L’archevêque du Liechtenstein annule la messe avec les législateurs en raison de leur soutien au « mariage » homosexuel
Mgr Wolgang Haas, archevêque de Vaduz au Liechtenstein.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocèse de Vaduz
15 décembre 2022, Vaduz, Liechtenstein (LifeSiteNews) — Mgr Wolfgang Haas, archevêque du Liechtenstein, a annulé une messe prévue avec les délégués du parlement de l’État du Liechtenstein parce que la majorité d’entre eux ont voté pour un projet de loi autorisant le « mariage » homosexuel.
Dans une lettre rendue publique, Mgr Haas a expliqué sa décision.
« À une large majorité — en dépit et contrairement aux directives raisonnables et juridiquement pertinentes — la motion pour la préparation d’un projet de loi correspondant a été transmise au gouvernement, c’est-à-dire que l’introduction de ce pseudo-mariage, qui contredit à la fois les sensibilités naturelles, le droit naturel raisonnable et, en particulier, la compréhension chrétienne de l’homme telle qu’elle correspond à l’ordre divin de la création, a été votée », a écrit Haas.
« Par conséquent, le moment est venu de renoncer à la cérémonie dite du Saint-Esprit à l’ouverture des sessions parlementaires de l’État, car une telle célébration liturgique n’a plus de sens au vu du comportement parlementaire de la grande majorité de nos élus dans une question essentielle d’éthique chrétienne », a déclaré Mgr Haas.
« Cela montre une fois de plus combien il est nécessaire, en termes de crédibilité religieuse, de résister et d’éviter toute forme de mise en valeur ecclésiastique publique ou institutionnelle. »
« Un principe est toujours valable est : Résistez aux commencements ! » a déclaré l’évêque. « L’expérience montre que les conséquences d’une faute morale sont catastrophiques. L’introduction du soi-disant “mariage pour tous” avec tous les excès qui y sont associés conduira à un dévoiement moral de l’éducation, comme on peut déjà le constater dans divers pays, où la propagande sexiste et LGBT a pénétré dans les écoles. »
Lire la suiteEspagne : un évêque prie aux abords d’un avortoir
Mgr José Ignacio Munilla priant devant un avortoir d'Alicante, dans le cadre des 40 Jours pour la Vie.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : José Ignacio Munilla/Twitter
Cela s’est passé à Alicante, dans le sud-est de l’Espagne : Monseigneur José Ignacio Munilla a défié la loi actuelle en priant pour la fin de cette horrible pratique, aux abords d’un centre d’avortement.
En effet, une loi promulguée en avril dernier qualifie de harcèlement les actions pro-vie à proximité des cliniques d’avortement, interdit strictement cette présence et soumet les contrevenants à une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois mois.
Malgré cela, « En ce jour de #TodosLosFielesDifuntos (fête des fidèles défunts), j’ai participé à la campagne 40 jours pour la vie, priant devant un centre d’avortement à Alicante », a tweeté l’évêque d’Orihuela-Alicante, une photo de lui-même et d’autres militants pro-vie tenant des pancartes pro-vie accompagnant le post.
Dans son tweet, Monseigneur Munilla a refusé l’idée que l’avortement soit politiquement progressiste, comme on le décrit trop souvent, en déclarant que » si l’avortement appartient au progressisme, alors la loi de la jungle est le summum de la démocratie ! »
La participation du prélat à la campagne 40 jours pour la vie — une campagne organisée à l’échelle internationale qui vise à mettre fin à l’avortement localement par la prière et le jeûne, la sensibilisation communautaire et une veillée pacifique toute la journée devant les cliniques d’avortement — a été considérée comme très courageuse par les autres pro-vie, notamment en raison de cette nouvelle loi.
Selon la loi espagnole actuelle, l’avortement est légal jusqu’à 14 semaines de grossesse, les avortements plus tardifs étant également autorisés s’il existe un soi-disant risque pour la vie de la mère ou si le bébé souffre de malformations congénitales.
Un évêque catholique critique Joe Biden sur l’avortement : « Sa priorité est la douleur et la mort »
Mgr Michael Burbidge, évêque d'Arlington.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Un évêque catholique fustige Joe Biden d’avoir fait de l’avortement son principal programme national.
