Le mondialisme ne peut être vaincu que si nous restaurons la famille, l’État et l’Église catholique
Statue de Paul de Chomedey de Maisonneuve sur la Place d'Armes, face à la Basilique Notre-Dame de Montréal.
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Achim ft/Wikimedia Commons
10 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Un nombre croissant de personnes commencent à s’apercevoir du pouvoir que des organisations internationales — qui ne sont pas tenues de rendre des comptes — exercent sur les États-nations et sur les membres de l’Église catholique.
Ces organismes comprennent des sociétés multinationales qui sont souvent plus riches que les États-nations, des organisations médiatiques qui créent de faux récits, des organismes internationaux comme les Nations Unies et l’Union européenne, et des groupes influents comme le Forum économique mondial (FEM) dont l’ancien dirigeant, Klaus Schwab, s’est vanté de ce que ses disciples — tels le premier ministre canadien Justin Trudeau — « pénètrent à travers le monde dans les cabinets de divers pays ».
Comment en sommes-nous arrivés à cette situation, où nos vies sont soumises à un contrôle croissant de la part de forces inconnues et obscures ?
Comme c’est souvent le cas, la nature du problème devient plus claire lorsque nous l’examinons à la lumière de l’enseignement de l’Église catholique et de la philosophie traditionnelle.
Ce corps de doctrine nous dit que trois sociétés ont été établies par Dieu et sont essentielles à l’épanouissement de l’homme. Il s’agit de la famille, de l’État et de l’Église catholique.
Toutes les autres sociétés — telles que les entreprises, les organismes internationaux et les organisations médiatiques — devraient être au service de la famille, de l’État et de l’Église.
Dans le monde moderne, toutefois, la situation est inversée et ces trois sociétés établies par Dieu sont mises au service des sociétés créées par l’homme, avec des résultats catastrophiques. En conséquence de cette inversion de l’ordre des choses, nous voyons des familles détruites, des gouvernements agissant contre les intérêts de leur peuple et des membres de la hiérarchie ecclésiastique abandonnant le service du Christ pour le service du monde.
Pour vaincre l’ordre mondial globaliste et apporter la paix, la liberté et la prospérité au monde, nous devons redonner à la famille, à l’État et à l’Église catholique leur place prééminente.
Pour ce faire, nous devons comprendre clairement la nature de chacune de ces sociétés.
Lire la suiteAu-delà de la modernité stérile et du tribalisme désespéré : la royauté sociale du Christ
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Au printemps 2019, je me trouvais à New York pour assister à la 63e réunion de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies. Faisant partie d’un contingent pro-vie et pro-famille, j’étais là pour documenter les travaux et neutraliser, dans la mesure de mes moyens, les effets d’une conférence qui, au fil des ans, est devenue de plus en plus un moyen de promouvoir l’avortement, l’« éducation sexuelle » perverse et les idéologies féministes derrière un écran de mots technocratiques à la mode, comme « santé sexuelle et reproductive », « éducation complète », « égalité des sexes » et « développement durable ». Lors de cette conférence, qui s’est déroulée pendant deux semaines et à laquelle ont participé des centaines de délégués du monde entier et des milliers d’activistes, des dizaines de conférences ont été organisées tout au long de ces quelques jours dans des lieux situés à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments de l’ONU. Les discussions auxquelles j’ai assisté étaient généralement organisées de la manière suivante : un pays occidental riche et technologiquement développé (Suède, Finlande, Royaume-Uni, etc.) était associé à un pays pauvre et sous-développé (Somalie, Tanzanie, etc.) et accompagné d’un département des Nations unies (ONU Femmes, Fonds des Nations unies pour la population, etc.). Quel que soit l’objectif prétendu de ces discussions, il me semble que leur but réel était d’intimider et de faire honte aux pays pauvres pour qu’ils adoptent des attitudes libérales « éclairées » à l’égard de la vie, du sexe, de la religion et des relations entre les genres, en échange d’argent. Lors de l’une de ces conférences, j’ai vu un représentant de la Suède affirmer devant son homologue éthiopien (dont les lois sur l’avortement sont encore relativement restrictives) sa fierté de « représenter un gouvernement féministe », sa conviction que la « santé sexuelle et reproductive » (lire : l’avortement et la contraception) devrait être garantie, et son inquiétude quant aux « normes masculines destructrices ». Ce qui a vraiment retenu mon attention, cependant, c’est lorsque le représentant suédois a momentanément exprimé des doutes quant au succès futur de la diffusion de son modèle d’illumination libérale. « Car », a-t-il dit, tandis que son visage s’assombrissait momentanément, « un vent froid souffle désormais sur le monde », un vent qui menace de renverser toutes les avancées libérales en matière de « changement climatique », de droits des femmes et de démocratie. Mais quel est ce « vent froid » qui souffle sur la surface de la planète et qui inquiète tant le diplomate suédois ?
