Trump a jeté les conservateurs pro-vie et pro-famille sous le bus
Donald Trump.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Wikimedia Commons/Flickr
24 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Lors d’un récent discours de campagne, le candidat républicain à la présidence Donald Trump a désavoué le « Projet 2025 » de la Fondation Héritage, suscitant les huées de la foule après avoir laissé entendre que ses auteurs conservateurs sont l’image inversée des extrémistes de gauche.
M. Trump a déclaré vendredi à Grand Rapids, dans le Michigan, qu’il n’avait aucune idée du Projet 2025, le qualifiant de produit de la « droite radicale ». « Je ne sais pas ce que c’est », a déclaré Trump, tout en accusant Heritage Foundation de diffuser des « informations erronées » et de la « désinformation ».
Dans un autre message publié sur les réseaux sociaux, le candidat républicain a de nouveau affirmé qu’il ne le connaissait pas, mais a néanmoins qualifié certains éléments du projet 2025 d’« absolument ridicules et abominables ».
Pour beaucoup, les propos de Trump étaient une attaque directe non seulement contre une seule organisation à Washington, mais aussi contre les conservateurs sociaux de tout le pays, ceux-là mêmes qui l’ont aidé à être élu en 2016 et qui ont été ses partisans les plus ardents et reconnaissants en 2020.
La réalité est qu’aucune organisation à Washington n’a fait plus pour soutenir le président Trump pendant son mandat à la Maison-Blanche, et personne n’a fait plus pour l’aider à se préparer à démarrer dès le premier jour s’il remporte à nouveau la présidence en novembre. Depuis la présidence de Reagan, la Fondation a accompli un travail remarquable au fil des ans en aidant les administrations républicaines à définir leurs politiques et leur personnel.
Lire la suiteLe parti républicain a abandonné les pro-vie et les conservateurs sociaux. Comment devons-nous réagir ?
Donald Trump.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Wikimedia Commons/Flickr
24 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Dans l’épisode de cette semaine du Van Maren Show, Jonathon discute des positions « adoucies » du programme 2024 du Parti républicain sur l’avortement et le « mariage » homosexuel, ainsi que de certaines des manigances qui ont fait taire les voix pro-vie lors de son adoption.
Jonathon commence l’émission en expliquant comment le programme républicain de 2024 s’écarte des positions précédentes sur l’avortement et il dévoile la suppression de lignes qui remontent à des décennies.
« Pour la première fois en 40 ans, le programme ne contient pas de soutien à une interdiction nationale de l’avortement ni une phrase qui figure dans le programme républicain depuis 1984 : “L’enfant à naître a un droit fondamental et individuel à la vie qui ne peut être enfreint” ». Jonathan a ajouté : « C’est la phrase clé pour laquelle Phyllis Schlafly et d’autres chefs pro-vie se sont battus avec acharnement afin qu’elle figure dans le programme ».
Le programme républicain de 2024 stipule plutôt ce qui suit : « Le pouvoir d’adopter des lois sur l’avortement est du ressort de chaque État ». Il a noté que si le programme s’oppose à l’avortement tardif, il soutient le contrôle des naissances et la fécondation in vitro dans la même phrase.
Jonathon a ensuite expliqué en détail les manigances qui ont eu lieu pour réduire au silence les délégués pro-vie et socialement conservateurs lorsqu’ils se sont réunis pour approuver le programme lors de la Convention nationale républicaine à Milwaukee, dans le Wisconsin. Il a reçu ces informations de l’une des déléguées, Gayle Ruzicka, présidente de l’Utah Eagle Forum.
Lire la suiteMême un Joe Biden confus a pu s’en tenir à la stratégie des démocrates en faveur de l’avortement
Joe Biden.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CNN/YouTube
28 juin 2024 (LifeSiteNews) — L’histoire dominante du débat du 27 juin est, bien sûr, l’effondrement de la candidature du président Joe Biden. Avant même la fin du débat, les démocrates paniqués sonnaient le tocsin, et les commentateurs s’accordaient collectivement à dire que ce qui avait été dit lors du débat n’avait pas beaucoup d’importance — ce qui comptait, c’était que Joe Biden, manifestement fragile et faible, n’était pas à la hauteur de la tâche.
