Derek Sloan, candidat à la direction du Parti conservateur, « à 100 % » contre le masque et le vaccin obligatoires
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : prostooleh/Freepik
Derek Sloan, député du Parti conservateur du Canada et candidat à la direction du parti, s’oppose au masque et au vaccin anticoronavirus obligatoires.
Le port du masque obligatoire est de plus en plus répandu au Canada, souligne le pro-vie Derek Sloan dans un courriel aux membres du parti, ce qui est assez étrange si l’on songe qu’il n’y a pratiquement plus d’hospitalisation de personnes malades du covid-19 (sans compter la question de l’utilité du masque et de sa dangerosité), et qu’il avait été vivement déconseillé par les mêmes personnes qui l’imposent maintenant :
Il est étrange que cela se produise maintenant, alors que le nombre d’infections est tellement inférieur à ce qu’il était en mars et avril. N’oubliez pas que dans ce temps-là, nos experts médicaux — tels que l’Organisation mondiale de la Santé et leurs adeptes — nous disaient que les masques ne feraient rien pour arrêter la propagation du virus, et pourraient en fait aggraver la situation. Vous en souvenez-vous ?
À l’époque, j’avais déjà remarqué que la médecin hygiéniste en chef du Canada, la Dre Theresa Tam, ne faisait que répéter les directives de l’Organisation mondiale de la Santé, et ces directives ne semblaient pas avoir à l’esprit les meilleurs intérêts des Canadiens.
Mais depuis, l’OMS, et les gouvernements et les médias à sa suite, a retourné sa veste, relève-t-il :
Mais ça, c’était avant. Quelque chose a changé et l’OMS est depuis lors passée de « les masques ne fonctionnent pas » à « les masques doivent être portés ».
Laissez un commentaire Lire la suiteLa pilule abortive est quatre fois plus dangereuse que l’avortement chirurgical
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Précisons d’abord que l’avortement tue un être innocent, l’enfant à naître, et que l’avortement en soi reste dangereux.
La pilule abortive fait partie des moyens abortifs employés au 1er trimestre de grossesse, et, selon le Dr New se rapportant à une étude, elle serait quatre fois plus dangereuse que l’avortement chirurgical de même trimestre, selon LiveActionNews :
L’étude de 2015 à laquelle le Dr New fait référence est intitulée Incidence of Emergency Room Department Visits and Complications After Abortion (Incidence des visites aux urgences et des complications suite à un avortement). Elle examine le taux de complications survenant chez les Californiennes qui ont subi des avortements entre 2009 et 2010 ayant été payés par le Medicaid, dont les femmes qui ont été diagnostiquées ou traitées en salles d’urgence plutôt que dans les centres d’avortement.
Les chercheurs de l’étude ont constaté que parmi tous les avortements examinés, le taux de complications était de 5,2 % pour les femmes qui avaient pris la pilule abortive, contre 1,3 % pour celles qui avaient subi un avortement chirurgical au premier trimestre. En examinant les avortements ayant entraîné des « complications majeures », l’étude révèle que les complications les plus graves étaient celles liées à la pilule abortive, à un taux de 0,31 %, contre 0,16 % pour les avortements chirurgicaux au premier trimestre. Cela va à l’encontre de tout ce que l’industrie de l’avortement prétend sur la sécurité de la pilule abortive.
Le Dr New déclare qu’en raison de la méthode selon laquelle l’étude a été menée en utilisant les registres de visites au médecin et à l’hôpital, elle montre « de façon assez concluante que ces avortements chimiques présentent des risques assez graves pour la santé ».
Chose scandaleuse, plusieurs gouvernements, qui prétendent sauver des vies en empiétant sur les droits de leurs citoyens, ont permis l’usage de la pilule abortive à domicile (prescrite par vidéoconférence...) durant le confinement, on peut bien se demander s’ils veulent vraiment sauver des vies. Aux États-Unis, un juge a aboli pour le temps que durera le confinement un règlement fédéral interdisant l’emploi de la pilule à domicile, cet usage était proscrit en raison des dangers que cela représente.
