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L’inerrance historique de la Bible


Photo : Joconde database\Wikimedia Commons

Par l'historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D.

Un peu de science éloigne de Dieu; beaucoup de science en rapproche.

Depuis le ténébreux « Siècle des Lumières », les pseudo-rationalistes s’évertuent à soulever de fausses contradictions dans la Bible pour discréditer son origine divine. Mais les historiens sérieux réussissent toujours à réfuter ces objections.

On lit dans l’Évangile de saint Luc que Jésus est né sous le règne d’Hérode, pendant que le gouverneur romain de Syrie, Quirinius, procédait au dénombrement de tous les habitants de la terre (au sens de l’empire romain), au temps de César-Auguste. La critique historique a signalé des invraisemblances chronologiques. Nous savons par des sources sûres qu’Hérode est mort en - 4; que Quirinius a été gouverneur de Syrie de + 6 à + 10, et que son recensement de la Judée a provoqué un soulèvement en + 6; que l’empereur Auguste a commandé trois recensements universels, en - 28, - 8 et + 14, mais que ceux-ci ne s’appliquaient qu’aux citoyens romains, et donc pas à Marie et Joseph.

Toutes ces dates, établies par la science profane, semblent contredire l’Évangile. Wikipédia nous dit, en partant, bien sûr, du principe que Dieu n’est pas le véritable auteur de la Bible, que « saint Luc a probablement commis une erreur ». Mais l’exégèse catholique a toujours affirmé la doctrine de l’inerrance historique de l’Écriture Sainte. Notons que je ne parle pas ici de l’inerrance scientifique, comme la question de la création du monde en six jours. Cela est une autre affaire.

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Bonne et sainte année 2019 ! Mais sommes-nous vraiment en 2019 ?

Par l'historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Jordan Benton/Pexels

Nous avons vu, dans notre dernière chronique, que Jésus-Christ est fort probablement né un 25 décembre. Mais il n’est pas certain qu’il soit né en l’An 1 de l’ère chrétienne. Jésus serait paradoxalement né quelque part entre 4 et 7… avant Jésus-Christ. Comment expliquer ce paradoxe ?

Plusieurs types de calendriers étaient en usage dans l’Antiquité. Les Romains comptaient les années à partir de la fondation de Rome, qui correspond à l’année 753 av. J.-C. de notre calendrier chrétien. Les Grecs comptaient plutôt les années à partir des premiers Jeux olympiques, qui auraient eu lieu en 776 av. J.-C. Les Juifs retenaient, quant à eux, l’année de la création d’Adam, qui correspondrait, suivant une interprétation de la Torah, à 3761 av. J.-C. Les calendriers babyloniens et égyptiens étaient encore en vigueur au temps de Jésus.

Les spécialistes de l’histoire de l’Antiquité ont souvent du mal à fixer les dates de certains événements à cause des différences de calendriers. Par exemple, les chroniques romaines et juives nous indiquent des dates divergentes pour le début du règne d’Hérode le Grand (37 ? à 4 av. J.-C.).

En 525, le pape Jean 1er avait demandé au savant moine Denys le Petit (470-550) de calculer l’année de naissance du Christ, pour mieux déterminer la date de Pâques. Mais Denys a commis une erreur dans la fixation de l’An 1 (Anno Domini), qu’il faisait correspondre à l’année 753 de la fondation de Rome.

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Jésus est-il vraiment né un 25 décembre ?

Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo (rognée) : Wikimedia Commons

On entend souvent dire que Jésus-Christ ne serait pas vraiment né un 25 décembre. On prétend que l’Église aurait choisi cette date pour faire concorder Noël avec le solstice d’hiver, dans l’intention de substituer une fête chrétienne à une ancienne fête païenne du cycle solaire. Selon la « critique historique moderne », Jésus serait plutôt né au mois de mars.

