Par Douglas Farrow — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Astrosystem/adobestock
7 octobre 2021 (Edward Pentin) — Le professeur Douglas Farrow écrit que « la santé et l’environnement » est la nouvelle idéologie « du sang et du sol », soutenue par des signes de l’ancienne violence.
L’ouvrage The World at War [Le monde en guerre] de Jeremy Isaacs comprend une interview dans laquelle la secrétaire personnelle d’Hitler, Traudl Junge, rapporte que le Führer, dans ses derniers jours, a répondu comme suit à une question sur l’avenir de l’Allemagne : « Je crois qu’il n’y aura plus de parti national-socialiste; l’idée mourra avec moi. Mais peut-être qu’il y aura, dans une centaine d’années, une autre idée nationale-socialiste, comme une religion ». [1]
Cela ne fait pas encore cent ans, mais je commence à voir ce qu’Hitler voulait dire. Du Pacifique Sud à l’Atlantique Nord, même des pays démocratiques comme l’Australie et le Canada sont en train de basculer rapidement dans le nazisme. [2] Nous vivons depuis dix-huit mois maintenant sous un régime d’« urgence sanitaire » dans laquelle la règle du décret a remplacé la règle de droit. En Australie, des balles en caoutchouc sont tirées pour réprimer la résistance à ce perpétuel état d’exception. Dans ces deux pays, ainsi qu’en Amérique, des camps d’isolement sont construits à la poursuite du fantasme COVID-zéro (« Un seul est un de trop ») ou, plus exactement, du complot COVID-zéro. [3]
Qui savait que les droits constitutionnels pouvaient être suspendus pour une période aussi longue et indéfinie, avec un renouvellement régulier des pouvoirs d’urgence par les personnes mêmes qui les exercent? Qui savait que cela pouvait se faire au nom de la santé et de la sécurité, alors que les personnes qui meurent à cause des mesures spéciales sont plus nombreuses que celles qui meurent à cause de la menace sanitaire qui les requiert prétendument? Qui savait que pour « protéger » les soins de santé, le gouvernement pouvait en annuler une grande partie ou en rendre l’accès difficile; construire et doter en personnel des camps de quarantaine au lieu d’hôpitaux, alors que ni les uns ni les autres ne sont nécessaires; imposer des mandats coercitifs qui violent les principes les plus fondamentaux du Code de Nuremberg; licencier les médecins et les travailleurs de la santé qui s’opposent aux tactiques malhonnêtes et osent dénoncer les mensonges du gouvernement?
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Le plus remarquable, cependant, c’est la stupéfiante crédulité qui caractérise des pans entiers de la population, en particulier dans les milieux universitaires où l’on dit que se trouvent nos « esprits critiques ». La crédulité et la lâcheté; car lorsqu’il s’agit de s’enrôler dans la religion de la peur, les universités rivalisent entre elles pour être les premières en ligne et enseigner cette religion à leurs étudiants.
J’ai écouté avec incrédulité une foule de professeurs de McGill demandant à l’administration de refuser les droits garantis par la Constitution aux étudiants et aux collègues qui refusent leur religion de la peur. J’ai lu avec consternation les instructions de l’American Medical Association à ses membres sur la façon de manipuler les patients et l’opinion publique avec un langage malhonnête. [4] J’ai pris note des activités psychologiques du gouvernement et de la censure des médias. [5] Hélas, j’ai aussi vu des évêques et des pasteurs, qui devraient mieux savoir ─ qui sont obligés de mieux savoir ─ succomber à la nouvelle loi de la Peur et prêcher le nouvel évangile de la Sécurité, allant jusqu’à fermer leurs églises, contraindre leurs collègues du clergé et diviser leurs troupeaux. [6]
On aurait pu penser que plusieurs mois avec un taux de mortalité hebdomadaire lié au COVID inférieur à un pour 100 000 Canadiens auraient calmé cette hystérie. [7] On aurait pu penser que les esprits critiques reprendraient leurs esprits lorsqu’ils seraient secoués par de nouvelles données montrant qu’en Grande-Bretagne, la mortalité toutes causes confondues est depuis un certain temps inférieure chez les non-vaccinés que chez les vaccinés [8], ou lorsqu’il serait démontré par des données stratifiées par âge que, pour la majorité des gens, les risques de la vaccination sont supérieurs à ceux de la non-vaccination. Ou que la vaccination ne prévient pas l’infection et la transmission, et qu’un vaccin non stérilisant ne peut pas le faire [9]. Ou qu’il ne s’agit pas de vaccins en premier lieu, mais de nouveaux traitements de thérapie génique dont l’efficacité à court terme réduit les symptômes, dont les dangers à long terme sont incertains et dont les niveaux de réactions indésirables graves sont inacceptables.