Laissez un commentaireVictoire de la Hongrie et de la Pologne face à l’Union européenne
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Le Conseil européen vient de voter le plan d’aide financière de l’Union européenne, destinée à relancer l’économie des pays membres après les dégâts causés par le confinement coronaviresque. Ce plan devait être, à l'origine, conditionnelle à la soumission des États aux exigences de l’UE, en termes d’« état de droit ». Cette condition visait sans doute la Pologne et la Hongrie qui sont la cible de manœuvres continuelles au sein de l'UE visant à les faire plier à coup de restrictions financières, notamment en matière de revendications LGBT auxquelles ces pays font face — notons que l'ennemi de l’état de droit est bien plutôt l'UE. Pour en revenir au plan de relance économique récemment voté par le Conseil européen, la clause sur l'« état de droit » n’a finalement pas été incluse dans le plan d’aide financière, selon Le blog d’Yves Daoudal :
C’est qu’il avait été décidé depuis des mois que désormais les aides de l’UE seraient soumises à conditions : que les Etats membres qui en sont bénéficiaires soient très obéissants à toutes les objurgations de Bruxelles concernant leurs activités législatives. Pour faire bref, la Pologne et la Hongrie devaient être exclues des aides, à moins de passer sous les fourches caudines.
[…] dans le texte final, il n’en reste rien. Parce que, selon des sources diplomatiques, le Premier ministre letton Arturs Krisjanis Karins a fait adopter « par acclamation » une proposition en ce sens appuyée par le groupe de Visegrad, mais aussi par l’Allemagne, la France […]
Le groupe Visegrad, c'est la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie ; d'autres pays ont joint leur vote à la version finale : l'Autriche, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède et la Finlande. Comment la république dirigée par Macron a-t-elle pu tolérer un tel débouché qui ne tiendra pas compte de la propagande LGBT ? Peut-être pour resserrer les derniers liens de l’UE qui la maintiennent encore ensemble, Macron déclarant : « [c'est] une réunion au sommet dont je suis certain que les conséquences seront historiques », rapporte Euractiv.
Victoire pour la Hongrie et la Pologne, selon Le Salon Beige :
Laissez un commentaireViktor Orbán s’est ouvertement réjoui de la chose, lors d’une conférence de presse commune avec… le Premier ministre polonais
New York : projet de loi pour faire examiner les centres de grossesse pro-vie par les avorteurs
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La Chambre de l’État de New York a voté et envoyé au Sénat un projet de loi qui propose la formation d’un comité composé en partie d’avorteurs et de partisans de l’avortement, afin de mener une enquête et produire un rapport sur les centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes. Si vous voulez mon humble avis, c’est plutôt l’inverse qui devrait être fait. L’un des points sur lesquels se pencherait cette commission est si les centres en question fournissent de l’information sur l’accès à l’avortement, selon LifeNews :
Le projet de loi (S6311/A8212) prévoit la création d’un comité, comprenant des avorteurs et des militants de l’avortement, pour aider le commissaire à la santé de l’État de New York à examiner les actes des centres de grossesse pro-vie et à produire un rapport sur ceux-ci. Il exigerait également que les centres de grossesse soumettent à l’État d’énormes quantités de paperasses, notamment des renseignements sur les femmes qu’ils accueillent.
Selon Catholic News Agency, l’objectif du projet de loi est de permettre au commissaire à la santé de déterminer si les centres de grossesse pro-vie « offrent des informations précises et non coercitives sur les soins de santé et un accès opportun à une gamme complète de services de santé reproductive et sexuelle ».
Dans le langage pro-avortement, « santé reproductive et sexuelle » signifie : avortement, stérilisation, contraception.
Les évêques catholiques et les pro-vie lancent l’alarme parmi leurs rangs :
Laissez un commentaireLes évêques catholiques de New York et les plus éminents pro-vie de l’État demandent aux New-Yorkais de contacter leurs législateurs et de les exhorter à s’opposer.
À Zhending en Chine : réouverture des églises conditionnée à l’interdiction des mineurs
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Le gouvernement communiste chinois, qui ne tolère aucune concurrence et cherche par tous les moyens à étouffer le catholicisme en Chine, a imposé l’exclusion des mineurs des églises comme condition à leur réouverture, selon la FSSPX.News :
Malgré l’accord provisoire signé entre Pékin et le Vatican, les catholiques de l’empire du Milieu demeurent l’objet de vexations : dans la province du Hebei (à l’est du pays) la réouverture des églises est conditionnée à l’interdiction des mineurs de les fréquenter.
