Trois tactiques majeures du mouvement pro-avortement
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : puhimec/Adobe Stock
Deux des principales tactiques des groupes de pression pro-avortement dans la dernière partie du vingtième siècle ont été la promotion de politiques visant à détruire l’innocence des enfants par le biais de l’éducation sexuelle et relationnelle (ESR) et le retrait des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants. Ces deux tactiques sont intimement liées à une troisième, à savoir l’établissement d’alliances avec l’Église catholique afin d’atteindre ces objectifs.
L’ESR inclut la fourniture de contraception et d’avortement aux enfants sans le consentement des parents. Par ce biais, les groupes de pression pro-avortement cherchent à rendre permanente la révolution de l’avortement, en ancrant la culture de l’avortement dans l’âme des générations futures.
Dès 1945, C.P. Blacker, secrétaire de la Société eugénique de Grande-Bretagne (1931-1952), préconisait l’éducation sexuelle à l’école, la planification familiale imposée, l’avortement, la stérilisation et le divorce facilité, comme l’indique Ann Farmer dans son ouvrage érudit intitulé By Their Fruits (Par leurs fruits). [1] Son objectif était de décourager la parentalité chez les personnes « socialement irresponsables ou eugéniquement indésirables ».
En 1967, le Parlement britannique a adopté la loi sur la planification familiale, qui a rendu la contraception facilement accessible par le biais du service national de santé, et la loi sur l’avortement, qui a rapidement conduit à l’avortement virtuel sur demande. En 1967 également, les Brook Advisory Centres du Royaume-Uni ont enfreint la loi en donnant des conseils en matière de contraception à des mineures.
En 1974, la note d’orientation du ministère britannique de la Santé et des services sociaux a indiqué aux médecins qu’ils pouvaient fournir des contraceptifs aux jeunes filles, « quel que soit leur âge » sans que leurs parents en aient connaissance ni y consentent.
Lire la suiteMgr Strickland : Les évêques allemands « abandonnent la foi » en approuvant les « bénédictions » de couples homosexuels
Mgr Joseph Strickland.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
26 mars 2023 — Dans l’épisode de cette semaine de l’émission The Bishop Strickland Show, Mgr Joseph Strickland interpelle les évêques allemands pour leur vote « insensé » approuvant les « bénédictions » homosexuelles et décrit ce qu’est la véritable compassion chrétienne, par opposition à la « fausse compassion » des évêques allemands.
Mgr Strickland déplore le fait que « trop peu » de voix parmi les dirigeants de l’Église s’élèvent activement contre l’approbation de la « bénédiction » des personnes de même sexe, qui a été votée par 38 voix contre 9, avec un nombre impressionnant de 12 abstentions.
« Dans la plus grande compassion — Jésus-Christ est compassion —, nous devons dire aux gens que c’est mal, que cela est immoral », déclare-t-il. « Nous avons besoin d’une voix forte [comme celle du pape Jean-Paul II] de la part du Vatican. Nous avons besoin d’un message clair. En tant que peuple de Dieu, nous devons nous détourner du péché ».
« Je ne veux pas que l’on pense que nous avons peur que l’Église disparaisse », poursuit-il. « Mais elle peut être profondément blessée. Les membres individuels de l’Église et au-delà peuvent être profondément blessés par ce vote stupide et erroné, par lequel ils font quelque chose qu’ils n’ont pas le droit de faire. C’est terriblement faux et c’est nuisible. »
Selon Mgr Strickland, l’approbation de facto d’un péché grave nous indique que ces évêques n’ont pas la foi, c’est-à-dire qu’ils ne croient pas vraiment à la vérité révélée de Dieu dans sa plénitude.
« Nous sommes tellement plongés dans l’immoralité sexuelle que les gens prétendent que nous sommes trop préoccupés par le sexe », explique-t-il. « Le monde est dévasté par l’immoralité sexuelle sous toutes ses formes. En Allemagne, finalement, on donne au couple gay un laissez-passer parce que c’est ce qui est politiquement correct ».
« Et il y a de l’argent dans tout cela. Il y a toutes sortes de choses », ajoute Mgr Strickland. « Mais je crois vraiment qu’il y a trop d’évêques dans l’Église qui n’ont pas la foi, qui voient simplement l’Église comme devant faire partie de ce “nouvel ordre mondial” et d’un rassemblement de l’humanité. »
Pour regarder tous les épisodes précédents de l’émission de Mgr Strickland, cliquez ici pour visiter la page Rumble de LifeSite consacrée à l’émission The Bishop Strickland Show.