Mais il s’agissait d’un débat présidentiel, et je pense qu’il est important d’examiner de plus près certaines choses qui ont été dites. Comme je l’ai indiqué précédemment, l’approbation par Trump de la décision de la Cour suprême des États-Unis de préserver la disponibilité de la pilule abortive a été très significative, car elle a marqué un véritable changement politique dont peu de gens parlent : il se présente comme un candidat pro-choix qui s’oppose à l’avortement tardif. Il ne se contente pas de dire « laissons les États décider » ; il affirme que la décision d’autoriser la pilule abortive est la bonne.
C’est important, car c’est la première fois depuis des décennies qu’un candidat présumé du GOP se présente avec un programme ouvertement pro-choix (bien que les déclarations de Bob Dole aient été très mitigées). Si le parti républicain se détourne du mouvement pro-vie et décide de ne s’opposer qu’à l’avortement tardif, le mouvement pro-vie perdra le seul véhicule politique qu’il ait jamais eu. C’est important et nous devons en parler.
Lire la suiteUn conseiller homosexuel athée du FEM craint qu’une réélection de Trump ne porte un « coup fatal » à « l’ordre mondial »
Yuval Noah Harari.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
15 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Une personnalité très influente auprès de Klaus Schwab et du Forum économique mondial (FEM) estime que si Donald Trump retrouve la présidence des États-Unis au cours de cette année électorale, cela portera probablement un « coup mortel à ce qui reste de l’ordre mondial ».
Yuval Noah Harari est un juif athée homosexuel de 47 ans, philosophe transhumaniste et auteur populaire. Il enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem tout en étant l’un des plus proches confidents de Schwab au sein du Forum économique mondial. Il a suscité l’inquiétude en août 2022 lorsqu’il a déclaré de manière troublante que le monde n’a plus besoin de la « grande majorité » des travailleurs « inutiles » qui seront évincés par les progrès technologiques. Il a également affirmé que les « humains » ne sont plus des « âmes mystérieuses », mais simplement des « animaux piratables ».
Dans une entrevue du 11 janvier, Steven Bartlett, animateur britannique de la chaîne YouTube The Diary of a CEO, a demandé à Harari : « Êtes-vous inquiet à l’idée que Trump puisse être réélu ? »
« Je pense que c’est très probable », a-t-il déploré. « Et si cela se produit, ce sera probablement une sorte de coup de grâce à ce qui reste de l’ordre mondial. Et il [Trump] le dit ouvertement. »
Lire la suiteL’incohérence morale de Trump sur l’avortement pourrait causer sa perte
Donald Trump.
Par Steve Jalsevac — traduit par Campagne Québec-Vie
5 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Après avoir mis tout mon cœur et toute mon âme, pendant près de 40 ans, à œuvrer pour mettre fin au massacre massif et mondial d’innocents par l’avortement, j’ai été vraiment bouleversé par la déclaration de l’ancien président Donald Trump, dimanche, sur cette question.
Celui qui était auparavant « le plus pro-vie de tous les présidents récents » a affirmé à tort que « la question de l’avortement a été mal gérée par de nombreux républicains, en particulier ceux qui ont fermement insisté sur le principe “Pas d’exception, même en cas de viol, d’inceste ou de [danger pour la] vie de la mère”, qui ont perdu un grand nombre d’électeurs. »
Il aurait été préférable qu’il ne dise rien sur cette question. En ce qui me concerne, il a tout à fait tort dans son affirmation, et j’utilise le mot « tout à fait » intentionnellement. En réalité, le contraire de ce qu’il a affirmé dans cette déclaration a souvent été la vérité. Comment peut-il se tromper autant après tout ce qu’il a appris au cours des dernières années ?
Ceux qui font ou acceptent constamment et délibérément ces exceptions sapent leur crédibilité et les prétentions de l’ensemble du mouvement pro-vie à être pro-vie. Ils affirment que toute vie humaine est sacrée et digne d’être protégée, puis, à des fins de pragmatisme politique, disent que certaines catégories d’humains peuvent être assassinées en raison des circonstances dans lesquelles elles ont été conçues.
Cela ne tient pas debout. L’incohérence est évidente et beaucoup la voient.
C’est une chose d’avoir des candidats qui, à titre personnel, comme Trump, insistent sur ces exceptions, généralement à cause des mauvais conseils de conseillers politiques de leur camp qui ne sont pas pro-vie. C’est bien pire pour Trump d’insister pour que tous les candidats « pro-vie » qu’il soutiendra aient ces exceptions dans leur position sur l’avortement.