Mgr Michael Burbidge, évêque d’Arlington, a condamné la déclaration de Biden exhortant les Américains à élire les démocrates au Congrès afin qu’il puisse faire passer et signer une loi pour « codifier Roe », ce qui annulerait toutes les lois pro-vie dans tout le pays et permettrait les avortements jusqu’à la naissance.
Catholic News Agency rapporte :
Lire la suite« Le président Biden a récemment déclaré que si le parti démocrate contrôle le Congrès après les élections de novembre 2022, sa priorité absolue sera la législation pro-avortement. Je condamne l’avortement et toute tactique politique qui codifierait l’avortement en tant que politique nationale », a déclaré Mgr Burbidge.
« Fondamentalement, l’avortement met fin à la vie d’un enfant précieux et blesse profondément la mère de l’enfant. Le rôle du Congrès est d’adopter des lois qui servent le bien commun — or cette priorité du président ne fait qu’entraîner la douleur et la mort. »
Mgr Burbidge a écrit en réponse au programme de Biden : « Nous sommes les témoins directs des blessures que les femmes et les hommes endurent après avoir mis fin à la vie de leur enfant. Il est clair qu’ils méritent mieux que l’avortement. Par le biais de divers ministères, le diocèse d’Arlington accompagne ceux qui ont souffert de la douleur de l’avortement. »
Il ajoute : « Toute tentative de codifier l’avortement, plutôt que d’adopter des politiques qui soutiennent les enfants à naître et les mères, devrait rencontrer une opposition pacifique, active et ferme de la part des fidèles catholiques et de toutes les personnes de bonne volonté. »
Bien que l’arrêt Dobbs rendu en juin par la Cour suprême des États-Unis « soit peut-être la plus importante victoire pro-vie du siècle dernier, il reste encore beaucoup à faire pour rendre l’avortement impensable et soutenir les mères dans le besoin », déclare Mgr Burbidge.
Mgr Mutsaerts: le synode sur la synodalité comporte «trop de défenseurs du mariage homosexuel» et de l’avortement
Mgr Robert Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc aux Pays-Bas.
Traduction d’un blogue de Mgr Rob Mutsaerts (Paarse Pepers) par Riposte catholique
Sur son blogue, Mgr Rob Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc (Pays-Bas), dénonce le processus synodal :
Le jeudi 27 octobre, le Secrétariat du Synode des évêques à Rome a présenté le document de travail pour la phase continentale du synode « Pour une Église synodale : communio, participatio, missio ». Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse présidée par le cardinal Grech et tenue au centre de presse du Saint-Siège à Rome. Le document était intitulé « Augmente l’espace de ta tente » (Ésaïe 54:2). Sur la base de tous les documents finaux des réunions dans les différents Continents, le Secrétariat du Synode des Évêques compile ensuite l’Instrumentum Laboris, le document de travail pour les réunions synodales de 2023 et 2024.
Le mantra du processus est : Écouter. Qui ? Tout le monde. Le document de travail contient un bon nombre de citations.
« Ces citations ont été choisies parce qu’elles expriment de manière particulièrement puissante, belle ou précise des sentiments qui sont exprimés plus généralement dans de nombreux rapports. L’expérience synodale peut être lue comme une voie de reconnaissance pour ceux qui ne se sentent pas suffisamment reconnus dans l’Église. »
Les contours du processus synodal sont de plus en plus clairs. Il fournit un mégaphone pour les opinions non religieuses. Le document indique où le chemin synodal devrait finalement mener :
« Cela signifie une Église qui apprend en écoutant comment renouveler sa mission évangélisatrice à la lumière des signes des temps, afin de continuer à offrir à l’humanité une manière d’être et de vivre dans laquelle tous peuvent se sentir inclus comme protagonistes ».
Qui sont ceux qui se sentent exclus ? Par. 39 :
Lire la suite« Parmi ceux qui appellent à un dialogue plus significatif et à un espace plus accueillant, nous trouvons aussi ceux qui, pour diverses raisons, ressentent une tension entre l’appartenance à l’Église et leurs propres relations d’amour, comme : les divorcés remariés, les parents isolés, les personnes vivant dans des mariages polygames, les personnes LGBTQ, etc. »
Un évêque irlandais condamne un prêtre pour avoir qualifié de péchés l’avortement et l’homosexualité
Mgr Ray Browne (à gauche), le Père Sean Sheehy.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er novembre 2022, Listowel, Irlande (LifeSiteNews) — Un évêque catholique d’Irlande a présenté ses excuses pour la condamnation publique par un prêtre de la contraception, de l’avortement, de l’homosexualité et de « l’approche insensée du transgenrisme », affirmant que les paroles du prêtre « ne représentent pas la position chrétienne ».