Mais non, nos esprits prétendument critiques réclament le sang des non-vaccinés et de tout administrateur qui refuse de le verser par le biais de mandats coercitifs. Ils refusent tout simplement de considérer les preuves de leur propre folie politique, médicale et morale. [10]
Quis custodiet ipsos custodes? [Qui donc garde les gardiens? — Juvénal]
Si le patriotisme était autrefois le dernier refuge de la canaille, ce refuge est aujourd’hui l’environnementalisme et la santé mondiale. L’Organisation mondiale de la santé, fortement politisée, veille sur la sphère de la santé mondiale. Il existe également des observateurs et des comités consultatifs « indépendants », tels que le Groupe indépendant pour la préparation et la réponse aux pandémies et le soi-disant Conseil de surveillance de la préparation mondiale. [11] Le premier, soutenant que « les menaces pour la santé humaine, animale et environnementale sont inextricablement liées », a utilisé la crise du COVID pour demander la création d’un Conseil des menaces sanitaires mondiales doté de pouvoirs étendus pour surveiller les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de l’OMS, y compris ceux de l’Agenda 2030. [12]
Il n’est pas facile pour un profane de savoir qui surveille qui, et qui est de connivence avec qui pour parvenir à quoi [13], mais la collusion existe bel et bien, y compris celle qui remonte à plus d’une décennie, pour organiser des crises qui pourraient être utilisées à des fins économiques et politiques. Tant la définition d’une « pandémie » que la stratégie pour la combattre ont été discrètement modifiées. La nouvelle stratégie, que nous connaissons sous le nom de stratégie COVID-zéro, promet réellement de concentrer le pouvoir entre les mains de quelques-uns. En fait, elle l’a déjà fait. [14]
Quelque chose d’autre a également changé, que tout le monde aurait pu et aurait dû remarquer. Au début de l’année dernière, les médias sont passés en mode « marche synchronisée ». Des slogans identiques (quoique très contradictoires) tels que « deux semaines pour aplanir la courbe », « la nouvelle normalité », « reconstruire en mieux » et « pandémie de non-vaccination » ont commencé à apparaître simultanément dans la bouche des officiels et des journalistes du monde entier. Tout comme la censure des voix opposées. Là où la censure n’était pas possible, l’accusation de Désinformation! a été lancée par des tueurs à gages dans les médias ou dans le secteur universitaire, ainsi que par des personnalités publiques comme le Dr Fauci.
La Désinformation! recouvre une multitude de péchés, des péchés qui ne sont pas toujours dus au hasard ou à l’inadvertance, mais très souvent bien planifiés et soigneusement exécutés, dont beaucoup ont été commis dans le cadre de la quête ─ futile et médicalement contre-productive ─ de l’élimination d’un coronavirus, ce qui n’a jamais été fait auparavant et ne peut pas l’être maintenant. [15] Personne ne sait mieux que ceux qui ont conçu le SRAS-CoV-2 que, comme les autres coronavirus, il ne peut pas être éradiqué par des mesures humaines et qu’il n’est de toute façon pas nécessaire de l’éradiquer. [16] Mais le fantasme de l’éradication doit être maintenu et la désinformation est le sortilège par lequel toute menace à ce fantasme est repoussée.
