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Défaite de Trump, l’un des présidents américains les plus pro-vie de l’histoire


Donald Trump, président des États-Unis

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : The White House

Donald Trump a mené un combat intense pour protéger l’enfant à naître aux États-Unis et dans le monde entier, à une époque où l’avortement est férocement défendu par ses promoteurs. C’est l’un des présidents des États-Unis les plus pro-vie que ce pays ait jamais eus. Bien sûr, beaucoup diront que c’est un fou, un violent, un incompétent, etc., répétant ce que les gros médias leur ont mis dans la tête ; je reviendrai là-dessus plus loin.

Le 6 janvier 2020, où le Congrès des États-Unis devait se prononcer sur l’élection du prochain président, c’est Joe Biden que les deux chambres du Congrès ont reconnu comme dirigeant du pays ; bien à tort si l’on considère la vaste fraude électorale en faveur de Biden dont les élections présidentielles ont fait l’objet.

Aussi, à moins d’un événement sortant de l’ordinaire (bien que ces derniers temps sortent déjà de l’ordinaire), Joe Biden, grand supporteur de l’avortement, de la contraception, de l’idéologie LGBT et de la culture de mort en général, siégera dans le Bureau ovale.

Donald Trump s’est engagé à céder le pouvoir pacifiquement.*

Il est décevant que le vice-président Mike Pence n’ait pas usé de son pouvoir de veto au Sénat pour arrêter l’approbation du résultat d’une fraude électorale, évoquant la possible non-correspondance d’un tel geste à la volonté des fondateurs des États-Unis, selon LifeSiteNews :

« Certains pensent qu’en tant que vice-président, je devrais pouvoir accepter ou rejeter les votes électoraux unilatéralement », peut-on lire dans son message, ajoutant qu’il ne considérait pas ce « point de vue » comme étant « correct ». « Je ne crois pas que les fondateurs de notre pays aient eu l’intention d’investir le vice-président du pouvoir unilatéral de décider quels votes électoraux devraient être comptés lors de la session conjointe du Congrès, et aucun vice-président dans l’histoire américaine n’a jamais revendiqué un tel pouvoir ».

Pourtant, plusieurs experts constitutionnels ont souligné que de multiples vice-présidents, comme Thomas Jefferson, Richard Nixon et Al Gore, ont usé de leur pouvoir lors de confirmation des élections. Du reste, devant une telle fraude électorale, il me semble que c’est s’empêtrer dans les fleurs du tapis.

Cette défaite de Trump, donc, représente une forte défaite pour le mouvement pro-vie dans le monde entier, car il représentait un allier de taille par l’office qu’il occupait. N’a-t-il pas retiré les fonds des États-Unis de tout financement de l’avortement à l’étranger, des centaines de millions de dollars en moins pour la promotion du meurtre d’enfants à naître ? N’a-t-il pas diminué le financement de l’avortement aux États-Unis ? N’a-t-il pas défendu la liberté des entreprises américaines face à l’imposition du financement de l’avortement et de la contraception par le biais des assurances privées ? N’a-t-il combattu les tentatives de l’ONU d’adopter un langage pro-avortement dans ses textes officiels ? N’a-t-il pas multiplié les déclarations nationales et internationales, gestes amicaux et soutiens aux mouvements pro-vie et aux enfants à naître ? N’a-t-il pas retiré le financement des États-Unis à l’OMS, grand promoteur de l’avortement et de la masturbation infantile, bien que pour une autre raison officielle il est vrai ?

Certes, perdre une bataille n’est pas perdre la guerre, et si Trump est un allié du mouvement pro-vie, le mouvement pro-vie ne tient pas qu’à lui seul, tant s’en faut.

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Maintenant, revenons à la question du « fou dangereux ». Tout récemment, hier même et aujourd’hui encore, les gros médias accusent Trump d’avoir fomenté la violence qui s’est déroulée au Capitole le 6 janvier.

Que s’est-il passé ? Une foule de plusieurs dizaines de milliers de partisans de Trump, appelée par lui il est vrai à manifester devant le Congrès, s’est tenue devant le bâtiment législatif.