Dom Prosper Guéranger (1805-1875) a réfuté cette légende dans L’année liturgique. Saint Jean Chrysostome (344-407) affirmait, dans un sermon prononcé en 386, que l’Église de Rome avait toujours célébré la naissance du Christ le 25 décembre. Mais les Églises d’Orient retenaient plutôt la date du 6 janvier. Au IVe siècle, les Orientaux ont fini par se rallier à la discipline liturgique de Rome. Les arguments romains devaient être très forts, car les Grecs acceptaient mal l’autorité du pape. Saint Jean Chrysostome dit que l’évêque de Rome avait réussi à retrouver, dans les archives impériales, les rapports du recensement ordonné par César-Auguste. Ces rapports indiquaient que le recensement de Bethléem avait eu lieu un 25 décembre. Les recenseurs ne restaient qu’un seul jour dans une ville, et ceux qui ne se faisaient pas inscrire étaient condamnés à l’amende. C’est pourquoi Marie et Joseph durent se rendre à Bethléem, le lieu de leur naissance, à une date précise, et ce malgré la grossesse avancée de Marie.

Malheureusement, les rapports du recensement d’Auguste ont disparu, comme toutes les archives impériales romaines, après l’arrivée des barbares. Nous ne pouvons donc plus avoir aujourd’hui une preuve directe de la date de naissance du Christ. Mais le sermon de saint Jean Chrysostome constitue une preuve indirecte qui est suffisante aux yeux de la méthodologie historique. Les historiens qui travaillent sur l’Antiquité ne disposent généralement pas d’archives. Ils doivent se contenter de sources indirectes, souvent postérieures de plusieurs siècles aux événements. Une des raisons, c’est que le papyrus, dont on se servait pour écrire dans l’Antiquité, résiste plus mal au passage du temps que le papier, qui a été inventé au Moyen Âge. Le plus ancien manuscrit que nous ayons de La Guerre des Gaules, de Jules César, ne date que du XIIe siècle. À cet égard, un esprit hypercritique pourrait même contester l’existence historique de Jules César, comme certains rationalistes ont tenté de le faire pour Jésus-Christ au XIXe siècle.

Les Grecs ont finalement admis que Jésus était né un 25 décembre. Toutefois, le pape leur a fait une concession en fixant au 6 janvier la fête de l’Épiphanie ou des Rois Mages. Puisque les Grecs avaient l’habitude de faire une grande célébration le 6 janvier, Rome leur a permis de conserver cette tradition en l’appliquant à une autre fête liturgique. Dans plusieurs nations d’Europe orientale, on donnait traditionnellement des cadeaux aux enfants à l’Épiphanie plutôt qu’à Noël, du moins avant que le Père Noël de Coca-Cola ne vienne ravager la fête chrétienne, là-bas comme chez nous.

On peut d’ailleurs se demander s’il vaut mieux donner des cadeaux aux enfants à la Saint Nicolas, comme les Polonais, à Noël, comme les Anglais, au Jour de l’An, comme les Canadiens français, ou à l’Épiphanie, comme les Grecs et les Russes. Lorsque j’ai posé la question à mes enfants, ils m’ont répondu de ne pas me casser la tête et de leur faire des cadeaux à chacune de ces grandes fêtes.

En vous souhaitant un Saint et Joyeux Noël.

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La Révolution industrielle du Moyen Âge

Par l'historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo (rognée) : Stefdn/Wikimedia Commons

Georges Orwell écrivait : « Il contrôle le présent celui qui contrôle l’histoire. » Les régimes totalitaires ont toujours cherché à réécrire l’histoire pour justifier leur idéologie. Un « monde nouveau » commençait avec eux : 1789, 1917 ou 1933 devenait l’An Un de l’Humanité. N’a-t-on pas fait un peu la même chose avec l’année 1960, au Québec ?

Notre société, soi-disant libérale, devient de plus en plus totalitaire. La désinformation historique y est omniprésente, et elle vise presque toujours la même cible : l’Église catholique.