Une autre conférence tenue quelques semaines plus tard à Vérone, en Italie, pourrait en donner la clé. Lors de cette conférence organisée en partie par les autorités locales et nationales, un universitaire américain sympathique et personnalité montante de YouTube, Steve Turley, a lui aussi parlé d’un « vent de changement » balayant le monde. Mais pour lui, ce vent est aussi vivifiant et stimulant qu’il est glaçant et mortifiant pour le diplomate suédois et l’ordre mondial libéral qu’il représente. Turley, qui s’est donné pour mission, par le biais d’émissions sur sa chaîne YouTube, de décrire et d’intensifier ce qu’il perçoit comme un phénomène positif, le résume ainsi : le monde se révolte contre la méthode « taille unique » de gouvernance mondiale de la modernité par le biais d’une réaction à trois facettes : le populisme, le nationalisme et le traditionalisme. Cette réaction tripartite est déclenchée par trois inquiétudes interconnectées engendrées par l’ordre mondial globaliste : l’insécurité financière (les emplois partent vers le tiers-monde), l’insécurité frontalière (les migrants inondent et modifient rapidement les nations d’accueil) et l’insécurité culturelle (provoquée par les divertissements et les marques du plus petit dénominateur commun mondialisé, le libéralisme, l’indifférentisme religieux, la perte des coutumes et des formes de vie locales, etc.) Le populisme exprime la colère de la population contre une élite dirigeante qui l’a trahie non seulement en refusant de répondre de manière adéquate à ces trois préoccupations, mais en les exacerbant année après année (cf. la décision de la chancelière Angela Merkel d’ouvrir les vannes à des centaines de milliers de migrants en 2015). Le populisme cherche donc à court-circuiter la bureaucratie ou les représentants dûment désignés pour obtenir des résultats. Le vote américain pour Donald Trump est emblématique de cette tendance, de même que le vote du Brexit en 2016. Le nationalisme peut être compris comme un désir d’affirmer la souveraineté nationale face à une tendance croissante à l’immigration, qui inonde les marchés locaux d’une main-d’œuvre bon marché, entraînant une baisse des salaires et, en fin de compte, de la qualité de vie. Enfin, 3) le traditionalisme, ou la « retraditionalisation » comme l’appelle Turley, est un processus par lequel les nations refusent de s’assimiler à l’uniformité criarde d’un monde Coca-Cola/Walmart/McDonald’s en renouant avec leurs anciennes traditions culturelles et religieuses.
Lire la suiteUn conseiller homosexuel athée du FEM craint qu’une réélection de Trump ne porte un « coup fatal » à « l’ordre mondial »
Yuval Noah Harari.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
15 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Une personnalité très influente auprès de Klaus Schwab et du Forum économique mondial (FEM) estime que si Donald Trump retrouve la présidence des États-Unis au cours de cette année électorale, cela portera probablement un « coup mortel à ce qui reste de l’ordre mondial ».
Yuval Noah Harari est un juif athée homosexuel de 47 ans, philosophe transhumaniste et auteur populaire. Il enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem tout en étant l’un des plus proches confidents de Schwab au sein du Forum économique mondial. Il a suscité l’inquiétude en août 2022 lorsqu’il a déclaré de manière troublante que le monde n’a plus besoin de la « grande majorité » des travailleurs « inutiles » qui seront évincés par les progrès technologiques. Il a également affirmé que les « humains » ne sont plus des « âmes mystérieuses », mais simplement des « animaux piratables ».
