Un archevêque australien accusé de « discours haineux » pour avoir défendu l’enseignement catholique sur le sexe et l’avortement
Mgr Julian Porteous.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocese of Hobart/YouTube
15 mai 2024 (LifeSiteNews) — Un archevêque australien a rendu furieux les politiciens et les activistes pro-LGBT de son État après avoir publié une lettre pastorale dénonçant l’idéologie du genre et d’autres causes de gauche.
Mgr Julian Porteous, archevêque de Hobart, en Tasmanie, a publié son document de quatre pages intitulé « Nous sommes le sel de la terre » le 2 mai. Il a été envoyé aux écoles catholiques et aux paroisses de l’archidiocèse afin de les guider dans leur enseignement à la lumière des récents développements politiques.
S’appuyant sur les thèmes abordés dans Dignitatis Infinita, Mgr Porteous souligne qu’« au cours des 30 à 40 dernières années, nous avons assisté à une campagne organisée visant à renverser la conception chrétienne traditionnelle du sexe et de la sexualité dans la société occidentale ».
Il note également que « nous considérons que les efforts visant à déconnecter le genre du sexe biologique nient la réalité de ce que nous sommes et l’identité précieuse que nous avons en tant qu’homme ou femme ».
Le document met également en garde contre les efforts visant à libéraliser les lois sur l’avortement, le suicide assisté et les thérapies de conversion.*
Lire la suiteLa crise de la foi et de la vie exige des bergers francs et non des « chiens muets », déclare Mgr Aillet
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTOTV/YouTube
9 février 2024, Bayonne, France (LifeSiteNews) — Un évêque français connu pour son orthodoxie a fait l’éloge des évêques américains en tant qu’exemples de franc-parler face à une profonde crise de foi au sein de l’Église, une crise qui, selon lui, rappelle la grande apostasie qui sera observée à l’âge de l’Antéchrist.
Dans une récente entrevue accordée au National Catholic Register, Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Oloron et Lescar, dans le sud-ouest de la France, a déclaré qu’aujourd’hui « la vérité elle-même est menacée, et avec elle l’humanité tout entière ».
Insistant sur la nécessité pour les évêques de s’exprimer en tant que véritables bergers des âmes et déplorant le silence de tant d’évêques français sur les questions de foi, Mgr Aillet a fait l’éloge des évêques américains qui élèvent leur voix pour défendre des questions telles que le caractère sacré de la vie et qui sont présents à la Marche pour la vie qui a lieu chaque année à Washington, D.C.
« Lorsque je me suis rendu aux États-Unis, j’ai constaté que les paroisses avaient des services spécifiquement consacrés à la dignité de la vie et qu’un nombre important d’évêques participaient à chaque Marche pour la vie, ce qui n’est pas le cas en France ou ailleurs ».
« On peut dire que beaucoup de leurs évêques ne sont pas des “chiens muets” », a ajouté Mgr Aillet. Exprimant son espoir de voir les évêques français suivre leur exemple, il a poursuivi : « peut-être peuvent-ils nous encourager, nous les évêques français, à aboyer un peu plus fort ».
Lire la suiteLes évêques camerounais interdisent formellement toute bénédiction de couples homosexuels
Mgr Andrew Fuanya Nkea.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 décembre 2023, Yaoundé, Cameroun (LifeSiteNews) — Les évêques catholiques du Cameroun ont émis l’un des plus forts rejets du document du pape François — qui préconise les bénédictions de couples de même sexe —, déclarant qu’ils « interdisent formellement » toute bénédiction de couples de même sexe dans le pays.
« L’homosexualité falsifie et corrompt l’anthropologie humaine et banalise la sexualité, le mariage et la famille, fondements de la société », peut-on lire dans la déclaration des évêques camerounais. « De fait, l’homosexualité oppose l’humanité à elle-même et la détruit. »
Signé au nom des 33 prélats du pays par Mgr Andrew Fuanya Nkea (président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun), ce document a été publié « pour la dignité humaine et du Salut de l’humanité tout entière en Jésus-Christ ».
