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La vérité sur la soi-disant « thérapie de conversion »

Par Michael L. Brown ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : freepik

9 juillet 2019 (LifeSiteNews) — À la lumière de la dernière attaque contre les efforts de changement d'orientation sexuelle (ECOS ― sexual orientation change efforts, SOCE), à savoir l’interdiction faite par Amazon des livres sur le sujet, nous faisons bien de séparer les faits de la fiction. Ces tentatives de changement sont-elles vraiment si dangereuses ? Devraient-elles être interdites et même criminalisées ?

Selon les critiques, la « thérapie de conversion » est dangereuse et nuisible car elle tente de changer quelque chose qui ne peut être changé, un peu comme si on essayait de transformer un gaucher en droitier. Dans la droite ligne de cette analogie, cela laisse également entendre qu'il y a quelque chose de fondamentalement mauvais à être gaucher.

Comme l'exprime le projet de loi SB 1172 de Californie, qui a été promulgué en 2012 et qui a criminalisé l’ECOS pour les mineurs, « les efforts de changement d'orientation sexuelle posent des risques critiques pour la santé des lesbiennes, des gays et des bisexuels, [en provocant] notamment la confusion, la dépression, la culpabilité, l'impuissance, le désespoir, la honte, le retrait social, le suicide, l'abus de substances, le stress, la déception, l'autocritique, une diminution de l'estime de soi et de son authenticité envers les autres, une augmentation de la haine de soi, d'hostilité et de blâme contre les parents, de sentiments de colère et de trahison, la perte d'amis et de partenaires romantiques potentiels, des problèmes dans l'intimité sexuelle et émotionnelle, des dysfonctionnements sexuels, des comportements sexuels à haut risque, des sentiments de déshumanisation et de mensonge envers soi-même, une perte de confiance et le sentiment d'avoir perdu du temps et des ressources. C'est ce que documente le groupe d’étude de l'American Psychological Association sur les réponses thérapeutiques appropriées à l'orientation sexuelle dans son rapport 2009 du groupe d’étude sur les réponses thérapeutiques appropriées à l'orientation sexuelle ».

Est-ce vrai ? Certainement pas.

Selon Christopher Doyle, lui-même ancien homosexuel et aujourd'hui thérapeute agréé, « malgré les allégations de préjudice citées dans le SB 1172, le groupe d’étude de l'American Psychological Association n'a pas réellement fourni de preuves à l'appui des 28 risques de santé énumérés ci-dessus. En fait, aucun de ces risques pour la santé n'a été documenté dans la littérature scientifique évaluée par les pairs, à l'exception de quelques rapports anecdotiques publiés et non publiés concernant des adultes. Mais il n'y a pas une seule étude basée sur des résultats dans la littérature scientifique sur les mineurs suivant une thérapie d’ECOS pour soutenir ces affirmations. » 

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En bref, s'il ne fait aucun doute que certaines personnes ont été blessées par l’ECOS, il ne fait également aucun doute que les dommages ont été exagérés.

En fait, ce sont ces accusations exagérées, notamment celles mentionnant des traitements de choc et des camps de torture (comme si des thérapeutes sadiques torturait des homosexuels afin qu'ils deviennent hétérosexuels) qui ont été utilisées pour criminaliser les ECOS pour les mineurs dans d'autres États.

Non seulement cela, mais de nombreuses personnes ont été aidées par les ECOS.

Comme l'a noté Brandon Showalter, « une nouvelle étude remet en question l'affirmation de l'American Psychological Association selon laquelle les thérapies pour les attirances non désirées envers le même sexe sont nuisibles ».

L'étude intitulée « Effects of Therapy on Religious Men Who Have Unwanted Same-Sex Attraction » (Les effets de la thérapie sur les hommes croyants qui ont une attirance indésirée pour le même sexe), qui a été publiée pour la première fois le 23 juillet dans The Linacre Quarterly, montre que les efforts de changement d'orientation sexuelle (ECOS), souvent appelés par dérision « thérapie de conversion », améliorent la santé mentale des participants. Les chercheurs ont mené une enquête auprès de 125 hommes résidant aux États-Unis ». 

Nous devons également nous rappeler que le terme même de « thérapie de conversion », comme l'a noté M. Showalter, est plus péjoratif que descriptif. Il a été inventé par des critiqueurs pour décrire les efforts professionnels visant à aider les personnes ayant des attirances non désirées pour le même sexe (ou une confusion d'identité sexuelle non désirée). Ce serait comme si les tenants de la suprématie blanche appelaient le Mouvement des droits civiques le « Mouvement noir d’agression ».