« Les portes de l’Eglise sont ouvertes à tous » : calmement, Mgr Jia Zhiguo repousse de la main la plume et l’encrier que lui tend le mandarin communiste de Jinzhou, ville de la province du Hebei. L’évêque de l’Eglise dite souterraine de Zhending refuse l’étrange marché que lui propose le gouvernement local : la réouverture des églises fermées en raison de l’épidémie de Covid-19, en échange de la promesse d’en interdire l’entrée aux jeunes de moins de dix-huit ans.
Mgr Jia Zhiguo, à la tête un diocèse de plus de 150 000 fidèles depuis 1980, en a vu bien d’autres, « il faut dire que celui-ci en a vu d’autres : âgé de 83 ans, dont une quinzaine d’années passées derrière les barreaux des prisons communistes », rapporte la FSSPX.News.
Quand même, pourquoi donc interdire les jeunes dans les lieux de cultes, je pensais que c’était les personnes âgées qui étaient en danger ? La rouerie est évidente, et cela ne peut être qu’une énième tentative de couper la continuation de l’Église dans ce pays. La Chine n’est pas la seule à utiliser le coronavirus comme prétexte à bien des vexations…
Le gouvernement communiste menace également de saisir l’évêché, dont l’orphelinat dirigé par les religieuses du diocèse.
Les catastrophiques accords secrets signés par le Saint-Siège et Pékin en septembre 2018 prennent bientôt fin.
Laissez un commentaireLe Premier ministre britannique veut interdire les thérapies pour les attirances indésirées envers les personnes de même sexe
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La société actuelle a atteint un tel point de corruption morale, que ceux qui se réclamaient de la liberté pour promouvoir le vice abandonnent maintenant ce moyen, la « liberté » n’était qu’un prétexte, et maintenant qu’ils ont obtenu ce qu’ils voulaient, ils vous l’imposeront.
La thérapie réparative, également dépréciée sous le terme de « thérapie de conversion », est attaquée de toute part. Le prétexte ? ce serait « odieux », grogne notamment Boris Johnson. Si toutes les thérapies ne sont sans doute pas recommandables, il existe des thérapies verbales rien d’autre que très légitimes. Apparemment, si vous êtes homosexuel, vous n’avez pas le droit de demander de l’aide afin de changer votre inclination ; si vous êtes confus au sujet de votre sexe, vous n’avez surtout pas le droit de chercher du secours pour vous y conformer. Selon LifeSiteNews :
Le Premier ministre britannique Boris Johnson déclare que le gouvernement va interdire la « thérapie de conversion des homosexuels », sans toutefois définir l’impact que cela pourrait avoir sur les personnes qui cherchent de l’aide pour se débarrasser d’attirances indésirées pour les gens de même sexe.
Dans une entrevue accordée à Sky News en début de semaine, Boris Johnson déclare : « sur la question de la thérapie de conversion des homosexuels, je pense que c’est absolument odieux et que cela n’a pas sa place dans une société civilisée, n’a pas sa place dans ce pays — ce que nous allons faire, c’est une étude maintenant là-dessus, vous savez, où cela se passe réellement. À quel point cela est répandu. Et nous présenterons ensuite des plans pour l’interdire ».
Il veut donc déjà l’interdire avant même d’avoir étudié le sujet, comme s’il s’agissait d’une pratique abominable. L'ONU est aussi de la partie :
Le mois dernier, un « Rapport sur les pratiques de thérapies de conversion » des Nations unies encourageait les gouvernements à interdire aux médecins de proposer, et aux patients de demander, de l’aide pour surmonter les sentiments indésirables d’attraction homosexuelle ou de confusion sur l’identité sexuelle.
Nombre de personnes ont clamé que Boris Johnson était un « conservateur ». En fait de conservatisme, il en tient une sorte : la conservation du libéralisme. Mais il va bien plus loin que cela, il continue l’illogique développement de l’anarchie.
C’est pourquoi, si vous êtes membres du Parti conservateur du Canada depuis le 15 mai au moins, je vous exhorte à voter pour de vrais conservateurs pour l’élection du chef du parti (du moins, pour les meilleurs). Nous n’avons que faire de libéraux déguisés, se drapant des couleurs d’un parti qu’ils trahissent.