Je trouve étonnant que tant de gens n’aient pas remarqué à quel point tout ceci est étrange, et combien sinistre. Quiconque prend la moindre peine d’examiner les faits peut-il douter que nous soyons confrontés à un plan, un plan impitoyable, de proportions mondiales? Que le fantasme en question – ainsi que l’hystérie qu’il nourrit, la discrimination qu’il engendre et, surtout, l’abus inadmissible d’enfants auquel il conduit et par lequel il sera damné [17] ─ a été soigneusement préparé et mis en œuvre pour durer? Certains, qui sont plus ou moins immunisés contre le sortilège de la désinformation, pointent du doigt la cupidité des entreprises, combinée à la corruption politique et à la maladresse bureaucratique, pour expliquer ce qui s’est passé autour de nous. Il ne fait aucun doute qu’une grande partie de ces événements peut être expliquée de cette manière; après tout, c’est la manière habituelle. Pourtant, ce que nous vivons n’est pas habituel. Cela prend l’allure d’un coup d’État mondialiste.
Pour illustrer cela : il était déjà clair à la fin du printemps de cette année, d’après les données recueillies en Amérique et en Europe, que les réactions indésirables et les décès dus à des lésions vaccinales atteignaient des niveaux sans précédent et totalement inacceptables. [18] Le refus des gouvernements, des agences internationales et des médias de reconnaître ce fait ou d’en tenir compte ─ la détermination contraire à continuer de répéter le mantra « sûr et efficace » tout en maintenant le déploiement du « vaccin » à tout prix ─ nous indique que nous avons affaire à une conspiration criminelle. Le fait que ce déploiement était censé être soit « un et c’est fini », soit « deux et c’est fini », mais qu’il s’est transformé en un programme de rappel perpétuel, soutenu par la menace d’un passeport sanitaire périmé, mène à la même conclusion. [19] Les opérations psychologiques documentées, soutenues le cas échéant par l’adoption de méthodes totalitaires, renforcent la conviction que nous sommes confrontés à un objectif et à un plan. Les licenciements massifs de médecins et d’infirmières non coopératifs, et l’emprisonnement des leaders de la protestation privent même le spectateur le plus réticent de toute conclusion contraire. [20]
Quel est ce plan, demandez-vous? Qui est à l’origine de ce plan et comment a-t-il pu atteindre une telle portée et un tel succès? À mon avis, nous avons affaire à plusieurs plans qui se chevauchent : celui de Bill Gates et de son Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi), dont l’objectif est de rendre tout le monde dépendant de Big Pharma; celui de Klaus Schwab et de son Forum économique mondial, qui vise à effectuer la Grande Réinitialisation; celui de Xi Jingping et du Parti communiste chinois, qui cherche à subvertir la gouvernance démocratique et le pouvoir économique en Occident; celui des eugénistes et des transhumanistes qui habitent les entrailles du Wellcome Trust; [21] celle de Peter Daszak et de son Alliance EcoHealth, qui semble avoir collaboré avec Anthony Fauci pour financer et mener des recherches sur les coronavirus à fonction renforcée en coopération avec les Chinois [22]; celle de Victor Dzau, qui dirige le Global Preparedness Monitoring Board et aide à coordonner certaines des autres organisations ─ sans parler de George Soros, de la Fondation Rockefeller ou de divers autres agents et agences dont la haute et sainte mission est « d’améliorer les vies et la planète et de libérer le potentiel humain par l’innovation ». [23]
Veuillez noter : je n’imite ni ne me moque de ces théoriciens de la conspiration méprisés qui prétendent qu’un ou plusieurs de ces organismes sont profondément impliqués. Je ne me contente pas de rassembler les suspects habituels. J’ai lu ou vu suffisamment de leurs propres objectifs et revendications pour conclure par moi-même qu’ils sont impliqués, d’une manière ou d’une autre, bien que les détails dépassent mes compétences. Ces organisations ont manifestement des poches très profondes, des plans très ambitieux et des réseaux très étendus. Il n’est pas du tout déraisonnable, alors, de supposer que ce que nous avons vécu a été à la fois planifié et mené avec une intention malveillante. Bien sûr, leurs ingénieurs n’appelleraient pas cela de la malice, mais de « l’exploitation du potentiel humain ». Pourtant, ils nous ont joyeusement mis en laisse, empêchant les malades d’obtenir une aide médicale opportune et de bénéficier de protocoles pharmaceutiques efficaces [24] empêchant les personnes en bonne santé de travailler ou même de quitter leur domicile sans autorisation, entraînant peu à peu toute notre société dans leurs programmes de biosurveillance. [25]
