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Une gynécologue : la souffrance engendrée par l’avortement

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : wirestock/Freepik

Contrairement à ce que racontent les organismes en avortement, et les médias à leur suite, l’avortement est réellement source de souffrances psychologiques pour la femme. Le Dr Frédérique Mardon-Lerolle, gynécologue-obstétricienne de son état, répond aux questions de Padreblog dans le cadre d’une entrevue sur le film Unplanned, dont la version française était sortie en séances sur internet en octobre :

Padreblog : Pourquoi est-il si difficile pour des femmes de se confier à quelqu’un avant ou après un avortement ?

Dr F. M.-L. : On leur dit « ce n’est rien » ou bien « tu as le choix ». Comment peuvent-elles être libres de leur choix ? Et si c’est leur choix, de quoi se plaignent-elles ? N’est-ce pas « un droit » acquis de haute lutte ? Elles retournent alors souvent cette culpabilité contre elles, une culpabilité pourtant partagée entre le conjoint, l’entourage et le corps médical. Elles ont peur du jugement aussi. D’un côté, cela, cet acte soi-disant anodin et banal, et puis la réalité de ce qui se passe vraiment, entretenue par la prodigieuse mémoire du corps et par la richesse de la psychologie. Moi-même, lors d’une consultation, je devine qu’il s’est passé quelque chose et ce n’est pas une simple intuition féminine, croyez-moi ! Par exemple, une femme qui a subi un avortement a plus de difficultés à se laisser examiner. Figurez-vous qu’en Ehpad, l’une des plus fréquentes souffrances évoquées est la non-venue au monde de ces enfants avortés parfois quarante ans auparavant.

Plus loin, répondant à une autre question, elle affirme que l’avortement et la pilule ne profitent pas à la femme, mais à l’homme hédoniste :

On a dit que la pilule et l’avortement avaient libéré les femmes, c’est profondément faux. Ils ont surtout libéré les hommes, afin qu’ils puissent fuir leurs responsabilités.

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Canada : le projet de loi C-7 (euthanasie) approuvé par la Chambre des Communes pour aller au Comité de la justice

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : mdjaff/Freepik

Décidément, le 29 octobre 2020 aura été une sinistre journée pour le Canada, non seulement les députés de la Chambre des communes approuvèrent l’avancement du projet de loi C-6 (visant à interdire les thérapies réparatives) au Comité de la Justice, mais aussi celui du projet de loi C-7 (visant à étendre l’euthanasie aux cas autres que ceux de « mort naturelle raisonnablement prévisible »), selon La Presse :

Le projet de loi C-7 a été adopté jeudi par 246 voix contre 78 ; seuls des députés conservateurs, y compris le chef Erin O’Toole, ont voté contre. Richard Lehoux, député conservateur de Beauce, est le seul Québécois à avoir voté contre.

Au moins l’actuel chef du Parti conservateur du Canada aura voté de façon honorable lors du vote du C-7, contrairement au moment du vote du C-6. D’après La Presse, O’Toole réclame l’intervention de la Cour suprême, « Le projet de loi prévoit de modifier l’actuelle loi fédérale sur l’aide médicale à mourir, afin de respecter la décision de la Cour supérieure du Québec, l’automne dernier. Les conservateurs estiment que le gouvernement aurait dû faire appel de ce jugement devant la Cour suprême ». Peut-être que s’adresser à la Cour suprême du Canada pour infirmer la décision de la Cour supérieure du Québec, qui avait invalidé le critère de « mort naturelle raisonnablement prévisible » en 2019, serait une bonne idée, peut-être que non.

Le texte du projet de loi prévoit étendre l’euthanasie aux malades mentaux, rapporte Gènéthique :

« Des personnes physiquement handicapées ou souffrant d’une maladie chronique seraient ainsi éligibles à ce qui s’apparente à l’obtention d’une “mort sur demande”, administrée — ou assistée — par le corps médical », analyse l’Institut européen de bioéthique. « Le texte précise néanmoins que “l’aide médicale à mourir n’est pas permise lorsque la maladie mentale est la seule condition médicale invoquée” ».

Sera pas permis pour la seule maladie mentale ? Bah ! avant c’était interdit en cas de maladie mentale, alors pourquoi cela ne le sera-t-il pas bientôt pour les seuls cas de maladie mentale ? Nous sommes sur la bonne route (mauvaise, je veux dire) pour nous y rendre, sur le chemin de l’enfer.

