Les enfants qui naissent vivants lors d’avortements, puis sont laissés à mourir, sont monnaie courante au Canada, et peu de dirigeants semblent s’en soucier
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lorabarra/Adobe Stock
16 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le 23 janvier 2013, trois députés canadiens ont envoyé une lettre au commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, Bob Paulson, demandant une enquête criminelle sur la mort de 491 bébés nés vivants après des tentatives d’avortement entre 2000 et 2009 ─ mais laissés à l’abandon par le personnel médical présent.
Fin 2012, la blogueuse pro-vie Pat Maloney avait révélé ces décès à l’aide de données de Statistiques Canada sur son blogue Run with Life, avec des informations supplémentaires indiquant que, selon l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), 199 autres bébés ont connu le même sort entre 2010 et 2011.
Ces « naissances vivantes lors d’avortements » ont fait la une des journaux à l’époque, et le Premier ministre conservateur Stephen Harper a consolidé sa position de défenseur des pires abus de l’industrie de l’avortement, réagissant à la nouvelle en insistant sur le fait que l’avortement était légal et qu’il n’avait pas l’intention de rouvrir le débat.
Bien sûr, ces enfants sont morts après que la loi canadienne leur ait accordé une protection, mais les dirigeants de tous les grands partis semblaient satisfaits de considérer ces enfants comme des dommages collatéraux. L’histoire a duré plusieurs cycles de nouvelles et, lorsque toutes les autorités compétentes ont refusé de faire quoi que ce soit, elle s’est éteinte.
Mais les naissances vivantes à la suite d’avortements se produisent toujours au Canada et, année après année, Pat Maloney a étudié les statistiques, demandé des informations aux organismes gouvernementaux et les a publiées sur son blogue.
À l’occasion de la publication de son dernier rapport, je l’ai interrogée sur ses conclusions.
Quand avez-vous commencé à faire des recherches sur la tendance des naissances vivantes lors d’avortements et des avortements tardifs au Canada ?
C’était vers 2012, je crois, quand j’ai appris d’un médecin que des naissances vivantes se produisaient lors d’avortements. Elle avait consulté la base de données statistiques de l’état civil de Statistiques Canada sur les décès, et elle est tombée sur un code qui identifiait ces naissances vivantes lors d’avortements : le code P96.4, défini comme une interruption de grossesse, affectant le fœtus et les nouveau-nés.
Il s’agit d’avortements tardifs, 20 semaines de gestation ou plus, où l’enfant naît vivant. Statistique Canada signalait ces décès, bien que de manière cryptique si vous ne saviez pas ce que vous cherchiez.
Quand avez-vous découvert en premier qu’ils se produisaient ?
J’ai commencé à examiner ces données moi-même et j’ai réalisé que c’était une information assez importante. Il y avait là des preuves solides que des enfants avortés naissaient, en fait, vivants et qu’on les laissait mourir.
Je savais que l’ICIS publiait les statistiques canadiennes sur l’avortement, après avoir pris la relève de Statistiques Canada il y a quelques années. J’ai donc contacté l’ICIS pour voir s’il pouvait me donner des chiffres sur ces avortements. À ma grande surprise, ils m’ont effectivement donné des données sur ces avortements. Pour autant que je sache, l’ICIS n’a pas publié ces chiffres, et ne les publie toujours pas. J’ai donc demandé et obtenu ces chiffres de l’ICIS chaque année depuis lors.
Une pièce très déroutante du puzzle est que les chiffres de Statistiques Canada ne correspondent pas à ceux de l’ICIS. J’ai demandé aux deux organismes d’expliquer cette divergence. L’ICIS n’a pas pu l’expliquer.
Voici ce que Statistiques Canada m’a dit dans une longue explication, que vous pouvez consulter ici si vous le souhaitez, mais voici le résumé :
En résumé, une interruption de grossesse à au moins 20 semaines de gestation peut être incluse à la fois dans la base de données sur les avortements thérapeutiques et dans la base de données sur les mortinaissances de l’état civil. Dans les très rares cas où un avortement provoqué aboutit à une naissance vivante (et éventuellement à un décès ultérieur), il est très peu probable que l’avortement soit inclus dans la base de données sur les avortements thérapeutiques, mais il apparaîtra dans les bases de données des statistiques de l’état civil sur les naissances et les décès.
