L’avortement de trois bébés en bonne santé, mais mal diagnostiqués, révèle l’ignoble mentalité eugénique de notre culture
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
7 février 2025 (LifeSiteNews) — Le 14 mars 2019, peu après la légalisation de l’avortement en Irlande, Rebecca Price s’est fait avorter à la maternité nationale de Dublin. On lui avait dit que son bébé était atteint de trisomie 18. Les tests effectués sur le cadavre de son petit garçon après l’avortement ont cependant révélé une erreur de diagnostic — l’enfant était en bonne santé. Mme Price et son « partenaire » Patrick Kiely ont porté l’affaire devant les tribunaux et obtenu des dommages et intérêts. Voici comment le Guardian a rapporté l’histoire :
Mme Price a déclaré qu’elle souffrait d’un traumatisme physique et mental dévorant depuis qu’elle avait découvert qu’elle avait inutilement interrompu la grossesse de ce qui aurait été son premier enfant, un garçon qui devait s’appeler Christopher Joseph Kiely. Un avocat représentant Merrion Fetal Health Clinic, l’un des accusés, a qualifié cette affaire de « terriblement triste ».
Il s’agit d’un exemple parfait de l’ignoble propagande eugéniste que la presse grand public publie aujourd’hui comme une évidence. La formulation indique que l’avortement d’un bébé atteint de trisomie 18 est « nécessaire » en raison du handicap du bébé. La journaliste décrit le petit garçon avorté comme « ce qui aurait été son premier enfant ». La conclusion s’impose : parce qu’on croyait que le garçon était atteint de trisomie 18, on pensait qu’il n’avait aucune valeur, et il a donc été tué.
Lire la suiteUn couple demande l’avortement d’un bébé issu d’une Fécondation in vitro parce que la mère porteuse aurait bu de l’alcool
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Piqsels
31 octobre 2024 (LifeSiteNews) — L’avortement et l’euthanasie font quotidiennement la une des journaux ces derniers temps, et personne ne peut ignorer à quel point la culture de la mort a progressé à moins de vivre sous un rocher.
Malgré cela, il m’arrive encore d’être écœuré (mais pas choqué) par certaines histoires. Par exemple celle-ci, publiée par le Daily Mail le 24 octobre : « J’ai surpris notre mère porteuse en train de boire de l’alcool et je l’ai obligée à avorter ». Tout l’égoïsme de notre culture se retrouve dans cette seule et vilaine histoire.
Les premières phrases sont révélatrices : « Comme un nombre croissant d’Américains, Marty et Melinda Rangers ont eu du mal à fonder une famille en raison de leurs carrières bien remplies. Mais après avoir fait fortune dans l’immobilier et pris une retraite anticipée, le couple s’est installé dans les Caraïbes, où il s’est enfin senti prêt à mettre une nouvelle vie au monde ». Bien entendu, leurs « carrières bien remplies » ne les ont pas vraiment empêchés de fonder une famille. Ce sont leurs priorités qui l’ont fait.
Ils ont donc décidé d’« opter pour la maternité de substitution », c’est-à-dire de louer les services d’une femme pour la gestation d’un enfant après avoir engagé un médecin pour « créer » leurs enfants dans des boîtes de Petri. Selon le Mail, Marty et Melinda ont engagé une jeune femme auprès d’une agence de maternité de substitution en Californie, après des centaines d’heures de recherche. « À partir de là, les deux parties ont été soumises à un examen psychologique et la mère porteuse a passé un contrôle médical. L’embryon du couple a ensuite été transféré à la mère porteuse par une clinique de fécondation in vitro ».
Lire la suiteUn Canadien handicapé raconte ce que c’est que d’être poussé à l’euthanasie
Roger Foley.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
19 juin 2024 — Dans l’épisode de cette semaine du Van Maren Show, Jonathon s’entretient avec Roger Foley, un Canadien handicapé qui s’est vu offrir l’Aide Médicale à Mourir (AMM) à de multiples reprises et qui continue à dénoncer l’injustice du régime d’euthanasie du Canada.