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La Nouvelle-Zélande vote l’euthanasie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (montage) : Freepik, macrovector/Freepik

Avec le référendum tenu le 17 octobre sur une loi permettant l’euthanasie dans certaines conditions (comme toujours…), 65,2 % des Néo-Zélandais, d’après les résultats provisoires du 30 octobre, ont ratifié la décision de leur parlement qui avait voté cette législation par 69 voix contre 51 en 2019 ; les résultats définitifs seront divulgués le 6 novembre ; la loi, elle, doit entrer en vigueur en novembre 2021.

Les conditions sous lesquelles l’euthanasie sera permise au pays des kiwis sont (bientôt étaient) similaires à celles que le Canada avait instaurées en 2015. La chose la plus probable qu’il puisse arriver, si les Néo-Zélandais ne reculent pas, c’est qu’ils libéralisent de plus en plus la pratique mortifère. Selon Gènéthique :

L’euthanasie sera dépénalisée pour les majeurs sains d’esprit souffrant d’une maladie incurable provoquant le décès en moins de six mois et dont la souffrance est « insupportable ». Plus précisément, le patient devra être dans un « état avancé de déclin irréversible de ses capacités physiques » et éprouver « une souffrance insupportable qui ne peut être soulagée d’une manière que la personne juge tolérable ». La demande devra être signée par deux médecins.

Il y aura, paraît-il, une clause de conscience pour les praticiens refusant de participer à l’euthanasie. En outre, s’il existe un doute sur la capacité mentale de la personne on fera appel à un psychiatre (mais qui en jugera avant le psychiatre ?). Sinon, autre particularité destinée à rassurer les Néo-Zélandais, ou à endormir leur défiance, les médecins et infirmières ne seront pas autorisés à entreprendre une discussion sur l’euthanasie avec les patients.

Déchéance de l’Occident…

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Un juge albertain déclare que la ville de Lethbridge ne peut interdire les publicités d’un groupe pro-vie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst

Voilà enfin un juge albertain qui annule l’une de ses grotesques prohibitions municipales sur les affiches pro-vie. Apparemment, la ville de Lethbridge voulait empêcher le groupe pro-vie LPL d’afficher de la publicité, sans doute sur des espaces publics comme les abris-bus. La même chose arrivera-t-elle pour l’interdiction de montrer une affiche pro-vie plus grosse qu’une carte postale dans un rayon de 150 mètres autour des écoles à Calgary dans la même province ? Selon LifeSiteNews :

L’arrêt de la Cour déclare que la décision de la ville d’interdire les publicités était déraisonnable et qu’elle doute ouvertement du raisonnement de la ville.

Le juge Gates de la Cour du Banc de la Reine d’Alberta a rendu son jugement en faveur de Lethbridge Pro-Life (LPL) sur la plainte déposée par ce dernier contre la ville de Lethbridge concernant le rejet par la ville des cinq publicités pro-vie de LPL, dont une qui montre un nouveau-né en bonne santé avec la légende « la vie devrait être le droit humain le plus fondamental* ». Une autre publicité de LPL présentait la photo d’une femme enceinte avec la phrase « L’égalité devrait commencer dans l’utérus », tandis qu’une autre encore disait « Les droits de l’homme ne devraient pas dépendre de qui vous êtes ».


*Le droit le plus fondamental de l’homme, et qui est en même temps un devoir, est plutôt de connaître, aimer et servir Dieu. ― A. H.

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Canada : la Chambre des communes envoie le projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion » en comité de justice

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : racool studio/Freepik

Le jeudi 29 octobre, la Chambre des communes a approuvé en 2e lecture, par 306 voix contre 7 et 2 abstentions, la progression du projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion », il sera donc examiné par le Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Le gouvernement Trudeau fait donc avancer sa tyrannique prohibition des thérapies réparatives volontaires (faut-il le rappeler ?), destinées aux personnes désirant se défaire d’attirances pour les gens de même sexe ou se sentir en conformité avec leur sexe, avec la complicité de tous les autres partis, y compris la majorité du Parti conservateur du Canada et une bonne partie des conservateurs dits sociaux, selon LifeSiteNews :

Hier, les députés ont voté par 306 voix contre 7 en faveur d’une motion donnant leur approbation de principe au projet de loi C-6, « Loi modifiant le Code criminel (thérapie de conversion) ». Ce projet de loi, qui a été qualifié par des associations familiales d’attaque « scandaleuse » contre les libertés parentales, a été présenté par le ministre de la Justice David Lametti le 1er octobre.