Dans une entrevue du 11 janvier, Steven Bartlett, animateur britannique de la chaîne YouTube The Diary of a CEO, a demandé à Harari : « Êtes-vous inquiet à l’idée que Trump puisse être réélu ? »
« Je pense que c’est très probable », a-t-il déploré. « Et si cela se produit, ce sera probablement une sorte de coup de grâce à ce qui reste de l’ordre mondial. Et il [Trump] le dit ouvertement. »
Lire la suiteLe cardinal Müller affirme que les élites commettent un « génocide » en encourageant l’avortement et l’euthanasie
Le cardinal Gerhard Müller.
Par Andreas Wailzer et Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
4 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Le cardinal Gerhard Müller a déclaré que les mondialistes « autoproclamés » utilisent la migration de masse pour détruire l’identité nationale des pays.
Dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le cardinal a parlé des idéologies qui se cachent derrière le mondialisme et de leurs conséquences désastreuses.
« L’immigration de masse n’a pas pour but d’aider les gens, mais de détruire l’identité nationale », a déclaré le cardinal Müller. « Ils disent que l’identité nationale est le nationalisme, que celui-ci aurait causé toutes les guerres, alors ils disent qu’ils sont contre le nationalisme, mais en réalité, ils sont contre la nation ».
« Si le nationalisme est la raison des guerres, nous devons nous demander qui finance les guerres et quels sont les intérêts qui se cachent derrière ».
« Ils veulent que tout le monde soit complètement isolé et ne soit lié ni par la langue, ni par la culture, ni par les liens familiaux, ni par une terre natale où l’on se sent chez soi », a poursuivi le cardinal.
Lire la suiteUn franc-maçon notoire était présent à la conférence environnementale du Vatican pour promouvoir la dépopulation et le gouvernement mondial
Carlos Alvarez-Pereira.
Par Steven Mosher — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
31 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le sixième forum des « Communautés Laudato Si' » s’est tenu à Vérone, en Italie, au début du mois. Il s’agit d’une série de réunions consacrées à la propagation des opinions du pape François sur ce que l’on appelle « l’urgence climatique ».
Cette dernière rencontre était intitulée « Doubler l’engagement ». Il s’agit d’une référence à la nouvelle exhortation de François, Laudate Deum, dans laquelle il nous avertit que la fin est proche, à la fois pour « notre planète qui souffre » et, par extension, pour nous.
Dans son message vidéo d’ouverture de la réunion de Vérone, le pape avertit qu’il s’agit d’une « période très difficile » et que « d’ici 30 ans, le monde ne sera plus vivable ».
Ce message de « l’apocalypse maintenant » est désormais tristement familier, mais j’ai tout de même été surpris par le zèle messianique avec lequel il est proposé par des dirigeants de l’Église catholique.
Lire la suiteMgr Viganò : le mondialisme est satanique et prépare la venue de l’Antichrist
Mgr Carlo Maria Viganò.
Texte de l’entrevue de Mgr Carlo Maria Viganò avec Paul Derogis, publié sur Médias-Presse-Info
Paul DEROGIS : Excellence, lors de son récent passage dans l’émission Géopolitique Profonde, interrogé sur ses contacts « romains », le président de Civitas, Alain Escada, a répondu que Mgr Viganò était aujourd’hui le seul prélat romain, hors de ceux sacrés sans le consentement romain, à combattre le Nouvel Ordre Mondial et à apporter son soutien à Civitas qui lutte également contre le mondialisme. Considérez-vous effectivement être une exception parmi les prélats romains ? Et si oui, comment expliquez-vous cette situation inquiétante ?
Mgr Viganò : Je ne prétends pas me considérer comme le seul Prélat à avoir dénoncé le plan subversif mondialiste : d’autres Évêques (très peu, en fait) ont exprimé leur inquiétude au sujet de l’idéologie woke, de la théorie du genre et de l’environnementalisme vert. Mais ce que je ne les ai pas entendus dénoncer, c’est la complicité de Bergoglio avec le Nouvel Ordre Mondial, qui a atteint des sommets d’asservissement à BigPharma pendant la farce pandémique, et au Forum Économique Mondial avec la fraude climatique. Je pense cependant que dans leur cœur, quelques-uns de mes Confrères commencent à ouvrir les yeux sur une crise qui n’a certainement pas commencé en 2013.
