Horizons d'espérance et Mgr Francis Leo sur EWTN
Mgr Francis Leo, archevêque de Toronto.
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : EWTN/YouTube
Récemment, Mgr Francis Leo a participé à une émission sur EWTN pour parler du suicide assisté au Canada et de l'importance de promouvoir les soins palliatifs dans nos églises. Mgr Leo a parlé d'un programme élaboré par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), intitulé Horizons d’espérance : Une trousse d'outils pour les paroisses catholiques sur les soins palliatifs.
Photo : capture d'écran/youtube.com
Au Canada, l'euthanasie est en plein essor. Les critères d'admissibilité au programme de l’aide médicale à mourir (AMM) sont constamment élargis et le nombre de personnes qui demandent à être tuées par le biais du programme d’AMM augmente considérablement chaque année. L'euthanasie est une réalité à laquelle chaque prêtre et chaque pasteur doit faire face, car elle se produit au sein de notre famille ecclésiale. C'est une réalité à laquelle chacun d'entre nous doit également faire face, car elle peut également se produire dans nos cercles de connaissances.
L'euthanasie fait-elle l'objet de discussions dans votre église ? Si oui, y a-t-il un enseignement clair à ce sujet ? Les gens prennent-ils ces enseignements à cœur et les mettent-ils en pratique en aidant les personnes vulnérables ou enclines à envisager l'euthanasie ? Ce sont des questions que nous devons nous poser.
Mgr Leo a déclaré que les soins palliatifs étaient la seule option possible. Dans son diocèse, il encourage la mise en place de groupes paroissiaux pour aider les gens à comprendre les méfaits de l'euthanasie et les avantages des soins palliatifs. Horizons d'espérence est un programme qui vise à éduquer les gens sur les questions entourant les soins palliatifs, la mort et le processus de mort, la souffrance, l'accompagnement et le deuil, grâce à un contenu de qualité et à la création d’une communauté. Merci à la CECC et à ses collaborateurs d'avoir créé ce programme. Je vais m'y intéresser de plus près.
Je suis toujours très heureux d'entendre nos leaders spirituels s'attaquer publiquement et intensément aux maux sociaux de notre époque, surtout en ce qui concerne l'avortement, l'euthanasie et la famille. J'ai récemment écrit un blog sur un sujet différent — la lettre ouverte de Mgr. Leo aux membres du parlement au sujet d’un projet de loi sur la pornographie. Au cas où vous l'auriez manquée, vous pouvez la lire ici. Je vous remercie, Mgr Leo, pour votre prise de position publique et je vous souhaite beaucoup de succès dans vos nouvelles responsabilités au sein de l'Église.
Le plus grand groupe pro-vie du Canada demande aux évêques d’annuler l’obligation des injections covid liées à l’avortement
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Hamilton, Ontario, 26 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Campaign Life Coalition a envoyé une lettre à tous les évêques, archevêques et cardinaux catholiques du Canada pour leur demander de respecter les prêtres et les fidèles laïcs qui ont décidé en toute conscience de refuser les vaccins COVID-19 parce qu’ils sont contaminés par l’avortement.
« Veuillez respecter et prendre en compte leur conscience ainsi que leur décision libre et éclairée. Veuillez faire en sorte que les églises restent ouvertes à tous, quel que soit leur statut vaccinal », indique la lettre du 14 janvier du président de CLC, Jeff Gunnarson (lire la lettre complète ci-dessous, version PDF imprimable ici).
La lettre, envoyée à 77 prélats dans plus de 70 diocèses du pays, dont les cardinaux Thomas Collins de Toronto et Gérald Lacroix de Québec, ainsi que le nonce apostolique du pape au Canada, Mgr Ivan Jurkovič, attire l’attention sur les bébés qui ont été assassinés et dont les parties du corps ont été prélevées pour fabriquer les lignées cellulaires HEK-293 et PER. C6 qui sont utilisées dans la production ou les tests de tous les vaccins COVID dont l’utilisation est actuellement approuvée au Canada (Moderna, Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson).
« La lignée de cellules fœtales HEK-293 [Human Embryonic Kidney ou HEK, c’est-à-dire rein embryonnaire humain], utilisée dans la recherche et le développement des vaccins Moderna, Pfizer et AstraZeneca, provient d’une fille en bonne santé, avortée de manière volontaire à un minimum de 12 semaines de gestation aux Pays-Bas au début des années 1970. Elle a été ciblée pour ses organes. Ses reins ont d’abord été prélevés, puis “hachés avec des ciseaux” par le Dr Alex van der Eb, biologiste moléculaire néerlandais, et le Dr Frank Graham, biologiste canadien, dans le but de produire une lignée cellulaire “immortalisée” », indique la lettre.
