Jordan Peterson met en garde contre la volonté « narcissique » de Mark Carney d’imposer le « net zéro » et le DEI au Canada
Jordan Peterson.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Lundi 28 avril 2025 (LifeSiteNews) — Le psychologue canadien Jordan Peterson avertit que le premier ministre libéral Mark Carney est un idéologue dont les idées pourraient conduire le Canada au désastre.
Dans un épisode le 22 avril de l’émission Joe Rogan Experience, Peterson a averti que l’élection de Carney serait un désastre pour le Canada, en particulier parce que son engagement en faveur du « net zéro » en matière de carbone, et des quotas de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) mènerait à un déclin économique et social.
« C’est l’une des choses qui m’inquiètent actuellement au sujet du Canada. Je sais que lorsque nous nous sommes entretenus il y a deux semaines, j’ai exprimé mes inquiétudes sur ce qui se passe au Canada », a déclaré M. Peterson. « J’ai lu le livre de Carney, Values, je l’ai lu deux fois et je l’ai compris. »
Peterson explique que le livre de Carney contient le plaidoyer des politiciens en faveur de la planification centralisée et des cadres environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Lire la suiteQui est Mark Carney, nouveau premier ministre du Canada ?
Mark Carney.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : World Economic Forum/FLickr/Wikimedia Commons
La longue démission de Justin Trudeau prend enfin fin. Mark Carney, élu chef du parti libéral du Canada lors de la course à la chefferie dudit parti, devient aujourd’hui premier ministre du Canada.
Mais qui est ce Mark Carney qui devient premier ministre non élu, jusqu’à la fin des prochaines élections du moins ?
Il est ce qu’on pourrait justement appeler un banquier, entre autres fonctions il a travaillé pendant 13 ans pour Goldman Sachs avant de devenir gouverneur de la Banque du Canada, puis de celle d’Angleterre. Il a notamment conseillé Justin Trudeau sur les questions économiques durant la « pandémie ». Il était récemment président du conseil d’investissement du Brookfield Asset Management. Il est Envoyé spécial des Nations Unies pour le financement de l’action climatique. Il a également participé au G20, au G7, a été président du conseil consultatif du groupe de réflexion progressiste Canada 2020, membre du conseil de fondation du Forum économique mondial, président du Group of Thirty, membre des conseils d’administration de Bloomberg Philanthropies, de Harvard University Overseers et de la Fondation Rideau Hall.
Enfin, Mark Carney est catholique et irait à la messe toutes les semaines.
M. Carney semble être en général assez discret quant à ses convictions morales. À une rare exception près où, le 24 juin 2022, il écrivit un tweet à l’occasion du jugement Dobbs (infirmant le jugement Roe) de la Cour suprême des États-Unis, déplorant le recul du « droit de choisir » des femmes (entendez : avortement) :
« Je suis fier de vivre dans un pays où le droit des femmes de choisir est si fortement soutenu. Mais la décision dévastatrice prise aujourd’hui aux États-Unis nous rappelle clairement que les progrès ne doivent jamais être considérés comme acquis.
Notre engagement à protéger les droits fondamentaux doit être inébranlable. »
Son message d’alors indique que Mark Carney est pro-avortement, ce qui n’est pas étonnant puisqu’il a réussi à devenir chef du Parti libéral du Canada.
Lire la suitePierre Poilievre déclare que son gouvernement ne quitterait pas l’accord de Paris sur le climat, favorable à l’avortement
Pierre Poilievre.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Global News/YouTube
24 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada Pierre Poilievre a déclaré qu’il n’envisageait pas de retirer le Canada de l’Accord de Paris sur le climat des Nations unies, qui promeut l'avortement, s’il devenait premier ministre.
Lorsqu’on lui a demandé mercredi s’il retirerait le Canada de l’Accord de Paris sur le climat, pro-avortement, une mesure que le président américain Donald Trump a prise plus tôt cette semaine quelques instants après son investiture, Poilievre, tout en s’exprimant en français, a répondu : « Nous ne proposons pas cela. »
Comme LifeSiteNews l’a rapporté, l’Accord de Paris de l’ONU sur le climat fait progresser de nombreux maux moraux, y compris l’avortement et la contraception. L’accord permet également au Canada d’être taxé pour ses émissions, ce qui a été dénoncé comme une voie permettant aux mondialistes de saper la souveraineté nationale des pays signataires du traité.
Lire la suiteElon Musk charge le Los Angeles Times qui s’interroge sur la « moralité » d’avoir des enfants
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Freepik
17 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Le magnat de la technologie favorable à la liberté d’expression, Elon Musk, a critiqué un média d’extrême gauche pour avoir fait honte aux parents d’avoir des enfants.
Dans un message publié le 14 septembre sur X, Elon Musk a blâmé le Los Angeles Times d’avoir dénigré les personnes qui souhaitent mettre des enfants au monde, sous prétexte que cela pourrait aggraver le « changement climatique ».
« Les extinctionnistes veulent un holocauste pour toute l’humanité », a déclaré Elon Musk.
Ce message était une réponse à un article publié le 11 septembre par le Los Angeles Times, intitulé « Il est presque honteux de vouloir avoir des enfants ».