Quelle a été la réaction à votre travail ?
En premier lieu, le député Maurice Vellacott a envoyé une lettre à la GRC lui demandant d’enquêter sur ces 491 enfants nés vivants après un avortement raté et qu’on a laissés mourir. Il voulait que ces cas soient examinés en tant qu’homicides. Mais bien sûr, dans notre Canada pro-avortement, la GRC ne voulait pas enquêter. S’il y a un lien quelconque avec l’avortement (même s’il s’agissait en fait de possibles homicides), c’est un « non, non, je ne vous entends pas, la, la, la, sujet suivant ».
Mais les personnes saines d’esprit ont été stupéfaites par ce fait d’une horreur à couper le souffle. Même un pro-avortement qui a commenté mon blogue était incrédule et n’y croyait pas : « Ces données ne disent rien sur les bébés qui naissent vivants. Ce n’est rien d’autre qu’une conjecture de la part de l’auteur, qui, à mon avis, ne comprend même pas les données. La charge de la preuve lui incombe. »
Eh bien, en fait, les données nous ont très clairement dit que ce cauchemar se produit vraiment. Ici même, au Canada. Et la connaissance en provenait de deux sources très réputées.
Comment vos recherches confirment-elles ce qui se passe ?
Année après année, j’ai contacté l’ICIS et j’ai aussi régulièrement consulté les données de l’état civil de Statistique Canada. Et année après année, les chiffres sont toujours là.
Ce qui est tragique, c’est que nous ne savons pas pourquoi ces avortements tardifs se terminent par une naissance vivante. Car lors d’un avortement à un stade avancé de la grossesse, le bébé est censé recevoir une injection de digoxine in utero pour le tuer avant qu’il ne quitte la mère. Soit cela ne se produit pas, soit, si cela se produit, cela ne tue pas l’enfant. C’est une histoire d’horreur dans tous les cas.
Que montrent vos dernières recherches ?
L’ICIS indique une augmentation par rapport à l’année dernière, soit 112 naissances vivantes lors d’avortements, tandis que Statistique Canada signale une baisse des chiffres. (Si vous faites une recherche sur l’interruption de grossesse, affectant le fœtus et le nouveau-né [P96.4], vous pouvez voir ces chiffres par vous-même. Il s’agit d’enfants nés vivants à la suite d’avortements).
- 2016=123
- 2017=114
- 2018=94
- 2019=82
- 2020=74
Les chiffres de Statistiques Canada sont apparemment en baisse, tandis que ceux de l’ICIS sont en hausse. Nous ne connaîtrons donc probablement jamais les chiffres réels. Mais ce que nous savons catégoriquement, c’est que chaque année au Canada, des grossesses tardives sont avortées ; l’avortement ne tue pas l’enfant, ces pauvres enfants naissent vivants et on les laisse mourir.
Nous ne savons pas pourquoi cela se produit, et nous ne le saurons probablement jamais.
Les partisans de l’avortement se disent favorables à l’infanticide et au choix d’avorter « cent fois »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La bataille au sujet de l’avortement a visiblement laissé le pays divisé. Les législateurs pro-vie ont adopté des lois pour sauver des vies, tandis que les législateurs pro-avortement ont travaillé pour étendre l’avortement aussi rapidement que possible. Dans certains cas, comme en Californie et dans le Maryland, cela a même conduit à des projets de loi contenant un langage qui, selon de nombreux experts juridiques, ouvrent des brèches pour l’infanticide légal. On peut se demander jusqu’où les militants de l’avortement sont prêts à aller pour protéger le meurtre d’enfants à naître — et à en juger par une vidéo, la réponse est inquiétante.