M. Gunnarson poursuit en présentant le bébé aux évêques.
« Le mouvement pro-vie lui a donné le nom de Johanna, qui signifie “Dieu est miséricordieux”. Cette précieuse enfant a été créée à l’image de Dieu pour être aimée et pour aimer. Johanna avait son propre ADN, ses propres empreintes digitales, son propre beau sourire. Nous ne saurons jamais la couleur de ses yeux. Si on lui avait donné une chance de vivre, elle aurait aujourd’hui une cinquantaine d’années, avec peut-être des enfants et des petits-enfants. Alors que Johanna a été tuée pour les parties de son corps il y a tant d’années, ses cellules vivantes ont été utilisées pour créer une lignée cellulaire qui est encore utilisée aujourd’hui ─ et tout cela, sans son consentement. »
Lire la suiteUn des plus grands groupes protestants des États-Unis s’oppose à tout avortement
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : alice photo/AdobeStock
La Convention baptiste du Sud (SBC) a adopté le mois dernier une résolution très ferme appelant à « l’abolition immédiate de l’avortement sans exception ni compromis ».
La convention a également demandé le maintien de l’amendement Hyde (menacé par l’administration Biden) qui interdit le financement fédéral de l’avortement. Le Convention baptiste du Sud a déclaré que l’amendement Hyde était nécessaire « pour empêcher les contribuables d’être complices du mal moral qu’est l’avortement ».
La résolution exhorte également les baptistes du Sud à « travailler par tous les moyens culturels et législatifs disponibles pour mettre fin au fléau moral de l’avortement, tout en cherchant à aimer, soigner et aider les femmes qui sont victimes de l’industrie injuste de l’avortement ».
Ne serait-ce pas merveilleux de voir les dirigeants spirituels du Canada, en particulier la Conférence des évêques catholiques du Canada, publier une déclaration similaire sans équivoque appelant à « l’abolition immédiate de l’avortement sans exception ni compromis » ?
Nous espérons que les chefs spirituels des États-Unis et du Canada seront inspirés par le courage et l’audace de la SBC en adoptant cette résolution et qu’ils s’efforceront d’adopter leurs propres résolutions appelant à la fin « immédiate » du meurtre des enfants à naître.
La CECC dit la même chose que la Congrégation pour la doctrine de la Foi et le pape François sur les vaccins covid-19
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Rawpixel.com/AdobeStock
Revoyons quelques extraits de la note de la Congrégation de la doctrine de la Foi :
Lire la suite2. En ce sens, lorsque des vaccins Covid-19 éthiquement irréprochables ne sont pas disponibles (par exemple dans les pays où des vaccins sans problèmes éthiques ne sont pas mis à la disposition des médecins et des patients, ou où leur distribution est plus difficile en raison de conditions particulières de stockage et de transport, ou lorsque divers types de vaccins sont distribués dans le même pays mais que les autorités sanitaires n’autorisent pas les citoyens à choisir le vaccin avec lequel ils doivent être inoculés), il est moralement acceptable de recevoir des vaccins Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leurs recherches et processus de production.
3. La raison fondamentale pour laquelle l’utilisation de ces vaccins est considérée comme moralement licite est que le type de coopération dans le mal (coopération matérielle passive) dans l’avortement procuré dont ces lignées cellulaires proviennent est de la part de ceux qui utilisent les vaccins qui en résultent., plus éloigné. Le devoir moral d’éviter une telle coopération matérielle passive n’est pas obligatoire en cas de danger grave, tel que la propagation autrement incontrôlable d’un agent pathologique grave [3] — dans ce cas, la propagation pandémique du virus SRAS-CoV-2 qui provoque Covid-19. Il faut donc considérer que, dans un tel cas, toutes les vaccinations reconnues comme cliniquement sûres et efficaces peuvent être utilisées en toute bonne conscience avec la certitude que l’utilisation de tels vaccins ne constitue pas une coopération formelle avec l’avortement dont dérivent les cellules utilisées dans la production des vaccins. Il faut cependant souligner que l’usage moralement licite de ces types de vaccins, dans les conditions particulières qui le font, ne constitue pas en soi une légitimation, même indirecte, de la pratique de l’avortement, et suppose nécessairement l’opposition à cette pratique par ceux qui utilisent ces vaccins.
4. En fait, l’utilisation licite de ces vaccins n’implique et ne devrait en aucune manière impliquer qu’il existe une approbation morale de l’utilisation de lignées cellulaires issues de fœtus avortés. [4] Les sociétés pharmaceutiques et les agences gouvernementales de santé sont donc encouragées à produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience ni pour les prestataires de soins de santé ni pour les personnes à vacciner.
