Le long parcours de Steve Jalsevac, cofondateur de LifeSiteNews
Steve Jalsevac.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er juin 2023 — Le personnel de LifeSiteNews qui côtoie Steve Jalsevac régulièrement connaît celui-ci sous de nombreux aspects : le cofondateur de l’agence de presse, un Canadien sarcastique et amical qui aime converser et apprendre de nouvelles informations, un observateur passionné et joyeux de l’actualité qui garde toujours à l’esprit la « vue d’ensemble ».
Lors de l’édition canadienne du gala du 25e anniversaire de LifeSite, qui se tiendra le 18 juillet à Markham (Ontario), les lecteurs auront l’occasion de rencontrer et d’entendre Jalsevac qui, autrefois membre pro-avortement et détenteur d’une carte de « Zero Population Growth », est devenu cofondateur du premier site d’information pro-vie sur internet.
« Après ma conversion, le miracle de voir naître notre premier enfant, puis de voir des photos de bébés avortés, m’a ouvert les yeux sur l’horreur de l’avortement. J’ai alors réalisé que j’avais été complètement dupé par le mouvement en faveur de l’avortement », a déclaré M. Jalsevac.
L’un des résultats inattendus du travail de Jalsevac avec LifeSite est « une énorme satisfaction personnelle au travail et une vie de famille merveilleuse et bénie, avec huit enfants et jusqu’à présent 27 petits-enfants », a-t-il déclaré.
Mais, a-t-il fait remarquer, le travail pro-vie implique également « d’endurer une grande part d’irrationalité, des critiques fréquentes, le manque de soutien de la part de ceux dont on s’attendrait naturellement à recevoir du soutien, et l’influence négative de personnes et de dirigeants à l’esprit institutionnel qui sont aveuglés par les ambitions, l’orgueil intellectuel, le confort, la peur et qui ne sont pas disposés à endurer le moindre supposé préjudice à leur réputation ».
Lire la suitePro-vie Milléniaux : Kim Headley de Campaign Life Coalition
Kim Headley lors de notre événement « Étudiants pour la vie » en janvier 2023 — Photo : Joanne D’Arc
Par Joanne D’Arc pour Campagne Québec-Vie
Le samedi 14 janvier 2023, Campagne Québec-Vie a organisé un événement intitulé « Étudiants pour la vie » à Montréal, Québec.
Cet événement avait pour but d'encourager tous les étudiants pro-vie à se réunir pour un après-midi de discussion, de formation et de réseautage.
Nous avions invité plusieurs conférenciers, dont Kim Headley, assistante coordinatrice jeunesse de Campaign Life Coalition, afin qu’elle nous présente son engagement pour la culture de vie.
Kim a accepté de s'entretenir avec nous après l'événement, afin que vous puissiez mieux la connaître et en apprendre davantage sur les raisons pour lesquelles vous devriez vous impliquer dans Étudiants pour la Vie à Montréal.
Campagne Québec-Vie : Pouvez-vous vous présenter, nous dire quel est votre âge et votre poste actuel ?
Kim Headley de CLC : Je m'appelle Kim Headley. J'ai 27 ans et je suis originaire d'Aurora, en Ontario. J'ai étudié le commerce au Collège Seneca à Toronto et la comptabilité au Collège Ensign à Salt Lake City, Utah. Je travaille maintenant en tant qu'assistante coordinatrice jeunesse et assistante administrative à Campaign Life Coalition. Certaines de mes responsabilités consistent à planifier des activités pour les jeunes, comme des soirées de films pro-vie, des soirées de jeux, des activités de clubs pro-vie virtuels, à planifier le voyage annuel à Washington DC pour la Marche pour la vie, ainsi qu'à planifier le sommet national des jeunes et le banquet ici au Canada. J'aide aussi à faire du contenu pour les médias sociaux sur nos comptes Instagram et TikTok et j’effectue différentes tâches administratives et de bureau pour aider notre équipe comptable.
Campagne Québec-Vie : Depuis combien de temps travaillez-vous pour CLC ?
Kim Headley de CLC : Neuf mois ! J'ai commencé comme stagiaire en mai 2022 et j'ai été embauchée à temps plein en septembre 2022.
Campagne Québec-Vie : À quoi ressemble une de vos journées de travail ?
Kim Headley de CLC : Cela dépend ! Parfois, j'envoie des courriels toute la journée à différentes écoles, parfois je suis dans notre système de comptabilité en train de tenir les comptes à jour, et parfois je peux être en train de planifier le prochain événement pour les jeunes. Chaque jour, je fais un peu de travail de proximité avec les jeunes et de tâches administratives.