Lire la suiteDéclaration de Mgr Viganò concernant le gala offert par Donald J. Trump aux partisans ouvertement homosexuels du Parti républicain
Mgr Carlo Maria Viganò (à gauche), Donald Trump (à droite).
Par Mgr Carlo Maria Viganò — Traduit par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse-Info) — Photo :
Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò concernant le récent¹ gala du Président Trump à Mar-a-Lago
C’est un grand scandale, ainsi qu’un désarroi, d’apprendre la nouvelle du gala offert par le président Donald J. Trump aux partisans ouvertement homosexuels du Parti républicain. Cette approbation de l’idéologie LGBTQ est encore plus grave si l’on considère que deux jours plus tôt seulement, Joe Biden avait signé la loi dite Respect for Mariage Act [sur le respect du mariage], par laquelle les mariages dits homosexuels se voient accorder une validité juridique aux États-Unis, en violation du droit naturel et de la Loi de Dieu.
Le Parti démocrate est totalement anti-chrétien et obstinément déterminé à mettre en œuvre le programme mondialiste du Nouvel Ordre Mondial. D’autre part, le Parti républicain poursuit inconsidérément une minorité d’électeurs, se pliant à des modes de vie contraires aux Commandements et au bien commun.
Les Catholiques américains se retrouvent aujourd’hui dans l’impossibilité d’être représentés par une classe politique qui se révèle totalement incapable d’interpréter et d’exprimer leurs convictions en matière morale et religieuse. Il en résulte une désaffection des électeurs, aggravée par la fraude électorale et les nouveaux scandales de censure des médias et de manipulation du consensus électoral.
Lire la suiteÉtats-Unis — le républicain Kevin McCarthy, pro-vie, élu président de la Chambre des représentants
Kevin McCarthy, président de la Chambre des représentants des États-Unis.
Par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse-Info) — Photo : Wikimedia Commons/United States Congress
Après une nuit de folie, quatre jours, 15 tours de scrutin, du jamais vu depuis 1859, et beaucoup d’incertitude, le républicain Kevin McCarthy, soutenu par Donald Trump, a été élu, dans la nuit de samedi à dimanche 8 janvier 2023, « Speaker » de la Chambre des représentants à minuit passé. Il est élu avec 216 voix, soit tout juste la majorité, contre 212 pour le candidat démocrate Hakeem Jeffries, et 6 « présents », élus qui ne sont pas prononcés.
Le blocage de l’élection par le Feedom Caucus composé d’une vingtaine d’élus trumpistes
L’accouchement de cette élection a été rude : le blocage d’une poignée d’élus trumpistes, alors que Donald Trump lui-même soutenait McCarthy, paralysait depuis mardi la chambre basse du Congrès américain. Ces opposants républicains, pour la plupart membres du Freedom Caucus (le groupe de la Liberté), ont bloqué l’élection de McCarthy pendant quatre jours. Leur obstruction leur a valu d’être surnommés « les vingt talibans », ou le Chaos Caucus. Ce blocage était sans précédent depuis le XIXe siècle.
Pour réduire la résistance de cette vingtaine d’opposants républicains et enfin prendre la tête de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy a dû accepter de rogner sur ses pouvoirs d’une façon inédite. Dès jeudi, il avait accepté la plupart de leurs revendications, notamment un changement de règles qui permettrait à un seul élu d’appeler à un vote de défiance pour évincer un président en exercice. Il aurait également accepté de permettre à un plus grand nombre de membres du Freedom Caucus de siéger au sein de la puissante commission du règlement de la Chambre, qui détermine si et comment les projets de loi sont soumis au vote. Il a aussi accepté de voter sur des projets de loi prioritaires pour eux, notamment la proposition de limiter la durée du mandat des membres et un plan de sécurité à la frontière. Mais ses adversaires ont continué obstinément à s’opposer à son élection.
Lire la suiteMgr Viganò : l’annulation de Roe — une grande victoire pour la défense du « caractère sacré de la vie humaine »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis d’Amérique, en annulant la décision Roe v. Wade de 1973, a guéri une vulnus [blessure] constitutionnelle et, en même temps, a restauré la souveraineté des États individuels après presque cinquante ans.
