Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Simmie Knox, under commission of the United States Supreme Court/Wikimedia Commons
Le 18 septembre dernier, le juge de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, décéda, laissant ainsi vide un siège pour un remplaçant. Le juge Ginsburg était pour l’avortement et le « mariage gay », elle compte à son actif un vote contre une loi visant à limiter les avortements par naissance partielle (infanticide) au Nebraska, selon LifeSiteNews :
Entre autres actes, Ginsburg vota l’annulation d’une loi du Nebraska interdisant les avortements par la naissance partielle. « Un règlement de l’État qui “a pour but ou pour effet de placer un obstacle substantiel sur le chemin d’une femme recherchant l’avortement d’un fœtus non viable” viole la Constitution », soutenait-elle.
Vous me pardonnerez si je ne comprends pas grand-chose à cette déclaration, parce que l’avortement par naissance partielle, voyez-vous, est employé tardivement dans la grossesse, quand l’enfant à naître est précisément viable et difficile à… « interrompre », ou à tuer pour parler normalement.
Ruth Bader Ginsburg, non seulement vota en faveur du « mariage gay », dans le cadre du jugement Obergefell v. Hodges, mais célébra des « mariages gay » en tant que magistrate :
Ginsburg était également en faveur du « mariage » homosexuel. Quelques mois seulement après que la Cour suprême eût infirmé la Defense of Marriage Act en 2013, Ginsburg est devenue le premier juge de la Cour suprême à célébrer une cérémonie de « mariage » homosexuel.
« Je pense que ce sera une déclaration de plus que les personnes s’aimant et voulant vivre ensemble devraient pouvoir bénéficier des bénédictions et des difficultés de la relation maritale », affirmait Ginsburg après la cérémonie. Elle a ensuite officié lors de plusieurs autres « mariages » homosexuels, avant d’imposer le « mariage » homosexuel à la nation dans l’affaire Obergefell contre Hodges en 2015.
Le défunt juge aurait exprimé le souhait qu’on ne nommât pas son remplaçant avant les élections à venir, rapporte LifeSiteNews dans un second article :
Selon un rapport du NPR, Ginsburg aurait déclaré à sa petite-fille Clara Spera : « Mon souhait le plus ardent est que je ne sois pas remplacée avant la nomination d’un nouveau président ».
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La vacance du poste à la Cour suprême donne donc l’occasion à Donald Trump d’y pourvoir, même avant les élections présidentielles de novembre, bien que ce ne soit pas le souhait des démocrates et autres gauchistes, qui multiplient menaces et déclarations, qu’il en soit ainsi. Il ne serait pas mauvais que l'actuel président des États-Unis nommât un juge vraiment conservateur, étant donné qu'on ne peut compter sur une réelle majorité conservatrice comme on a pu le penser auparavant, avec les précédentes nominations effectuées par Trump élevant à cinq le nombre de juges « conservateurs » ; les juges Neil Gorsuch et John Roberts se sont visiblement tenus du côté gauchiste dans un jugement sur l'« orientation sexuelle » et le travail, et John Roberts dans un jugement sur l'avortement. LifeSiteNews rapporte :
Le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a déjà promis que le Sénat américain voterait sur [c'est-à-dire ne refusera pas de voter sans examiner le dossier du candidat] le candidat du président Donald Trump.
Si le Sénat vote effectivement, ce sera le troisième poste vacant à la Cour suprême que le président Donald Trump pourvoira — ou tentera de pourvoir — au cours de son premier mandat.
Commentant les images de vidéos largement diffusées de gauchistes frappant aux portes de la Cour suprême avant que le juge Brett Kavanaugh n’y prête serment, « C’était la folie à Washington », souligne l’animatrice de Fox News, Laura Ingraham, dans son émission The Ingraham Angle de vendredi soir. Se plaignant que l’été 2020 eut été un « été d’amour » rempli d’émeutes et de désordres civils, elle ajoute avec tristesse : « Je ne sais pas à quoi va ressembler l’"automne d’amour" ».
Vous vous souvenez sans doute de la façon dont Brett Kavanaugh, actuel juge à la Cour suprême, avait été traité lors du processus de nomination par lequel il passait, les démocrates furent particulièrement odieux... que sera-ce maintenant qu'il s'agit d'un troisième juge de Trump.
Trump a annoncé aujourd’hui qu’il désignerait le nouveau juge vendredi ou samedi prochain, ce qui entamerait le processus par lequel l’éventuel juge doit passer avant d’atteindre le siège à la Cour suprême, ce qui n’est pas assuré vu que les républicains possèdent une faible majorité au Sénat et que cette nomination tient à quelques voix qui resteront fidèles ou non. Selon LifeNews :
Le président Donald Trump a déclaré aujourd’hui qu’il désignerait un nouveau juge à la Cour suprême vendredi ou samedi et que son candidat serait quelqu’un qui « respectera la Constitution ». Le président a déclaré qu’il souhaitait attendre les funérailles du juge pro-avortement Ruth Bader Ginsburg.
Le juge Amy Coney Barrett de la Cour d’appel du 7e circuit :
Lors d’un rassemblement en Caroline du Nord le 19 septembre, Trump déclara que son candidat serait une femme. Ginsburg est la deuxième femme à avoir été nommée à la Cour suprême.
Amy Coney Barrett est souvent le premier nom que les pro-vie évoquent dans le contexte de la prochaine nomination que Trump réalisera à la Cour suprême, mais elle est loin d’être le seul choix. Barrett, mère catholique de sept enfants, devint célèbre lorsque Dianne Feinstein (D-CA) [sic !] l’interrogea sur sa foi catholique lors de son audience de confirmation pour un siège à la Cour d’appel du 7e circuit en 2017.
« Le dogme vit fortement en vous », lança Feinstein à Barrett, qui était alors professeur de droit à l’Université de Notre Dame.
Un hic cependant, le juge Barrett ferait parti d’un curieux groupe charismatique œcuménique, People of Praise, dans lequel catholiques et divers protestants se rassemblent pour prier et partager des repas, vont aux événements marquants des uns des autres (mariages, funérailles, baptêmes, etc.), bien qu’ils restassent attachés à leur église respective.
D’autres choix en vue :
Le 9 septembre, Trump publia une autre liste de personnes qu’il envisagerait de nommer à la Cour suprême. Parmi eux figurent les sénateurs Ted Cruz (R-TX), Josh Hawley (R-MO) et Tom Cotton (R-AR), bien qu’il fût peu probable que l’un d’entre eux fût nommé.
Hawley écrivait sur Twitter samedi matin qu’il ne voterait que pour les candidats à la Cour suprême « qui comprennent et reconnaissent que Roe [v. Wade] a été mal rendu ».
Sarah Pitlyk figure également sur la nouvelle liste des candidats possibles de Trump. Pitlyk, catholique, faisait partie de l’équipe de défense de David Daleiden, directeur du Center for Medical Progress, dans l’affaire l’opposant à Planned Parenthood pour avoir dénoncé le trafic d’organes de bébés avortés que le géant de l’avortement opérait.