Campagne Québec-Vie : Quel est l'aspect le plus important de votre travail ?
Kim Headley de CLC : Le plus grand projet de CLC chaque année est la Marche pour la vie. La partie la plus importante de mon travail est d'aider à planifier toutes les activités pour les jeunes, comme la veillée aux chandelles pour les victimes de l'avortement, le banquet des jeunes, ainsi que le sommet des jeunes.
Campagne Québec-Vie : En janvier, nous avions eu le plaisir d'accueillir une conférence Étudiants pour la Vie au cours de laquelle vous avez partagé votre témoignage sur la façon dont vous êtes devenu pro-vie. Pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'assister à cet événement, pouvez-vous expliquer votre parcours en quelques mots ?
Kim Headley de CLC : En grandissant, j'étais pro-choix. Ce n'est qu'au cours de mon premier semestre à l'université, dans ma classe d'anglais, que tout a changé, et cela s'est passé d'une manière à laquelle je ne me serais jamais attendue. Mon professeur a demandé à tous les élèves de faire une vidéo sur un sujet de leur choix. Une fille de ma classe a fait son devoir sur les violations des droits de l'homme. Elle a commencé par montrer des photos de victimes de différentes injustices, en disant qu'elles étaient horribles et mauvaises, tout en étant tout à fait légales à l'époque. Puis elle a montré la photo d'un fœtus avorté...
Je ne peux toujours pas oublier cette image. C'était la première fois que je voyais une photographie de victime d'avortement. Ma camarade de classe a dit que c'était également horrible et mauvais, même si c'est actuellement autorisé au Canada. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais : en fait, c’était à ça que ressemblait un avortement. Avant cet instant, je pensais que l'enfant à naître n'était qu'un « amas de cellules ». C'est le mensonge que l'on nous raconte à tous, n'est-ce pas ? Cette photo m'a obligée à réévaluer mon opinion sur l'avortement, mais je ne suis pas devenue pro-vie du jour au lendemain.
Pendant des mois, cette image s'est insinuée dans mon esprit. Je n'arrivais pas à l'oublier. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'intéresser de plus près à la question et à faire mes propres recherches, et c'est ainsi que j'ai commencé à devenir de plus en plus pro-vie. Plus tard, j'ai vu une vidéo d'un avortement du premier trimestre, et c'est tout. J'en avais fini d'être pro-choix. J'étais pro-vie, à ce moment précis, sans exception, mais si je devais être « pro-vie » maintenant, comment pouvais-je rester assise sans rien faire ? Il ne me suffisait pas d'être pro-vie. Je ne pouvais pas me contenter d'avoir cette opinion et ne rien faire pour [empêcher] que ces bébés soient tués.
J'avais besoin de m'impliquer davantage dans le mouvement pro-vie, alors j'ai cherché sur Google les organisations pro-vie de Toronto et j'ai trouvé Toronto Right to Life, où j'ai reçu une formation en apologétique sur la façon d'avoir des conversations efficaces sur l'avortement. Ensuite j’ai participé à "Choice? Chain" avec Toronto Against Abortion, un projet entre Toronto Right to Life et CCBR. Après un certain temps de militantisme occasionnel, j'ai décidé que j'avais encore besoin de faire plus pour le mouvement. Je voulais utiliser mon temps de façon encore plus productive. J'ai donc décidé de faire un stage d'été en faveur de la vie.
L'été dernier, j'ai eu le privilège de faire un stage pour Campaign Life Coalition et j'ai été embauchée à temps plein en septembre. Maintenant, je peux travailler à temps plein dans le mouvement pro-vie, en utilisant les compétences acquises lors de mes études, tout en faisant quelque chose qui me passionne.
Kim Headley partageant son témoignage lors de notre événement Étudiants pour la Vie en janvier - Photo : Joanne D’Arc
Justin Trudeau, appelé à protéger les enfants à naître par les pro-vie
Le président national de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson, s’adressant à Trudeau devant la Cour suprême du Canada — Photo : Joanne D’Arc
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
OTTAWA — Campagne Québec-Vie a tenu une conférence conjointement avec Campaign Life Coalition deux jours avant la commémoration du « Jour de la décision Morgentaler », événement survenu il y a 35 ans.
Le 26 janvier 2023, le président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi, le directeur des opérations politiques, Arpad Nagy et moi-même avons pris part de la conférence de presse tenue devant la Cour suprême du Canada par le dirigeant pro-vie de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson et notre organisme. L’objectif de l’événement était de protester contre le « jour de la décision Morgentaler », qui a eu lieu le 28 janvier 1988, et d’interpeller le premier ministre Justin Trudeau à ce sujet. Le président national de CLC a lu publiquement une lettre qu’il a adressée à Trudeau.