Le père Sean Sheehy a prononcé un sermon la fin de semaine dernière alors qu’il remplaçait le curé de l’église St, Mary dans la paroisse de Listowel, dans le diocèse de Kerry.
Dans ses commentaires, qui se sont depuis largement répandus sur les médias sociaux, le prêtre s’est exprimé avec audace sur des questions telles que la contraception, l’avortement et la promotion de la sodomie et des activités homosexuelles.
« Ce qui est si triste aujourd’hui, c’est que vous entendez rarement parler du péché, mais il est endémique », a déclaré le père Sheehy. « Il est endémique. »
Le prêtre a énuméré les nombreuses façons dont la société irlandaise est mise à mal, notamment à l’endroit de la famille :
Nous le voyons par exemple dans la législation de nos gouvernements, nous le voyons dans la promotion de l’avortement. Nous le voyons dans l’exemple de cette approche insensée du transgenrisme. Nous le voyons, par exemple, dans la promotion du sexe entre deux hommes ou deux femmes. C’est un péché. C’est un péché mortel, et les gens ne semblent pas s’en rendre compte, mais c’est un fait.
Le père Sheehy a expliqué la nécessité de faire de telles déclarations, en disant que Dieu a confié « la responsabilité de rechercher ceux qui sont perdus ».
« Vous avez la responsabilité d’appeler les gens à prendre conscience du fait que le péché est destructeur, que le péché est nuisible et que le péché nous mènera en enfer », a déclaré M. Sheehy à la congrégation.
Lire la suiteUn archevêque du Michigan écrit à des milliers de catholiques pour les inciter à voter contre un amendement sur l’avortement
Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
1er novembre 2022 (LifeSiteNews) — Un archevêque du Michigan a envoyé des lettres par la poste aux catholiques de son diocèse, les encourageant à voter contre l’amendement radical sur l’avortement proposé par l’État.
Mgr Allen Vigneron, qui a la charge des âmes des catholiques de six comtés dans l’archidiocèse de Détroit, a envoyé à l’improviste des lettres à chaque foyer enregistré dans les paroisses de la région. La lettre souligne l’importance de voter lors des prochaines élections de mi-mandat contre l’« Initiative pour le droit à la liberté de reproduction » ou Proposition 3, une motion extrême qui ouvrirait les portes à l’avortement sur demande.
« Nous nous dirigeons rapidement vers l’élection du 8 novembre, au cours de laquelle les électeurs du Michigan se prononceront sur la Proposition 3, un amendement à la constitution de l’État qui autoriserait l’avortement sur demande non réglementé pendant les neuf mois de la grossesse », a écrit Mgr Vigneron, selon Detroit Catholic.
Le « langage très général et imprécis » de la proposition « invaliderait des dizaines de lois existantes relatives à l’avortement ». S’il était adopté, l’amendement autoriserait le financement par les contribuables des procédures, de l’avortement sélectif selon le sexe, de l’avortement par naissance partielle et du personnel non qualifié pratiquant les procédures.
« En tant que disciples du Christ, nous affirmons la dignité inhérente, donnée par Dieu, de chaque personne, de la conception à la mort naturelle », poursuit l’archevêque. « L’avortement est une grave offense à la dignité de la personne la plus vulnérable, l’enfant à naître. Nous le comprenons en tant que catholiques. »
Lire la suite« Trahison » : Le chemin synodal allemand est furieux du blocage de quelques évêques au document sur la modification de l’enseignement de l’Église
Le cardinal Reinhard Marx.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rudolf Gehrig/CNA Deutsch
9 septembre 2022, Francfort-sur-le-Main, Allemagne (LifeSiteNews) — Après un revers, les progressistes qui dominent la Voie synodale allemande sont choqués, parlent de « désastre » et de « trahison », et déplorent que certains évêques soient des « bloqueurs secrets » qui « ne disent pas ouvertement ce qu’ils pensent ».