À un moment donné, une centaine de personnes environ a forcé l’entrée du Capitole et s’est introduite jusque dans le Sénat et dans diverses parties de l’édifice. La police a plutôt mollement défendu l’entrée au Capitole dans la plupart des cas. Remarquez bien que rien n’a été vandalisé (à part les portes et les barrages), contrairement à ce qui arrive lors d’une manifestation de Black Lives Matter (BLM). On a eu à déplorer quelques morts lors de l’irruption des manifestants dans le Capitole, dont une femme abattue par un garde alors qu’elle essayait de franchir une fenêtre intérieure. Les manifestants ont été expulsés après qu’ils aient pu s’ébattre dans le Capitole durant un laps de temps appréciable. Il est étrange que les forces de l’ordre n’aient pas pu empêcher une centaine de personnes d’entrer dans le bâtiment, la grande majorité de la foule est restée pacifique !

Bien sûr, les médias ont tout mis sur le dos de Trump, profitant du sang répandu pour l’éclabousser. Car pour eux, c’est lui qui a provoqué l’entrée par effraction, l’interruption de la séance législative, la mort de la jeune femme.

Cela est-il vrai ? Examinons un peu les faits. Trump n’a nullement demandé une telle action de la part de la foule, il lui a même demandé, après les incidents rapportés plus haut, de se retirer pacifiquement ― au passage, Twitter a suspendu le compte de Trump pour douze heures, étiquetant auparavant son appel à la paix de « risque à la violence » ! Trump s’exposait par contre à de tels débordements en invitant une telle foule à manifester ; mais combien de morts la police a-t-elle eu à déplorer dans ses rangs, combien de civils, lors des manifestations de BLM ? Manifestations ou émeutes soutenues par les gros médias et les démocrates. Si donc Trump est un « violent », Joe Biden l’est également, et nous ne sommes pas sortis du bois.

Maintenant, s’agissait-il vraiment de partisans de Trump ? Ce genre d’action dite « faux drapeau » (false flag) consistant à provoquer des incidents pour les mettre au compte d’opposants est la possible explication de ce qui s’est passé le 6 janvier. Complotisme ? Constatez par vous-même : l’un des individus à s’être introduits dans le Capitole à déjà participé à des manifestations BLM et écologique en septembre 2019 et juin 2020, ce qui n’est pas particulièrement trumpiste. C’était plutôt à ce genre d’action que Trump s’exposait en convoquant la foule à manifester à Washington.

Peut-être qu’une partie des infracteurs étaient des trumpistes exaspérés par l’hypocrisie des législateurs face à la fraude colossale, et qui ont suivi l’exemple d’agitateurs mercenaires.

D’autre part, si les participants à l’intrusion étaient des partisans de Trump, ou une partie d’entre eux, si donc la femme abattue était une trumpiste, qui faut-il blâmer ? Ce sont les forces de l’ordre qui l’ont tuée, pourquoi donc ne pas blâmer les démocrates qui se considéraient alors déjà les maîtres de la nation ? N’était-ce pas l’« ordre » démocrate qui était défendu ? Pourquoi les gardes ont-ils laissé ainsi des individus entrer dans le bâtiment, pourquoi ne pas avoir continué de même en n’abattant personne ?

Du reste, pourquoi écouter les gros médias ? Ils soutiennent à 100 % l’avortement et toute la culture de mort, envers et contre tout bon sens, cachant le plus possible l’horreur de l’avortement, prenant les biais les plus aigus pour faire mal paraître les pro-vie. S’ils ont tout faux sur une question aussi importante, pourquoi donc les croire ?

Bien qu’il ait des défauts, non, Trump n’est pas un « violent », comme ils l’ont prétendu pendant tout son mandat. Il ne s’est engagé dans aucun conflit ― il a même retiré des troupes en Orient. Si donc c’est un « fou dangereux », c’est un fou dangereux drôlement inefficace, bien malgré lui sans doute ; mais ceci est absurde, la meilleure conclusion est de voir en lui un homme sain et équilibré.

En outre, Joe Biden, son opposant encensé par les grands médias, est réellement un homme violent puisqu’il promeut le meurtre des enfants à naître.

Voilà : Trump a perdu cette bataille, mais il continuera sans doute à combattre pour la bonne cause. Le combat pour la Vie n’est pas perdu non plus, d’autant plus qu’il ne tient pas à Trump seul. Et au final, nous gagnerons, car il s’agit avant tout de la défense de la Vie éternelle.

* Il y a de l'ambibiguité dans son propos; Trump se garde une marge de manœuvre, à la fois affirmant que « même si je ne suis pas du tout d'accord avec le résultat de l'élection, et les faits me le confirment, il y aura néanmoins une transition ordonnée le 20 janvier », tout en ne précisant pas si cette «transition ordonnée» veut véritablement signifier un transfert de pouvoir de Trump à Biden. --G.B.



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