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Le plus grand groupe pro-vie du Canada demande aux évêques d’annuler l’obligation des injections covid liées à l’avortement

Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie

Hamilton, Ontario, 26 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Campaign Life Coalition a envoyé une lettre à tous les évêques, archevêques et cardinaux catholiques du Canada pour leur demander de respecter les prêtres et les fidèles laïcs qui ont décidé en toute conscience de refuser les vaccins COVID-19 parce qu’ils sont contaminés par l’avortement.

« Veuillez respecter et prendre en compte leur conscience ainsi que leur décision libre et éclairée. Veuillez faire en sorte que les églises restent ouvertes à tous, quel que soit leur statut vaccinal », indique la lettre du 14 janvier du président de CLC, Jeff Gunnarson (lire la lettre complète ci-dessous, version PDF imprimable ici).

La lettre, envoyée à 77 prélats dans plus de 70 diocèses du pays, dont les cardinaux Thomas Collins de Toronto et Gérald Lacroix de Québec, ainsi que le nonce apostolique du pape au Canada, Mgr Ivan Jurkovič, attire l’attention sur les bébés qui ont été assassinés et dont les parties du corps ont été prélevées pour fabriquer les lignées cellulaires HEK-293 et PER. C6 qui sont utilisées dans la production ou les tests de tous les vaccins COVID dont l’utilisation est actuellement approuvée au Canada (Moderna, Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson).

« La lignée de cellules fœtales HEK-293 [Human Embryonic Kidney ou HEK, c’est-à-dire rein embryonnaire humain], utilisée dans la recherche et le développement des vaccins Moderna, Pfizer et AstraZeneca, provient d’une fille en bonne santé, avortée de manière volontaire à un minimum de 12 semaines de gestation aux Pays-Bas au début des années 1970. Elle a été ciblée pour ses organes. Ses reins ont d’abord été prélevés, puis “hachés avec des ciseaux” par le Dr Alex van der Eb, biologiste moléculaire néerlandais, et le Dr Frank Graham, biologiste canadien, dans le but de produire une lignée cellulaire “immortalisée” », indique la lettre.

M. Gunnarson poursuit en présentant le bébé aux évêques.

« Le mouvement pro-vie lui a donné le nom de Johanna, qui signifie “Dieu est miséricordieux”. Cette précieuse enfant a été créée à l’image de Dieu pour être aimée et pour aimer. Johanna avait son propre ADN, ses propres empreintes digitales, son propre beau sourire. Nous ne saurons jamais la couleur de ses yeux. Si on lui avait donné une chance de vivre, elle aurait aujourd’hui une cinquantaine d’années, avec peut-être des enfants et des petits-enfants. Alors que Johanna a été tuée pour les parties de son corps il y a tant d’années, ses cellules vivantes ont été utilisées pour créer une lignée cellulaire qui est encore utilisée aujourd’hui ─ et tout cela, sans son consentement. »

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De même, le bébé utilisé pour créer la lignée cellulaire PER.C6 est également nommé et présenté.

« La lignée cellulaire fœtale PER.C6, utilisée dans la recherche et le développement du vaccin de Johnson & Johnson, provient d’un garçon “sain... tout à fait normal” avorté de manière volontaire à 18 semaines de gestation aux Pays-Bas en 1985. Les cellules rétiniennes embryonnaires du garçon (Primary Embryonic Retinoblasts ou PER) ont été utilisées pour la création de cette lignée cellulaire », indique la lettre.

Nous l’avons appelé Dan, ce qui signifie « Dieu est mon juge », écrit Gunnarson.

« Il aurait aujourd’hui 37 ans s’il n’avait pas été assassiné et si les parties de son corps n’avaient pas été récoltées. Dan est venu au monde en cherchant amour et protection, mais il n’a trouvé que mépris et rejet. Il avait des dons et des talents uniques à offrir au monde, mais nous ne saurons jamais ce qu’ils étaient. Dan aurait pu devenir un père, un professeur, un musicien, peut-être un laïc consacré ou même un prêtre. Mais il a été dépouillé de tout. Au lieu que Dan et toutes les parties de son corps reposent en paix, des lignées cellulaires produites à partir de ses cellules vivantes sont utilisées aujourd’hui, crime contre Dan et la dignité qui lui est due en tant qu’être humain. »

M. Gunnarson rappelle aux bergers catholiques du pays que l’Église catholique, consciente de la controverse que suscite l’utilisation de vaccins liés à l’avortement, enseigne que « la vaccination n’est pas, en règle générale, une obligation morale et que, par conséquent, elle doit être volontaire ».