Lire la suiteLes directives des évêques irlandais mettent en danger l’innocence des enfants dans les écoles catholiques
Par Voice of the Family — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Christian Schwier/Adobe Stock
Dans une édition spéciale « Irlande » de Catholic Schools Watch, Voice of the Family appelle les catholiques du monde entier à s’unir aux parents de la République d’Irlande et d’Irlande du Nord pour défendre leurs enfants. Les ressources relatives à l’éducation aux relations et à la sexualité (RSE) récemment publiées par le Conseil pour l’éducation de la Conférence épiscopale irlandaise constituent une menace sérieuse pour l’innocence et le développement sain des élèves des écoles catholiques.
Catholic Schools Watch a été lancé à l’été 2023 pour rendre compte des programmes RSE mis en œuvre dans les écoles catholiques du monde entier et pour aider les laïcs, qu’ils soient parents ou non, à prendre les mesures qui s’imposent. Le danger pour la foi catholique et l’innocence des enfants est d’autant plus grave que les attaques viennent de ceux dont la responsabilité première est d’aller dans le monde « et de prêcher l’Évangile à toute créature » (Mc 16, 15).
Les évêques irlandais encouragent désormais les élèves à s’engager dans des discussions (au mieux) inappropriées et (au pire) salaces sur des propositions telles que :
« Tout le monde a droit au plaisir sexuel ... Je peux faire ce que je veux de mon corps, y compris me masturber pour atteindre le plaisir sexuel ... La façon dont vous atteignez le plaisir sexuel n’a pas d’importance tant que c’est entre adultes consentants ... Personne n’a le droit de me dire ce que je dois faire de mon corps ... La seule règle concernant le sexe que je dois écouter est celle du consentement ... Je ne peux pas être vraiment épanoui dans la vie sans plaisir sexuel ». (Catholic Education Partnership, « Living Love » [Vivre l’amour] (ressources RSE), leçon sur « l’attirance sexuelle », diapositive 20)
La doctrine catholique sur le mal moral des vices tels que l’abus de soi, la fornication et les actes homosexuels n’est présentée nulle part dans les ressources RSE. Les parents peuvent se permettre de douter que les enseignants des écoles catholiques d’Irlande soient censés connaître et croire la doctrine catholique sur ces questions ou sur d’autres sujets.
Lire la suiteLe prochain synode sur la synodalité a dans la mire les enseignements du Christ et de son Église
Le pape François et Mgr Victor Manuel Fernández.
Par Steven Mosher — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
8 août 2023 (LifeSiteNews) — Steven Mosher a récemment réalisé un entretien avec le président de l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (JAHLF), le Dr Thomas Ward. La JAHLF a été créée il y a sept ans à la suite de la « réinvention » de l’Académie pontificale pour la vie (PAV), fondée à l’origine par le pape Jean-Paul II. Le Dr Ward lui-même, ainsi qu’un certain nombre d’autres membres ouvertement pro-vie de la PAV, ont été priés de quitter l’Académie par le nouveau président, Mgr Paglia, qui a depuis pris une direction très différente de celle voulue par le pape Jean-Paul II. En 2017, à la suite de ces licenciements, l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille a été fondée pour servir les mêmes objectifs que l’Académie pontificale pour la vie d’origine, à savoir l’étude interdisciplinaire et la défense de la vie humaine à tous ses stades. Ils poursuivent leur travail aujourd’hui, pleinement fidèles au magistère authentique et à la doctrine pérenne de l’Église catholique.
Steven Mosher : Dr Ward, en tant que président de l’Académie JPII pour la vie humaine et la famille, comment vous et les autres membres de l’Académie considérez-vous le prochain Synode sur la synodalité, qui se tiendra à Rome du 4 au 29 octobre ?
Thomas Ward : Comme beaucoup d’autres membres de notre Académie, je crains que le Synode sur la synodalité ne soit utilisé pour opérer un changement radical de paradigme dans la morale catholique sur la vie et la famille.
Steven Mosher : C’est une affirmation audacieuse qui va en choquer plus d’un. Pouvez-vous l’étayer ?