Laissez un commentaireTrump prêt à châtier les vandales s’attaquant aux statues et aux églises catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump, président des États-Unis promet de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » les iconoclastes s’attaquant aux monuments ou aux églises catholiques aux États-Unis, affirme un haut responsable de la Maison-Blanche. Le président a par ailleurs signé un décret le 26 juin sanctionnant quiconque s’en prendrait aux monuments ; Trump avait déclaré, « ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ». Selon Sputnik News :
Donald Trump a promis de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » ceux qui attaquent des monuments ou églises catholiques aux États-Unis, relate le journal Daily Caller qui cite des propos d’un haut représentant de la Maison-Blanche.
« Le Président Trump se joint à la communauté catholique et exprime sa solidarité en ces temps difficiles. Rassurez-vous, le Président Trump exigera toujours le respect de la loi et de l’ordre dans les communautés américaines et veillera à ce que les criminels à l’origine de ces actes sacrilèges soient poursuivis avec toute la rigueur qu’impose la loi », a informé le responsable.
Et le responsable de rappeler le vandalisme mené contre les monuments catholiques comme cette statue de Jésus décapitée à Miami et celle de Marie brûlée à Boston.
Laissez un commentaire Lire la suiteGrande-Bretagne : une femme de 23 ans poursuit la clinique où elle a subi une « transition »
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Keira Bell intente un procès contre le National Health Service (NHS) pour n’avoir pas assez remis en cause son désir de devenir un homme, alors qu’elle avait seize ans, selon Valeurs Actuelles :
Le Tavistock and Portman Trust est une clinique londonienne du National Health Service qui gère le seul service de développement de l’identité de genre du Royaume-Uni. Comme le rapporte Sky News, Keira Bell, âgée de 23 ans, attaque toutefois cet établissement. La jeune femme estime que le personnel médical aurait dû davantage remettre en cause sa décision de devenir un homme, alors qu’elle était adolescente. « On aurait dû me dire d’attendre », insiste-t-elle.
À l’époque, ce n’est qu’après trois visites d’une heure qu’elle s’est vue prescrire des bloqueurs de puberté. Un an plus tard, on lui administra de la testostérone afin de développer chez elle les caractéristiques masculines secondaires. C’est en 2019 qu’elle décida d’arrêter le procédé hormonal et se dit « prête à accepter son sexe de femme »
Les avocats de la jeune femme feront valoir le manque de jugement des enfants face aux conséquences découlant de la « transition », notamment la fertilité, rapporte Valeurs Actuelles :
« Au cours du procès à venir, les avocats de Keira feront valoir que les enfants ne peuvent pas mesurer l’impact qu’un tel traitement pourrait avoir sur leur vie future, y compris, par exemple, sur leur fertilité. »
Le NHS prévoit faire mener un examen indépendant sur l’usage des bloqueurs de puberté.
Notons enfin que le gouvernement britannique s’est décidé à interdire la « transition » de mineurs.
Laissez un commentairePologne : à peine réélu, le président se rend au pied de la Vierge de Czestochowa
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le président réélu Andrzej Duda s’est rendu au sanctuaire marial de Czestochowa, lieu de pèlerinage par excellence des Polonais, pour y consacrer aux pieds de la Vierge noire de Jasna Góra les premiers instants de son nouveau mandat, remporté de justesse après une élection serrée qui présage un lourd combat pour les prochaines présidentielles. Rien de mieux que de confier son mandat et sa patrie à la Vierge Marie, et de la remercier.
Le président est catholique, pro-vie, pro-famille, opposé au salmigondis LGBT enseigné à l’école, il doit faire face à la dégénérescence qui atteint aussi la Pologne et qui pourrait bien marquer sa première victoire lors des prochaines présidentielles, selon la FSSPX.News :
Laissez un commentaireMais la réélection d’Andrzej Duda fait apparaître tout le contraste d’une société polonaise, loin encore d’être immunisée contre le virus de la sécularisation : 64,4 % des 18-29 ans ont voté pour le candidat libéral Rafal Trzaskowski, lorsque 61,7 % des plus de 60 ans ont voté pour le président sortant.
De même 66,5 % des villes ont voté pour l’opposant à Andrzej Duda, tandis que 63,2 % des campagnes ont choisi ce dernier.