[...]
6. Enfin, il est également impératif moral pour l’industrie pharmaceutique, les gouvernements et les organisations internationales de veiller à ce que les vaccins, efficaces et sûrs d’un point de vue médical, ainsi qu’éthiquement acceptables, soient également accessibles aux pays les plus pauvres d’une manière qui ne leur coûte pas cher. Sinon, le manque d’accès aux vaccins deviendrait un autre signe de discrimination et d’injustice qui condamne les pays pauvres à continuer de vivre dans la pauvreté sanitaire, économique et sociale. [5]
Le Souverain Pontife François, lors de l’Audience accordée au Préfet soussigné de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 17 décembre 2020, a examiné la présente Note et en a ordonné la publication.
Rome, des Bureaux de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 21 décembre 2020, Mémorial liturgique de Saint Pierre Canisius.
Les évêques du Canada se prononcent sur les vaccins covid-19 liés à l’avortement ― réactions malhonnêtes médiatisées
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Que nous vaut les réactions enflammées du ministre de la Santé du Québec, du Dr Howard Njoo de l’Agence de la santé publique du Canada, du professeur Catherine Foisy du Département des sciences des religions de l’UQAM, de Paul Arcand de 98,5 Montréal, et autres sur la déclaration de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) au sujet des vaccins covid-19 plus ou moins liés à l’avortement ? Selon Le Journal de Montréal :
« Je dénonce vigoureusement cette déclaration de la Conférence des évêques catholiques du Canada. J’invite tous les Québécois à se fier à nos experts et à ceux de partout dans le monde : tous les vaccins que nous administrons sont efficaces », a aussitôt riposté sur Twitter le ministre de la Santé, Christian Dubé.
« C’est décevant, c’est de la désinformation », a ajouté le Dr Howard Njoo, de l’Agence de la santé publique du Canada.
Non vraiment ! Les évêques du Canada auraient-ils trouvé le courage de dire que les vaccins covid-19 d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson ― car il s’agit de ces deux-là ― ne valaient pas pipette ?
Ce serait si réconfortant de les voir descendre dans l’arène pour nous défendre vigoureusement contre la dictature sanitaire. Voyons donc cette brillante déclaration.
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Lire la suiteDéveloppement et Paix, inspecté par la CECC, ne financera plus d’organismes promouvant l’avortement dans les pays pauvres
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AnyRgb
Développement et Paix finançait avec l’argent des fidèles des groupes faisant la promotion de l’avortement, et de la cause première de l’avortement, la mentalité contraceptive. Combien d’enfants ont été tués, combien de législations de protection de l’enfant à naître sont tombées avec la collaboration involontaire et scandaleusement tenue dans l’ignorance des donateurs ? Il n’est pas possible de le savoir. Mais que l’argent recueilli dans l’Église au Canada fut utilisé pour soutenir ces crimes ne fait aucun doute.
Écoutant la voix des gens émus et bouleversés par ce scandale, partout au Canada, les évêques canadiens ont mené une enquête de plusieurs années qui vient de se terminer avec une déclaration commune de la Conférence des évêques catholiques du Canada et Développement et Paix. Plus d’une soixantaine d’organismes recevant le soutien de Développement et Paix furent examinés. De ce nombre, les deux tiers verront cesser toute aide, cessant ainsi la collaboration des Canadiens à leurs projets indéfendables.
Bien sûr, tout ce qui compte comme infiltrés dans l’Église pour profiter de l’argent des fidèles et des communautés religieuses leur faisant confiance s’indigne. Les amoureux de Che Guevarra, de Québec Solidaire, dont le Christ selon eux serait un disciple fulminent, grincent des dents, crient à l’injustice de ne pas avoir été consultés, réclament une indépendance complète de l’organisme pour qu’il puisse continuer de plumer les fidèles dans l’Église sans qu’ils n’aient aucun droit de regard sur l’organisme.
Mais Développement et Paix a été fondé par l’Église catholique au Canada, pour défendre la justice et les droits des plus pauvres. Il était temps que l’organisme soit rappelé à l’ordre. Partageant l’indignation normale chez toute personne de bonne volonté devant le vol des fidèles pour des politiques indéfendables, les évêques canadiens se sont assurés que cela ne se reproduirait plus. Grâce à des mesures de saine gestion, les évêques participeront aux choix des organismes et permettront ainsi que tous les pauvres soient secourus, vraiment secourus.
Lire la suiteDéveloppement et Paix finance-t-il encore des organismes promouvant l'avortement dans les pays en développement ?