La conférence de presse a duré environ une heure et s’est tenue pendant une forte chute de neige. Les intervenants étaient le président national de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson, le directeur des opérations politiques de CLC, Jack Fonseca, la directrice de l’éducation et de la défense des droits de CLC, Josie Luetke, et le président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi.
Jeff Gunnarson a lu publiquement une lettre adressée au premier ministre du Canada, pour la première fois devant un groupe de partisans de la cause pro-vie. Sa lettre fait état de la trahison des dirigeants canadiens qui, lorsque la Cour suprême leur a demandé de légiférer sur l’avortement, n’ont pas pris leurs responsabilités en 1988. Cela « a permis aux mères de tuer leur enfant à naître à n’importe quel stade de la grossesse, pour n’importe quelle raison, ce qui a conduit des millions de mères canadiennes à choisir de détruire la nouvelle vie humaine qui grandissait et se développait en elles », a déclaré M. Gunnarson. Après la lecture de la lettre, Jeff Gunnarson a remis en main propre sa lettre au bureau du Parlement. Vous pouvez lire une copie de sa lettre ici.
La lettre susmentionnée a également été envoyée à d’autres chefs de partis politiques, notamment Pierre Poilievre (chef du Parti conservateur du Canada), Jagmeet Singh (chef du Nouveau Parti démocratique), Yves-François Blanchet (chef du Bloc Québécois) et Elizabeth May (chef du Parti vert du Canada).
Une photo de la lettre déposée dans le courrier par Matthew Wojciechowski, vice-président de Campaign Life Coalition
Lire la suiteLe groupe pro-vie le plus important au Canada exclu de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Campaign Life Coalition rapporte que « Dans un geste qui ne peut être qualifié que de discriminatoire et d’inacceptable, l’Organisation des Nations Unies (ONU) exclut un certain nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) pro-vie, y compris Campaign Life Coalition, de participer pleinement à la prochaine La Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations Unies qui devait avoir lieu du 14 au 25 mars, en rejetant leurs candidatures pour organiser des événements parallèles. »
Même si CLC est une organisation non gouvernementale canadienne dotée du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) depuis plus de vingt ans, leur événement intitulé « Les droits des personnes vulnérables sont au centre des solutions climatiques » a été refusé.
Le thème de la conférence cette année est « Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le contexte des politiques et programmes de réduction des risques liés au changement climatique, à l’environnement et aux catastrophes. »
Mais apparemment, le respect de la vie humaine depuis la conception ne peut pas faire partie des valeurs des Nations Unies.
« En tant qu’ONG qui affirme le droit à la vie de la conception jusqu’à la mort naturelle et promeut la famille traditionnelle comme unité naturelle et fondamentale de la société, nous avons beaucoup à apporter concernant le thème de la conférence de cette année », souligne CLC.
« Depuis de nombreuses années, les ONG environnementales et féministes utilisent l’alarmisme climatique pour propager le mythe de la surpopulation afin de promouvoir un agenda qui ne respecte pas la vie humaine, établissant une fausse dichotomie entre les hommes et la planète Terre. Les voix alternatives pro-vie sont cruciales pour appeler à des politiques sociales qui respectent la Terre mais respectent d’abord la dignité de chaque vie humaine, née et à naître. »
La question est légitime. Quelle est la priorité des Nations Unies, la Terre ou ses habitants les plus vulnérables ?
Le plus grand groupe pro-vie du Canada demande aux évêques d’annuler l’obligation des injections covid liées à l’avortement
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Hamilton, Ontario, 26 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Campaign Life Coalition a envoyé une lettre à tous les évêques, archevêques et cardinaux catholiques du Canada pour leur demander de respecter les prêtres et les fidèles laïcs qui ont décidé en toute conscience de refuser les vaccins COVID-19 parce qu’ils sont contaminés par l’avortement.
« Veuillez respecter et prendre en compte leur conscience ainsi que leur décision libre et éclairée. Veuillez faire en sorte que les églises restent ouvertes à tous, quel que soit leur statut vaccinal », indique la lettre du 14 janvier du président de CLC, Jeff Gunnarson (lire la lettre complète ci-dessous, version PDF imprimable ici).