Il a souligné que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) au Vatican a clairement indiqué que les entreprises pharmaceutiques et les agences de santé gouvernementales devraient être « encouragées à produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience ni pour les prestataires de soins de santé ni pour les personnes à vacciner ».

Gunnarson cite ensuite l’enseignement catholique qui précise clairement que les fidèles, en raison de leur baptême, ont des droits au sein de l’Église, notamment le droit de recevoir les sacrements, et que ces droits s’appliquent aussi bien aux vaccinés qu’aux non-vaccinés qui, selon une conscience bien informée, refusent de recevoir des injections entachées d’avortement.

« Ce serait une erreur de substituer un passeport vaccinal à un certificat de baptême lorsqu’il s’agit de décider qui peut être admis dans les églises pour recevoir les sacrements », déclare-t-il.

Cette lettre intervient à un moment où certains évêques canadiens ont interdit aux catholiques non vaccinés d’entrer dans les églises pour recevoir les sacrements et, à l’encontre de l’enseignement de la CDF, ont utilisé la coercition à l’égard de leurs prêtres afin qu’ils se fassent vacciner.

En septembre dernier, Mgr Valery Vienneau de l’archidiocèse de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a interdit aux catholiques de 12 ans et plus qui n’étaient pas « doublement vaccinés » d’entrer dans les églises de son archidiocèse. L’archevêque a ensuite fait marche arrière après le tollé de ses fidèles et l’indignation des catholiques du monde entier. Il a toutefois continué à exiger une preuve de vaccination pour les mariages et les funérailles.

Un mois plus tard, Mgr Robert Anthony Daniels du diocèse de Grand Falls, à Terre-Neuve, a rendu « obligatoire pour toutes les personnes de 12 ans et plus souhaitant assister à des messes ou à des services dans nos églises de démontrer une preuve de vaccination en utilisant le passeport vaccinal ». L’évêque Daniels n’a pas encore annulé son mandat oppressif.

Des exemples de mandats coercitifs pour le clergé et les employés diocésains existent dans plusieurs diocèses à travers le pays.

Par exemple, Mgr Ronald Fabbro du diocèse de London, en Ontario, a rendu « obligatoire » en octobre dernier que tous les membres du clergé et les employés du diocèse soient « entièrement vaccinés », sous peine de « mesures disciplinaires », y compris le « licenciement ». Les membres du clergé qui refusent la vaccination « seront démis de leurs fonctions actuelles ».

Autre exemple, l’archidiocèse de Toronto, dirigé par le cardinal Thomas Collins, a annoncé en septembre dernier un mandat strict en matière de vaccins pour le clergé, les employés et les bénévoles, exigeant que tous soient « entièrement vaccinés » ou soumis à des tests hebdomadaires « afin de pouvoir exercer leurs fonctions ».

Certains évêques canadiens ont toutefois pris la décision de respecter la conscience des fidèles en ce qui concerne les vaccins contaminés par l’avortement.

« La décision de se faire vacciner ou non est une décision personnelle de conscience », a déclaré Mgr Guy Desrochers, évêque du diocèse de Pembroke, en Ontario, dans une déclaration en septembre dernier. « La conscience de chaque personne doit être respectée ».

Campaign Life Coalition a rédigé la lettre aux bergers catholiques du pays après que de plus en plus de défenseurs de la vie aient commencé à faire part de la frustration et du découragement qu’ils éprouvaient à l’égard des mandats de vaccination dans leurs paroisses et diocèses.

Un sympathisant de CLC a écrit : « Aujourd’hui, j’ai assisté à la messe et on m’a dit qu’à partir de lundi, nous devrions avoir le laissez-passer vaccinal pour assister à la messe. Je suis tellement frustré, triste et découragé. Jamais, en plus de 100 ans, on n’a permis que cela se produise lors d’une pandémie. C’est dans des moments comme celui-ci que nous avons besoin de nos communautés ecclésiales et de nos frères et sœurs. Au lieu de cela, nous sommes séparés en “nous” et “eux”. La politique du COVID a maintenant pris le dessus dans nos paroisses et même dans la hiérarchie. C’est inadmissible et ce n’est pas catholique. J’ai demandé à mes amis et à ma famille d’écrire à l’évêque. Les évêques doivent être informés et réaliser qu’en tant que bergers, ils laissent tomber leurs moutons. »

Gunnarson a conclu la lettre en demandant aux bergers catholiques du pays de « se tenir à l’écart ou de cesser les politiques qui rendent obligatoires les vaccins COVID entachés d’avortement ».