L’un des thèmes de la légende noire anticatholique est l’idée que l’Église aurait freiné le progrès de la science et de la technique. Cette calomnie circule depuis le Siècle des Lumières. On nous ressort constamment le mythe de l’Affaire Galilée, qui a pourtant été réfuté par les études historico-scientifiques les plus sérieuses. L’ouvrage de Jean Gimpel, La Révolution industrielle du Moyen Âge (1975) ébranle les préjugés sur le prétendu « obscurantisme clérical ». L’auteur démontre que la Chrétienté médiévale a été une brillante époque de découvertes et d’innovations.

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La langue gardienne de la Foi

Par l'historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Wikimedia Commons

L’attitude de Doug Ford envers la minorité francophone nous rappelle la crise du Règlement 17 (1912-1927). Le Ministère de l’Éducation de l’Ontario avait alors interdit l’usage du français dans les écoles catholiques. Il ne s’attaquait pas au caractère confessionnel, mais au caractère linguistique des écoles bilingues de la province. L’évêque catholique de London, Mgr Michael Fallon (1867-1931), d’origine irlandaise, soutenait vigoureusement le Règlement 17. C’était un admirateur de l’Empire britannique. Il croyait à la « supériorité » de la civilisation anglo-saxonne. Les Irlandais avaient pourtant souffert de la conquête britannique, encore plus que les Canadiens français. Mais Mgr Fallon était tellement colonisé qu’il avait fini par assimiler la vision du monde de son colonisateur. Il était alors considéré comme le pire ennemi des Canadiens français. L’affaire du Règlement 17 était, en grande partie, une querelle entre catholiques.

La maxime du nationalisme canadien-français traditionnel était : « La langue, gardienne de la foi. » Nous devions défendre notre culture franco-catholique, non seulement pour préserver notre foi, mais aussi pour représenter en Amérique du Nord un modèle de société chrétienne. La « France d’Amérique » s’attribuait la « mission providentielle » d’évangéliser et de civiliser les Anglo-Protestants. Mais les Irlandais pensaient, au contraire, que l’Église catholique nord-américaine devait s’exprimer en anglais. D’après eux, la Divine Providence avait permis la conquête et l’assimilation de l’Irlande par l’Angleterre pour confier aux Irlandais la « mission providentielle » de ramener les Anglo-Protestants dans le giron de la Sainte Église romaine.

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Le ressac antifrançais

Par l’historien Jean-Claude Dupuis Ph. D. — Photo : RogerMosley/Pixabay

Si les Canadiens-français avaient continué d’avoir leur natalité d’antan, s’ils n’étaient pas tombés dans les divorces religieux et matrimonial et s’ils ne s’étaient pas adonnés à la contraception et à l’avortement, ils seraient un peuple florissant et le gouvernement (qui serait alors sans doute tout autre) n’aurait pu faire entrer autant d’immigrants. — CQV

Les coupures budgétaires du gouvernement de l’Ontario dans les services en français et les préjugés francophobes qui animent le nouveau gouvernement du Nouveau-Brunswick soulèvent la question de la place du bilinguisme au Canada. Le discours méprisant, voire raciste, de certains anglophones envers la minorité française nous rappelle les sombres heures de l’abolition des écoles bilingues de l’Ontario par le Règlement 17 (1912) ou des écoles franco-catholiques par les Common School Act au Nouveau-Brunswick (1871) et au Manitoba (1890).

André Laurendeau, le coprésident de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (1963-1968) qui a recommandé l’adoption de la loi fédérale sur les langues officielles (1969), a dit un jour qu’il avait été surpris de découvrir le poids politique disproportionné de la communauté anglo-québécoise dans la fédération canadienne. Les Anglo-Québécois, disait-il, se sentaient menacés par la montée du nationalisme canadien-français. Ils voulaient donc imposer le bilinguisme à tout le Canada pour empêcher l’unilinguisme français de triompher au Québec. L’histoire a confirmé la prédiction d’André Laurendeau. Pierre Elliott Trudeau aura été essentiellement le défenseur des Anglais de Montréal. Sa Charte des Droits et Libertés (1982) visait d’abord à contrer la Loi 101.