Hier, en la fête de la Nativité de la Vierge, le monde catholique tout entier a été surpris lorsqu’au cours de la quatrième assemblée de la Voie synodale, 21 évêques allemands ont voté à bulletin secret contre un document visant à modifier l’enseignement moral de l’Église sur l’homosexualité, la contraception et l’identité de genre. 31 des 60 évêques présents ont approuvé ce document, tandis que 21 ont voté contre. D’autres se sont abstenus. Le document avait besoin du vote des deux tiers des évêques pour être adopté, et la minorité a donc pu le bloquer en tant que document officiel de la voie synodale allemande.
Le cardinal Reinhard Marx, ancien chef des évêques allemands et membre du Conseil des cardinaux du pape, s’est dit « très déçu » par le résultat du vote.
La Voie synodale allemande, une association de laïcs et d’évêques, a été lancé en 2019 sous la direction du cardinal Marx, alors à la tête de la Conférence épiscopale allemande. Son successeur à ce poste, Georg Bätzing, a été choqué par le vote d’hier, mais a insisté pour que le texte soit tout de même envoyé à Rome lors de la prochaine visite ad limina des évêques allemands avec le pape et soumis au prochain Synode sur la synodalité à Rome. Surtout, il a annoncé que, dorénavant, le vote se fera à main levée, ce qui signifie que tout évêque qui souhaite défendre la doctrine traditionnelle de l’Église sera mis sous pression publique.
Quatre-vingts pour cent de l’ensemble des participants à l’assemblée synodale ont voté en faveur du texte révolutionnaire qui approuvait l’homosexualité, la contraception et l’affirmation selon laquelle les gens peuvent avoir une identité binaire. Depuis le début, l’aile conservatrice de l’Église catholique en Allemagne a été intimidée, ce qui est devenu évident après le vote de celle-ci, hier, contre le document de libéralisation de la sexualité. Le site web du chemin synodal allemand a publié de nombreux commentaires de participants à l’assemblée exprimant leur indignation face à la résistance d’un tiers des évêques allemands qui sont restés fidèles aux enseignements de l’Église.
En ce qui concerne le document, leur fidélité a été vaine. Comme les dirigeants des évêques allemands souhaitent poursuivre leur « chemin de destruction » (selon les termes de l’évêque Rudolf Voderholzer), ils ont décidé d’utiliser quand même le texte synodal rejeté et de l’envoyer à Rome.
Lire la suiteUn archevêque africain demande aux Kenyans d’élire des « dirigeants serviteurs » pro-vie et pro-famille
Mgr Antony Muheria, archevêque de Nyeri.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 juillet 2022, Nairobi, Kenya (LifeSiteNews) — L’archevêque catholique de Nyeri, Mgr Antony Muheria, a averti les électeurs kenyans de la nécessité d’élire des dirigeants moraux qui respecteraient la règle du droit et travailleraient à la protection de la famille, du mariage et des enfants à naître, selon les médias locaux.
« Nous avons par le passé élu des dirigeants dont les actions à la tête du pays continuent de nous hanter », a déploré l’archevêque, lors d’une homélie à l’église Our Lady of Consolata de Nyeri. « Ils apportent leur malfaisance au gouvernement, pillent l’argent des contribuables en toute impunité, méprisent l’état de droit ».
Il a appelé les Kenyans à éviter « un vote désinvolte ou négligent » et à trouver un « dirigeant serviteur ».
Mgr Muheria a spécifiquement condamné tout candidat prônant la « libéralisation » des mœurs par la pornographie, la drogue et l’avortement.
« Pour qu’une nation prospère, elle doit être fondée sur des principes éthiques solides », a-t-il déclaré. « Ceux qui ont un programme de libéralisation du comportement sexuel, y compris la pornographie, et ceux qui proposent la destruction de notre jeunesse par la libéralisation de la consommation de drogues ne doivent pas être élus. »
Élevant la voix pour défendre le caractère sacré de la vie dans l’utérus, l’archevêque a déclaré : « Nous vous mettons spécifiquement en garde et vous demandons de vous opposer aux mauvais dirigeants qui proposent de détruire la vie à son stade initial dans l’utérus de la mère en proposant de soutenir l’avortement comme programme. »
Mgr Muheria a déclaré que seuls les candidats qui respectent et craignent Dieu et qui promettent de protéger et de promouvoir la famille chrétienne devraient recevoir le vote des Kenyans.