L’article, rédigé par un professeur d’« études sur le genre et la sexualité », remet en question la moralité d’avoir des enfants, compte tenu de la situation politique et « climatique » actuelle.
Lire la suiteSur la possibilité de vivre dans les ruines du libéralisme
Par Georges Buscemi (Campagne Québec-Vie) — Photo : Thermos/Wikimedia Commons
En lisant l’article « Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme » de Nicolas Langelier, publié dans le magazine Nouveau Projet de l’automne 2024, il m’est immédiatement venu à l’esprit le passage apocalyptique de l’Évangile de Saint Luc, où les apôtres, admirant la splendeur du Temple de Jérusalem, ont entendu Jésus leur annoncer d’une manière qui pouvait sembler laconique et distante à leurs oreilles : « Les jours viendront où, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » (Luc 21, 6) Ce faisant, le Christ annonce la fin des temps, en décrivant une série de bouleversements cataclysmiques, tant politiques qu’écologiques, jusqu’à ce que la dernière scène de l’Histoire se déroule : « Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et grande gloire. » (Luc 21, 27)
Bien sûr, Langelier n’est pas le Christ, mais il est difficile de ne pas entendre, dans ce sombre article aux relents de feu et de soufre accompagné de l’illustration « Le grand jour de Sa colère » de John Martin, un écho lointain et distordu des paroles de Jésus dans le contexte d’un Québec postchrétien. Né en 1973, Langelier appartient à la génération X, qui a grandi dans l’ombre de celle, plus influente et plus affirmée, des Boomers.
Après l’échec du rêve indépendantiste des Boomers, Langelier et sa génération ont cherché un nouveau cadre pour donner un sens à leur existence. En 2011, il cofonde l’Atelier 10, sorte de think tank de gauche, qui, l’année suivante, donne naissance à Nouveau Projet, un semestriel cherchant à tracer les contours d’un « nouveau projet » pour le Québec d’après la Révolution tranquille. Le nationalisme ayant échoué à fédérer durablement, une nouvelle cause devait émerger.
Ce nouveau projet, semble-t-il, consiste à vivre en harmonie avec l’environnement, faisant de l’écologie pour la génération X et ses héritiers ce que le nationalisme représentait pour les Boomers et leurs prédécesseurs : un eschaton, c’est-à-dire à la fois une fin des temps et un but ultime, destiné à remplacer la transcendance chrétienne d’autrefois. Le recul de la religion chrétienne a laissé un vide, et l’écologie, avec sa promesse d’un monde meilleur, offre un nouveau but à atteindre, capable de rassembler un monde fragmenté et individualiste.
Lire la suiteLa surpopulation : un vieux mythe réfuté
Par Aidan Grogan (American Institute for Economic Research) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Konstantin Shishkin/Adobe Stock
Le prince Philip a déclaré un jour : « Au cas où je me réincarnerais, j’aimerais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation. » Le défunt duc d’Édimbourg est décédé en 2021, mais le sentiment hystérique qu’il exprimait à propos de la surpopulation perdure.
Un sondage YouGov a révélé que les préoccupations liées à la surpopulation sont largement répandues parmi les adultes de la planète, près de la moitié des Américains interrogés estimant que la population mondiale est trop élevée. Ce point de vue est partagé par 76 % des Hongrois et 69 % des Indiens, selon le sondage.
La surpopulation et les catastrophes écologiques ont été les thèmes de nombreuses superproductions cinématographiques, dont ZPD (1972), Soleil vert (1973), Idiocracy (2006) et Elysium (2013). Les médias grand public ont à maintes reprises promu l’idée apocalyptique auprès du public, avec des titres tels que « La science prouve que les enfants sont mauvais pour la Terre. La morale nous suggère d’arrêter d’en avoir » (NBC News). Le magazine progressiste Fast Company a publié une vidéo intitulée « Pourquoi avoir des enfants est la pire chose que vous puissiez faire pour la planète ».
La théorie de la surpopulation et l’idée collectiviste selon laquelle la reproduction humaine doit être limitée, même par la force, ne sont pas nouvelles. Elles sont apparues pour la première fois dans l’ancienne épopée mésopotamienne d’Atrahasis, où les dieux contrôlent la population humaine par la stérilité, l’infanticide et la nomination d’une classe de prêtres chargés de limiter les naissances.
Lire la suiteJordan Peterson dénonce la fixation du pape François sur le « changement climatique » : « Il devrait sauver les âmes »
Le Dr Jordan B. Peterson.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : EWTN/YouTube
16 février 2024, Toronto (LifeSiteNews) — L’éminent psychologue canadien anti-woke Jordan Peterson a blâmé le pape François pour avoir négligé le salut des âmes et s’être concentré sur le « changement climatique » et a critiqué les tentatives visant à « adapter » l’Église catholique depuis les années 1960 et le Concile Vatican II.
Le 11 février, M. Peterson s’est entretenu avec le journaliste Colm Flynn de la chaîne de télévision Eternal Word Television Network (EWTN) sur divers sujets, notamment la guérison miraculeuse de sa femme Tammy d’un cancer, la perte de foi généralisée dans l’Église catholique depuis les années 1960 et l'obsession du pape François sur le « changement climatique ».