Dr Ward : Oui, je le peux. Permettez-moi de citer les paroles d’ecclésiastiques de haut rang qui travaillent ouvertement à ce changement radical de paradigme dans la morale catholique, à commencer par l’archevêque Vincenzo Paglia, que le pape François a nommé à la tête de l’Académie pontificale pour la vie (PAV). Selon les termes de l’archevêque Paglia, le rôle de la PAV est :
Lire la suite« d’accepter l’invitation contenue dans le paragraphe 3 de sa Constitution apostolique Veritatis Gaudium (la Constitution apostolique sur les universités et les facultés ecclésiastiques) à un changement radical de paradigme dans la réflexion théologique.
... rendre service au Magistère en ouvrant un espace de dialogue qui rende possible et encourage la recherche. C’est ainsi que nous concevons le rôle de l’Académie, que le Pape François lui-même a également voulu en première ligne sur des questions délicates à traiter par une approche transdisciplinaire. »
Trois tactiques majeures du mouvement pro-avortement
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : puhimec/Adobe Stock
Deux des principales tactiques des groupes de pression pro-avortement dans la dernière partie du vingtième siècle ont été la promotion de politiques visant à détruire l’innocence des enfants par le biais de l’éducation sexuelle et relationnelle (ESR) et le retrait des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants. Ces deux tactiques sont intimement liées à une troisième, à savoir l’établissement d’alliances avec l’Église catholique afin d’atteindre ces objectifs.
L’ESR inclut la fourniture de contraception et d’avortement aux enfants sans le consentement des parents. Par ce biais, les groupes de pression pro-avortement cherchent à rendre permanente la révolution de l’avortement, en ancrant la culture de l’avortement dans l’âme des générations futures.
Dès 1945, C.P. Blacker, secrétaire de la Société eugénique de Grande-Bretagne (1931-1952), préconisait l’éducation sexuelle à l’école, la planification familiale imposée, l’avortement, la stérilisation et le divorce facilité, comme l’indique Ann Farmer dans son ouvrage érudit intitulé By Their Fruits (Par leurs fruits). [1] Son objectif était de décourager la parentalité chez les personnes « socialement irresponsables ou eugéniquement indésirables ».
En 1967, le Parlement britannique a adopté la loi sur la planification familiale, qui a rendu la contraception facilement accessible par le biais du service national de santé, et la loi sur l’avortement, qui a rapidement conduit à l’avortement virtuel sur demande. En 1967 également, les Brook Advisory Centres du Royaume-Uni ont enfreint la loi en donnant des conseils en matière de contraception à des mineures.
En 1974, la note d’orientation du ministère britannique de la Santé et des services sociaux a indiqué aux médecins qu’ils pouvaient fournir des contraceptifs aux jeunes filles, « quel que soit leur âge » sans que leurs parents en aient connaissance ni y consentent.
Lire la suiteMgr Strickland : Les évêques allemands « abandonnent la foi » en approuvant les « bénédictions » de couples homosexuels
Mgr Joseph Strickland.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
26 mars 2023 — Dans l’épisode de cette semaine de l’émission The Bishop Strickland Show, Mgr Joseph Strickland interpelle les évêques allemands pour leur vote « insensé » approuvant les « bénédictions » homosexuelles et décrit ce qu’est la véritable compassion chrétienne, par opposition à la « fausse compassion » des évêques allemands.
Mgr Strickland déplore le fait que « trop peu » de voix parmi les dirigeants de l’Église s’élèvent activement contre l’approbation de la « bénédiction » des personnes de même sexe, qui a été votée par 38 voix contre 9, avec un nombre impressionnant de 12 abstentions.
« Dans la plus grande compassion — Jésus-Christ est compassion —, nous devons dire aux gens que c’est mal, que cela est immoral », déclare-t-il. « Nous avons besoin d’une voix forte [comme celle du pape Jean-Paul II] de la part du Vatican. Nous avons besoin d’un message clair. En tant que peuple de Dieu, nous devons nous détourner du péché ».