Les prochaines élections générales au Kenya auront lieu le 9 août de cette année. Les postes à pourvoir sont ceux de président, de membres de l’Assemblée nationale et du Sénat, de gouverneurs de comté et de membres des 47 assemblées de comté.
Mgr Schneider : Par ses communions « sacrilèges », Nancy Pelosi « mange sa condamnation »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Marcellus/YouTube
5 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Mgr Athanasius Schneider a condamné la réception « sacrilège » de la Sainte Communion par Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, qualifiant cette action de « chemin qui conduit à la damnation de son âme ».
En réponse à l’obstination de Pelosi à recevoir la Sainte Communion, même après avoir été exclue de l’Eucharistie par son évêque local, Mgr Schneider l’a désignée comme la figure « la plus misérable » « dans le scénario horrible de cette communion sacrilège » lors d’une entrevue mardi avec Terry Barber pendant le Terry and Jesse Show.
Mgr Schneider a dit à Barber qu’en recevant l’Eucharistie malgré son péché mortel de soutenir le meurtre d’innocents par avortement, Pelosi doit être prise en pitié, parce qu’« elle mange consciemment, obstinément son jugement ».
Mgr Schneider s’est fait l’écho des paroles de saint Paul, dont voici la mise en garde : « C’est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que l’homme s’éprouve donc lui-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur. » (1 Corinthiens 11:27-29, Traduction Fillion)
Le fidèle prélat a dit à Barber que notre première réaction face à une telle offense de Pelosi doit être de réparer pour « consoler notre Seigneur qui est si horriblement outragé dans ce saint Sacrement, par cet acte objectivement sacrilège » que Pelosi « a accompli dans le lieu le plus saint de la chrétienté : dans la Basilique Saint-Pierre, en présence du pape ».
Le pape François « n’a pas donné lui-même la sainte communion à Pelosi, grâce à Dieu, mais il était présent », a ajouté Mgr Schneider.
« Ce blasphème et ces actes sacrilèges ─ cela ne peut que provoquer en nous de la souffrance, parce que nous croyons et nous aimons Jésus-Christ dans l’Eucharistie », a déclaré Mgr Schneider. « Nous souffrons qu’Il soit ainsi outragé. »
Lire la suiteLes évêques du Colorado demandent aux politiciens pro-avortement de ne pas communier
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fr. Zak Boazman/Flickr
8 juin 2022, Denver (LifeSiteNews) — La Conférence catholique du Colorado a informé mardi les législateurs de l’état qui ont voté pour le Reproductive Health Equity Act (RHEA) qu’ils ne doivent pas recevoir la Sainte Communion jusqu’à ce qu’ils fassent contrition et se soient confessés.
Cette loi élimine toute restriction à l’avortement et permet de tuer les bébés à naître jusqu’au moment de la naissance. Le gouverneur homosexuel du Colorado, Jared Polis, a signé la loi en avril.
« Nous sommes profondément attristés et désemparés de savoir que certains législateurs catholiques ont voté en faveur de cette loi », écrivent l’archevêque Samuel Aquila de Denver, l’évêque Steven Berg de Pueblo, l’évêque James Golka de Colorado Springs et l’évêque auxiliaire Jorge Rodriguez de Denver dans la lettre du 7 juin. Mgr Aquila a toujours défendu la vie humaine et l’Eucharistie, notamment dans une lettre datant de 2021 qui a suscité des critiques de la part du cardinal libéral de Chicago Blase Cupich. Il a également soutenu l’interdiction de communier imposée par l’archevêque Salvatore Cordileone à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, favorable à l’avortement.
Les évêques ont essayé de rencontrer tous les législateurs catholiques pour les informer de la gravité de leurs actions, mais tous n’ont pas voulu se conformer [à la loi de l’Église]. La lettre dit ceci :
Lire la suiteNous avons un fort désir de discuter de l’impact spirituel et culturel des lois comme le RHEA avec les politiciens des deux partis qui se disent catholiques et qui représentent les citoyens de notre État. En tant que leurs bergers, nous voulons nous assurer qu’ils comprennent l’enseignement de l’Église sur la réception de la Sainte Communion et la disposition spirituelle appropriée pour le faire. Des efforts ont déjà été faits pour parler avec plusieurs de ces législateurs, mais malheureusement, très peu d’entre eux ont accepté l’invitation à les rencontrer.