Foley explique que lorsqu’il était jeune, il n’existait pas de tests pour sa maladie, l’ataxie spinocérébelleuse de type 14, une maladie qui affecte le cerveau. Enfant chétif, maladroit et fatigué, il a toujours fait des efforts, se demandant s’il ne mangeait pas bien ou s’il était paresseux. Cependant, les symptômes de Foley se sont aggravés à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine, ce qui l’a amené à consulter des spécialistes. Foley a été diagnostiqué en 2005.
Alors qu’il travaillait pour la Banque Royale à Toronto, il a dû se déplacer à l’aide d’une canne, puis d’un déambulateur. Finalement, son état de santé est devenu tel qu’il ne pouvait plus travailler et qu’il a dû recourir à l’invalidité de longue durée. M. Foley a également dû commencer à recevoir des « soins à domicile » qui, selon lui, étaient dès le départ « très inappropriés, fragmentés et incohérents », et il a été victime de mauvais traitements. « J’en suis arrivé à un point où je suis devenu très suicidaire, c’était un cauchemar et il n’y avait aucun moyen de s’en sortir ».
Foley s’est finalement retrouvé dans un hôpital psychiatrique parce qu’il était devenu suicidaire. Bien que l’hôpital ait tenté d’organiser des soins à domicile pour lui, M. Foley affirme qu’on lui aurait donné son congé et la même chose, voire pire, lui serait arrivée. C’est pendant son séjour à l’hôpital que M. Foley a découvert l’existence d’un financement individualisé pour les soins à domicile ou d’un financement autogéré. Cependant, en raison de la province dans laquelle il vit, ce financement n’était pas disponible. Il est hospitalisé depuis plus de huit ans, depuis février 2016.
Lire la suiteLa vie avant la naissance : le statut de personne de l’enfant à naître
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock
Dans un geste politique destiné à faire avancer la campagne pour la dépénalisation de l’avortement jusqu’à la naissance en Angleterre et au Pays de Galles, le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists (RCOG) a publié le 25 janvier 2024 un document intitulé Involvement of the police and external agencies following abortion, pregnancy loss and unexpected delivery guidance for healthcare staff (Implication de la police et des agences externes à la suite d’un avortement, d’une fausse-couche ou d’un accouchement inopiné). Ce document, rédigé avec la participation de l’industrie de l’avortement, indique au personnel médical que, quelles que soient les circonstances ou le stade de la gestation, « il n’est jamais dans l’intérêt public d’enquêter sur une patiente soupçonnée d’avoir mis fin à sa propre grossesse ». [1] Il menace ensuite de sanctions disciplinaires toute personne qui, sans raison valable, informe les autorités d’un cas potentiel d’avortement illégal, en déclarant :
« Lorsqu’il s’agit de déterminer s’il existe une justification valable pour rompre la confidentialité afin de protéger la sécurité d’autrui, la “sécurité du fœtus” n’est pas une raison valable, car, en droit, le fœtus n’a pas le statut de personne ». [2]
Pour illustrer la dissonance cognitive qui s’est emparée de la vie publique au Royaume-Uni, quatre semaines plus tard, le 22 février, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a lancé un programme visant à offrir des « certificats de perte de bébé » aux parents d’enfants décédés avant d’avoir atteint la 24e semaine de grossesse. Il était déjà possible d’enregistrer comme mort-nés les enfants nés d’une fausse-couche après ce stade. Bien qu’un certificat de perte de bébé ne soit pas un document légal, ce programme signifie qu’il existe désormais une reconnaissance officielle, tout au long de la grossesse, « d’une vie perdue » [3], ce qui contredit manifestement l’affirmation du RCOG selon laquelle « le fœtus n’a pas le statut de personne ».