La lettre, envoyée à 77 prélats dans plus de 70 diocèses du pays, dont les cardinaux Thomas Collins de Toronto et Gérald Lacroix de Québec, ainsi que le nonce apostolique du pape au Canada, Mgr Ivan Jurkovič, attire l’attention sur les bébés qui ont été assassinés et dont les parties du corps ont été prélevées pour fabriquer les lignées cellulaires HEK-293 et PER. C6 qui sont utilisées dans la production ou les tests de tous les vaccins COVID dont l’utilisation est actuellement approuvée au Canada (Moderna, Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson).
« La lignée de cellules fœtales HEK-293 [Human Embryonic Kidney ou HEK, c’est-à-dire rein embryonnaire humain], utilisée dans la recherche et le développement des vaccins Moderna, Pfizer et AstraZeneca, provient d’une fille en bonne santé, avortée de manière volontaire à un minimum de 12 semaines de gestation aux Pays-Bas au début des années 1970. Elle a été ciblée pour ses organes. Ses reins ont d’abord été prélevés, puis “hachés avec des ciseaux” par le Dr Alex van der Eb, biologiste moléculaire néerlandais, et le Dr Frank Graham, biologiste canadien, dans le but de produire une lignée cellulaire “immortalisée” », indique la lettre.
M. Gunnarson poursuit en présentant le bébé aux évêques.
« Le mouvement pro-vie lui a donné le nom de Johanna, qui signifie “Dieu est miséricordieux”. Cette précieuse enfant a été créée à l’image de Dieu pour être aimée et pour aimer. Johanna avait son propre ADN, ses propres empreintes digitales, son propre beau sourire. Nous ne saurons jamais la couleur de ses yeux. Si on lui avait donné une chance de vivre, elle aurait aujourd’hui une cinquantaine d’années, avec peut-être des enfants et des petits-enfants. Alors que Johanna a été tuée pour les parties de son corps il y a tant d’années, ses cellules vivantes ont été utilisées pour créer une lignée cellulaire qui est encore utilisée aujourd’hui ─ et tout cela, sans son consentement. »
Lire la suiteUn dirigeant du mouvement pro-vie britannique avertit le mouvement pro-vie canadien d’éviter leur erreur stratégique
John Smeaton, directeur de la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC).
Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
L’un des chefs pro-vie les plus respectés au monde avertit le mouvement pro-vie canadien de ne pas commettre la même erreur stratégique que lui et d’autres pro-vie ont commise il y a près de 40 ans dans la lutte contre l’avortement au Royaume-Uni.
John Smeaton, directeur de la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC), la plus ancienne organisation de campagne et d’éducation pro-vie au monde, a expliqué à Campaign Life Coalition, dans le cadre d’une entrevue exclusive, comment, dans les années 1980, le mouvement pro-vie britannique — dont faisait partie la SPUC — a fait campagne pour la réduction du délai maximal d’avortement de 28 à 18 semaines. Cela a malheureusement entraîné des conséquences tragiques sur les efforts du mouvement pour protéger les bébés à naître.
M. Smeaton, qui est également vice-président de la Fédération internationale du droit à la vie, a expliqué (lire l’entrevue complète ci-dessous) comment de nombreux pro-vie de l’époque avaient espéré qu’une loi sur la gestation contribuerait à réduire le nombre total d’avortements. Au lieu de cela, la loi de 1990 sur la fécondation humaine et l’embryologie, comportait tellement d’exceptions que, selon M. Smeaton, elle a essentiellement augmenté « le délai d’avortement dans presque tous les cas et dans de nombreux cas jusqu’à la naissance. »
« Ce sont les pro-vie qui ont fait pression pour que la loi de 1990 contienne des dispositions relatives à l’avortement, dans l’espoir de pouvoir insérer certaines restrictions, notamment des délais précoces », a déclaré M. Smeaton.
Il explique comment des pro-vie biens intentionnés se sont retrouvés pris au piège.
« Les députés savaient qu’ils ne pourraient pas faire passer les amendements sur les “délais” sans faire d’exception pour permettre à certains bébés d’être avortés au-delà de la “limite” », dit-il. « Le résultat a été une “limite” de 24 semaines (et non les 18 semaines pour lesquelles nous avions fait campagne), mais pour les bébés handicapés, et dans d’autres cas, toutes les limites ont été supprimées ce qui a mené à l’avortement jusqu’à la naissance. C’est un résultat amer, tragique, qui résulte de deux erreurs évidentes, une erreur de tactique et une erreur de principe », a déclaré M. Smeaton.