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Bernard Landry (1937-2018) : Un produit de la « Grande Noirceur » duplessiste


Bernard Landry.

Par l'historien Jean-Claude Dupuis Ph. D.

Au lendemain du 15 novembre 1976, les Québécois, même fédéralistes, étaient impressionnés par la qualité du conseil des ministres de René Lévesque. Bernard Landry était l’un d’eux. Nul doute qu’il avait une envergure intellectuelle que l’on ne retrouve plus guère dans la classe politique actuelle. Mais n’oublions pas qu’il faisait partie du gouvernement qui a rendu l’avortement accessible sur simple demande. Cependant, je ne veux pas traiter ici de son œuvre politique, mais de sa formation académique.

L’ancien ministre des Affaires culturelles, Denis Vaugeois, a fait remarquer que les membres du fameux gouvernement péquiste de 1976 étaient tous d’origine familiale modeste et qu’ils avaient tous été formés dans les collèges classiques, au temps de la prétendue « grande noirceur » duplessiste. Ce fait réfute à lui seul la légende du caractère rétrograde et non démocratique du système d’éducation catholique d’avant la Révolution tranquille. Mathieu Bock-Côté souligne également que la belle culture générale d’un Bernard Landry était le fruit de la pédagogie humaniste fondée sur l’étude du latin et du grec, de la littérature française du XVIIe siècle, de la philosophie thomiste et de l’histoire groulxiste. Bref, sur tout ce que le Rapport Parent a jeté aux poubelles (JDM, 15-11-2018).

La pédagogie classique entendait former l’intelligence par les études littéraires plutôt que scientifiques. La littérature ouvre l’esprit aux problèmes divergents, c’est-à-dire aux questions complexes qui ne se répondent pas en noir ou blanc. Les études scientifiques tendent, au contraire, à former des intelligences mécaniques qui recherchent une réponse unique à la question. C’est la fameuse distinction entre l’esprit de finesse et l’esprit de géométrie, dont parlait Blaise Pascal.

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Au Moyen Âge, la femme avait-elle une âme ?

Par l'historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Art Renewal Center/Wikimedia Commons

Le Moyen Âge a mauvaise réputation. Pour discréditer une idée, il suffit de la qualifier de « moyenâgeuse ». Les historiens anticatholiques, comme Jules Michelet (1798-1874), ont tracé un sombre portrait de cette époque. Mais Régine Pernoud (1909-1998) a réfuté cette légende noire dans un remarquable ouvrage intitulé Pour en finir avec le Moyen Âge (1977). Les féministes devraient également lire son étude sur La femme au temps des cathédrales (1980) avant d’accuser l’Église catholique de misogynie.

Régine Pernoud n’a aucun mal à réfuter la rumeur selon laquelle l’Église aurait enseigné au Moyen Âge que la femme n’avait pas d’âme. La Sainte Vierge Marie n’aurait pas eu d’âme ? Pourquoi lui rendre un culte ? D’où provient cette stupide légende ? Quelques théologiens médiévaux ont effectivement discuté de la question de l’existence de l’âme féminine. Un concile régional, tenu au XIIIe siècle dans le sud de la France, s’est même senti obligé de tenir un vote pour préciser que la femme avait bel et bien une âme. Mais les théologiens catholiques n’ont jamais douté de ce fait. Leurs spéculations philosophiques entendaient répondre à certains auteurs musulmans d’Espagne, qui soutenaient réellement, quant à eux, que les femmes n’avaient pas d’âmes. Cinq siècles plus tard, Voltaire s’est emparé de l’affaire, en la déformant, comme à son habitude, pour calomnier l’Église catholique, qu’il surnommait « l’Infâme ».