Ce qu’ils feront alors de nous, lorsque nous serons confinés comme des chiens derrière des barrières invisibles que nos maîtres pourront déplacer à leur guise, on a peine à l’imaginer. [26] On ne sait même pas ce qu’ils se feront les uns les autres, mutuellement, car ce qui est certain, c’est qu’ils ne peuvent pas être tous aux commandes et qu’ils ne peuvent pas tous obtenir ce qu’ils veulent. Ce qui est suffisamment clair, c’est que nous n’avons pas affaire à des hommes ou des femmes qui ont eux-mêmes des limites, des limites morales. Nous avons affaire à des crapules de premier ordre, qui ont bouleversé des sociétés et des pays entiers, et regardé des gens ordinaires souffrir et mourir, pour faire avancer leur propre agenda. Et, à moins que je ne me trompe, ils n’ont pas encore atteint le fond de leur sac à malices. [27]
Démasquer les Masqués
Tandis que tout cela se déroule, que font les universitaires? Certainement ne pas réfléchir! Nous nous contentons de marcher sur la pointe des pieds dans les campus, entourés de panneaux publicitaires qui nous rappellent de nous laver les mains, de porter des masques, de pratiquer la distanciation antisociale, de nous faire vacciner (encore), de faire un rapport quotidien sur notre santé personnelle et de rester en sécurité. Voilà notre théâtre de l’absurde! Mais personne n’a le droit de le dire, car c’est ce qui se rapproche le plus d’une religion.
« Dans un monde où tout est ridicule », écrivait G. K. Chesterton, « rien ne peut être ridiculisé. On ne peut pas démasquer un masque. » [28] Mais à moins que mes yeux ne me trompent, on peut démasquer un masque, car certaines personnes, conscientes du fait que les masques ont autant de fuites que les vaccins, en portent un par-dessus l’autre, tout comme elles prennent un rappel de vaccin par-dessus l’autre. Dans un monde où tout est ridicule, on n’a jamais assez de masques pour démasquer! Et on n’a jamais assez de vaccins. Car on n’est jamais complètement vacciné, pas quand Pfizer pense à votre place et que Big Pharma dirige votre système immunitaire en le bricolant à sa guise. [29]
Nous sommes nous-mêmes démasqués, n’est-ce pas? Je ne parle pas de l’université qui, il y a quelque temps, a commencé à se dépouiller de pans entiers de sa propre économie morale pour profiter des gains honteux de l’industrie pharmaceutique et aussi de la Chine; son comportement actuel n’est pas surprenant. Je veux dire nous, les habitants ordinaires de l’université. Nos masques sont les sacramentaux les plus visibles de la nouvelle religion. Le fait que nous soyons prêts à les porter pendant des heures, des mois et même des années, démontre notre dévotion, notre dévouement, comme rien d’autre. Les hommes sans poitrine, pour reprendre l’expression de Lewis, deviennent aussi des hommes sans visage. Nos maîtres nous ont dit de revêtir le voile et nous l’avons fait. Nous ne sommes plus des individus libres, faisant des choix rationnels par nous-mêmes. Nous sommes les dociles, et le masque est notre insigne de conformité. [30]
Lors de la réunion à laquelle j’ai fait allusion plus haut, entre membres de l’Association des professeurs de l’université McGill et représentants de la haute administration, j’ai souligné le modeste taux de mortalité hebdomadaire lié au virus (0,2 par 100 000 habitants au Québec) et j’ai demandé si les contorsions que nous effectuons actuellement devront être effectuées chaque fois que cette barre très basse sera atteinte. Un collègue outré a répondu dans la boîte de discussion : C’EST UNE MALADIE TRÈS GRAVE! Je me suis retenu de répondre que cela semble être un cas très sérieux de ferveur rampante plutôt que de fièvre rampante.
