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Pierre Poilievre défend les droits parentaux après avoir fait taire les députés conservateurs sur la question des enfants « en transition »


Pierre Poilievre.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran d'une vidéo du CPAC

7 février 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Après avoir imposé une muselière à ses députés pour qu’ils ne commentent pas la décision de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, d’interdire aux médecins de procéder à des « transitions » chirurgicales d’enfants, la réaction de Canadiens éminents et de groupes pro-vie semble avoir poussé le chef du Parti conservateur fédéral du Canada, Pierre Poilievre, à finalement s’exprimer en faveur de la promotion des droits parentaux par Mme Smith.

« Justin Trudeau devrait se retirer. Il devrait laisser les parents élever leurs enfants et les provinces gérer les écoles et les hôpitaux », a déclaré M. Poilievre aux journalistes qui ne cessaient de lui poser des questions sur la décision de Mme Smith d’interdire aux médecins de procéder à des « transitions » chirurgicales ou médicales d’enfants, alors qu’il se trouvait à Montréal pour dévoiler le plan de son parti visant à lutter contre l’augmentation du nombre de vols de voitures.

Lorsqu’un autre journaliste lui a demandé s’il était favorable à la restriction de l’accès aux soins de santé pour les jeunes transgenres, M. Poilievre a accusé le journaliste de répandre de la « désinformation ».

« Tout d’abord, vous diffusez de la désinformation et vous ne décrivez même pas les propositions politiques qui sont débattues. Vous refusez même de citer l’une d’entre elles », a-t-il déclaré.

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« Soyons clairs : si vous ne le faites pas, c’est parce que vous ne voulez pas perdre le débat. Vous pensez que si vous restez vague et que vous vous abstenez de décrire les politiques mises en place par la première ministre Smith, vous pensez pouvoir les déformer et déformer les conservateurs ».

M. Poilievre s’en est ensuite pris à M. Trudeau, affirmant qu’il évitait la question en jeu.

« Vous remarquerez que M. Trudeau n’a pas donné un seul exemple des politiques proposées par la première ministre Smith et qu’il désapprouve, parce qu’il ne veut pas être précis », a-t-il déclaré, ajoutant : « C’est parce que lui, et vous, voulez colporter de la désinformation afin de diaboliser la première ministre Smith et les parents. Justin Trudeau a répandu la haine contre les parents ».

M. Poilievre a également fait remarquer que la véritable raison pour laquelle M. Trudeau s’oppose au projet de loi sur les droits parentaux de Mme Smith est qu’il déteste les « parents chrétiens ».

« Il a accusé les parents musulmans d’être haineux parce qu’ils défendaient leurs enfants », a-t-il dit, ajoutant : « Il a attaqué les parents chrétiens, suggéré qu’on ne pouvait pas faire confiance aux parents [d’agir pour le bien de] leurs enfants, et je ne suis pas d’accord avec lui ».

« Je pense que nous devons faire confiance aux parents. Personne ne se soucie plus des enfants que leurs propres parents », a déclaré le chef du PCC.

Aujourd’hui, M. Poilievre a semblé se ranger encore davantage du côté de Mme Smith, déclarant aux journalistes à Ottawa qu’il pensait que « nous devrions protéger les enfants et leur capacité à prendre des décisions d’adultes lorsqu’ils seront adultes ».

La semaine dernière, le parti libéral de Trudeau a condamné la proposition pro-famille de Smith, le ministre fédéral de la santé Mark Holland se déclarant « profondément troublé » par la décision de protéger les enfants de l’idéologie du genre.

La semaine dernière, dans un message vague, M. Trudeau a déclaré aux journalistes, à propos de la décision de l’Alberta, que « les Canadiens doivent savoir que le gouvernement fédéral et tous les Canadiens seront là pour protéger la jeunesse ».

Hier, Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, a interpellé M. Poilievre après qu’il eût défendu à ses députés de commenter la décision de Mme Smith d’interdire aux médecins de procéder à la « transition » chirurgicale d’enfants.