Ces surnoms péjoratifs sont injustes et inutiles. C'est pourquoi nous faisons mieux de parler d’ECOS. Pourquoi utiliser le langage des contempteurs ?

En ce qui concerne le préjudice présumé des ECOS, s'il est vrai qu'il y a eu des exemples de pratiques abusives dans le passé, des abus similaires ont été documentés dans d'autres types de psychothérapie également. (En d'autres termes, les traitements chocs étaient autrefois utilisés pour traiter une grande variété de troubles mentaux).

Plus important encore, les professionnels impliqués dans les ECOS s’appliquent à donner une thérapie basée sur la parole, en parlant avec leurs clients et en les aidant à aller à la racine de leurs conflits intérieurs et de leurs luttes.

Mais qu'est-ce qu'il y a de si terrible là-dedans ? Qu'est-ce qui est si effrayant ?

Je pourrais aussi citer un livre comme Twelve-Step Horror Stories qui « raconte des histoires d'horreur sans fin ». Et toutes ces horreurs se produisent soit dans des groupes de soutien en 12 étapes, soit dans le cadre d'un traitement basé sur les 12 étapes des alcooliques anonymes".

Les programmes en douze étapes doivent-ils tous être interdits ? Faut-il retirer d'Amazon les livres qui en font la promotion ?

Et qu'en est-il des diverses modes alimentaires, qui donnent lieu à de nombreuses histoires d’horreur ? Les livres sur les régimes alimentaires devraient-ils être interdits ? Les programmes de perte de poids devraient-ils être criminalisés ?

Pourquoi donc les livres faisant la promotion des ECOS sont-ils pointés du doigt ? Pourquoi est-ce la thérapie professionnelle répondant aux préoccupations des LGBT qui est interdite et criminalisée ?

L'idée même que l'homosexualité est immuable, une vache sacrée de l'activisme gay, est remise en question sur de nombreux et nouveaux fronts.

En fait, le Dr Lisa Diamond, une activiste lesbienne et chercheuse respectée de l'American Psychological Association, l’a déclaré dans l'une de ses conférences : « Je pense qu'en tant que communauté, les homosexuels devraient cesser de dire : "S'il vous plaît, aidez-nous. Nous sommes nés comme ça, et nous ne pouvons pas changer" comme argument en faveur d'un statut juridique... et cet argument va nous mordre [...] parce que maintenant nous savons qu'il y a suffisamment de données, et que le parti en face en est conscient autant que nous en sommes conscients ».

Oui, les données sont là, mais les militants LGBT et leurs comparses veulent les supprimer. Que la vérité soit dite.

Rod Dreher a souligné qu'actuellement, sur Amazon, on peut acheter des livres divers, allant du Mein Kampf d'Hitler au Milestones de Sayyid Qutb, « qui appelle les musulmans à mener un djihad mondial implacable contre les non-musulmans et les musulmans insuffisamment radicaux, jusqu'à ce que le monde entier soit sous la domination de l'Islam radical ». Mais vous ne pouvez plus acheter les livres du Dr Joseph Nicolosi, psychologue catholique.

Il a écrit : « Vous pouvez acheter les travaux du Dr Joseph Goebbel sur Amazon.com, mais pas ceux du Dr Joseph Nicolosi ! »

En effet, « Amazon.com interdit désormais la vente des œuvres d'un auteur que les militants LGBT trouvent offensant. Le capitalisme éveillé à son plus haut point. Où cela s'arrête-t-il ? »

Qu'est-ce qui rend donc les livres du Dr Nicolosi si exécrables ? Pourquoi sont-ils si exceptionnellement dangereux ? Quel est donc le mal de la « thérapie de conversion » ?

Pour reprendre les mots de l'activiste gay qui est en grande partie responsable de la suppression de la vente des livres, « Notre dur labeur a finalement [… juron] payé ! Nous avons réussi à faire retirer des livres homophobes d'Amazon !!!

Ce n'est rien de moins que de l'activisme homosexuel à son niveau le plus totalitaire. Il n'y a rien d'éclairé, d'inclusif ou de tolérant dans tout cela.

Que la vérité soit dite.

Si les gens n'aiment pas les livres sur les ECOS, ils n'ont pas besoin de les acheter. Et s'ils ne veulent pas participer à des ECOS, ils ne sont pas forcés de le faire.

Pourquoi ne pouvons-nous pas vivre avec cela ?



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