Saint Augustin nous a cernés il y a longtemps. En discutant des dieux des Romains et de la folie de leurs dévots, il a fait remarquer que toutes les preuves montraient que ces dieux n’existaient pas réellement, sauf dans l’imagination des hommes. [31] Augustin croyait ce que les chrétiens croient généralement, à savoir que derrière ces faux dieux se cachent des forces spirituelles oppressives qui asservissent les gens par leur culte. Il invitait donc ses voisins « à reconnaître la vraie religion, par laquelle les démons sont démasqués et envoyés à la défaite ». [32]
Derrière la religion de la peur dans laquelle semblent s’inscrire tant de collègues et d’étudiants, dont certains sont mes coreligionnaires, je vois moi aussi des forces spirituelles qui doivent être démasquées et envoyées à la défaite. Je n’hésite pas à dire que je prie avec ferveur pour cela! Je prie également pour que les collègues et les étudiants qui accordent de l’importance à la liberté académique se lèvent et soient comptés aux côtés des courageux qui se sont déjà levés. [33]
À ceux qui sont vaillants sur d’autres fronts, mais qui souhaitent rester en dehors de cette bataille particulière, je dis : il est inutile de poursuivre la liberté académique dans une société qui manque de liberté personnelle et politique, ou dans une institution où l’on doit vénérer le dieu COVID sans quoi l’on est exclu de la vie commune. L’enjeu est bien trop important pour ne pas réagir. Nous assistons à la montée de quelque chose d’analogue à ce que nous avons vu dans les années 30 – non pas un socialisme national, mais un socialisme mondial tout aussi insidieux, dont les mots d’ordre ne sont pas « Sang et Sol », mais « Santé et Environnement ».
Douglas Farrow est professeur de théologie et d’éthique à l’Université McGill de Montréal.
Cet article a été publié pour la première fois dans le bulletin de la Society for Academic Freedom and Scholarship, numéro 90, octobre 2021. 90, octobre 2021, et est republié ici avec l’aimable autorisation de l’auteur et de l’éditeur.
[1] Jeremy Isaacs, producteur (Thames Television, 1973), vol. 9. Voir aussi Douglas Farrow, Ascension Theology (T&T Clark 2011), 112 n 62. Giorgio Agamben a été le premier à identifier ce à quoi nous assistons actuellement comme une religion.
[2] Les exemples, hélas, abondent.
[3] Voir Julius Rueschel, « The Snake-Oil Salesmen and the COVID-Zero Con: A Classic Bait-And-Switch for a Lifetime of Booster Shots (Immunity as a Service) » [Les vendeurs d’huile de serpent et l’arnaque du Covid-zéro : Un appât classique pour une vie entière de piqûres de rappel (L’immunité en tant que service)]. Voir également le point 14 ci-dessous.
[4] AMA COVID-19 GUIDE: Background/messaging on vaccines, vaccine clinical trials & combating vaccine misinformation (Winter 2021) [Guide covid-19 de l’American Medical Association AMA]. On y apprend, par exemple, qu’il ne faut pas dire « hospitalisations », mais plutôt « décès » – comme si l’un menait inévitablement à l’autre.
[5] Sur le premier point, voir Laura Dodsworth, A State of Fear (Pinter & Martin 2021), analysé ici. Quant au second, où commence-t-on, où finit-on?
