aux moyens contraceptifs le fassent aussi dans l’intention d’éviter ultérieurement la tentation de l’avortement. Mais les contrevaleurs présentes dans la « mentalité contraceptive » — bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité, réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal — sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation, face à la conception éventuelle d’une vie non désirée. De fait, la culture qui pousse à l’avortement est particulièrement développée dans les milieux qui refusent l’enseignement de l’Eglise sur la contraception. Certes, du point de vue moral, la contraception et l’avortement sont des maux spécifiquement différents : l’une contredit la vérité intégrale de l’acte sexuel comme expression propre de l’amour conjugal, l’autre détruit la vie d’un être humain ; la première s’oppose à la vertu de chasteté conjugale, le second s’oppose à la vertu de justice et viole directement le précepte divin « tu ne tueras pas ».
Mais, même avec cette nature et ce poids moral différents, la contraception et l’avortement sont très souvent étroitement liés, comme des fruits d’une même plante. Il est vrai qu’il existe même des cas dans lesquels on arrive à la contraception et à l’avortement lui-même sous la pression de multiples difficultés existentielles, qui cependant ne peuvent jamais dispenser de l’effort d’observer pleinement la loi de Dieu. Mais, dans de très nombreux autres cas, ces pratiques s’enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l’épanouissement de la personnalité de chacun. La vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient ainsi l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible et la solution en cas d’échec de la contraception.
Malheureusement, l’étroite connexion que l’on rencontre dans les mentalités entre la pratique de la contraception et celle de l’avortement se manifeste toujours plus ; et cela est aussi confirmé de manière alarmante par la mise au point de préparations chimiques, de dispositifs intra-utérins et de vaccins qui, distribués avec la même facilité que les moyens contraceptifs, agissent en réalité comme des moyens abortifs aux tout premiers stades du développement de la vie du nouvel individu.