Lire la suiteLes groupes pro-vie canadiens et les oiseaux de malheur
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Netloop/Pixabay
Encore récemment, en mars dernier en fait, avait eu lieu le congrès du Parti conservateur du Canada, lors duquel les groupes pro-vie canadiens, notamment Campaign Life Coalition (CLC), ont exercé une certaine influence sur le vote des délégués concernant la constitution et la politique du parti. Je parlerai dorénavant de CLC ici, car il s’agit de la plus grande association pro-vie du Canada et il est particulièrement question d’elle dans l’affaire. CLC, donc, ayant remporté quelques succès dont l’adoption de plusieurs propositions à saveur conservatrice, l’élection de plusieurs pro-vie à l’Exécutif national du parti et le rejet de toutes les propositions désignées comme nuisibles à la cause pro-vie et à d'autres enjeux, n’a pu surmonter la malice de la direction du parti qui s’est ingénié à employer tous les moyens, même les plus déloyaux, pour empêcher les amendements les plus importants suggérés par CLC aux délégués.
Ces quelques succès, cependant, ont suffi pour faire croasser les oiseaux de mauvais augure ― je veux dire les médias. Qu’on en juge, c’est sous des titres aux accents d’oracle, comme « Erin O’Toole et les oiseaux de malheur » dans L’actualité, que la presse canadienne s’en est prise au groupe pro-vie et à tout le mouvement pro-vie canadien en général.
Car, pour ces médias, les pro-vie sont cause que le Parti conservateur n’a pas obtenu la majorité au parlement lors des dernières élections fédérales et qu’il ne formera pas le gouvernement aux prochaines élections. Peut-être est-ce vrai, peut-être est-ce faux… Selon L’actualité :
Parmi les figures de proue du mouvement conservateur, Peter MacKay a été un des premiers à attribuer principalement au conservatisme social la défaite du parti aux dernières élections fédérales.
Peu de temps après le scrutin de 2019, l’ancien leader du Parti progressiste-conservateur et ex-ministre fédéral avait comparé l’ambivalence du PCC au sujet du droit à l’avortement et du mariage entre conjoints de même sexe à un oiseau de malheur qu’Andrew Scheer n’avait pas réussi à chasser.
Chantal Hébert de L’actualité souligne ensuite avec raison que Peter MacKay doit sa défaite lors de la course à la chefferie du parti au fait qu’il annonçait visiblement ses couleurs progressistes, ce qui a favorisé Erin O’Toole ― qui s’était vaguement montré ouvert au mouvement pro-vie lors de l’élection à la direction ; en fait ç’a été un bel hypocrite, qui n’aurait peut-être jamais été élu si d’autres groupes pro-vie ne l’avaient appuyé…
Lire la suiteCampaign Life Coalition salue la démission de Scheer, espère que son remplaçant soit solidement pro-vie et pro-famille
Toronto, le 12 décembre 2019 — Campaign Life Coalition accueille positivement l’annonce d’Andrew Scheer qu’il quittera ses fonctions de chef du Parti conservateur. La CLC croit que les conservateurs ont perdu les élections parce qu’Andrew Scheer a trahi la base socialement conservatrice du Parti et s’est essentiellement présenté comme défendant une plate-forme socialement libérale, étouffant ainsi la base socialement conservatrice du parti suffisamment pour arracher la défaite aux mâchoires de la victoire. Scheer a abandonné ses principes socialement conservateurs en tant que leader et a promis de « s’assurer » que ses membres pro-vie du caucus ne soient pas en mesure de faire avancer la question, et qu’il continuerait la politique de Trudeau de financer les avortements à l’étranger avec l’argent des contribuables.
« Nous avons entendu de nombreux partisans qui cherchaient des alternatives aux conservateurs ou qui restaient à la maison les jours d’élection parce qu’ils étaient mécontents d’Andrew Scheer en tant que chef », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition. « Alors que de nombreux médias disent que les conservateurs étaient limités à leur base, nous croyons que beaucoup plus de Canadiens pro-vie, pro-famille et religieux auraient voté conservateur si le chef et le parti leur avaient donné une vraie raison, autre qui ne soit pas «pas Justin Trudeau». La position mal articulée et clairement inconfortable de Scheer de prétendre être personnellement pro-vie tout en promettant de ne pas toucher à la question a heurté sa base socialement conservatrice, a troublé beaucoup de gens et a été considérée comme hypocrite.
La CLC a hâte d’encourager ses partisans à s’impliquer dans la course à la direction du Parti conservateur. En 2017, plus de 11 000 partisans de la CLC sont devenus membres du parti pendant la course à la direction. Nous espérons tirer parti de cet impact dans la campagne s’il y a un candidat fièrement pro-vie et pro-famille qui se présente pour le leadership.