[6] J’ai plusieurs fois essayé de mettre en garde contre de telles actions. Voir, par exemple, « Let the Dead Bury their Dead » [Laissez les morts enterrer leurs morts], « The Health-First Heresy » [L’hérésie de la santé d’abord], « Whether There is a Moral Obligation to be Vaccinated » [Y a-t-il une obligation de se faire vacciner], et « Unclean! Unclean! » [Sale! Sale!], que l’on peut trouver sur douglasfarrow.academia.edu. J’ajouterai ici que personne n’est lié par des édits émis sans la licéité morale et l’autorité statutaire requises.
[7] Au moment où j’écris ces lignes, le taux est de 0,7 dans l’ensemble du Canada et de 0,3 au Québec, et ce, malgré (a) le refus d’un traitement précoce qui pourrait sauver des vies (b) le gonflement du nombre de décès par l’inclusion de tous les sujets décédés ayant un test PCR positif récent et (c) l’inclusion dans certains cas de décès induits par la vaccination. « Lié au COVID » est, pour le moins, une catégorie extrêmement généreuse.
[8] Lorsque les personnes partiellement vaccinées sont prises en compte : voir Norman Fenton et Martin Neil, « Probability and Risk », qui concluent à juste titre que les mandats de vaccination ne reposent sur aucune base; voir Chris Waldburger, « Coup de théâtre : Les données du Royaume-Uni détruisent l’ensemble des prémisses de la promotion des vaccins ».
[9] Voir l’analyse de l’efficacité des vaccins par le mathématicien Luboš Motl sur le site The Reference Frame. Avec sa réserve rhétorique habituelle, Motl déplore le fait que tant de nations occidentales « ont été totalement envahies par ces fanatiques déséquilibrés » qui vénèrent les tests PCR, « l’un des symptômes les plus caractéristiques de la maladie des Témoins de Covidah ».
[10] Voir : Charles Eisenstein, Mob Morality and the Unvaxxed [La moralité de la foule et les non-vaccinés]. Voir aussi David Cayley, « The Case Against Vaccine Passports » [Les arguments contre le passeport vaccinal] (First Things, 17 Sept. 2021).
[11] Ces organisations, y compris l’Independent Oversight Advisory Committee – qui, avant le début de la pandémie, diffusait déjà le slogan « From ‘never again’ to the ‘new normal’ » [Du « plus jamais ça » à la « nouvelle normalité »] – sont incestueusement liées; voir plus loin le point 13.
[12] Voir COVID-19 : Make it the Last Pandemic [Faites-en la dernière pandémie] (2021), chapitre 6. Ce groupe indépendant veut « élever le leadership politique en matière de santé mondiale aux plus hauts niveaux » (46). En bref, il veut donner plus de pouvoir sur la planète à ceux qui pensent savoir comment « renforcer la paix universelle dans une liberté plus grande », comme le dit le Préambule de 2030. Et qui sont ces personnes? On peut supposer qu’ils ressemblent beaucoup aux membres du Panel [13].
[13] Pour ce qui est d’effectuer un tri, « l’étonnante Polly » est assez étonnante; elle était sur la bonne voie dès le début. Toute personne qui suit son propre examen du rapport de septembre 2019 du GPMB constatera que certaines personnes étaient particulièrement bien préparées à la crise du COVID.
[14] En 2009, juste avant l’épisode de la grippe porcine, la définition d’une « pandémie » a été modifiée afin d’éluder la gravité (qui est importante) et de mettre l’accent sur la transmissibilité (qui, en soi, ne l’est pas). Par la suite, la stratégie de lutte contre une pandémie est passée de la protection des personnes vulnérables (ce qui est important) à la prévention de la transmission. Finalement, la définition de l' « immunité collective » a été modifiée pour la lier aux vaccins, la définition du terme « vaccin » a été modifiée, tout comme la mesure du succès d’un vaccin. Tous ces changements ont été conçus pour rendre les buts de Pharma plus faciles à atteindre. Mais avec l’apparition de pouvoirs extraordinaires de perquisition et de saisie et de camps d’enfermement, ils commencent maintenant à sembler plus sinistres que cela.