L’élément qui, à mon avis, doit être compris — pour que la dénonciation soit complète — est la relation miroir entre le coup d’État de l’État profond dans la sphère civile et celui analogue de l’Église profonde dans la sphère ecclésiastique. Les modes opératoires de l’action subversive sont identiques, tout comme les principes qui les animent et les objectifs qu’ils se fixent. Comprendre que le Concile Vatican II et le Novus Ordo ont été pour l’Église ce que la Révolution et la Déclaration des Droits de l’Homme ont été pour les sociétés civiles est indispensable, car à la base des deux couve la semence empoisonnée de la Révolution, c’est-à-dire la subversion de l’ordre naturel que Dieu a établi pour l’homme et pour les sociétés humaines.
Paul DEROGIS : Estimez-vous, comme le président de Civitas, que le mondialisme est d’essence satanique ?
Mgr Viganò : L’essence du mondialisme est satanique, et l’essence du satanisme est mondialiste. Parce que le plan de Satan est d’instaurer le règne de l’Antéchrist, lui permettant de parodier la vie terrestre du Christ, d’imiter Ses miracles avec des prodiges grotesques, d’entraîner les foules non pas avec la simplicité de la Vérité mais avec la tromperie et le mensonge. Le mondialisme constitue, pour ainsi dire, la mise en scène, le script et le scénario qui doivent préparer l’humanité à l’ascension politique de l’Antéchrist, à qui les dirigeants du monde — ses serviteurs — céderont les souverainetés nationales pour qu’il devienne une sorte de tyran mondial. Mais le royaume de l’Antichrist n’est pas créé à partir de rien : il faut d’abord effacer ce qui reste du royaume du Christ dans les institutions, dans la culture et dans la vie quotidienne des citoyens. La dissolution morale est l’un des moyens les plus simples de subjuguer les masses, en les encourageant au vice, en ridiculisant la vertu ; et bien sûr, en détruisant la famille naturelle, cellule fondamentale de la société. Une fois la famille démolie, les enfants deviennent de la marchandise, des produits que ceux qui ont de l’argent peuvent commander sur Internet, alimentant le vaste réseau criminel de plus en plus florissant, sans parler de l’industrie de la maternité de substitution. Divorce, avortement, euthanasie, homosexualité et pansexualisme, mutilations pour la transition de genre se sont révélés des outils efficaces pour éliminer non seulement la Foi révélée, mais aussi les principes les plus sacrés de la Loi naturelle.
Lire la suiteLe Forum économique mondial évoque l’exemple des mesures covid pour promouvoir des mesures « climatique »
Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial et président de son conseil d'administration.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Foundations World Economic Forum/Flickr
21 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Le Forum économique mondial (WEF) se vante que la conformité massive aux mandats draconiens de COVID-19 « a démontré l’essence de la responsabilité sociale individuelle » et a contribué à ouvrir la voie aux prochaines restrictions liées au « climat ».
Dirigé par Klaus Schwab — ingénieur allemand, économiste et auteur de « COVID-19 : The Great Reset » — le WEF a établi ce lien dans un rapport publié le 14 septembre dans le cadre de ses réunions Impact du développement durable 2022.
BREAKING: Davos launching new push for permanent "climate change" lockdowns: "The lockdowns aren't for them, the lockdowns are for YOU."
— Jack Posobiec XLV (@JackPosobiec) September 20, 2022
pic.twitter.com/nweQNmVqqN
Le rapport du WEF suggère que les initiatives visant à suivre et à restreindre l’utilisation personnelle du carbone ont eu « un succès limité en raison d’un manque d’acceptation sociale, d’une résistance politique et d’un manque de sensibilisation et de mécanisme équitable pour suivre les émissions de “Mon carbone” ».
Cependant, le document note que la réponse sans précédent au COVID-19 a créé un environnement dans lequel ce « manque d’acceptation sociale et [cette] résistance politique » pourraient être surmontés.
