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Le cardinal Collins blâme le Toronto Catholics District School Board pour censure du Catéchisme au sujet de l’homosexualité


Cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, lors de la Marche pour la Vie en 2018 à Ottawa. 

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Voyez-vous l’incohérence qui règne au Toronto Catholic District School Board ? Quelques conseillés dont le président se sont opposés à ce qu’un délégué continuât à citer le Catéchisme de l’Église catholique au sujet de l’homosexualité, affirmant incongrûment que les termes n’étaient « pas corrects » et humiliaient les individus s’identifiant comme homosexuels.

Le cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, réagit à cet acte en écrivant une lettre au président du Conseil d’administration, le réprimandant ainsi que ses pairs, leur rappelant le serment qu’ils ont prêté d’« être fidèles aux enseignements de l’Église, à la primauté du Pontife Romain et à l’autorité du Magistère » ; ce qui n’est manifestement pas le cas… Selon LifeSiteNews :

Le cardinal Thomas Collins a vivement blâmé les conseillers du Toronto Catholic District School Board qui ont empêché un délégué de lire l’article du Catéchisme parlant de l’homosexualité lors d’une réunion orageuse, la semaine dernière.

« Qu’un catholique fût critiqué, et que les administrateurs catholiques l’empêchassent effectivement de lire le catéchisme catholique lors d’une réunion du conseil scolaire catholique est tout simplement répréhensible », écrivait Mgr Collins dans une lettre privée adressée au président du conseil Joe Martino […]

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« Si Jésus Lui-même assistait à une réunion du Toronto Catholic District School Board, je me demande s’Il serait interrompu, s’Il commençait à dire “repentez-vous, car le Royaume de Dieu est proche”, ou bien d’autres paroles qu’Il prononce dans l’Évangile, car ces mots ne sont peut-être pas assez apaisants, et pourraient peut-être offenser », ajoutait le cardinal dans sa lettre du 17 novembre, dont une copie a été obtenue par LifeSiteNews.

Mgr Collins a également « hautement » félicité la conseillère Nancy Crawford « pour avoir relevé la portée de cet acte », et a rappelé aux administrateurs du TCDSB qu’ils avaient prêté serment d’« être fidèles aux enseignements de l’Église, à la primauté du Pontife Romain et à l’autorité du Magistère ».

Cette lettre était la réaction du cardinal à la réunion spéciale du conseil d’administration du 11 novembre, au cours de laquelle trois conseillers — le président Martino, Norm Di Pasquale et Maria Rizzo — s’opposèrent à ce qu’un délégué lût l’article du Catéchisme portant sur l’homosexualité.

Les commentaires furent : « naviguer ... dans des eaux dangereuses ... humilier une communauté marginalisée et vulnérable devant notre conseil d’administration », déclara Di Pasquale.

« Je dois avertir le délégué que, euh, certains des termes employés ne sont pas corrects », convint Martino.

À ce moment, apparemment stupéfaite, Crawford se leva. « Le délégué cite le Catéchisme de l’Église catholique. Comprenez bien cela, s’il vous plaît, avant que vous ne preniez votre décision. Je vous en serais reconnaissante. »

Rizzo se joignit alors au chœur : « monsieur le président, tout commentaire sur quiconque de notre communauté — au sujet de tout membre de notre communauté, ici dans un organisme financé par l’État — n’est pas, n’est pas, n’est pas acceptable dans ce forum. »

La réunion lors de laquelle l’incident s’est passé pourrait, et aurait dû, faire l’objet d’une réprimande de la part du cardinal, car il ne s’agissait pas moins que de la réouverture du dossier, clôt depuis août, d’accusations d’« homophobie » à l’encontre du conseiller Michael Del Grande, qui avait avancé une proposition consistant en une reductio ad absurdum visant à mettre en évidence l’incohérence de la modification apportée au code de conduite du district scolaire, ce dernier y ajoutant l’« identité de genre », l'« expression du genre » et l'« orientation sexuelle » (encore une position hérétique du Conseil scolaire…).



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