Le projet de loi C-6 a été adopté avec le soutien presque unanime des députés du Parti conservateur, la quasi-totalité des députés libéraux, néo-démocrates, verts, bloquistes et indépendants.

Seule une poignée de députés du Parti conservateur du Canada (PCC) a voté contre le projet de loi, à savoir Derek Sloan, Jeremy Patzer, Arnold Viersen, Bob Zimmer, Ted Falk, Tom Kmiec et Damien Kurek.

Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de Campaign Life Coalition (CLC), critique les députés du PCC qui ont voté en faveur du projet de loi, qualifiant ce geste de trahison.

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Pour mieux défendre l’enfant à naître caché, défendons le Christ invisiblement présent dans l’Eucharistie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Y a-t-il un lien entre le respect pour l’enfant à naître et la révérence envers la divine Eucharistie, l’un caché aux yeux d’un monde volontairement aveugle et l’autre signe et présence réelle du Christ, caché à nos yeux mortels ? La foi surnaturelle en l’Eucharistie est-il un apport indispensable à la foi naturelle en l’enfant à naître (je veux dire par foi naturelle : la croyance dans le concept naturellement déductible de la personnalité de l’enfant à naître, chose qui paraît difficile à beaucoup, entre autres parce que l’enfant à naître est caché, parce qu’il est petit et sans défense, parce qu’on ne l’entend pas, parce que beaucoup n’en veulent pas… et finalement parce qu’il n’est pas pleinement développé) ? Les pro-vie n’ont-ils pas déjà l'esprit exercé à reconnaître une vérité comme celle de la transsubstantiation ? L’irrévérence envers l’Eucharistie n’est-elle pas source d’irrespect envers l’enfant à naître ? une grande partie des pro-vie ne sont-ils pas catholiques (bien que malheureusement de nombreux adoptent une approche « laïque ») du fait justement que ces derniers (ou une partie d’entre eux) sont familiers avec la notion de présence cachée mais réelle (sans compter la grâce) ? Autant de questions pertinentes auxquelles John Smeaton, président de Voice of the Family répond dans une vidéoconférence. — A. H.

Allocution complète de John Smeaton, traduite par Campagne Québec-Vie d’après LifeSiteNews :

Bonjour ! Je suis John Smeaton, le modérateur de la conférence internationale en ligne de Voice of the Family intitulée Love and Reverence due to Our Lord : Let’s always receive Holy Communion on the Tongue (L’amour et la révérence dus à Notre-Seigneur : recevons toujours la Sainte Communion sur la langue).

Voice of the Family est une coalition internationale d’organismes pro-vie et pro-famille du monde entier, formée pour soutenir l’enseignement catholique sur la vie et la famille. Nous sommes très reconnaissants à LifeSiteNews, le numéro un mondial de l’information pro-vie, qui a permis la tenue de cette conférence en ligne.

Pour quelle raison au monde, pourrait-on se demander, une coalition pro-vie internationale organise-t-elle une conférence sur la façon de recevoir la Sainte Communion ?

Voice of the Family, en union avec le mouvement pro-vie mondial, défend l’inviolabilité et la valeur de chaque vie humaine, et ce avec fierté. En effet, nous considérons comme un privilège et un honneur de défendre les vies humaines les plus vulnérables, et nous en sommes fiers. De nombreux membres du mouvement pro-vie sont prêts à donner leur propre vie pour la vie de ceux qu’ils cherchent à protéger. Ceci constitue la force de notre engagement.

Et pourtant, il y a quelque chose d’encore plus grand que la sainteté de la vie humaine, c’est la vie divine, le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Jésus-Christ, véritablement présente dans la Sainte Eucharistie. Notre plus grand trésor sur terre est le Saint-Sacrement. « Il n’est point d’autre nation, si grande qu’elle soit », chante l’Office divin du Corpus Christi, « qui ait des dieux s’approchant d’elle, comme notre Dieu est présent pour nous ». L’Eucharistie est notre trésor le plus cher et la pensée de l’avoir si près de nous dans nos églises catholiques nous remplit de gratitude et d’une crainte révérencielle indescriptible.