« Cela ne marche pas. C’est superficiel », a-t-il déclaré, dénonçant les « guitares et les hippies » qui ont proliféré dans l’Église après les années 60 et Vatican II.
Peterson a expliqué que la religion est « censée être une invitation à la grande aventure de la vie ».
« Quelle est la grande aventure de la vie ? », a-t-il demandé.
« Prenez votre croix et suivez-moi », a répondu Peterson, citant Jésus dans l’Évangile de Matthieu.
Lire la suiteMalgré les incitations gouvernementales, les gens n’ont toujours pas plus d’enfants
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BGStock/Adobe Stock
Partout dans le monde, les nations mettent en place des mesures incitatives pour encourager les citoyens à avoir plus d’enfants, mais leurs stratégies ne semblent pas fonctionner. Vox affirme : « On ne peut même pas payer les gens pour qu’ils aient plus d’enfants ». Mais les gens choisissent-ils de ne pas avoir d’enfants parce qu’ils n’en veulent pas ou parce qu’ils ne veulent pas ce qu’ils ont été conditionnés à croire que les enfants sont ?
Vox rapporte que Taïwan a dépensé plus de 3 milliards de dollars pour tenter de convaincre ses citoyens d’avoir plus d’enfants. Cette somme comprend l’ajout de six mois de congé parental rémunéré, remboursé à 80 % du salaire du parent, ainsi qu’une prestation en espèces et un allégement fiscal pour les parents de jeunes enfants.
En Hongrie, si une femme a quatre enfants ou plus, elle n’est plus tenue de payer l’impôt sur le revenu — pour le reste de sa vie. Le pays accorde également un prêt d’environ 30 000 dollars aux jeunes mariés. S’ils ont trois enfants ou plus, la dette est effacée. Le taux de natalité de la Hongrie en 2023 a augmenté d’environ 0,65 % par rapport à 2022.
Lire la suiteLe cardinal Müller affirme que les élites commettent un « génocide » en encourageant l’avortement et l’euthanasie
Le cardinal Gerhard Müller.
Par Andreas Wailzer et Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
4 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Le cardinal Gerhard Müller a déclaré que les mondialistes « autoproclamés » utilisent la migration de masse pour détruire l’identité nationale des pays.
Dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le cardinal a parlé des idéologies qui se cachent derrière le mondialisme et de leurs conséquences désastreuses.
« L’immigration de masse n’a pas pour but d’aider les gens, mais de détruire l’identité nationale », a déclaré le cardinal Müller. « Ils disent que l’identité nationale est le nationalisme, que celui-ci aurait causé toutes les guerres, alors ils disent qu’ils sont contre le nationalisme, mais en réalité, ils sont contre la nation ».
« Si le nationalisme est la raison des guerres, nous devons nous demander qui finance les guerres et quels sont les intérêts qui se cachent derrière ».
« Ils veulent que tout le monde soit complètement isolé et ne soit lié ni par la langue, ni par la culture, ni par les liens familiaux, ni par une terre natale où l’on se sent chez soi », a poursuivi le cardinal.
Lire la suiteLa religion écologique exige le sacrifice humain : une constante du paganisme adorateur de la nature
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Melinda Nagy/Adobe Stock
On a souvent noté que l’écologisme actuel est une religion avec ses dieux, ses « dogmes », ses rites, ses commandements, ses fêtes, ses obligations et ses interdits. Et ses sacrifices ! Renoncer à consommer de la viande, faire l’ascèse des voyages en avion, prendre son vélo plutôt que la voiture, raccommoder ses vêtements plutôt que d’aller faire les boutiques, prendre la peine de trier ses déchets, tout cela, c’est « pour la planète », petite phrase qui est entrée dans notre langage quotidien. Il y a, on le comprend bien, une forme d’idolâtrie dans cette manière de consentir à des renoncements systématiques et universels imposés pour la matière inanimée — ce n’est pas comme arrêter de fumer pour retrouver la santé. Mais jusqu’où vont les sacrifices « pour la planète » ? Mercatornet publiait il y quelques jours une chronique du Pr Augusto Zimmerman, directeur de la faculté de droit du Sheridan Institute of Higher Education en Australie, sous le titre : « La secte écologique exige le sacrifice humain. »
Cela peut paraître fort de café. Comme le montre Zimmermann, cela passe, au nom de la fin des émissions de gaz à effet de serre, par la mise en place de conditions de vie de plus en plus difficiles, notamment pour les plus pauvres, mais tous souffriront (sauf la Nomenklatura du climat, sans doute…) du démantèlement des énergies facilement accessibles et peu chères. Cela passe par le refus de la vie : contraception, avortement en sont les aspects les plus visibles. C’est par centaines de millions que les tout-petits ont été… sacrifiés depuis que l’avortement est devenu légal, et la grande entreprise légalisation de l’avortement date dans le monde de l’époque où on a commencé à parler de « surpopulation » et du mal que constituerait « l’exploitation » de la planète (ou la profanation, c’est à peu près cela).
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