Persuader les villes et les jeunes que l’avenir de la Pologne ne saurait se bâtir ailleurs que sur le socle de ses valeurs traditionnelles, c’est le pari d’un président réélu qui sait qu’il joue contre la montre : dans trois ans, le pays sera le théâtre d’élections législatives générales qui auront valeur de test.
Facebook et Instagram censurent toute promotion de la thérapie réparative
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Facebook et Instagram, ainsi que d’autres entreprises, censurent la promotion de la thérapie réparative, aussi appelée « thérapie de conversion » avec une intention péjorative. Pourtant, celles dont il est question ne sont pas violentes, n’emploient pas d’électrochocs ou autres moyens brutaux, mais bien un secours verbal afin d’aider les personnes désirant rejeter l’attirance pour les gens de même sexe. Selon LifeSiteNews :
Facebook et sa plateforme de photos Instagram interdisent tout contenu promouvant un traitement visant à surmonter les attirances non désirées envers les personnes de même sexe, annonce le géant de l’internet.
L’interdiction s’inscrit dans le cadre de sa politique de lutte contre les « discours de haine », rapporte CNN, et fait suite à une controverse entourant l’organisme chrétien britannique Core Issues Trust, qui « travaille avec des personnes cherchant volontairement à passer d’un mode de vie “gay” à un mode de vie confirmant dans le genre ».
« L’Église du Christ a la responsabilité de soutenir, avec patience, compréhension, sensibilité et respect, les personnes qui ont choisi de travailler sur les questions qui les ont conduits à la pulsion homosexuelle », affirme le groupe. « Le processus de changement est souvent extrêmement douloureux et nécessite le soutien de guides compétents et d’une communauté aimante promouvant l’intégralité et la restauration ».
Cette position est haineuse, selon Instagram.
« Nous ne permettons pas les attaques contre les personnes basées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre et nous mettons à jour nos politiques pour interdire la promotion des services de thérapie de conversion », tranche Tara Hopkins, directrice des politiques publiques d’Instagram pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. « Nous avons retiré les contenus violents de @coreissuestrusttv. Nous sommes toujours en train de revoir nos politiques et nous continuerons à consulter des experts et des personnes ayant de l’expérience personnelle pour éclairer notre approche ».
Facebook et Instagram ne sont pas seuls à jouer aux censeurs :
« Nous avons déjà subi ce traitement de la part de Mailchimp, de PayPal et de Facebook. Et dans chaque cas, la réponse aux plaintes a été instantanée et unilatérale », déclare Mike Davidson, fondateur du Core Issues Trust, au Christianity Today. « Je pense aussi que cette censure met en évidence la nature totalitaire du mouvement de gauche LGBT [...] »
« Nous assistons effectivement à l’épanouissement du marxisme culturel », prévient-il. « C’est une révolution marxiste sous nos yeux [...] »
En effet, on peut bien trouver que l’idéologie LGBT est d’inspiration marxiste, comme le soulignait Mgr Marek Jędraszewski l’archevêque de Cracovie : « La peste rouge ne parcourt plus notre terre, heureusement, mais cela ne signifie pas qu’une nouvelle peste ne veuille contrôler nos âmes, nos cœurs et nos esprits. Non pas marxiste, bolchevique, mais née du même esprit. Pas rouge, mais arc-en-ciel ». Au fond je dirais que c’est la continuation du marxisme plutôt que son rejeton.
Comment ne pas souligner le parti pris évident pour l’anormalité, le contre nature et l’immoral dans cette censure. Les homosexuels, si on tient absolument à désigner des gens selon le fait qu’ils sont attirés par les personnes de même sexe, n’auraient-ils pas autant le droit, aux yeux de la société libérale, que les femmes à « disposer » de leur corps, ou bien plus, de leur esprit ? Les unes ne peuvent être obligées à « garder une grossesse non voulue »* et les uns devraient être obligés de garder une attirance non voulue ? Ça sent l’« homophobie » à plein nez… Sans compter que la même société va accepter les « transitions » homme-femme, femme-homme comme si mutiler et empoisonner son corps n’était rien.
Et c’est là que l’on voit la dictature, l’on ne veut pas seulement qu’il puisse y avoir un « droit » à l’homosexualité, on veut que ceux qui tombent dedans y restent obligatoirement.
*Une grossesse, en fait, se garde elle-même, d’où l’absurdité de l’expression. — A. H.
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