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Me Jerzy Kwaśniewski : l’éducation sexuelle selon l’OMS — la masturbation pour les 0 à 4 ans…

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay

Vous avez peut-être entendu parler des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, peut-être que non, cet organisme de l’ONU y prône entre autres la masturbation, l’homosexualité et la théorie du genre dès l’entrée à la maternelle ; entre 4 et 6 ans on y apprend aux enfants à « s’explorer soi-même » et les autres par le biais de jeux sexuels du docteur et des défis ; entre 6 et 9 ans, on leur présente l’avortement et la contraception comme solutions à la grossesse et la parentalité, etc.

Dans le fond, c’est le concept fumeux de « consentement éclairé » pour les relations sexuelles qui forme la base de tout ce salmigondis — comme si le « consentement éclairé » suffisait pour justifier de telles relations, surtout quand il s’agit d’une fillette ou d’un petit garçon (les séducteurs n’existent pas ?).

Me Jerzy Kwaśniewski, président du groupe d’avocat polonais l’Institut Ordo Iuris, décrit en profondeur dans une vidéo les recommandations de l’OMS en matière d’éducation sexuelle, ses applications concrètes, ce qu’elles impliquent et ce qui les sous-tend.

Le fondement de cet enseignement à la perversité se rapporte à la « Déclaration des droits sexuels » de l’International Planned Parenthood Federation (grand procureur d’avortements qui n’hésite pas à se créer une clientèle), citée dans les Standards : « la sexualité et le plaisir qui en découle sont un aspect central de tout être humain », faisant donc de l’homme un être essentiellement sexuellement jouisseur et créant un « droit » aux plaisirs charnels, même les plus dépravés.

Tout cela est à l’extrême opposé de la vision saine et chrétienne de la personne humaine : « l’homme est un être doué de raison, doté d’une âme immortelle », souligne Me Jerzy Kwaśniewski.

Incidemment, l'OMS vous semble-t-elle pertinemment désignée pour pérorer sur la santé de la planète entière, pour annoncer les « pandémies » ou pour en prescrire les remèdes ?

Je ne le pense pas pour ma part...

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Amy Coney Barrett confirmée juge à la Cour suprême des États-Unis !


Amy Coney Barrett prêtant serment devant le président Donald Trump et le juge Clarence Thomas.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : vidéo du HuffPost

Le soir du 26 octobre 2020, le Sénat des États-Unis a confirmé Amy Coney Barrett, catholique, mère de sept enfants, précédemment professeur à l’Université Notre Dame et juge à la Cour d’appel du 7e circuit, par 52 voix contre 48, c’est-à-dire, 52 républicains contre 47 démocrates et 1 républicain. Amy Coney Barrett a prêté serment devant le juge originaliste Clarence Thomas plus tard dans la soirée. Trump a donc gagné cette manche, à deux doigts des présidentielles américaines. Selon LifeSiteNews :

Le président Donald Trump a choisi Barrett, sa troisième personne nommée à la plus haute cour du pays, pour remplacer le juge gauchiste Ruth Bader Ginsburg, décédée le mois dernier. Les républicains au Sénat ont été vivement intimés par la droite de pourvoir le siège vacant avant l’élection présidentielle de novembre, tandis que la gauche s’y opposait farouchement et demandait que le siège restât vide afin qu’il revînt au vainqueur de l’élection d’y placer un juge.

Mère catholique de sept enfants, largement considérée comme originaliste pro-vie, Barrett était membre du groupe Faculty for Life de Notre Dame. On sait qu’elle signa une lettre, publiée par Becket Law, critiquant le mandat de l’administration Obama en matière de contraception, et signa une annonce en 2006 déclarant « nous... nous opposons à l’avortement sur demande et soutenons le droit à la vie, de la fécondation à la mort naturelle ». Elle également écrivit de nombreux articles critiquant la doctrine du stare decisis, qui accorde une importance indue aux précédents que forment les jugements passés, qu’ils aient été ou non tranchés à juste titre.

Les originalistes sont partisans d’une interprétation du droit selon l’esprit dans lequel la constitution et les lois ont été rédigées à l’époque de leur institution. Le stare decisis est une interprétation du droit selon laquelle les décisions judiciaires font toujours précédents de façon irrévocable, combien même auraient-elles été rendues de façon erronée, et forment donc le cadre intouchable des futurs jugements.

