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Rien n’a changé ; tout est différent


Justin Trudeau.

Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lovers Lounge/Flickr

Au soir des élections fédérales de septembre 2021, la répartition des sièges était essentiellement inchangée. Le parti libéral de Justin Trudeau était reporté au pouvoir dans un gouvernement minoritaire. « Rien n’a changé » ont dit les commentateurs ; « tout est comme avant »… « Cette élection était inutile ! ».

Un rien qui change tout

Rien n’était plus faux ! Cette élection était historique. Tout a changé ! En effet, les mêmes gens ont été reportés au pouvoir, sans presqu’aucun changement après deux ans de mesures totalitaires, deux ans d’agression sanitaire contre nos droits et nos libertés.

Juste avant l’élection, les libéraux avaient annoncé la suspension sans salaire de milliers de fonctionnaires, l’étiquetage de toute la population, l’instauration de passeports intérieurs pour voyager, des plans pour installer des mesures de censure de l’Internet. N’oublions pas, aussi, l’embauche d’agent privés pour saisir les Canadiens en sol canadien et les confiner dans des centres de détentions semi-secrets ainsi que la promesse, pendant la campagne, d’étendre l’utilisation des mesures du contrôle sanitaire pour imposer toute une brochette d’agendas progressistes.

Enfin, après avoir annoncé l’injection obligatoire des enfants, les injections à répétition des déjà vaccinés, ainsi que des déclarations brutales, dignes d’un régime fasciste à propos des non-vaccinés ; les Canadiens ont réélu Justin Trudeau dans les mêmes proportions qu’avant. Ils ont, pareillement, réélu sans changement, tous les politiciens de la fausse opposition qui soutenaient ces mesures.

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Si tout ça n’est pas assez, rappelons-nous aussi les autres micro-agressions qui n’ont pas tout à fait réussi. L’aviez-vous oublié ; ce Premier ministre voulait nous faire porter deux masques, l’un par-dessus l’autre… et nous l’avons réélu ! Il a aussi tenté, sans succès, d’implanter des applis de traçage pour surveiller tous nos déplacements (mais celle-là reviendra, soyez-en certains).

Les commentateurs ont dit que les libéraux sortaient affaiblis de cette élection parce qu’il avait perdu quelques sièges. Encore une fois, c’est faux. En reconduisant les libéraux au pouvoir dans des proportions presque identiques, les Canadiens ont officiellement entériné toutes ces mesures et ont donné un feu vert à leur poursuite.

Des impacts à tous les niveaux

Ces résultats électoraux, inchangés après de tels débordements totalitaires, auront un impact à tous les niveaux. Au niveau provincial, en entérinant les mesures totalitaires du gouvernement fédéral, les Canadiens ont indirectement approuvé celles des provinces. Déjà, quelques jours après l’élection, le régime Legault dictait de nouvelles mesures pour restreindre les manifestations près des écoles.

Les résultats de l’élection fédérale auront un impact sur toutes les institutions du pays. Les médias sauront avec plus de certitude que leurs narratifs fonctionnent ; les universitaires et les artistes se tairont un peu plus ; les médecins oseront moins diverger des protocoles imposés ; les juges seront plus créatifs ; les vice-présidents voudront montrer au régime qu’ils sont au moins aussi totalitaires que les politiciens.

Cette élection canadienne aura aussi un impact international. Le Canada, après tout, est un modèle de démocratie. Il y a peu ou pas d’intimidation, les votes y sont rigoureusement recueillis et comptés manuellement. Vous pouvez en être certains, les élites mondialistes de la planète l’ont bien noté : après deux ans de contrôles totalitaires et après l’annonce de mesures plus extrêmes à venir, les citoyens canadiens ont reconduit les mêmes politiciens au pouvoir.

La tyrannie entérinée

Pendant la campagne électorale, Maxime Bernier, le chef du Parti populaire du Canada a déclaré que les Canadiens devaient choisir entre la tyrannie médicale et la liberté. Pendant la campagne, c’était vrai. Après aussi c’est vrai.

Le 20 septembre 2021, une majorité de Canadiens a entériné la tyrannie sanitaire. Ils ont dit oui aux injections à répétition ; oui à l’étiquetage des individus ; oui à la censure de l’Internet ; oui à l’injection des enfants ; oui au traçage électronique ; oui au masquage à perpétuité ; oui aux passeports intérieurs ; oui à un pouvoir sanitaire para légal et extra judiciaire ; oui à la propagande médiatique ; oui aux mesures arbitraires ; oui à l’embauche d’agences policières privées ; oui aux centres de détention secrets ; oui aux dénonciations brutales et infondées de leurs politiciens contre ceux qui ne se font pas vacciner.

Certains diront que les citoyens étaient trop intimidés pour bien voter. Je répondrais que si les citoyens ne peuvent plus voter librement quand ils sont dans l’isoloir, alors il n’y a plus de démocratie. D’autres diront que les médias manipulaient les nouvelles. En effet, mais les informations alternatives étaient disponibles. D’autres enfin, voudront croire que des fraudes massives ont eu lieu comme aux Etats-Unis ; mais ce n’est pas le cas. Cette élection l’a démontré : en ce qui concerne la liberté, les Canadiens ne sont pas des Américains.

Pour moi, que j’aime ça ou non, la conclusion de cette élection est la suivante : dans un vote démocratique et disposant de l’information nécessaire, une majorité des Canadiens a entériné les agendas mondialistes et les mesures totalitaires de leurs gouvernants.

La Bête c’est la Bête

Devant ces résultats, certains se diront : « à quoi bon résister puisque la majorité a parlé ». Dans mon cas, les résultats de cette élection ne changent rien, ni à mes opinions ni à mes choix. Je demeure plus que jamais convaincu que les comportements totalitaires de nos régimes élus détruiront nos libertés et que les agendas des mondialistes sont une abomination.

Puisque la majorité les approuve, je deviens donc minoritaire.



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