« Un très grand nombre de restrictions inimaginables pour la santé publique ont été adoptées par des milliards de citoyens à travers le monde », peut-on lire dans le rapport. « Il y a eu de nombreux exemples dans le monde entier de maintien de la distance sociale, de port de masques, de vaccinations de masse et d’acceptation des applications de traçage des contacts pour la santé publique, manifestant l’essence de la responsabilité sociale individuelle. »
Selon le rapport, cette obéissance « pourrait contribuer à la réalisation des initiatives “Mon carbone” pour façonner l’avenir vers des villes intelligentes et durables. »
Les auteurs du document ont souligné que l’ascension de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies « intelligentes » issues de la soi-disant « quatrième révolution industrielle » ont fourni des systèmes permettant de surveiller et de limiter la consommation personnelle d’énergie.
Le document cite « des avancées majeures dans les technologies des maisons intelligentes, des choix de transport ayant des implications en matière de carbone » et « le déploiement de compteurs intelligents » qui, selon le WEF, aident les gens à choisir « de réduire leurs émissions liées à l’énergie ».
Lire la suiteConférence de Mgr Carlo Maria Vignò sur le Great Reset
Mgr Carlo Maria Viganò.
Conférence de Mgr Carlo Maria Viganò transcrite par Fabien Laurent (Médias Presse Info) — Photo : Civitas/YouTube
« Agere sequitur esse » : la vision « théologique » du Great Reset
Chers amis,
Je suis très heureux de cette opportunité qui m’a été accordée de participer à cette édition de votre Université d’Été. C’est pour moi un grand honneur de pouvoir offrir mes plus chaleureuses salutations aux militants de Civitas, en commençant par votre Président, M. Alain Escada, le Secrétaire général, M. Léon-Pierre Durin, votre cher Aumônier, le Père Joseph, ainsi que les Capucins de la Tradition.
Quand l’être humain agit, il agit en vue d’une fin. Son action, ce qu’il fait, représente un moyen ordonné à une fin, qui peut être moralement bonne ou mauvaise. L’action procède de la volonté, et elle naît de la pensée, qui est un acte de l’intelligence. Ce que nous faisons est déterminé par qui nous sommes (l’ensemble de nos facultés : mémoire, intelligence et volonté). La scolastique résume parfaitement ce concept en trois mots : agere sequitur esse.
Personne n’agit sans but. Et même ce qui se passe sous nos yeux depuis plus de deux ans maintenant est la conséquence d’un ensemble de causes concomitantes qui présupposent une pensée initiale, un principe informateur, pour ainsi dire. Et quand nous réalisons que les raisons qui nous sont données pour justifier les actions entreprises n’ont aucun caractère rationnel, cela signifie que ces raisons sont des prétextes, de fausses raisons, qui servent à cacher une vérité inavouable.
Telle est la façon de procéder du Malin. Quand il nous tente, il ment pour nous faire croire qu’il est notre ami, qu’il se soucie de notre bien. Tout comme un bonimenteur de foire, le diable nous propose ses trouvailles miraculeuses, ses élixirs de bonheur et de richesse, pour la somme modique de notre âme immortelle. Mais cela, comme un escroc, il omet de le dire, bien sûr, tout au plus il l’écrit en petits caractères dans les clauses du contrat.
Tout est mensonge quand il s’agit de Satan. Les prémisses sont fausses : Votre Dieu vous opprime avec de lourds préceptes. Les promesses sont fausses : vous pouvez décider et obtenir ce que vous voulez. Et tout est mensonge également quand les serviteurs de Satan s’organisent pour établir la dystopie du Nouvel Ordre Mondial.
Eh bien, puisque nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les conspirateurs du Great Reset nous disent clairement quel est leur objectif final — puisqu’il s’agit de quelque chose d’inavouable et de criminel — nous pouvons néanmoins reconstruire la mens, la pensée qui guide leurs actions en connaissant les principes qui inspirent leur agir et en les étayant avec leurs propres mots. Et nous sommes également capables de comprendre que les raisons données ne sont que des prétextes. Or, justement les prétextes, tels qu’ils sont présentés, démontrent la malice et la préméditation, car si leur projet était honnête et bon, ils n’auraient pas besoin de le déguiser avec des excuses illogiques et incohérentes.