Bien entendu, cette tentative de nier l’humanité des enfants à naître n’est que le dernier exemple en date de l’utilisation de la sémantique pour justifier la violence meurtrière à l’encontre d’un groupe vulnérable. Avant que l’État nazi n’ait déclaré que les Juifs ne sont pas des personnes, le juriste Karl Binding et le psychiatre Alfred Hoche avaient publié conjointement Die Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens — « La permission de détruire la vie indigne de la vie » [4] — qui justifiait, d’un point de vue compassionnel et économique, l’utilisation du terme « mort mentale » pour justifier le meurtre des personnes profondément handicapées en les qualifiant de « leere menschliche Ärmel » — « manches humaines vides ». [5] La désignation moderne d’« état végétatif persistant » est à peine moins déshumanisante. Bien qu’elle soit censée faire référence à leur état de conscience, elle est fréquemment utilisée pour décrire les patients. En 1993, dans l’affaire qui a autorisé les médecins britanniques à affamer et à déshydrater leurs patients, l’équipe médicale de Tony Bland a fait valoir que la nourriture et les liquides qui lui étaient administrés artificiellement constituaient un traitement médical futile, incapable d’inverser la lésion catastrophique de son cerveau. La Chambre des Lords a consciencieusement accepté, le juge Hoffman décrivant le jeune Bland, âgé de 22 ans, comme « grotesquement vivant ». [6]
Mis à part les tests fastidieux de la « personnalité », un observateur impartial n’aurait aucune difficulté à reconnaître que le fœtus est pleinement vivant, conscient et qu’il est un être humain à part entière.
Lire la suiteUn médecin autrichien condamné à payer les parents d’un bébé qu’ils auraient avorté s’il avait détecté son handicap
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olegkruglyak3/Adobe Stock
26 janvier 2024, Vienne (LifeSiteNews) — Un médecin autrichien a été condamné à payer plus de 70 000 € pour n’avoir pas détecté le handicap d’un enfant à naître, suite à un procès intenté par les parents qui affirmaient qu’ils auraient avorté l’enfant s’ils avaient été informés de la déficience.*
En plus des 76 500 euros de dommages et intérêts, la Cour suprême autrichienne (Oberster Gerichtshof ou OGH) a décidé que le médecin devait payer l’intégralité de la pension alimentaire, ce qui pourrait donner lieu à des réclamations supplémentaires de plusieurs centaines de milliers d’euros, selon l’avocat des parents.
Le gynécologue de l’État de Carinthie n’avait pas remarqué que l’enfant était privé de son bras gauche lors de plusieurs échographies, et la fillette est née par la suite sans que les parents fussent au courant de son handicap.
« Le médecin a négligé le grave handicap de l’enfant. Si le diagnostic avait été correct, les parents auraient décidé d’interrompre la grossesse », a déclaré l’avocate des parents, Karin Prutsch-Lang, au journal autrichien Kleine Zeitung.
Lire la suiteVoici comment le darwinisme athée a conduit l’Occident à l’âge sombre de l’eugénisme
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
6 novembre 2023 (LifeSiteNews) — En août, Tristin Hopper du National Post a publié un essai informatif intitulé The time when Canada’s elite wanted to sterilize "insane" and disabled people [L’époque où l’élite canadienne voulait stériliser les « fous » et les handicapés], un récit qui met en garde contre la tendance à suivre les modes du moment. L’histoire de l’eugénisme, que j’ai décrite en détail dans mon livre de 2016 The Culture War, est un chapitre largement oublié de l’histoire de l’Occident — mais comme l'eugénisme revient sous le couvert de l’avortement et de l’euthanasie, cette histoire mérite une fois de plus un examen plus approfondi.