Savanah Hernandez est une créatrice de contenu conservatrice, connue pour sa série d’entretiens Sav Says où elle s’entretient avec les gens qu’elle rencontre dans la rue. Dans un épisode récent, Savanah Hernandez a interrogé plusieurs personnes sur leurs réactions au projet de loi californien AB 2223, surnommé « infanticide ». Si les soi-disant vérificateurs de faits ont nié que le projet de loi légaliserait l’infanticide, il n’en reste pas moins que, tel qu’il est rédigé, le projet de loi protège les femmes et toute personne qui les assiste contre les poursuites pour mort périnatale, c’est-à-dire la mort d’un enfant hors de l’utérus, jusqu’à l’âge d’un mois (tel que défini par la loi de l’État de Californie).
Si cette perspective peut sembler offensante, la vidéo d’Hernandez montre qu’il n’en est rien.
« Je préfère donc que la plupart des femmes prennent leur décision à huit semaines, mais si — je suis également en faveur de 10 mois hors de l’utérus », dit le premier homme à Hernandez. Visiblement stupéfaite, Hernandez a répondu : « Donc, vous pensez que les bébés devraient être avortés 10 mois après leur naissance ? » L’homme a répondu : « Si, si la mère le veut, oui. »
Lors de l’entrevue suivante, Hernandez était avec deux femmes qui n’hésitaient pas à proférer des injures. « Je pense que... f*** ces enfants », a dit la première femme en riant. « Si vous voulez avorter à un stade avancé, c’est comme vous voulez. Vous savez, j’ai eu un avortement aussi, et c’est — c’était mon choix, et je suis heureuse d’avoir eu ce choix. »
La deuxième femme a ensuite ajouté : « Si vous parlez de ce qui se passe après la naissance... Ce n’est pas considéré comme un avortement », a-t-elle dit. « Vous pouvez chercher avortement dans le dictionnaire. »
Lire la suiteLa réalité brutale de l’origine des vaccins covid : dissection de bébés avortés vivants
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
29 mars 2022 (LifeSiteNews) — Dans cet épisode du John-Henry Westen Show, je vais dévoiler la vérité horrifiante et brutale qui se cache derrière les lignées de cellules fœtales utilisées dans la production des vaccins.
Il y a quelque temps, j’ai fait une émission avec Pamela Acker, une chercheuse dans le domaine des vaccins qui a renoncé à son doctorat en refusant — selon sa conscience — de travailler avec des lignées de cellules souches créées au détriment de bébés avortés. Elle est probablement la chercheuse la plus cultivée de la planète en matière de vaccins, et pourtant, beaucoup ont pris sur eux de salir sa réputation après notre entretien. Principalement parce qu’elle a fait remarquer que pour obtenir les lignées de cellules souches les plus couramment utilisées aujourd’hui, il a fallu non seulement sacrifier la vie de centaines de fœtus, mais surtout que ces fœtus soient vivants au moment de l’extraction des organes fœtaux dont sont issues les lignées de cellules souches. Ainsi, c’est par la vivisection de bébés à naître, et pas seulement par l’avortement, que nous avons obtenu les lignées de cellules souches humaines d’où proviennent tous les vaccins COVID aux États-Unis.
Pour la totalité des vaccins COVID-19 actuellement disponibles et dont l’utilisation est approuvée aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni, on a utilisé des lignées de cellules souches fœtales, en particulier HEK-293, de la manière suivante :
- Au cours de la phase initiale de développement du vaccin, les cellules souches fœtales ont été utilisées, avec d’autres lignées cellulaires humaines, pour développer une protéine de pointe génétiquement modifiée (« spike » pour laquelle l’ARNm du vaccin code)
- Le vaccin Pfizer à ARNm et le vaccin Moderna ont été testés sur des HEK 293 avant le début des essais sur l’homme. Ces tests sont en cours pour tous les nouveaux lots.