La décision de la Cour suprême n’a pas annulé le « droit à l’avortement » ─ comme le prétend le discours dominant ─ mais elle a plutôt annulé la « légalisation obligatoire de l’avortement dans tous les États », rendant le pouvoir de décider de la « profonde question morale de l’avortement » au « peuple et à ses représentants élus », auxquels Roe v. Wade l’avait retiré, contrairement aux prescriptions de la Constitution des États-Unis.
Ainsi, la tentative d’intimidation à l’égard des juges de la Cour suprême, qui a commencé par la fuite malveillante du projet de décision par des membres du lobby pro-avortement, a échoué, tout comme la rhétorique de mort de la gauche démocrate, alimentée par des mouvements et des groupes extrémistes financés par l’Open Society de George Soros. Et il est significatif de voir à quel point la réaction a été violente et intolérante de la part de libéraux autoproclamés, de Barack et Michelle Obama à Hillary Clinton, de Nancy Pelosi à Chuck Schumer, du procureur général Merrick Garland à Joe Biden, sans parler des déclarations de politiciens et de chefs d’État du monde occidental.
En fait, les éléments suivants devraient suffire à faire comprendre l’importance de cette décision : les attentats perpétrés par les groupes « pro-choix », les agressions contre les organisations pro-vie, la profanation d’églises, les scènes d’hystérie de la part des partisans du droit de tuer la vie innocente de l’enfant à naître, réunissant de manière emblématique les membres du parti démocrate financés par Planned Parenthood, elle-même financée par le gouvernement ; la gauche éveillée ; les adeptes du mondialisme de Klaus Schwab ; les membres de la franc-maçonnerie internationale ; les idéologues du changement vert et de la réduction démographique ; les propagandistes de la théorie du genre, de l’idéologie LGBTQ+ et des drapeaux arc-en-ciel ; les adeptes de l’église de Satan, qui considèrent l’avortement comme l’un de leurs « rites » de culte ; ceux qui récoltent et vendent des fœtus humains dans les cliniques de la mort ; ceux qui vendent des « vaccins » produits au moyen de [lignées de cellules de] fœtus humains ; et ceux qui soutiennent la farce de la pandémie et leur train grotesque d’« experts », qui s’accordent tous à dire que leur hégémonie culturelle est désormais menacée, une hégémonie qui, depuis 1973, a causé la mort de 63 millions d’enfants aux États-Unis, offerts en sacrifice humain au Moloch du politiquement correct.
Le monde globaliste, qui a fait de la violation systématique du corps humain son propre drapeau idéologique en imposant à la population un traitement génique expérimental contre toute évidence scientifique, déchire aujourd’hui ses vêtements en revendiquant le droit à l’autonomie corporelle des femmes et le droit de tuer la vie que la mère porte dans son sein.
Lire la suiteRenversement de Roe v. Wade: la Cour suprême des États-Unis confirme: la Constitution américaine ne confère aucun «droit» à l’avortement
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : PxHere
Historique, miraculeux, un triomphe pour la cause pro-vie ! Qui a dit qu’en politique, tout désespoir est une sottise absolue ? Les Etats-Unis viennent une fois de plus de le confirmer, avec le renversement par la Cour suprême de la décision Roe v. Wade qui impose depuis près de cinquante ans aux Etats fédérés de reconnaître aux femmes un « droit » à l’avortement. Cinquante ans au cours desquelles toutes les tentatives de mettre en place des restrictions à la mise à mort légale d’enfants à naître se sont fracassées sur la jurisprudence de la Cour suprême fédérale à Washington. Ce temps est révolu. La Constitution américaine, c’est confirmé par la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, ne pourra plus être invoquée au secours de l’avortement.
Voilà les vrais Etats-Unis, ceux qui ont élu Trump, ceux qui ont su résister à la vaccination obligatoire, qui ont tout fait pour rompre avec le socialisme. Ce sont les Etats-Unis qui, depuis cinquante ans, ont donné l’exemple d’une mobilisation exemplaire contre les atteintes à la vie humaine innocente. Les Etats-Unis, et non la Russie, soit dit en passant. Certes, il y a aux Etats-Unis un « pays légal » et un « pays réel » ; certes, des batailles formidables s’y déroulent entre vérité et idéologies. Mais ils sont capables d’obtenir de telles victoires, et au plus haut niveau.