[15] Voir Grant Brown, « Can we really inject our way out of this pandemic? » (C2C Journal, 22 septembre 2021).
[16] Après avoir lui-même insisté sur ce point, le Dr Eric Payne ajoute que « le médecin légiste en chef de l’Alberta, le Dr Deena Hinshaw, a fourni des preuves et reconnu publiquement que nous ne pouvons pas éradiquer le COVID-19 et que nous sommes plutôt en train de passer d’une pandémie de COVID-19 à une endémie. » La lettre bien documentée de Payne au CPSA mérite d’être lue dans son intégralité.
[17] Voir « Pourquoi vaccinons-nous les enfants? » (Toxicology Reports, vol. 8, 2021, 1665–1684). Bonne question.
[18] « La base de données EudraVigilance rapporte qu’au 19 juin 2021, 15 472 décès et 1 509 266 blessures ont été signalés à la suite de l’injection de quatre doses expérimentales de COVID-19 » (Technocracy News & Trends). Ces chiffres continuent de grimper. J’ai essayé d’avertir mon université qu’elle n’échappera pas à sa responsabilité pour tout dommage subi par les étudiants ou le personnel du fait de sa pression constante pour se faire vacciner.
[19] « Transformé » n’est peut-être pas tout à fait le mot juste. La Commission européenne, en 2018, avait déjà en main sa feuille de route pour la mise en œuvre d’actions visant à établir des passeports vaccinaux et à « remédier à l’hésitation vaccinale ». Et dès que les commandes de « vaccins » ont été ouvertes, le toujours prodigue Justin Trudeau a pris des options sur suffisamment de doses pour vacciner les Canadiens dix fois chacun.
[20] Le citoyen qui n’est pas complètement consterné par le licenciement ou même la menace de licenciement auxquels font face tant de médecins et d’infirmières consciencieux (voir n 24 ci-dessous) est le citoyen d’un pays que je ne reconnais pas. De même, ceux qui ferment les yeux sur l’arrestation de jeunes femmes ou hommes de principe pour des crimes et délits aussi graves que le refus de porter un masque dans un lieu public.
[21] Voir Whitney Webb, A « Leap » towards Humanity's Destruction [Un « saut » vers la destruction de l’humanité], qui se lit un peu comme une mise à jour de That Hideous Strength [Cette hideuse puissance] de C. S. Lewis.
[22] Voir Ian Birrell, « Beijing’s Useful Idiots: Science journals have encouraged a false Covid narrative » [Les idiots utiles de Beijing : Les revues scientifiques ont encouragé un faux récit Covid], et le document (supposément) divulgué du Drastic Analysis Project Defuse.
[23] Méfiez-vous des philanthropes ainsi que des adorateurs de Gaia! Les uns et les autres peuvent être des « haineux de la race humaine » ─ pour reprendre une vieille épithète visant les chrétiens à l’époque romaine ─ surtout lorsqu’ils sont une seule et même personne.
[24] Heureusement, des milliers de médecins protestent maintenant contre cette situation. Ils ont besoin de notre soutien. Ils savent très bien que les choses ont sérieusement dérapé. Encore le Dr Payne (extrait de la lettre dont le lien figure au point 16 ci-dessus) : « Alors que j’ai appris à respecter et à faire confiance à des organisations de santé de longue date comme l’OMS et le CDC, des intérêts financiers et politiques ont paralysé leur indépendance et, au cours de cette pandémie, elles ont déformé les faits de manière flagrante et contribué à censurer les experts scientifiques du monde entier. Cela n’a rien de surprenant, puisqu’il a été prouvé devant les tribunaux que l’OMS n’a pas agi de manière éthique lors de la « pandémie » de grippe porcine H1N1 de 2009, en ce qui concerne ses accords mondiaux sur les vaccins. Ces organisations qui orientent la politique de santé du Canada sont complètement compromises par l’argent des intérêts des vaccins et des grandes sociétés pharmaceutiques. »
[25] Si vous trouvez cela fantaisiste, vous pourriez prendre le temps de lire mon essai The Emerging Nowa Huta, dans lequel j’examine la logique sous-jacente des événements extraordinaires que nous vivons, et suivre les liens de cet essai, qui vous mèneront aux sources institutionnelles où apparaissent divers aspects de cette logique.