« Je ne veux pas que l’on pense que nous avons peur que l’Église disparaisse », poursuit-il. « Mais elle peut être profondément blessée. Les membres individuels de l’Église et au-delà peuvent être profondément blessés par ce vote stupide et erroné, par lequel ils font quelque chose qu’ils n’ont pas le droit de faire. C’est terriblement faux et c’est nuisible. »
Selon Mgr Strickland, l’approbation de facto d’un péché grave nous indique que ces évêques n’ont pas la foi, c’est-à-dire qu’ils ne croient pas vraiment à la vérité révélée de Dieu dans sa plénitude.
« Nous sommes tellement plongés dans l’immoralité sexuelle que les gens prétendent que nous sommes trop préoccupés par le sexe », explique-t-il. « Le monde est dévasté par l’immoralité sexuelle sous toutes ses formes. En Allemagne, finalement, on donne au couple gay un laissez-passer parce que c’est ce qui est politiquement correct ».
« Et il y a de l’argent dans tout cela. Il y a toutes sortes de choses », ajoute Mgr Strickland. « Mais je crois vraiment qu’il y a trop d’évêques dans l’Église qui n’ont pas la foi, qui voient simplement l’Église comme devant faire partie de ce “nouvel ordre mondial” et d’un rassemblement de l’humanité. »
Pour regarder tous les épisodes précédents de l’émission de Mgr Strickland, cliquez ici pour visiter la page Rumble de LifeSite consacrée à l’émission The Bishop Strickland Show.
Assauts contre le secret de la confession aux États-Unis — les évêques résistent : « C’est non-négociable »
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Plusieurs Etats américains sont actuellement frappés par les assauts d’élus du Parti démocrate qui cherchent à obliger, sous peine d’amende ou de prison, les prêtres catholiques à révéler le secret de la confession s’ils apprennent des faits d’abus sexuels sur mineurs et plus largement les cas de « maltraitance et néglicence » à l’égard des enfants, ainsi qu’on les dénomme aux Etats-Unis. Sont concernés les Etats de Washington, Delaware, Vermont, tandis que les législateurs de l’Etat d’Utah sont revenus à la charge avec un texte similaire après une tentative avortée en 2020. La hiérarchie catholique américaine résiste et répond avec vigueur, tel Mgr William Kœnig, évêque de Wilmington, seul diocèse catholique du Delaware, qui a fait publier un communiqué ferme : « Le sacrement de la confession avec son sceau de la confession constitue un aspect fondamental de la théologie et de la pratique sacramentelles de l’Eglise. C’est non-négociable. »
L’évêque de Spokane, Washington, réagissant à un projet similaire début mars, utilisait ce même mot, « non-négociable ». Mgr Thomas Daly déclarait alors : « Prêtres et évêques préféreront aller en prison plutôt que de briser le sceau de la confession. J’ai toute confiance que les prêtres [du diocèse] et mes frères évêques agiraient ainsi, tant cette obligation est sacrée. »
Aux Etats-Unis, des démocrates veulent en finir avec le secret de la confession
De fait, le droit canonique prévoit l’excommunication automatique pour le confesseur qui révélerait quelque élément que ce soit d’une confession, depuis les premiers mots du pénitent — « Bénissez-moi, mon père » — jusqu’à l’absolution. Une peine que seul le pape, en l’occurrence, est habilité à lever… Ce devoir d’oubli est d’une telle importance que si un pénitent veut demander conseil à un prêtre en dehors de la confession, et fait allusion à ce qu’il lui a dit précédemment en recevant le sacrement, le prêtre ne réagira pas comme s’il en avait le souvenir, mais demandera à son interlocuteur de lui rafraîchir la mémoire.
Et rien, aucune excuse ne peut être invoquée pour rompre le secret, comme l’indique le canon 983.1 du droit canonique en vigueur, reprenant une tradition immémoriale de l’Eglise : ni le danger de mort, ni la volonté du prêtre de préserver sa propre réputation, ni même le propos de sauver la vie d’un tiers ou d’empêcher quelque calamité. Même le serment de dire la vérité devant une cour de justice ne peut contraindre le confesseur à révéler ce qu’il a pu apprendre d’un crime en confession. Alfred Hitchcock consacra jadis au sujet un beau film : La loi du silence.