Cinquante ans après « Roe v. Wade »
Le mouvement pro-vie américain est en fête. Ce sont cinquante années de mobilisation tenace qui trouvent aujourd’hui leur récompense : cinquante ans au cours desquels ils ont ouvertement plaidé, manifesté, insisté pour que l’avortement ne soit plus légal, sous aucun prétexte. Dans le même temps, ils ont su soutenir des lois de « petits pas » pour la protection de la vie : l’affaire Dobbs par laquelle Roe est tombée vise justement une loi du Mississippi qui entendait interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de gestation. C’est le grain de sable qui aura permis l’effondrement de la jurisprudence pro-mort.
Beaucoup ont noté que les cinq juges qui ont adopté l’opinion Dobbs sont tous catholiques.
Comment ne pas ressentir une gratitude émue en constatant que Roe est tombée en la fête du Sacré-Cœur, que nous fêtons en ce mois de juin à rebours des « Gay Prides » du monde qui s’autoproclame maître des avancées sociales ? Comment ne pas trembler d’émerveillement devant la date ce cette victoire, le 24 juin, jour de la saint Jean-Baptiste qui tressaillit de joie dans les entrailles de sa mère devant le Messie, Fils de Dieu, âgé de quelques jours à peine dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie ?
Comment ne pas se rappeler qu’en la fête de l’Annonciation, il y a trois mois à peine, le pape François consacrait la Russie, l’Ukraine et le monde au Cœur Immaculé de Marie ?
Cette « opinion » des juges suprêmes américains, adoptée par cinq voix contre quatre, produit un premier effet immédiat : dans plus de vingt Etats américains, de l’Arkansas au Wyoming, l’avortement n’est plus légal du fait de lois prévoyant que la fin de Roe v. Wade déclencherait automatiquement les dispositifs de protection de la vie. Dans pas moins de treize Etats, parmi lesquels le Texas, le Mississippi, la Louisiane… l’avortement serait automatiquement interdit (avec une seule exception, le danger pour la vie de la mère, cas où on peut en effet discuter de l’opportunité d’une sanction pénale)*.
Lire la suiteL’influence LGBT dans les cercles conservateurs est croissante — voici pourquoi cela est profondément problématique
Rassemblent de républicains LGBT à Mar-a-Lago, 6 novembre 2021.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gregory T. Angelo/Twitter
9 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Récemment, c’est-à-dire le samedi 6 novembre 2021, des événements LGBT majeurs sur les côtes de l’Atlantique et du Pacifique ont mis en évidence la montée substantielle de la normalisation de l’homosexualité et du transgenrisme dans des institutions autrefois considérées comme des bastions du conservatisme.
Donald Trump a organisé un énorme gala à cravate noire pour les républicains « Log Cabin » (LGBT) dans sa station balnéaire de Floride Mar-a-Lago, au cours duquel l’ancienne première dame Melania Trump a reçu le prix « Spirit of Lincoln » de l’organisation.
Plus tôt dans la journée, dans un chantier naval de San Diego, la marine américaine a lancé son tout nouveau navire, baptisé du nom du pédéraste homosexuel Harvey Milk. Le secrétaire de la marine et divers amiraux ont assisté au baptême du navire par un vétéran transgenre d’âge moyen de la marine ─ un homme qui se présente comme une femme. Deux semaines auparavant, un autre homme se présentant comme une femme avait été nommé amiral 4 étoiles.
Les 6 et 7 novembre ont également marqué la fin d’un mois d’importants rassemblements conservateurs nationaux dont les orateurs vedettes étaient des hommes « mariés », « fiancés » ou autrement partenaires, sexuellement et romantiquement, avec d’autres hommes.
La semaine précédente, le milliardaire Peter Thiel, fondateur de Paypal, l’animateur de talk-show Dave Rubin et l’auteur Douglas Murray ont partagé la scène avec les sommités catholiques conservatrices Sohrab Ahmari, Mary Eberstadt, Michael Knowles, Patrick Deneen, Jay Richards, Rusty Reno, Robert Royal et Austin Ruse lors de la National Conservatism Conference à Orlando. Les sénateurs américains chrétiens conservateurs Ted Cruz (R-TX), Josh Hawley (R-MO) et Marco Rubio (R-FL) ont également partagé cette scène.
Le héros conservateur et actuel candidat au Sénat de l’Ohio, J.D. Vance, auteur de Hillbilly Elegy, a annoncé la semaine dernière que l’homosexuel « marié » Peter Thiel jouait un rôle actif dans sa campagne.
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