Mais qu’est-ce que c’est, ce Great Reset ? C’est l’imposition forcée d’une quatrième révolution industrielle qui conduira le système économique et social actuel à l’implosion, et permettra, par un appauvrissement général et une réduction drastique de la population, la centralisation du pouvoir entre les mains d’une élite d’aspirants à l’immortalité et à la domination du monde. Ils voudraient nous réduire à une masse amorphe de clients/esclaves confinés dans des box et perpétuellement connectés au réseau.
À travers le Great Reset, ils veulent effacer la société chrétienne occidentale afin d’instaurer une synarchie libérale-communiste sur le modèle de la dictature chinoise, dans laquelle toute la population est contrôlée et manœuvrable à volonté. Dans une société inspirée même en partie seulement par les valeurs du catholicisme, les groupes de pouvoir financier et l’élite du Nouvel Ordre Mondial n’auraient pas leur place. Mais cela ne doit pas nous laisser croire que leur opposition à la société chrétienne a une motivation simplement économique et politique. En réalité, ce qui déclenche cette haine, c’est qu’il puisse exister, même dans le coin le plus reculé de la planète, une alternative possible à la dystopie mondialiste, un monde dans lequel l’employeur peut honnêtement payer ses employés, dans lequel l’État impose des impôts raisonnables aux citoyens, dans lequel les œuvres de charité rendent gratuitement et sans spéculation les services, dans lequel l’innocence des enfants est respectée et la propagande LGBTQ+ n’est pas autorisée. Un monde dans lequel le Règne social de Jésus Christ se montre non seulement comme possible, mais comme la meilleure forme de société, administrée pour le bien commun et pour la gloire de Dieu.
Lire la suiteLettre ouverte à Jordan Peterson : Votre promotion de la « parentalité » homosexuelle trahit des enfants innocents
Le Dr Bordan B. Peterson en entrevue avec Dave Rubin.
Par Gabriele Kuby — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
13 août 2022 (LifeSiteNews) — Ce qui suit est une lettre ouverte à Jordan Peterson en réponse à son émission de juillet avec le commentateur politique Dave Rubin intitulée: Gay Parenting and Pitfalls.
Cher Jordan Peterson,
J’ai lu votre livre 12 Rules for Life il y a quelques années et je l’ai offert à mon fils comme cadeau de Noël. De temps en temps, j’écoute vos émissions. Récemment, j’ai été ravie de votre article paru dans The Telegraph, « Nous sacrifions nos enfants sur l’autel d’une idéologie brutale d’extrême gauche », et je me suis réjouie de votre réponse à votre bannissement sur Twitter. Un homme qui défend la vérité et qui préférerait mourir plutôt que de supprimer son tweet.
Quelques jours plus tard, j’ai vu votre entrevue avec Dave Rubin intitulé « Gay Parenting: Promise and Pitfalls » et j’ai été choqué. Dans cette émission, vous déroulez le tapis rouge devant le mariage gay et la reproduction artificielle.
Vous êtes devenu célèbre et suivi par des millions de personnes en tant que voix honnête recherchant la vérité et qui ne s’incline pas devant le politiquement correct. Vous semblez avoir cédé à l’immense pression culturelle de la révolution sexuelle, et pour cela, je suis profondément déçu.
Dès le début de votre conversation avec votre ami Dave Rubin, qui se prépare à la « parentalité » homosexuelle, vous abattez les murs du fondement anthropologique de l’existence humaine : l’humanité, créée comme homme et femme, appelée à procréer. Vous dites :
- Notre culture semble l’avoir décidé, le mariage gay fait désormais partie de la structure même du mariage.
- Le mariage est l’union de deux personnes.
- C’est l’union de deux personnes pour fournir de fondement aux enfants.