Mercredi dernier, Mme Smith a annoncé ce qui est peut-être la législation pro-famille la plus solide au Canada, protégeant les enfants contre les opérations chirurgicales « du haut et du bas », qui peuvent changer leur vie, ainsi que contre d’autres formes extrêmes d’idéologie transgenre.

Mme Smith a indiqué que son gouvernement, le Parti conservateur unifié (PCU), présentera bientôt un projet de loi qui, s’il est adopté, interdira aux médecins de la province de procéder à la « transition » médicale ou chirurgicale d’enfants de moins de 17 ans. La nouvelle loi rendra également obligatoire le consentement des parents pour les changements de pronoms à l’école. À l’automne, une autre loi interdira aux hommes biologiques qui prétendent être des femmes de participer à des compétitions sportives féminines.

Poilievre se prononce en faveur du projet de loi de Smith : une bonne nouvelle, selon la principale organisation pro-vie et pro-famille du Canada

Le directeur des opérations politiques de la Coalition nationale pour la Vie, Jack Fonseca, a déclaré à LifeSiteNews que s’il est bon de voir Poilievre « arriver à une position moralement correcte », même s’il y a été « entraîné contre son gré par Danielle Smith », le chef conservateur ne change de discours qu’en raison de la popularité de la future législation albertaine.

Fonseca a déclaré que Danielle Smith est le « véritable chef du mouvement conservateur » et a critiqué le fait que Poilievre se soit montré « timoré » depuis bien trop longtemps en ce qui concerne les questions familiales et morales.

« Pendant trop longtemps, M. Poilievre a été un chef peureux, prêt à singer les discours de Justin Trudeau sur les questions sociales et à applaudir ses politiques antifamille, non pas parce qu’il y croit vraiment, mais parce qu’il craignait que le fait d’adopter un point de vue opposé ne donne l’occasion à Radio-Canada et au Toronto Star de lui nuire dans les sondages », a déclaré M. Fonseca.

« Les politiques très populaires de la première ministre Smith en matière de droits parentaux l’ont forcé à réaliser qu’il n’a jamais eu besoin de craindre les médias libéraux ».

Fonseca a observé comment Poilievre, voyant la « grande popularité des politiques de Smith », a été forcé de « choisir entre continuer à se tenir aux côtés de Trudeau sur l’idéologie LGBT, ou traverser l’allée, pour ainsi dire, et se tenir aux côtés de la gagnante Danielle Smith ».

« Ce n’est que du pragmatisme de sa part, malheureusement », a-t-il noté.

Fonseca a également déploré le fait que, bien que Poilievre se soit par le passé « identifié comme pro-vie et pro-famille », il ne semble pas « croire encore en quoi que ce soit ».

« Toutes ces années passées dans le ventre de la machine politique corrompue lui ont fait perdre ses principes, et probablement aussi sa foi catholique. Le pouvoir et la victoire électorale sont devenus sa nouvelle religion », note M. Fonseca.

« Pierre ira donc là où les sondages semblent aller, et pour l’instant, ils vont dans le sens du soutien aux droits parentaux contre l’idéologie LGBT ».

Si les futures règles de l’Alberta sont les plus strictes, jusqu’à présent, au Canada, en ce qui concerne la protection des enfants contre les aspects les plus extrêmes du mouvement transgenre, les gouvernements conservateurs de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick ont également pris des mesures pour protéger les enfants au cours de l’année écoulée.

La future réglementation de l’Alberta prévoit l’interdiction, pour les enfants de 17 ans et moins, des chirurgies dites « du haut » (mastectomies, constructions mammaires) ainsi que des chirurgies « du bas » (vaginoplasties, phalloplasties). Les bloqueurs de puberté et les hormones transsexuelles sont également réservés aux personnes âgées de 16 ans et plus, mais uniquement avec le consentement des parents.

Dites à votre député et à votre sénateur d’interdire les opérations chirurgicales mutilantes pour les enfants souffrant de confusion sexuelle.



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