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)
Pétition pour faire cesser le financement de Développement et Paix dans l’Église au Canada
Dans un article paru aujourd’hui sur le site de Présence information religieuse, l’ancien employé de Développement et Paix, François Gloutnay, révèle que ses anciens employeurs ont joué sur le terme « moratoire », utilisé pour passer un sapin à tous les catholiques canadiens.
En effet, Développement et Paix est sous enquête de la CECC pour avoir financé 52 organismes plus ou moins douteux, plus ou moins favorables à l’avortement et en faisant la promotion dans leurs pays respectifs.
Est-ce pour s’assurer d’avoir toujours accès aux portefeuilles des catholiques canadiens dans les paroisses que Développement et Paix parlait d’un moratoire ?
« Serge Langlois, le directeur général de Développement et Paix, a pourtant déclaré en novembre 2018 que l’organisme avait “émis un moratoire temporaire sur le financement” de 52 partenaires épinglés lors de recherches menées par le personnel de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC). De plus, le 29 mars 2019, l’organisme renouvelait, pour une autre année, le moratoire sur “le financement des 52 partenaires jusqu’à ce que toutes les questions concernant leur acceptabilité aient été résolues”. » (Tiré de l’article de Présence information religieuse du 25 novembre 2020.)
Bien entendu, les dirigeants de Développement et Paix semblent entendre par là que l’organisme ne ferait que jouer avec l’argent, c’est-à-dire, plutôt que de mettre tout un dans un pot commun, utiliser l’argent des catholiques pour les projets autres que ceux soutenus par les 52 autres organismes visés par l’enquête, libérant ainsi l’argent reçu d’autres dons, dont ceux du gouvernement, pour les organismes qui font l’objet d’une enquête.
Lire la suiteLe courage de témoigner à la vérité au milieu des catholiques collabos
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)
Dernièrement, deux films ont retenu mon attention qui dans les deux cas mettaient en scène des jeunes qui portent un combat immense sur leurs épaules. Sophie Sholl, son frère et leurs amis, jeunes universitaires, seront condamnés à mort pour avoir distribué des tracts dénonçant le régime d’Hitler. Francesco, Jacinthe et François jeunes enfants, devront subir la prison et les menaces de mort pour avoir dit la vérité et caché les secrets qu’ils devaient cacher. Ces enfants et ces jeunes portent le combat d’adultes en suivant leur conscience. Dans l’un des cas, une mission donnée par la Vierge Marie en personne qui leur vaudra de très grandes souffrances. Le film Fatima, sorti en 2020, en ce moment en vente dans nos librairies, décrit, je crois, comme peu l’on fait auparavant le combat contre tous qu’ils ont vécu. Or cet état de combat contre tous est un peu l’état normal du chrétien, puisque leur ennemi, spirituel, ne prend aucune pause et n’a pas l’intention de démordre de sa haine.
Dans le combat des chrétiens, il y a pire que les ennemis, il y a les collabos. Tous ceux qui ont peur de parler, de déplaire, de se faire couper des subventions, qui préfèrent vivre dans le déni ou au contraire, attaquer ceux qui disent une vérité qu’ils ne peuvent supporter, car elle implique nécessairement, logiquement, des changements dans leurs attitudes et leur comportement. Laisser une place à la vérité leur demanderait de prendre des risques, de vivre avec courage.
S’il y a une caractéristique qui est disparue dans l’Église au Québec, c’est bien celle-là… le courage. Plutôt que de parler, les catholiques au Québec ont choisi de faire uniquement le bien que la société leur laisserait faire, le bien ayant reçu le « nihil obstat », « rien n’empêche », de l’esprit du monde. Dans nos paroisses, nous avons donc pu continuer de faire des campagnes de carême pour aider les pauvres à travers le monde, pour les aider à construire une société plus humaine selon les conceptions onusiennes. On les nourrit, on leur apprend à revendiquer leurs droits, on leur apprend la contraception et l’avortement. Aider les pauvres, diminuer le nombre de pauvres, et éliminer les potentiels futurs pauvres.
À l’inverse des églises américaines, il est très rare de trouver dans les portiques de nos églises la documentation sur les centres d’aide aux femmes enceintes en difficultés, ou les tracts sur les prochains rassemblements pro-vie. Pas politiquement correct. Donc, cela ne nous concerne pas. Nous avons simplement le droit de faire des déclarations pour la forme, servant à orner des bibliothèques en documents ecclésiaux, avant de tenter de les vendre en solde dans toutes les librairies religieuses de livres usagées, sans trouver preneur pour ces documents insignifiants.