Lire la suiteLes évêques demandent à la Cour suprême du Kenya d’annuler une décision en faveur des organisations LGBT
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mars 2023, Nairobi, Kenya (LifeSiteNews) — La Conférence des évêques catholiques du Kenya a lancé un appel à la Cour suprême du pays pour qu’elle annule une décision prise le mois dernier autorisant les groupes LGBT à s’associer, qualifiant le jugement d’« inconstitutionnel », de « malvenu » et d’attaque contre le bien de la famille, la vie humaine et le bon ordre de la société.
La décision de la Cour a été prise en dépit du fait que les actions et les relations homosexuelles restent illégales dans ce pays socialement conservateur qu’est le Kenya. La décision a été rendue le 24 février par 3 juges contre 2. Deux membres du tribunal étaient absents.
Cette décision a suscité l’indignation des législateurs kenyans, des chefs religieux et d’autres personnes, qui soutiennent que cette décision contribuera à normaliser l’homosexualité dans le pays et permettra la création d’ONG pro-LGBT, érodant ainsi la culture kenyane.
Dans leur appel, les évêques rappellent à la Haute Cour que le pays est profondément religieux. « Le Kenya est une nation qui craint Dieu », écrivent les évêques. « C’est sur cette base que nous reconnaissons que Dieu a créé l’humanité en tant qu’homme et femme ».
Les évêques ont ensuite cité les textes bibliques dans lesquels l’homosexualité est condamnée comme immorale, un jugement qui se reflète dans la culture et la législation kenyanes.
« L’homosexualité (masculine et féminine) et les unions entre personnes du même sexe sont contre nature, elles sont fautives, néfastes et intrinsèquement immorales. Elles sont contraires à la loi naturelle. Selon l’Écriture Sainte, les actes homosexuels relèvent d’une grave dépravation (cf. Genèse 19, 1-29 ; Romains 1, 24-27 ; 1 Corinthiens 6, 10 ; 1 Timothée 1, 10). Les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés ».
Les évêques ont ensuite fait référence à l’article 45 de la Constitution du Kenya, qui traite du rôle fondamental de la famille dans la société. Dans cet article, la Constitution déclare que « la famille est l’unité naturelle et fondamentale de la société et la base nécessaire de l’ordre social, et qu’elle doit bénéficier de la reconnaissance et de la protection de l’État ».
Lire la suiteMgr Robert Barron : la loi extrême du Minnesota en faveur de l’avortement est « la pire forme de barbarie »
Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester, Minnesota, s’est prononcé contre la nouvelle loi sur l’avortement de l’État la semaine dernière, après sa signature par le gouverneur Tim Walz.
La nouvelle loi, qui a été qualifiée de « plus extrême » du pays, consacre le droit constitutionnel à l’avortement financé par les contribuables jusqu’à la naissance. Elle n’offre aucune protection contre l’avortement et supprime également les exigences de notification parentale pour les mineurs, permettant ainsi à un enfant de se faire avorter sans limites et sans le consentement de ses parents.
Dans une vidéo publiée le 1er février sur les médias sociaux, Mgr Barron a qualifié la loi de « moralement scandaleuse ».
« Je veux partager avec vous ma colère, ma frustration face à cette terrible loi qui vient d’être signée par le gouverneur du Minnesota — la loi sur l’avortement vraiment la plus extrême qui soit en vigueur dans le sillage du renversement de la jurisprudence Roe v. Wade », a déclaré Mgr Barron dans la vidéo, notant qu’une enfant de 12 ans pouvait désormais se faire avorter à l’insu de ses parents.
« Mais le pire, a-t-il ajouté, c’est que cette loi autorise l’avortement tout au long de la grossesse et jusqu’à la fin. Et en effet, si un enfant survit d’une manière ou d’une autre à un avortement bâclé, la loi interdit désormais toute tentative de sauver la vie de cet enfant. Je ne sais pas pourquoi cela fait encore l’objet d’un débat dans notre pays, mais cela me semble être la pire forme de barbarie. Et au nom de, je ne sais pas, la subjectivité, la liberté, le choix et tout ça, nous acceptons ce genre de brutalité. »
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