- Pour les vaccins Johnson & Johnson et AstraZeneca de « vieille technologie » (utilisés au Canada et au Royaume-Uni seulement), on a cultivé une souche virale affaiblie dans une culture cellulaire HEK 293, qui a ensuite été tamisée et raffinée avant d’être utilisée — laissant malgré tout de minuscules composants cellulaires et des débris d’ADN du bébé avorté.
Melissa Strickler, la dénonciatrice de Pfizer, a pu partager des courriels qui ont révélé l’utilisation de HEK-293 dans les tests pour le vaccin Pfizer. Moderna et Novavax utilisent des lignées cellulaires HEK-293 pour leurs tests, tandis que les vaccins de Johnson & Johnson et d’AstraZeneca utilisent des lignées cellulaires de fœtus avortés à la fois pour la production et les tests. L’Institut Charlotte Lozier dispose d’une liste complète de vaccins avec des détails sur leur nature éthique, et je vous encourage à la consulter.
HEK-293 est une lignée cellulaire humaine créée à partir d’un rein d’une fillette à naître néerlandaise disséquée aux Pays-Bas par l’équipe de l’Université de Leiden entre 1972 et 1973. Il s’agit de la deuxième lignée cellulaire la plus courante et elle est largement utilisée dans la « recherche pharmaceutique et biomédicale ». Elle est également utilisée pour la création de vaccins et la recherche sur le cancer. HEK est l’abréviation de « Human Embryonic Kidney » (rein embryonnaire humain) et le chiffre 293 correspond au nombre d’expériences que le chercheur canadien Frank Graham a dû mener pour modifier génétiquement les cellules afin qu’elles puissent se développer indéfiniment dans un environnement artificiel.
Lire la suite«Des meurtres ont été commis»: les pro-vie demandent justice pour les cinq bébés tardivement avortés, trouvés à Washington
Terrisa Bukovinac (à droite).
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 avril 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Les défenseurs de la vie se sont rassemblés vendredi devant le bureau du médecin légiste de Washington, D.C., pour demander justice pour les cinq bébés avortés presque à terme dont les corps démembrés ont été découverts par des militants pro-vie à la fin du mois dernier à l’extérieur d’une infâme clinique d’avortement de D.C.
Plusieurs groupes pro-vie ont collaboré à l’organisation d’une conférence de presse et d’un rassemblement devant le bâtiment, demandant au maire de Washington, Muriel Bowser, et au médecin légiste de la ville de procéder à l’autopsie des bébés morts, qui, selon certains experts, pourraient avoir été victimes d’infanticide après des tentatives d’avortements bâclés.
La police de Washington a trouvé les corps des bébés dans l’appartement de la militante pro-vie Lauren Handy, après que le FBI ait fait une descente à son domicile et l’ait arrêtée la semaine dernière pour des accusations liées à un « sauvetage traditionnel » qu’elle a mené avec huit autres pro-vie en octobre 2020.
Lauren Handy et Terrisa Bukovinac, une autre militante pro-vie, affirment avoir obtenu une boîte contenant les corps d’un chauffeur de camion anonyme qui aurait chargé des boîtes provenant de la clinique d’avortement Washington Surgi pour les transporter au centre d’incinération de déchets médicaux de Curtis Bay. Les pro-vie ont ramené les bébés avortés à l’appartement de Handy afin de leur offrir un « enterrement correct » et des funérailles.
Entre-temps, bien que l’on ait suggéré que les bébés auraient pu être tués en violation de la loi fédérale, qui interdit aux avorteurs d’assassiner les bébés nés vivants après un avortement raté, les autorités de D.C. ont déclaré qu’elles ne lanceraient aucune enquête ni ne procéderaient à des autopsies sur les nourrissons, car elles affirment que les bébés ont été « avortés conformément à la loi de D.C. ».
Lire la suiteUn projet de loi californien pro-avortement pourrait dépénaliser l’infanticide périnatal, selon un avocat
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Petr Bonek/Adobe Stock
26 mars 2022, Sacramento (LifeSiteNews) — En Californie, un effroyable nouveau projet de loi pro-avortement pourrait légaliser l’infanticide pendant des semaines, des mois, voire des années après la naissance d’un enfant, a déclaré à LifeSiteNews un avocat de la Thomas More Society.