Lire la suiteLe message de Mgr Christian Lépine et la lettre des évêques du Canada sur l’euthanasie
Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Peter Potrowl/Wikimedia Commons
À cette heure, où les gouvernements fédéraux et provinciaux élaborent l’extension de l’euthanasie à d’autres personnes vulnérables au Canada, Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, a publié un message ce 5 février où il invite à reconnaître le Christ souffrant dans les personnes touchées par la douleur, et à voir également Son action dans ceux qui procurent réconfort et soulagement aux malades, aux affligés. C’est à l’occasion de la 28e Journée mondiale du malade que Mgr Lépine écrit, selon le site Église catholique à Montréal :
Quand je rencontre des personnes malades, je les encourage à faire de cette épreuve une occasion de croissance humaine et chrétienne et de rencontre avec le Seigneur. Lorsqu’on offre sa souffrance à Jésus crucifié, on participe à sa Croix et à sa Résurrection, à son Amour qui aime jusqu’à l’extrême de l’amour et à la Puissance de sa douceur qui console et fortifie l’âme. C’est un chemin qui conduit à s’ouvrir au don de sa Paix et qui permet de traverser la maladie en gardant notre cœur attentif, plein de générosité et vigilant aux autres.
Dans la maladie, Dieu continue d’être présent et à l’œuvre en nous et à travers nous, mais Il se manifeste également à travers la famille, le personnel médical et les personnes qui nous accompagnent avec générosité. Quand on sait se faire présent, écouter et accompagner les personnes en fin de vie; quand on chemine avec elles jusqu’à la mort naturelle; quand on les aide à soulager leurs souffrances, à apprivoiser leurs peurs, on leur rend leur dignité. On leur permet ainsi d’aller jusqu’au bout de leur parcours et de poser leur dernier acte de liberté, celui de quitter la vie en ce monde en aimant jusqu’au bout, en s’en remettant entre les mains de Dieu et en pardonnant, en offrant sa vie à Dieu pour leurs familles et pour les autres. Nous devenons alors le visage de Dieu, le visage aimant qui permet à la personne malade de se familiariser à Sa présence.
Mgr Lépine nous invite à voir dans la demande de mort de ceux qui souffrent un appel à l’aide, qui doit nous inciter à être présent auprès des malades, spécialement leur proches, afin de les accompagner et d’améliorer leur condition. Aussi, Mgr Lépine en appelle-t-il à une promotion des soins palliatifs :
Lire la suiteIl faut encourager les soins palliatifs puisqu’ils valorisent la personne et la famille en offrant un environnement humain et spirituel qui facilite le pardon et la réconciliation, qui accueille la peine en ouvrant à la paix et à l’espérance. Jésus est mort en priant et en aimant. Les soins palliatifs, même lorsque la conscience de la personne malade est difficile à rejoindre, offrent un espace de sens à la mort qui devient un acte de don et d’abandon, un temps de passage à la vie éternelle.
Aider à mourir, c’est accompagner jusqu’à la mort naturelle. Devancer la mort, ce n’est pas aider à mourir, c’est faire mourir. Faire mourir quelqu’un qui le demanderait, ce n’est pas respecter sa liberté, c’est supprimer sa liberté en le supprimant.
Les Évêques canadiens examinent toujours «Développement et paix» qui a financé des groupes proavortement
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, 22 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Les évêques du Canada investiguent toujours l’Organisation canadienne catholique pour le développement et la paix, suite aux révélations selon lesquelles elle était en partenariat avec une quarantaine de groupes, dans les pays en développement, qui étaient proavortement et prohomosexualité.
« La revue conjointe se continue, » selon un courriel que Lisa Gall, directrice des communications de la Conférence canadienne des évêques catholiques, a fait parvenir à LifeSiteNews après une plénière des évêques en septembre.
« Il s’en suit que toute mise à jour ou l'achèvement d’un rapport final sera annoncé en temps et lieu. »
Douze évêques ont annoncé à la suite de ces révélations qu’ils retiendraient temporairement leur collecte du carême pour Développement et Paix [D&P¹] — estimée à deux à quatre millions de dollars — jusqu’à ce qu’ils reçoivent des « garanties claires » de D&P « que leurs partenaires se conforment aux enseignements catholiques. »
Quand LifeSiteNews a contacté les évêques pour leur demander si tel était encore le cas, la majorité a référé la question à la CECC, mais Mme Gall n’a pas explicitement confirmé que les fonds étaient encore retenus.
Toutefois le président de la CECC Lionel Gendron a laissé entendre que les évêques n’avaient pas relâché les fonds quand il a dit au Canadian Catholic News que les évêques « mettent la pression » sur D&P d’adhérer aux enseignements de l’Église.
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