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Les pays que Joe Biden dénonce comme totalitaires…


Joe Biden.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr

Joe Biden, candidat démocrate aux présidentielles américaines, dépeignait lors d’une entrevue avec ABS le 15 octobre le totalitarisme qui sévirait dans certains pays de l’OTAN, comme la Pologne, la Hongrie et la Biélorussie, selon Church Militant :

« Vous voyez tout ce qui se passe de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie et la montée des régimes totalitaires dans le monde », s’est exclamé Biden en faisant référence à l’OTAN. « Ce président [Trump] embrasse tous les voyous du monde ».

Qu’ont donc de particulier ces trois pays ? La Hongrie est dirigée par un gouvernement majoritaire démocratiquement élu. La Pologne également. La situation de la Biélorussie est sans doute beaucoup moins nette sur ce point, mais de là à mettre les deux pays précédents sur le même pied, il y a un très grand pas. Pourquoi donc cette association ? Peut-être parce que les trois pays tiennent une route différente de celle que Biden souhaiterait les voir emprunter.

La Hongrie s’oppose à l’invasion massive et aux machinations LGBT ; la Pologne fait de même et tient une route intéressante sur la question de la vie à naître ; quant à la Biélorussie, elle a signé avec les deux précédents une déclaration (ainsi que 29 autres pays), s’engageant notamment à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement, conformément au consensus international établi de longue date selon lequel chaque nation a le droit souverain de mettre en œuvre des programmes et des activités en conformité avec ses lois et politiques ».

Autre chose intéressante sur la Biélorussie, son président Alexandre Loukachenko n’a pas mis son pays en confinement et s’est vu refuser par conséquent des sommes astronomiques, promises par le Fonds monétaire international aux pays plongeant leur population dans les mesures sanitaires radicales (et malsaines). Surprenant, non ! Par ailleurs, après que le président eût refusé les millions du FMI d’étranges manifestations surgirent, que les médias, y compris au Canada, rapportèrent pendant un temps.

Bref, si Joe Biden devient président, il faudra s’attendre à se qu’il cherche à casser les reins des pays comme ceux-là.

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Les États-Unis, le Brésil et 30 autres pays signent une déclaration contre l’imposition de l’avortement à l’international

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Freepik

Aujourd’hui, de hauts représentants des États-Unis, du Brésil, de la Pologne, de la Hongrie, de la Biélorussie et 27 autres pays ont signé un document déclarant un engagement à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement », entre autres.

Signée par 32 pays, selon le site du Department of Health and Human Services (HHS) :

Le jeudi 22 octobre, le secrétaire d’État Michael R. Pompeo et le secrétaire du HHS Alex Azar ont participé à la signature virtuelle de la Déclaration du Consensus de Genève […] Le document a été coparrainé par les États-Unis, le Brésil, l’Égypte, la Hongrie, l’Indonésie et l’Ouganda, et signé par 32 pays au total, représentant plus de 1,6 milliard de personnes.

Le secrétaire d’État Azar a déclaré lors de l’événement : « La déclaration est bien plus qu’une déclaration de convictions — c’est un outil essentiel et utile pour défendre ces principes dans tous les organes des Nations unies et dans chaque cadre multilatéral, utilisant un langage préalablement accepté par les États membres de ces organes ».

Bien sûr, cette Déclaration de consensus de Genève n’est pas parfaite, et même contient de gros défauts. Par exemple, si elle reconnaît le droit aux pays de légiférer contre l’avortement, elle le leur reconnaît également pour. Le document déclare, selon le HHS :

3. Réaffirmons l’importance fondamentale « de la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine », le fait que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine » et l’engagement « [de permettre] aux femmes de mener à bien grossesse et accouchement et [de donner] aux couples toutes les chances d’avoir un enfant en bonne santé » ;

4. Soulignons que « l’avortement ne devrait, en aucun cas, être promu comme méthode de planification familiale » et que « toute mesure ou toute modification relatives à l’avortement au sein du système de santé ne peuvent être arrêtées qu’à l’échelon national ou local conformément aux procédures législatives nationales » ; Réaffirmons que « l’enfant… a besoin de protection spéciale et de soins spéciaux… avant comme après la naissance » et que « des mesures spéciales de protection et d’assistance doivent être prises en faveur de tous les enfants », sur la base du principe de l’intérêt supérieur de l’enfant ;

5. Réaffirmons que « la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État », que « la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales », que « les femmes jouent un rôle critique dans la famille » et qu’il faut souligner « toute l’importance de la contribution que les femmes apportent au bien-être de la famille et au développement de la société » ;

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