Même si les humanistes aimeraient protester contre ce fait, c’est l’essor de la théorie évolutionniste de la sélection naturelle, propagée par Charles Darwin et ses acolytes, qui a commencé à éroder la croyance fondamentale selon laquelle toute vie humaine a une valeur intrinsèque. Après tout, si Dieu n’existe pas, personne n’a été créé à son image. Si Dieu n’existe pas, certaines personnes sont, par définition, des accidents évolutionnaires défectueux. S’il n’y a pas de Dieu, il n’y a aucune raison de supposer que tous les êtres humains ont de la valeur et sont égaux. En fait, la théorie même de la sélection naturelle évolutive exclut l’idée d’égalité. Dans la vision darwinienne de la race humaine, l’égalité ne peut être autre chose qu’une faible construction sociale.
Lire la suiteDeux gays laissent mourir le bébé prématuré dont la mère porteuse est atteinte de cancer
Par Emilly Glover (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : paulaphoto/Adobe Stock
Brittney Pearson, enceinte, a reçu un diagnostic de cancer du sein et a accouché à 25 semaines, mais les deux hommes qui l’avaient engagée comme mère porteuse ont ordonné que l’enfant soit privé de soins médicaux essentiels, ce qui l’a tué.
Deux hommes ont engagé Brittney Pearson comme mère porteuse pour créer leur « famille de rêve », écrit sur Twitter Lila Rose, présidente de Live Action. « À la fin du processus, un petit garçon de 25 semaines a été assassiné ».
« Brittney a reçu un diagnostic de cancer du sein pendant sa grossesse et a décidé d’accoucher prématurément, à 25 semaines, afin de recevoir la chimiothérapie nécessaire à sa survie et de donner à l’enfant les meilleures chances de survie. Elle a dit que sa pensée était “Je veux garder ce bébé en sécurité et l’amener du côté de la terre” », écrit Rose sur Twitter.
Le couple qui a acheté l’enfant à Brittney a déclaré qu’il « ne voulait pas payer Brittney pour un bébé né avant 38 semaines en raison des problèmes de santé potentiels d’un bébé prématuré », selon Rose.
Le couple a insisté pour que l’enfant soit « immédiatement éliminé ».
Selon son oncle, Brittney était « en plein désarroi ». Elle a proposé d’adopter l’enfant, mais le couple a refusé sa demande, réclamant plutôt un certificat de décès. L’oncle de Brittney a même déclaré : « Je prendrais le bébé si on me le permettait ».
Lire la suiteDes personnes sont euthanasiées aux Pays-Bas pour cause d’autisme
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/Adobe Stock
Un nouveau rapport sur l’euthanasie aux Pays-Bas a révélé que de nombreuses personnes souffrant d’autisme ou atteintes de déficience intellectuelle ont été euthanasiées uniquement parce qu’elles estimaient ne pas pouvoir mener une vie « normale ».
Irene Tuffrey-Wijne, spécialiste des soins palliatifs à l’université britannique de Kingston, a dirigé une étude dans laquelle elle a examiné 900 dossiers entre 2012 et 2021, et découvert 39 cas concernant des personnes autistes ou présentant une déficience intellectuelle.
Au début de l’année, il a été révélé que les Pays-Bas avaient tué un nombre record de personnes par euthanasie, dont 115 ne souffraient d’aucune maladie autre que psychiatrique. L’euthanasie est peu réglementée dans ce pays, ce qui permet de tuer des personnes handicapées ou autistes — comme l’a découvert Tuffrey-Wijne — alors qu’elles ne sont pas du tout malades physiquement.
Dans de nombreux cas, des problèmes sociaux ont été mentionnés comme cause de la souffrance. Une patiente, une femme de moins de 30 ans, était « incapable de se faire des amis et s’était retrouvée isolée, y compris au sein de sa propre famille ». Un homme de 70 ans a été décrit comme n’ayant jamais été capable de « suivre la société » et ses « traits autistiques faisaient en sorte qu’il lui était de plus en plus difficile de s’adapter aux changements autour de lui ». Un homme d’une quarantaine d’années souffrait « d’anxiété, de plaintes compulsives et de solitude en raison des limitations liées à l’autisme, aux troubles obsessionnels compulsifs, aux lésions cérébrales acquises et aux troubles de la personnalité ».