« Et, si vous avez contraint des prêtres et des laïcs que vous guidez spirituellement à [recevoir ou à] participer à des interventions médicales contraires à leur conscience, je vous demande instamment d’y remédier », a-t-il ajouté.

***

Lettre du 14 janvier 2022 de Campaign Life Coalition aux évêques canadiens (version PDF imprimable de la lettre ici) :

Éminences et Excellences,

Mon nom est Jeff Gunnarson. Je suis le président national de Campaign Life Coalition, la plus grande organisation pro-vie du Canada. Nous défendons, principalement par des moyens politiques, le caractère sacré de la vie humaine contre les menaces que représentent l’avortement, l’euthanasie, les technologies génétiques et de reproduction, le clonage, l’eugénisme, le contrôle de la population et les expériences médicales immorales. Nous organisons également chaque année la Marche nationale pour la vie dans la capitale de notre pays.

Je vous écris aujourd’hui pour vous faire part de mon inquiétude, et de celle d’un grand nombre de nos sympathisants, concernant les politiques adoptées dans certains diocèses et archidiocèses de notre pays qui exigent que les personnes exerçant un ministère sacerdotal reçoivent une vaccination COVID ou que les fidèles reçoivent une vaccination COVID pour entrer dans une église et recevoir les sacrements.

Au moment d’écrire ces lignes, tous les vaccins COVID dont l’utilisation est actuellement approuvée au Canada (Moderna, Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson) sont contaminés par l’avortement, c’est-à-dire qu’ils sont produits ou testés avec des lignées cellulaires provenant d’enfants qui ont été assassinés par avortement. (1)

Je vous prie d’être patients pendant que je m’attarde sur cette question.

La lignée de cellules fœtales HEK-293 (Human Embryonic Kidney), utilisée dans la recherche et le développement des vaccins Moderna, Pfizer et AstraZeneca, provient d’une fille en bonne santé (2) avortée de manière volontaire à au moins 12 semaines de gestation aux Pays-Bas au début des années 1970. (3) Elle a été ciblée pour ses organes. Ses reins ont d’abord été prélevés, puis « hachés avec des ciseaux » (4) par le Dr Alex van der Eb, biologiste moléculaire néerlandais, et le Dr Frank Graham, biologiste canadien, pour produire une lignée cellulaire « immortalisée ».

Le Dr van der Eb déclare à propos de la récolte des parties du corps de cette fille : « Donc le matériel rénal, le matériel rénal fœtal était le suivant : le rein du fœtus, dont l’histoire familiale était inconnue, a été obtenu en 1972, probablement. [...] Le fœtus, pour autant que je m’en souvienne, était tout à fait normal. Rien n’était anormal. Les raisons de l’avortement m’étaient inconnues ». (5)

Permettez-moi de vous présenter le bébé qui se cache derrière la lignée cellulaire HEK-293.

Le mouvement pro-vie l’a appelé Johanna, (6) ce qui signifie « Dieu est miséricordieux ». Cette précieuse enfant a été créée à l’image de Dieu pour être aimée et pour aimer. Johanna avait son propre ADN, ses propres empreintes digitales, son propre beau sourire. Nous ne saurons jamais la couleur de ses yeux. Si on lui avait donné une chance de vivre, elle aurait aujourd’hui une cinquantaine d’années, avec peut-être des enfants et des petits-enfants. Alors que Johanna a été tuée pour les parties de son corps il y a tant d’années, ses cellules vivantes (7) ont été utilisées pour créer une lignée cellulaire qui est encore utilisée aujourd’hui ─ et tout cela, sans son consentement.

Prenons un moment pour nous souvenir et honorer Johanna et déplorer l’injustice commise à son égard...

La lignée cellulaire fœtale PER.C6, utilisée dans la recherche et le développement du vaccin de Johnson & Johnson, provient d’un garçon « sain... tout à fait normal » (8) avorté de manière élective à 18 semaines de gestation aux Pays-Bas en 1985. Les cellules rétiniennes embryonnaires du garçon (Primary Embryonic Retinoblasts ou PER) ont été utilisées pour la création de cette lignée cellulaire.