[26] Beaucoup de choses deviennent possibles, des choses que les scientifiques des universités et des laboratoires privés sont très désireux d’explorer, et d’explorer sans trop de surveillance. Ceci, je pense, explique une partie du silence sur la très mauvaise « science » derrière les politiques officielles du COVID.
[27] Dans The Fight for Canada [La lutte pour le Canada], le major William Wood parle de l’empire criminel dirigé en Nouvelle-France par le gouverneur général Rigaud (marquis de Vaudreuil) et son frère, ainsi que par François Bigot. Concernant ce dernier, il remarque qu' « il a fait preuve d’un génie véritablement satanique dans tout ce qu’il a fait ». (1905 : 55) Du premier, après avoir reconnu sa faiblesse de caractère, il dit : « Il était pourtant si profondément impliqué dans toutes les machinations de Bigot qu’il était entraîné d’un mauvais pas à l’autre, jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus qu’à laisser les confédérés plonger la colonie dans la confusion la plus totale, afin de couvrir leurs propres méfaits ». (46) J’offre cette illustration à l’appui de la thèse du prédicateur selon laquelle il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Mais notez bien : Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas seulement un combat pour le Canada, ou même pour l’Europe et ses dominions coloniaux. C’est un combat (comme le soutient Wood) contre la technocratie mondiale, un combat pour le monde entier et chacun de ses habitants. Ce que William Wood dit de Bigot & Co. peut être dit, à une plus grande échelle, de leurs homologues mondialistes d’aujourd’hui : « Dans l’ensemble, c’est l’une des pires bandes de brigands à charte que l’histoire ait connue, qui a vécu de la misère de la Nouvelle-France. Et tous leurs crimes ont été commis officiellement, avec tout le décorum voulu ». (55)
[28] Illustrated London News, 10 juillet 1927.
[29] C’est, bien sûr, son gain et votre perte. À l’heure actuelle, l’immunité naturelle contre le COVID est plus dix fois plus efficace que l’immunité induite artificiellement; selon cette estimation, elle est treize fois plus efficace. Quant à la compagnie Pfizer, elle a été contrainte plus d’une fois de payer des millions, voire des milliards, pour la commercialisation frauduleuse de produits dangereux; mais qu’est-ce que cela représente par rapport à ses bénéfices actuels?
[30] Dans le premier chapitre de The Abolition of Man [L’abolition de l’homme] (1943), Lewis souligne la perte, surtout dans les milieux universitaires, de ces capacités et habitudes de cœur qui rendent les hommes suffisamment forts pour être libres : « Nous fabriquons des hommes sans poitrine et attendons d’eux vertu et esprit d’entreprise. Nous nous moquons de l’honneur et sommes choqués de trouver des traîtres parmi nous. Nous châtrons et demandons aux hongres d’être féconds ». (12) Mais je fais également allusion à Till We Have Faces [Tant que nous n’aurons pas de visage] (1956), un roman qu’il avait initialement intitulé Bareface [Visage nu], qui décrit un mouvement du moi masqué, qui ne peut même pas se reconnaître, vers le moi honnête capable de connaître l’autre aussi bien que lui-même.
[31] Augustin, La Cité de Dieu, 8,23 (traduction de Babcock; New City Press, 2018).
[32] Ibid. 7.35.
[33] Dr Francis Christian à l’Université de Saskatchewan, par exemple, ou Julie Ponesse à Huron, ou Byram Bridle à Guelph; ou même, si nécessaire, le mouvement de la Rose blanche à Munich pendant les jours sombres de la lutte contre le national-socialisme.