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L’illusoire morale laïque

Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Pixabay

Si la chroniqueuse du Journal de Montréal, Lise Ravary, tient à enlever le crucifix de l’Assemblée nationale, ce n’est pas par respect pour les autres religions, ni par indifférence religieuse. Si l’on respecte toutes les religions, il faut commencer par respecter la nôtre. Si l’on est indifférent, pourquoi s’attaquer avec tant d’énergie à une petite statue de plâtre? En fait, Madame Ravary défend une position proprement religieuse. Elle avoue son antichristianisme: « La mort de Dieu a permis au péché, emmerdeur de première classe, de prendre la poudre d’escampette. Désormais, la notion du Bien et du Mal reposerait sur la Règle d’or : Traite les autres comme tu voudrais être traité. Vive l’utilitarisme. » (JDM 22-10-2018) Dans sa jeunesse, elle était croyante; elle ne l’est plus. Les anticléricaux les plus fanatiques ne sont jamais des indifférents. Ce sont des catholiques apostats. Lise Ravary semble avoir un « compte à régler » avec l’Église, et plus particulièrement avec la notion de péché. Elle n’est pas la seule de sa génération.

Et pourtant, elle admet la fragilité de sa position philosophique. « Le péché avait ses qualités, souligne-t-elle. Dommage qu’il n’existe pas en version laïque parce que le monde commence à m’inquiéter. » (Ibid.)

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Le crucifix et la liberté


Le crucifix accroché au-dessus du trône de l’Assemblée nationale du Québec.

Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D.

D’après Lise Ravary, le crucifix de l’Assemblée nationale « ne représente pas notre culture, mais notre asservissement ». De quel « asservissement » veut-elle parler ? L’histoire nous apprend que le christianisme a été, au contraire, le plus grand facteur de liberté humaine.

C’est le christianisme qui a fait disparaître l’esclavage au début du Moyen Âge. Les religions païennes étaient panthéistes. Elles considéraient que tous les hommes avaient une parcelle de divinité en eux, mais des parcelles inégales. Le paganisme avait une vision hiérarchique de l’âme humaine. L’esclave méritait son sort parce qu’il était « moins divin » que son maître. Mais Jésus-Christ a enseigné que tous les hommes étaient frères parce qu’ils étaient tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu le Père. Cette affirmation, proprement « révolutionnaire », sapait la base idéologique de l’esclavage. Il faudra des siècles avant que l’Église catholique ne réussisse à extirper l’esclavagisme des mentalités. Sous l’empereur Charlemagne (800), c’était chose faite en Europe. Mais l’on dit que l’esclavage réapparaît actuellement en Afrique. Ne serait-ce pas en lien avec le recul du christianisme, qui affecte ce continent au profit de l’animisme et de l’islam ?

Le christianisme exige le libre consentement de l’homme et de la femme dans le sacrement du mariage. C’est ce qu’indique la célèbre formule : « Voulez-vous prendre pour époux… Voulez-vous prendre pour épouse… » Ce principe nous paraît aujourd’hui normal. Mais il n’en était pas ainsi dans l’Antiquité. Les femmes étaient alors mariées, et souvent de force, à un homme choisi par le « pater familias » ou chef de famille. Cette tradition survit encore de nos jours dans plusieurs sociétés non occidentales. Mais le droit canon stipule qu’un mariage célébré sans le libre consentement des deux époux est nul. C’est l’Église qui a inventé les principes de l’égalité des sexes et du libre choix du conjoint. Elle affirmait que le mariage était l’union d’un homme et d’une femme avant d’être une alliance entre deux familles. C’était une nouvelle conception de l’amour. Les Anciens Grecs disaient : « Notre épouse nous donne un héritier, notre courtisane nous procure le plaisir, et notre esclave s’occupe de la maison. » Le modèle chrétien de la Sainte Vierge Marie n’est-il pas plus digne ? Et quels ont été les fruits de la déchristianisation contemporaine ? L’hypersexualisation, les femmes monoparentales, les pères absents, les cancers qui découlent de la pilule.

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