Le Dr van der Eb explique comment il a prélevé la partie du corps de ce garçon : « J’ai donc isolé la rétine d’un fœtus, d’un fœtus sain autant qu’on puisse le voir, âgé de 18 semaines... les cellules ont été congelées, stockées dans l’azote liquide, et en 1995, l’une d’entre elles a été décongelée pour la génération des cellules PER.C6. » (9)

Permettez-moi de vous présenter le bébé de la lignée cellulaire PER.C6.

Nous l’avons appelé Dan, ce qui signifie « Dieu est mon juge ». Il aurait 37 ans s’il n’avait pas été assassiné et si les parties de son corps n’avaient pas été prélevées. Dan est venu au monde en cherchant amour et protection, mais il n’a trouvé que mépris et rejet. Il avait des dons et des talents uniques à offrir au monde, mais nous ne saurons jamais ce qu’ils étaient. Dan aurait pu devenir un père, un professeur, un musicien, peut-être un laïc consacré ou même un prêtre. Mais il a été dépouillé de tout. Au lieu que Dan et toutes les parties de son corps reposent en paix, des lignées cellulaires produites à partir de ses cellules vivantes sont utilisées aujourd’hui : il s’agit d’un crime contre Dan et la dignité qui lui est due en tant qu’être humain.

S’il vous plaît, prenons un moment pour nous souvenir et honorer Dan...

Le meurtre, le démembrement et l’exploitation de Johanna et Dan pour les parties de leur corps ne sont ni rares ni isolés. D’innombrables enfants à naître sont ciblés lors d’avortements volontaires afin de récolter leur cerveau, leurs poumons, leurs yeux, leur peau et d’autres tissus dans le cadre d’un commerce international horrible qui se poursuit sans relâche à ce jour. (10) Et cela se passe ici même. En fait, un centre de recherche au Canada a été documenté en 2020 comme utilisant des tissus fœtaux, y compris des cellules souches pulmonaires fœtales, obtenus à partir de bébés avortés aux États-Unis et expédiés ici. (11)

À cette horreur s’ajoutent les preuves documentées que les bébés à naître ciblés pour le prélèvement d’organes sont avortés vivants afin que les parties de leur corps soient aussi fraîches que possible. (12) Les biologistes savent qu’une lignée de cellules vivantes ne peut être établie à partir de tissus morts. (13) La littérature scientifique montre des cas horribles où les chercheurs extraient des tissus fœtaux alors que le cœur du bébé bat encore. (14)

Lorsqu’il s’agit de discerner la moralité de diverses interventions médicales, l’Église catholique indique clairement qu’une personne peut être tenue de refuser une telle intervention médicale, y compris une vaccination entachée d’avortement, lorsqu’elle est guidée par une conscience éclairée qui parvient à un jugement sûr. (15) Les chefs spirituels causent un grave préjudice lorsqu’ils contraignent ceux qui ont refusé les vaccins COVID contaminés par l’avortement — laïcs ou prêtres — à violer leur conscience.

De nombreux catholiques, laïcs ou ordonnés, conscients du meurtre et de l’exploitation délibérément perpétrés à l’encontre de Johanna, Dan et de nombreux autres enfants à naître, refusent de prendre tout vaccin COVID qui soit lié de quelque manière que ce soit à ce massacre barbare et horrible des innocents. Pour de nombreux catholiques, accepter de recevoir un vaccin contaminé par l’avortement revient à coopérer avec une culture de mort qui sacrifie des enfants pour faciliter la santé, la sécurité et le bien-être d’autres personnes. De cette façon, la culture de mort n’est pas très différente des anciennes cultures païennes dont les dieux exigeaient le sacrifice d’enfants pour éviter les calamités et assurer la sécurité des gens. De nombreux catholiques refusent aujourd’hui de prendre des produits pharmaceutiques contaminés par l’avortement car, pour eux, cela équivaut à un sacrifice d’enfant.

La Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), consciente de la controverse liée à l’utilisation de vaccins liés à l’avortement, a déclaré dans une note de 2020 que « la vaccination n’est pas, en règle générale, une obligation morale et que, par conséquent, elle doit être volontaire ». (16) (c’est nous qui soulignons)

En outre, dans cette même note, la CDF « demandait » aux entreprises pharmaceutiques et aux agences sanitaires gouvernementales « de produire, d’approuver, de distribuer et de proposer des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience, ni pour le personnel de la santé ni pour ceux qui doivent être vaccinés. »

Lorsqu’il s’agit de fréquenter l’église et de recevoir les sacrements, l’Église catholique est claire : chaque fidèle, en raison de son baptême, jouit « de droits au sein de l’Église : à recevoir les sacrements, à être nourri de la Parole de Dieu et à être soutenu par les autres aides spirituelles de l’Église ». (17) Ces droits s’appliquent aussi bien aux vaccinés qu’aux non-vaccinés qui, selon une conscience bien informée, refusent de recevoir des injections entachées d’avortement.

Ce serait une erreur de substituer un passeport vaccinal à un certificat de baptême lorsqu’il s’agit de décider qui peut être admis dans les églises pour recevoir les sacrements.

Saint Paul enseigne que les fidèles baptisés sont appelés à être un dans le Christ. Pourtant, les politiques exigeant la vaccination soit pour le ministère, soit pour recevoir les sacrements divisent le corps du Christ, dressant les chrétiens les uns contre les autres. La foi chrétienne enseigne qu’en Christ, il n’y a « ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme ; car tous, vous ne faites qu’un en Jésus-Christ ». (Gal. 3 h 28) Et, puis-je avoir l’audace d’ajouter que dans le Christ, il n’y a ni vacciné ni non-vacciné : tous sont appelés à être un dans le Christ. Nous devons nous débarrasser des choses qui nous divisent inutilement. L’unité vient de Dieu ; la division vient de Satan.

Vos Éminences et Excellences, je vous demande de respecter vos prêtres et vos fidèles laïcs qui ont décidé en toute conscience de refuser les vaccins COVID-19 parce qu’ils sont entachés d’avortement. Veuillez respecter et prendre en compte leur conscience ainsi que leur décision libre et informée. Veuillez faire en sorte que les églises restent ouvertes à tous, quel que soit leur statut vaccinal. Je vous le demande également en tant que catholique ayant choisi de suivre ma conscience, car je prends position pour Johanna, Dan et toutes les autres victimes qui ont été délibérément tuées avant leur naissance en vue du prélèvement de leurs organes, ceux-ci devant faire l’objet de trafic et d’expériences.

En tant que dirigeant de la plus ancienne organisation pro-vie de notre pays, je veux vous faire savoir que nous apportons notre soutien à un mouvement croissant d’hommes et de femmes pro-vie dans le monde entier qui préconisent des alternatives à tout produit pharmaceutique lié d’une manière ou d’une autre aux bébés avortés. Je vous invite à vous joindre à notre mouvement et à défendre les enfants à naître, qui, aujourd’hui encore, sont la cible d’avortements et de prélèvements de parties de leur corps à des fins de recherche et d’expérimentation.

Johanna, Dan, et beaucoup d’autres comme eux ont besoin de champions comme vous et moi. Ils méritent que leur vie soit rappelée, reconnue et honorée. Les crimes contre leur dignité d’êtres humains doivent prendre fin. Ces crimes ne doivent pas être perpétués par l’ignorance, la lâcheté ou le manque de sollicitude.

Les catholiques qui décident de ne pas prendre les vaccins COVID parce qu’ils sont souillés par l’avortement donnent non seulement ce qu’un chef spirituel a appelé un « témoignage prophétique » (18) contre la culture de mort, mais, en prenant cette position, ils construisent aussi une culture de vie où toute vie humaine est respectée, en particulier la vie dans le sein de la mère.

Avec l’aide de Dieu, puissions-nous tous vivre pour voir un jour où la protection de notre santé et de notre sécurité inclura, d’abord et avant tout, la protection de la santé et de la sécurité des plus vulnérables d’entre nous, les enfants à naître.

Dans cet esprit, je vous demande de vous tenir à l’écart ou de mettre fin aux politiques qui imposent des vaccins COVID entachés d’avortement. Et, si vous avez contraint des prêtres et des laïcs que vous guidez spirituellement [à recevoir ou] à participer à des interventions médicales contraires à leur conscience, je vous demande instamment d’y remédier.

Je suis disposé à communiquer avec vous sur ce sujet avant la diffusion de ces préoccupations à un public plus large.