Assauts contre le secret de la confession aux États-Unis — les évêques résistent : « C’est non-négociable »
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Plusieurs Etats américains sont actuellement frappés par les assauts d’élus du Parti démocrate qui cherchent à obliger, sous peine d’amende ou de prison, les prêtres catholiques à révéler le secret de la confession s’ils apprennent des faits d’abus sexuels sur mineurs et plus largement les cas de « maltraitance et néglicence » à l’égard des enfants, ainsi qu’on les dénomme aux Etats-Unis. Sont concernés les Etats de Washington, Delaware, Vermont, tandis que les législateurs de l’Etat d’Utah sont revenus à la charge avec un texte similaire après une tentative avortée en 2020. La hiérarchie catholique américaine résiste et répond avec vigueur, tel Mgr William Kœnig, évêque de Wilmington, seul diocèse catholique du Delaware, qui a fait publier un communiqué ferme : « Le sacrement de la confession avec son sceau de la confession constitue un aspect fondamental de la théologie et de la pratique sacramentelles de l’Eglise. C’est non-négociable. »
L’évêque de Spokane, Washington, réagissant à un projet similaire début mars, utilisait ce même mot, « non-négociable ». Mgr Thomas Daly déclarait alors : « Prêtres et évêques préféreront aller en prison plutôt que de briser le sceau de la confession. J’ai toute confiance que les prêtres [du diocèse] et mes frères évêques agiraient ainsi, tant cette obligation est sacrée. »
Aux Etats-Unis, des démocrates veulent en finir avec le secret de la confession
De fait, le droit canonique prévoit l’excommunication automatique pour le confesseur qui révélerait quelque élément que ce soit d’une confession, depuis les premiers mots du pénitent — « Bénissez-moi, mon père » — jusqu’à l’absolution. Une peine que seul le pape, en l’occurrence, est habilité à lever… Ce devoir d’oubli est d’une telle importance que si un pénitent veut demander conseil à un prêtre en dehors de la confession, et fait allusion à ce qu’il lui a dit précédemment en recevant le sacrement, le prêtre ne réagira pas comme s’il en avait le souvenir, mais demandera à son interlocuteur de lui rafraîchir la mémoire.
Et rien, aucune excuse ne peut être invoquée pour rompre le secret, comme l’indique le canon 983.1 du droit canonique en vigueur, reprenant une tradition immémoriale de l’Eglise : ni le danger de mort, ni la volonté du prêtre de préserver sa propre réputation, ni même le propos de sauver la vie d’un tiers ou d’empêcher quelque calamité. Même le serment de dire la vérité devant une cour de justice ne peut contraindre le confesseur à révéler ce qu’il a pu apprendre d’un crime en confession. Alfred Hitchcock consacra jadis au sujet un beau film : La loi du silence.
Lire la suiteLes évêques demandent à la Cour suprême du Kenya d’annuler une décision en faveur des organisations LGBT
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mars 2023, Nairobi, Kenya (LifeSiteNews) — La Conférence des évêques catholiques du Kenya a lancé un appel à la Cour suprême du pays pour qu’elle annule une décision prise le mois dernier autorisant les groupes LGBT à s’associer, qualifiant le jugement d’« inconstitutionnel », de « malvenu » et d’attaque contre le bien de la famille, la vie humaine et le bon ordre de la société.
La décision de la Cour a été prise en dépit du fait que les actions et les relations homosexuelles restent illégales dans ce pays socialement conservateur qu’est le Kenya. La décision a été rendue le 24 février par 3 juges contre 2. Deux membres du tribunal étaient absents.
Cette décision a suscité l’indignation des législateurs kenyans, des chefs religieux et d’autres personnes, qui soutiennent que cette décision contribuera à normaliser l’homosexualité dans le pays et permettra la création d’ONG pro-LGBT, érodant ainsi la culture kenyane.
Dans leur appel, les évêques rappellent à la Haute Cour que le pays est profondément religieux. « Le Kenya est une nation qui craint Dieu », écrivent les évêques. « C’est sur cette base que nous reconnaissons que Dieu a créé l’humanité en tant qu’homme et femme ».
Les évêques ont ensuite cité les textes bibliques dans lesquels l’homosexualité est condamnée comme immorale, un jugement qui se reflète dans la culture et la législation kenyanes.