Le projet de loi AB 2223 a été introduit en février en tant que document de référence pour un futur langage législatif parmi une série de propositions pro-avortement avancées par les législateurs, suite à la promesse du gouverneur démocrate radicalement pro-avortement Gavin Newsom de faire de la Californie un « sanctuaire » pour l’avortement, selon Right to Life League.
Le 17 mars, les auteurs du projet de loi ont soumis une mise à jour du langage afin de modifier les lois existantes de l’État.
Selon le nouveau libellé, une « personne ne sera tenue responsable, ou soumise à une pénalité civile ou criminelle, ou autrement privée de ses droits, en raison de ses actions ou omissions concernant sa grossesse ou l’issue réelle, potentielle ou présumée de sa grossesse, y compris une fausse couche, une mortinaissance, un avortement ou un décès périnatal ».
Le conseiller spécial de la Société Thomas More, Charles LiMandri, diplômé de droit de l’Université de Georgetown à Washington, D.C. et associé chez LiMandri and Jonna LLP, a déclaré à LifeSiteNews, dans un courriel, que le langage modifié permettrait « le meurtre brutal » de bébés des semaines, des mois, voire des années « après leur naissance ».
Selon M. LiMandri, la proposition « expose au grand jour le faux récit que le lobby de l’avortement colporte depuis plus d’un demi-siècle : “Personne ne sait quand la vie commence, et les bébés dans le ventre de leur mère ne ressentent aucune douleur”. Aucune personne saine d’esprit ne peut nier qu’un nouveau-né est un être humain pleinement développé, capable de ressentir une douleur intense. Pourtant, en incluant le terme “périnatal” dans ses dispositions, [le projet de loi] autoriserait le meurtre brutal de ces nourrissons même après leur naissance ».
Lire la suiteDes bébés de 28 jours pourraient être tués en vertu d’un projet de loi au Maryland, prévient un avocat
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 mars 2022, Annapolis, Maryland (LifeSiteNews) — Une loi, proposée par le Sénat du Maryland, permettrait de laisser mourir les bébés jusqu’à 28 jours après leur naissance, selon l’analyse d’un avocat pro-vie.
Le projet de loi 669 du Sénat est également connu sous le nom de Pregnant Person’s Freedom Act of 2022 [Loi sur la liberté de la personne enceinte 2022], mais les problèmes vont au-delà de l’utilisation du mot « personne » au lieu de références précises aux femmes qui attendent un bébé. Le sénateur démocrate William Smith est le parrain de cette législation qui fera l’objet d’une audition le 15 mars 2022.
« Le projet de loi propose également une révision de la loi sur l’homicide involontaire ou le meurtre de fœtus qui servirait à menotter les enquêtes sur les décès de nourrissons sans rapport avec l’avortement », écrit Olivia Summers, avocate de l’American Center for Law and Justice (ACLJ), dans son analyse.
En effet, la législation interdirait les enquêtes et les poursuites pénales à l’encontre des femmes et des professionnels de la santé pour un « défaut d’action » en rapport avec un « décès périnatal ».
« En d’autres termes, un bébé né vivant et en bonne santé pourrait être abandonné et laissé à mourir de faim ou de froid », écrit Summers, « et rien ne pourrait être fait pour punir ceux qui ont participé à cette mort cruelle ».
Elle a déclaré que le langage utilisé n’est pas clair, de sorte que la loi pourrait être interprétée comme « empêchant les enquêtes sur la mort des nourrissons au moins sept jours APRÈS leur naissance, et pourrait s’étendre aux nourrissons âgés de quatre semaines ! »
Lire la suiteLes « valeurs » du monde moderne
Peter Singer.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joel Travis Sage/Wikipédia
Une autre preuve que le respect de la vie et de la famille se fait de plus en plus piétiner est l’« honneur » et la « gloire » donnés aux anti-vie et antifamille.