Première objection :
Notre culture n’a pas décidé que le « mariage » homosexuel était « devenu une partie de la structure du mariage lui-même », mais plutôt, la culture occidentale a été soumise à une guerre culturelle implacable et radicale. En utilisant les armes de la propagande, à savoir le contrôle des médias et des grandes entreprises technologiques, et en sapant le système judiciaire et le monde universitaire, la culture dominante de l’Occident cherche maintenant à ruiner l’existence des personnes qui ne s’y conforment pas, en harcelant et en persécutant toute voix qui ose s’y opposer. Plus la voix est importante, plus la persécution est dévastatrice, ce qui inclut l’ouverture de procès pour l’exemple contre les dissidents, afin que personne n’ose s’opposer au programme.
Les techniques de propagande très sophistiquées ont été exposées en détail dans le livre After the Ball, How America will conquer its fear & hatred of Gays in the 90s, publié en 1990. Compte tenu de l’état actuel de l’Occident, il semblerait que les auteurs de ce livre, les activistes homosexuels Marshall Kirk et Hunter Madsen, formés à Harvard, aient atteint leur objectif.
Le programme totalitaire de la minorité activiste qui se bat pour les intérêts de moins de 3 % de la population est ouvertement exposé au monde par les principes de Jogjakarta de 2007, additionnés de 111 « obligations supplémentaires de l’État » dix ans plus tard. Personne ne pourra dire plus tard : nous ne savions pas. L’histoire devra se pencher sur la question : pourquoi les détenteurs du pouvoir dans le monde de la finance et de la politique ont-ils soutenu un programme qui détruit la famille et le fondement éthique nécessaire à une société viable ? Le fait que l’écrasante majorité des gens ait cédé à l’idéologie LGBT n’est pas surprenant, puisque la mollesse opportuniste semble être une constante anthropologique. Mais Jordan Peterson ?
Lire la suiteLe conseiller du Forum économique mondial Yuval Harari est un marxiste qui croit qu’il n’y a pas de vérité, seulement le pouvoir
Yuval Noah Harari.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
16 août 2022 (LifeSiteNews) — Yuval Noah Harari est considéré à juste titre par les personnes réfléchies comme l’un des intellectuels les plus dangereux qui soient.
Le conseiller du Forum économique mondial est déjà connu pour ses déclarations déshumanisantes, ses prédictions dystopiques et son rôle dans une organisation qui semble accélérer leur réalisation (pensez à la recherche numérique des contacts pour freiner les maladies).
Mais comment savoir si les gens ne réagissent pas simplement de manière excessive à une caricature d’Harari ?
La réponse se résume à cette question : Si, aux yeux d’Harari, nous ne sommes pas plus élevés que les animaux et que la « grande majorité » de la population mondiale est désormais inutile, où cela nous mène-t-il ?
À la vue de tous, il nous a donné un avant-goût inquiétant de la formule de la tyrannie débridée. Harari croit en ce qui est considéré comme un principe fondamental du marxisme culturel : il n’y a pas de vérité, seulement du pouvoir.
En d’autres termes, Harari croit qu’il n’y a pas de « vérité » de la manière la plus radicale et la plus dangereuse qui soit. S’il reconnaît l’existence d’une réalité scientifique objective, il a ouvertement rejeté l’existence de valeurs objectives. Il rejette donc les valeurs fermes, telles que le caractère sacré de la vie humaine, comme fondement de la société et de ses lois.
Il l’a clairement exprimé lors d’une récente entrevue avec Chris Anderson, chef du groupe de médias TED, celle même dans laquelle il a déclaré de manière infâme que le monde n’a pas besoin de la « grande majorité » de sa population.
Au cours de leur discussion, M. Harari a décrit de manière éloquente les valeurs sociétales comme des « fictions » ou des « histoires », en citant les droits de l’homme comme exemple. Il a déclaré que les droits de l’homme ne sont « pas un fait biologique », mais une « histoire que nous avons construite ».
En fait, Harari est déjà allé jusqu’à affirmer que « l’Homo sapiens est une espèce post-vérité, dont le pouvoir dépend de la création et de la croyance en des fictions ».
La portée de sa croyance apparaît de manière inquiétante dans son entrevue avec Anderson, lorsqu’il semble prendre totalement ses distances avec les droits de l’homme en tant que principe fixe.
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