« L’homosexualité (masculine et féminine) et les unions entre personnes du même sexe sont contre nature, elles sont fautives, néfastes et intrinsèquement immorales. Elles sont contraires à la loi naturelle. Selon l’Écriture Sainte, les actes homosexuels relèvent d’une grave dépravation (cf. Genèse 19, 1-29 ; Romains 1, 24-27 ; 1 Corinthiens 6, 10 ; 1 Timothée 1, 10). Les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés ».
Les évêques ont ensuite fait référence à l’article 45 de la Constitution du Kenya, qui traite du rôle fondamental de la famille dans la société. Dans cet article, la Constitution déclare que « la famille est l’unité naturelle et fondamentale de la société et la base nécessaire de l’ordre social, et qu’elle doit bénéficier de la reconnaissance et de la protection de l’État ».
Lire la suiteMgr Robert Barron : la loi extrême du Minnesota en faveur de l’avortement est « la pire forme de barbarie »
Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester, Minnesota, s’est prononcé contre la nouvelle loi sur l’avortement de l’État la semaine dernière, après sa signature par le gouverneur Tim Walz.
La nouvelle loi, qui a été qualifiée de « plus extrême » du pays, consacre le droit constitutionnel à l’avortement financé par les contribuables jusqu’à la naissance. Elle n’offre aucune protection contre l’avortement et supprime également les exigences de notification parentale pour les mineurs, permettant ainsi à un enfant de se faire avorter sans limites et sans le consentement de ses parents.
Dans une vidéo publiée le 1er février sur les médias sociaux, Mgr Barron a qualifié la loi de « moralement scandaleuse ».
« Je veux partager avec vous ma colère, ma frustration face à cette terrible loi qui vient d’être signée par le gouverneur du Minnesota — la loi sur l’avortement vraiment la plus extrême qui soit en vigueur dans le sillage du renversement de la jurisprudence Roe v. Wade », a déclaré Mgr Barron dans la vidéo, notant qu’une enfant de 12 ans pouvait désormais se faire avorter à l’insu de ses parents.
« Mais le pire, a-t-il ajouté, c’est que cette loi autorise l’avortement tout au long de la grossesse et jusqu’à la fin. Et en effet, si un enfant survit d’une manière ou d’une autre à un avortement bâclé, la loi interdit désormais toute tentative de sauver la vie de cet enfant. Je ne sais pas pourquoi cela fait encore l’objet d’un débat dans notre pays, mais cela me semble être la pire forme de barbarie. Et au nom de, je ne sais pas, la subjectivité, la liberté, le choix et tout ça, nous acceptons ce genre de brutalité. »
Lire la suiteMgr Samuel Aquila condamne l’appel du cardinal McElroy à une « inclusion radicale » des homosexuels et des adultères
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flickr/Wikimedia Commons
2 février 2023 (LifeSiteNews) — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, a condamné l’appel du cardinal Robert McElroy à donner la communion aux homosexuels et aux adultères en état de « péché objectivement grave », insistant sur le fait que l’inclusion « ne peut pas signifier que nous restons dans nos péchés ».
McElroy a suscité la controverse avec un essai publié la semaine dernière dans America Magazine rejetant explicitement « une théologie de la cohérence eucharistique » et exigeant une « inclusion radicale » des « personnes LGBT », y compris celles qui pratiquent la sodomie, sans les appeler à la repentance.
Mgr Aquila a publié mercredi dans Catholic World Report une réponse puissante au cardinal de gauche de San Diego, dans laquelle il décrit en détail son retour au catholicisme lorsqu’il était jeune et s’en prend aux évêques qui ne prêchent pas « la radicalité de l’Évangile ».
« La réflexion du cardinal McElroy dépeint l’Église comme une institution qui nuit en raison de son incapacité à accueillir tout le monde dans une pleine participation à la vie de l’Église », a-t-il observé. « Selon Son Éminence, l’Église pratique une discrimination catégorique, mais Jésus lui-même n’a-t-il pas imposé à ses disciples des exigences qui les distinguaient de ceux qui ne répondaient pas à l’appel radical et coûteux de l’Évangile ? »
L’archevêque de Denver a pointé du doigt la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche dans l’Évangile de Marc, dans laquelle il « exige du jeune homme le choix radical de le suivre », mais lui permet de refuser. « En outre, Jésus définit ce qu’il en coûte de devenir disciple : renoncer à soi-même, et même à sa famille, au nom de l’Évangile (cf. Lc 9, 23-26 ; Mt 16, 24-25 ; Lc 14, 25-27) », a-t-il noté.