Pour ne citer que quelques exemples,
« Peter Singer, le père du mouvement pour les droits des animaux, qui soutient l’infanticide des nouveau-nés handicapés, a remporté le prix Berggruen, un prix d’un million de dollars décerné chaque année à un penseur dont les idées ont “profondément façonné la compréhension de soi et l’avancement dans un monde en évolution rapide” », rapporte LifeSiteNews.
Black Lives Matter (BLM), le mouvement pro-avortement qui a causé tant d’émeutes et de morts, a été proposé pour le prix Nobel de la paix 2021. (The Guardian)
« Le prix Nobel de chimie 2020 a été décerné à deux scientifiques… afin de couronner des travaux jugés décisifs en matière de manipulation génétique », rapporte FSSPX news.
Ce sont ces personnes qu’on nomme les héros d’aujourd’hui. Mais comment la manipulation génétique, le meurtre des plus vulnérables et des handicapés, et toutes les autres violations de la loi naturelle peuvent-ils être héroïques ?
Ce sont ces valeurs-là, des « valeurs » contre la famille, contre la vie, contre la loi naturelle qui définissent notre monde aujourd’hui.
La Cour interaméricaine des droits de l’homme ordonne au Salvador de diminuer les peines pour infanticide
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawf8/Adobe Stock
La Cour interaméricaine des droits de l’homme a rendu un jugement sur le cas d’une femme qui a tué son enfant nouveau-né en le jetant dans une latrine au Salvador, en ordonnant à ce pays de diminuer les peines infligées aux auteurs (seulement les mères dénaturées ?) d’infanticide, car la condamnation et l’emprisonnement de la Salvadorienne constitueraient « une violation des droits de l’homme »…
Mais pourquoi donc le fait que c’est la mère qui commet ce geste abominable sur son enfant — facteur qui rend en l’acte encore plus révoltant — devrait-il le rendre moins condamnable ? J’en reste pantois.
Ayant à cœur d’éviter le plus possible aux auteurs d’infanticides à subir les justes rigueurs de la loi, la cour demande également de réformer ses procédures pénales relatives à cet acte, rapporte Gènéthique :
Par exemple pour empêcher les poursuites judiciaires, la Cour « exhorte le Salvador à adopter des règlements de “confidentialité” qui pénaliseraient les médecins qui signalent des cas potentiels d’infanticide ».
Curieusement, ce cas, à l’origine de ce jugement tordu, avait été apporté devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme par des groupes pro-avortement afin d’obtenir « un droit latino-américain à l’avortement » — bien qu’il se fût agi d’un cas d’infanticide (ne cherchez pas de suite logique chez les pro-avortement…). La Cour d’ailleurs ne s’y est pas trompée et a souligné que l’affaire n’impliquait pas d’avortement.
Je me demande cependant si ce n’était pas le résultat auquel s’attendaient ces groupes pro-avortement. C’est une tactique commune des zélateurs de cette pratique barbare, dans les pays d’Amérique latine, de défendre les femmes ayant commis un infanticide comme victimes du fait de l’absence d’avortement. Cependant, en utilisant une telle méthode, on ne peut que s’attendre à ce que l’infanticide soit minimisé en tant qu’acte criminel puisque la véritable victime ne serait pas l’enfant, mais la femme — toute excusée du fait de n’avoir pu avorter l’enfant en question… Que l’infanticide soit ainsi « normalisé » amènera infailliblement la banalisation de l’avortement.
Toujours est-il que ce jugement affectera tous les pays d’Amérique latine qui condamnent l’infanticide, rajoutant un poids aux pressions exercées sur eux par les organisations pro-avortement
Flandre : 10 % des bébés qui meurent sont tués par euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : forma82/Adobe Stock
En Belgique, où l’euthanasie est largement pratiquée bien que non étendue officiellement aux enfants ne pouvant pas donner de « consentement éclairé », il se pratique des euthanasies de nourrissons à tel point que pas moins de 10 % de ceux qui décèdent dans la Région flamande ont été euthanasiés — et ce, en toute impunité pour les euthanasistes. Selon iFamNews :
Une publication médicale spécialisée et faisant autorité, l’Archives of Disease in Childhood. Fetal and Neonatal Edition rapporte que pas moins de 10 % de tous les enfants décédés en Flandre entre 2016 et 2017 avant l’âge d’un an, ont reçu des médicaments de la part de leurs médecins avec « l’intention explicite d’abréger leur vie ». C’est-à-dire qu’ils ont été tués : c’est un infanticide.