Pour la vie et la famille,

Jeff Gunnarson

Président national

Cc : Tous les cardinaux, archevêques et évêques catholiques du Canada

Mgr Ivan Jurkovič, Nonce apostolique au Canada


Notes

(1) Les Children of God for Life, basés au Canada, et le Lozier Institute, basé aux États-Unis, détaillent les vaccins COVID-19 qui utilisent des cellules de fœtus avortés. Voir les sites internet suivants : https://cogforlife.org/guidance/ et https://lozierinstitute.org/update-covid-19-vaccine-candidates-and-abortion-derived-cell-lines/

(2) News Medical, HEK293 Cells : Applications and advantages par Hannah Simmons, M.Sc., dernière mise à jour le 8 janvier 2019 : https://www.news-medical.net/life-sciences/HEK293-Cells-Applications-and-Advantages.aspx

(3) Le National Catholic Bioethics Center, The Ethics of HEK 293 par Alvin Wong, M.D., 2006 : https://www.pdcnet.org/C1257D43006C9AB1/file/5265B61D5497F52585257D94004802BB/$FILE/ncbq_2006_0006_0003_0077_0099.pdf

(4) Voir le témoignage du biologiste moléculaire néerlandais Alex van der Eb, chercheur principal dans la création des lignées cellulaires HEK 293 et PER.C6, devant le comité consultatif de la FDA sur les vaccins et les produits biologiques connexes au Center for Biologics Evaluation and Research de la FDA le 16 mai 2001 : https://web.archive.org/web/20170516050447/https://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/01/transcripts/3750t1_01.pdf.

(5) ibid.

(6) Centre for Bioethical Reform UK, Don't Forget Johanna - Abortion / Vaccine Link, 11 février 2021 : https://www.cbruk.org/dontforgetjohanna

(7) CatholicCulture.org, Abortion-Linked Vaccines : A Moral Analysis-Michael Pakaluk, Jay Richards, 27 mai 2021 : https://www.catholicculture.org/culture/library/view.cfm?recnum=12522

(8) Témoignage du biologiste moléculaire néerlandais Alex van der Eb, chercheur principal dans la création des lignées cellulaires HEK 293 et PER.C6, devant le comité consultatif de la FDA sur les vaccins et les produits biologiques connexes au Center for Biologics Evaluation and Research de la FDA le 16 mai 2001 : https://web.archive.org/web/20170516050447/https://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/01/transcripts/3750t1_01.pdf

(9) ibid.

(10) Voir les enquêtes du Centre for Medical Progress, basé aux États-Unis : https://www.centerformedicalprogress.org/human-capital/

(11) Voir les documents de 2016 obtenus par l’avocat Mike Seibel et publiés en ligne le 30 septembre 2020 sur le site Abortion on Trial : https://www.abortionontrial.org/post/breaking-transfer-agreements-show-unm-sent-baby-body-parts-to-universities-across-the-us-and-canada

(12) Catholic World Report, Exploring the dark world of vaccines and fetal tissue research, par Monica Seeley, 17 mai 2021 : https://www.catholicworldreport.com/2021/05/17/exploring-the-dark-world-of-vaccines-and-fetal-tissue-research-part-1/

(13) The Stream.org, The Cell Lines Used for COVID-19 Vaccines Came from Carefully Planned Abortions, Not Miscarriages, par José L. Trasancos, Ph.D., 30 avril 2021 : https://stream.org/the-cell-lines-used-for-covid-19-vaccines-came-from-carefully-planned-abortions-not-miscarriages/

(14) Catholic World Report, Exploring the dark world of vaccines and fetal tissue research, par Monica Seeley, 17 mai 2021 : https://www.catholicworldreport.com/2021/05/17/exploring-the-dark-world-of-vaccines-and-fetal-tissue-research-part-1/

(15) Le Centre National Catholique de Bioéthique, Vaccine Exemption Template Letter [Lettre type d’exemption de vaccins], 7 juillet 2021 : https://www.ncbcenter.org/ncbc-news/vaccineletter

(16) Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19, 21 décembre 2020 : https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20201221_nota-vaccini-anticovid_fr.html

(17) Catéchisme de l’Église catholique, paragraphe 1269

(18) Archevêque Joseph F. Naumann, président du comité pro-vie des évêques américains, dans une lettre publiée sur le site Internet de l’archidiocèse de Kansas City, 27 août 2021 : https://archkck.org/archbishop-naumann-on-covid-vaccine-mandates/



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