« Jésus n’édulcore jamais son enseignement, ni ne fait appel à la conscience ; il rend témoignage à la vérité », a-t-il souligné. L’appel du Seigneur est en effet « radical, il s’adresse à tous, mais n’est pas reçu par tous en raison de ce qu’il en coûte de devenir disciple ».
Ceux qui rejettent le Christ par le péché mortel et se séparent de Lui ne peuvent donc pas recevoir la Communion, a affirmé Mgr Aquila, réitérant l’enseignement catholique immuable.
Lire la suiteL’archevêque du Liechtenstein annule la messe avec les législateurs en raison de leur soutien au « mariage » homosexuel
Mgr Wolgang Haas, archevêque de Vaduz au Liechtenstein.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocèse de Vaduz
15 décembre 2022, Vaduz, Liechtenstein (LifeSiteNews) — Mgr Wolfgang Haas, archevêque du Liechtenstein, a annulé une messe prévue avec les délégués du parlement de l’État du Liechtenstein parce que la majorité d’entre eux ont voté pour un projet de loi autorisant le « mariage » homosexuel.
Dans une lettre rendue publique, Mgr Haas a expliqué sa décision.
« À une large majorité — en dépit et contrairement aux directives raisonnables et juridiquement pertinentes — la motion pour la préparation d’un projet de loi correspondant a été transmise au gouvernement, c’est-à-dire que l’introduction de ce pseudo-mariage, qui contredit à la fois les sensibilités naturelles, le droit naturel raisonnable et, en particulier, la compréhension chrétienne de l’homme telle qu’elle correspond à l’ordre divin de la création, a été votée », a écrit Haas.
« Par conséquent, le moment est venu de renoncer à la cérémonie dite du Saint-Esprit à l’ouverture des sessions parlementaires de l’État, car une telle célébration liturgique n’a plus de sens au vu du comportement parlementaire de la grande majorité de nos élus dans une question essentielle d’éthique chrétienne », a déclaré Mgr Haas.
« Cela montre une fois de plus combien il est nécessaire, en termes de crédibilité religieuse, de résister et d’éviter toute forme de mise en valeur ecclésiastique publique ou institutionnelle. »
« Un principe est toujours valable est : Résistez aux commencements ! » a déclaré l’évêque. « L’expérience montre que les conséquences d’une faute morale sont catastrophiques. L’introduction du soi-disant “mariage pour tous” avec tous les excès qui y sont associés conduira à un dévoiement moral de l’éducation, comme on peut déjà le constater dans divers pays, où la propagande sexiste et LGBT a pénétré dans les écoles. »
Lire la suiteEspagne : un évêque prie aux abords d’un avortoir
Mgr José Ignacio Munilla priant devant un avortoir d'Alicante, dans le cadre des 40 Jours pour la Vie.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : José Ignacio Munilla/Twitter
Cela s’est passé à Alicante, dans le sud-est de l’Espagne : Monseigneur José Ignacio Munilla a défié la loi actuelle en priant pour la fin de cette horrible pratique, aux abords d’un centre d’avortement.
En effet, une loi promulguée en avril dernier qualifie de harcèlement les actions pro-vie à proximité des cliniques d’avortement, interdit strictement cette présence et soumet les contrevenants à une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois mois.
Malgré cela, « En ce jour de #TodosLosFielesDifuntos (fête des fidèles défunts), j’ai participé à la campagne 40 jours pour la vie, priant devant un centre d’avortement à Alicante », a tweeté l’évêque d’Orihuela-Alicante, une photo de lui-même et d’autres militants pro-vie tenant des pancartes pro-vie accompagnant le post.
Dans son tweet, Monseigneur Munilla a refusé l’idée que l’avortement soit politiquement progressiste, comme on le décrit trop souvent, en déclarant que » si l’avortement appartient au progressisme, alors la loi de la jungle est le summum de la démocratie ! »
La participation du prélat à la campagne 40 jours pour la vie — une campagne organisée à l’échelle internationale qui vise à mettre fin à l’avortement localement par la prière et le jeûne, la sensibilisation communautaire et une veillée pacifique toute la journée devant les cliniques d’avortement — a été considérée comme très courageuse par les autres pro-vie, notamment en raison de cette nouvelle loi.
Selon la loi espagnole actuelle, l’avortement est légal jusqu’à 14 semaines de grossesse, les avortements plus tardifs étant également autorisés s’il existe un soi-disant risque pour la vie de la mère ou si le bébé souffre de malformations congénitales.