Lire la suiteDe jeunes parents refusent l’avortement pour leur fils privé de bras
Le petite Hendré Strauss.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme de 25 ans et son mari ont été critiqués pour avoir refusé d'avorter leur fils parce qu'il n'a pas de bras. Elle dit qu'elle aime son fils tel qu'il est — « parfait ».
Selon The Mirror, Mariaan Strauss et son mari Hendrick, originaires d'Afrique du Sud, ont expliqué qu'ils avaient appris lors d'une échographie à 13 semaines que leur fils n'avait pas de bras. Le médecin a conseillé aux parents d'avorter. Bien que l'idée d'élever un enfant doté de capacités différentes ait semblé décourageante au couple, ils n'ont pas voulu mettre fin à sa vie.
Qualifié d'« égoïste » pour cette décision, le couple affirme aujourd'hui qu'Hendré, âgé de 11 mois, est « le plus beau cadeau que nous ayons pu recevoir ». Il ne pesait qu'un peu plus de deux kilos à la naissance et Mariaan a déclaré que son mari et elle avaient pleuré « parce que c'était un si beau moment ».
Pourtant, dit-elle, « la grande et sombre dépression m'a frappée ».
La société est cruelle et je me suis dit : « Notre enfant sera-t-il un jour accepté ? Va-t-il faire l'objet de moqueries et de brimades ? »
Elle a ajouté : « Les mots de mon spécialiste me revenaient sans cesse à l'esprit : "Tu es égoïste si tu n'avortes pas. Vous devez penser à l'enfant. Il ne pourra jamais avoir une qualité de vie normale" ».
Lire la suiteDes universitaires canadiens rédigent un article en faveur de l’euthanasie pour les pauvres
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
13 mai 2023 (LifeSiteNews) — Alors que le soutien au suicide assisté au Canada augmente malgré une série d’histoires atroces rapportant que les pauvres et les handicapés optent pour des injections létales par pur désespoir, nous assistons à l’émergence d’une culture véritablement post-chrétienne. Comme le titrait l’an dernier le magazine britannique The Spectator : « Pourquoi le Canada euthanasie-t-il les pauvres ? » La réponse de certains bioéthiciens semble être la suivante : Pourquoi pas ?
En fait, un nouvel article rédigé par deux bioéthiciens de l’université de Toronto soutient que l’euthanasie des pauvres devrait être socialement acceptable. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et la bioéthicienne Amy Mullin, professeur de philosophie, ont écrit dans le Journal of Medical Ethics :
Il est inacceptable de forcer des personnes qui se trouvent déjà dans des circonstances sociales injustes à attendre que ces circonstances sociales s’améliorent, ou que la possibilité d’une charité publique se produise de manière peu fiable lorsque des cas particulièrement pénibles sont rendus publics. Une approche de réduction des préjudices reconnaît que la solution recommandée est nécessairement imparfaite : un « moindre mal » entre deux ou plusieurs options moins qu’idéales.
Les histoires d’horreur de Canadiens cherchant à se suicider parce qu’ils ne peuvent pas obtenir l’aide sociale dont ils ont besoin sont des « scénarios catastrophes », écrivent les deux bioéthiciennes. « Une façon de répondre à ces cas est de dire : “Il est clair que l’aide médicale à mourir ne devrait pas leur être accessible” », a déclaré Mme Mullin lors d’une entrevue. « Nous ne pensons pas que le fait que les conditions sociales contribuent à rendre leur vie intolérable signifie qu’ils n’ont pas les moyens de faire ce choix. Les gens peuvent décider par eux-mêmes si leur vie vaut la peine d’être vécue, et nous devons respecter cela ».
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