L’étude, intitulée End-of-life decisions in infants and young children : a population-based mortality follow-up study (Décisions de fin de vie chez les nouveau-nés et les nourrissons : une étude de suivi de la mortalité au niveau de la population), couvre les décisions de fin de vie (ELD), y compris le non-traitement ou la médication pour soulager la douleur et/ou les symptômes. Le questionnaire anonyme soumis aux médecins traitants montre que dans 61 % des cas de décès d’enfants en Flandre pendant la période couverte par la recherche, une ELD a précédé le décès. Si « seulement » 10 % des cas ont reçu des médicaments dans l’intention explicite d’abréger la vie, il y a aussi des cas (jusqu’à 37 %), de non-administration ou de suspension des traitements. Cela signifie que ces enfants sont morts parce qu’on ne leur a pas offert les soins dont ils avaient besoin : on les a laissés mourir.
Ensuite, il y a un autre énorme 14 % de cas dans lesquels des médicaments ont été administrés avec des conséquences possibles, bien que non explicites, de raccourcissement de la vie.
Cela signifie que plus de la moitié des bébés et des nourrissons qui sont décédés en Flandre entre 2016 et 2017 sont morts à la suite d’un acte délibéré, ou d’une omission de la part des médecins traitants ayant l’intention — plus ou moins explicite — de mettre fin à l’existence de ces petits.
Des nouveau-nés sont tués en Belgique et aux Pays-Bas, mais les pro-mort n’appellent pas ça de l’infanticide
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Depuis des décennies, les militants pro-vie préviennent que l’introduction de l’avortement et de l’euthanasie conduit inévitablement à l’infanticide post-utérin. Pendant des décennies, les militants de l’avortement ont décrié les pro-vie comme des extrémistes alarmistes qui racontent des mensonges inadmissibles. Et puis, quand cela s’est produit, ils s’en sont fait les défenseurs.
Ils l’ont défendu lorsque des avorteurs ont été pris, à maintes reprises, en train de tuer des bébés après leur naissance ou de les laisser mourir sans soins médicaux après que les petits combattants aient survécu aux premières tentatives d’assassinat. Ils l’ont défendu lorsque des organes ont été prélevés sur des bébés vivants. Et ils l’ont défendu, aux Pays-Bas, lorsque l’infanticide, déterminée par la politique de Groningue de 2004, a été étendu, l’année dernière, à d’autres enfants.
Bien sûr, la plupart des gens ne défendront pas ces pratiques comme un « infanticide » en soi. Ces meurtres sont défendus comme des sacrifices nécessaires pour la libération sexuelle, le « choix », la « science » ou la « compassion ». L’infanticide est un terme trop incendiaire pour être utilisé, c’est pourquoi les militants qui le défendent prennent toujours soin d’utiliser des termes différents. Et lorsque des chercheurs, des journalistes et des militants font la lumière sur cette pratique, elle est ignorée. Combien, par exemple, ont entendu parler de ce récent rapport de l’Institut européen de bioéthique, publié au début de l’été, qui révèle qu’un pourcentage stupéfiant de 10 % des décès de nouveau-nés en Belgique sont des décès par euthanasie ?
Selon l’étude, les nourrissons déterminés par les professionnels de la santé comme n’ayant « aucun espoir d’un avenir supportable » sont fréquemment tués par « euthanasie délibérée », touchant « 10 % des nouveau-nés (0-1 an) décédés en Flandre, entre septembre 2016 et décembre 2017 (soit 24 bébés). »
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