Un évêque catholique critique Joe Biden sur l’avortement : « Sa priorité est la douleur et la mort »
Mgr Michael Burbidge, évêque d'Arlington.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Un évêque catholique fustige Joe Biden d’avoir fait de l’avortement son principal programme national.
Mgr Michael Burbidge, évêque d’Arlington, a condamné la déclaration de Biden exhortant les Américains à élire les démocrates au Congrès afin qu’il puisse faire passer et signer une loi pour « codifier Roe », ce qui annulerait toutes les lois pro-vie dans tout le pays et permettrait les avortements jusqu’à la naissance.
Catholic News Agency rapporte :
Lire la suite« Le président Biden a récemment déclaré que si le parti démocrate contrôle le Congrès après les élections de novembre 2022, sa priorité absolue sera la législation pro-avortement. Je condamne l’avortement et toute tactique politique qui codifierait l’avortement en tant que politique nationale », a déclaré Mgr Burbidge.
« Fondamentalement, l’avortement met fin à la vie d’un enfant précieux et blesse profondément la mère de l’enfant. Le rôle du Congrès est d’adopter des lois qui servent le bien commun — or cette priorité du président ne fait qu’entraîner la douleur et la mort. »
Mgr Burbidge a écrit en réponse au programme de Biden : « Nous sommes les témoins directs des blessures que les femmes et les hommes endurent après avoir mis fin à la vie de leur enfant. Il est clair qu’ils méritent mieux que l’avortement. Par le biais de divers ministères, le diocèse d’Arlington accompagne ceux qui ont souffert de la douleur de l’avortement. »
Il ajoute : « Toute tentative de codifier l’avortement, plutôt que d’adopter des politiques qui soutiennent les enfants à naître et les mères, devrait rencontrer une opposition pacifique, active et ferme de la part des fidèles catholiques et de toutes les personnes de bonne volonté. »
Bien que l’arrêt Dobbs rendu en juin par la Cour suprême des États-Unis « soit peut-être la plus importante victoire pro-vie du siècle dernier, il reste encore beaucoup à faire pour rendre l’avortement impensable et soutenir les mères dans le besoin », déclare Mgr Burbidge.
Mgr Mutsaerts: le synode sur la synodalité comporte «trop de défenseurs du mariage homosexuel» et de l’avortement
Mgr Robert Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc aux Pays-Bas.
Traduction d’un blogue de Mgr Rob Mutsaerts (Paarse Pepers) par Riposte catholique
Sur son blogue, Mgr Rob Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc (Pays-Bas), dénonce le processus synodal :
Le jeudi 27 octobre, le Secrétariat du Synode des évêques à Rome a présenté le document de travail pour la phase continentale du synode « Pour une Église synodale : communio, participatio, missio ». Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse présidée par le cardinal Grech et tenue au centre de presse du Saint-Siège à Rome. Le document était intitulé « Augmente l’espace de ta tente » (Ésaïe 54:2). Sur la base de tous les documents finaux des réunions dans les différents Continents, le Secrétariat du Synode des Évêques compile ensuite l’Instrumentum Laboris, le document de travail pour les réunions synodales de 2023 et 2024.
Le mantra du processus est : Écouter. Qui ? Tout le monde. Le document de travail contient un bon nombre de citations.
« Ces citations ont été choisies parce qu’elles expriment de manière particulièrement puissante, belle ou précise des sentiments qui sont exprimés plus généralement dans de nombreux rapports. L’expérience synodale peut être lue comme une voie de reconnaissance pour ceux qui ne se sentent pas suffisamment reconnus dans l’Église. »
Les contours du processus synodal sont de plus en plus clairs. Il fournit un mégaphone pour les opinions non religieuses. Le document indique où le chemin synodal devrait finalement mener :
« Cela signifie une Église qui apprend en écoutant comment renouveler sa mission évangélisatrice à la lumière des signes des temps, afin de continuer à offrir à l’humanité une manière d’être et de vivre dans laquelle tous peuvent se sentir inclus comme protagonistes ».
Qui sont ceux qui se sentent exclus ? Par. 39 :
Lire la suite« Parmi ceux qui appellent à un dialogue plus significatif et à un espace plus accueillant, nous trouvons aussi ceux qui, pour diverses raisons, ressentent une tension entre l’appartenance à l’Église et leurs propres relations d’amour, comme : les divorcés remariés, les parents isolés, les personnes vivant dans des mariages polygames, les personnes LGBTQ, etc. »