La Californie renonce à obliger les médecins à participer à l’aide au suicide, une victoire pour les défenseurs de la vie
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Adobe Stock
18 mai 2023 (LifeSiteNews) — La Californie a renoncé à appliquer une loi obligeant les médecins à participer à des suicides médicalement assistés contre leur volonté et a accepté de verser 300 000 dollars aux professionnels de santé chrétiens qui ont poursuivi l’État en justice.
La Californie a légalisé le suicide assisté en 2015 avec le End of Life Option Act, en vertu duquel les médecins pouvaient choisir de ne pas participer au suicide assisté et ne pouvaient pas être sanctionnés pour avoir « refusé d’informer » un patient de son « droit » au suicide assisté ou pour avoir refusé de l’orienter vers un médecin plus disposé à le faire.
Toutefois, en octobre 2021, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a promulgué la loi SB 380, qui stipule que la « participation » au suicide assisté reste « volontaire », mais exige que les médecins qui refusent orientent leurs patients vers quelqu’un d’autre et définit la « participation » de manière si étroite qu’elle oblige effectivement à participer à cette pratique, selon l’Alliance Defending Freedom (ADF), qui a intenté une action en justice contre cette loi au nom de la Christian Medical & Dental Associations (CMDA), qui compte 16 000 membres, et du docteur Leslee Cochrane.
Lire la suiteMgr Cordileone appelle à protéger « toute vie humaine » après les attaques de Pelosi
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PatristicNectarFilms/YouTube
31 mars 2023, San Francisco (LifeSiteNews) — L’archevêque Salvatore Cordileone a réaffirmé l’opposition de l’Église catholique à l’avortement et la nécessité de lutter pour le caractère sacré de la vie en réponse à une attaque de la représentante Nancy Pelosi. L’année dernière, l’abbé Cordileone a interdit à la députée Pelosi de recevoir la communion en raison de son soutien public scandaleux et persistant à l’avortement. Elle a toutefois continué à recevoir la communion lorsqu’elle se trouvait à Washington.
S’exprimant la semaine dernière lors d’un événement organisé par l’université de Georgetown, Mme Pelosi a réaffirmé son soutien à l’avortement et a affirmé qu’il s’agissait de la seule question sur laquelle elle n’était pas d’accord avec les évêques et l’Église catholique. Elle a également affirmé que des évêques tels que Mgr Cordileone étaient « prêts à abandonner l’essentiel » de l’enseignement social catholique en se concentrant prétendument sur l’avortement au détriment d’autres questions.
« Faisons tout ce qui est possible pour protéger et soutenir toute vie humaine, y compris la vie dans l’utérus et les femmes qui se trouvent dans une situation de détresse pendant la grossesse », a déclaré l’abbé Cordileone à OSV News. « Et, pour le bien des enfants, faisons tout ce qui est possible pour construire une société qui maximise les chances d’un enfant de grandir avec une mère et un père, de connaître et d’être aimé par ses parents dans une relation à vie peu conflictuelle ».
Les déclarations de Pelosi sur l’avortement sont discutables pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’Église catholique enseigne que l’avortement est un « mal moral » et la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a déclaré que mettre fin à l’avortement était une « priorité absolue ».
Deuxièmement, le soutien de Mme Pelosi à l’avortement sans restriction pendant les neuf mois de la grossesse n’est pas seulement un sujet sérieux de désaccord avec les évêques, ce n’est pas non plus le seul. Pelosi est également favorable aux « mariages » homosexuels et soutient la mutilation génitale et chirurgicale des individus, en violation directe de l’enseignement de l’Église catholique sur les questions de sexe et de genre. En outre, bien qu’il ne s’agisse pas d’une question politique, Pelosi a soutenu l’ouverture de la prêtrise aux femmes, une position en contradiction directe non seulement avec l’enseignement catholique infaillible, les évêques, mais aussi avec le pape François.
« Imaginez le prêtre : chaque jour, ils a le pouvoir... de la transsubstantiation, de transformer le pain et le vin en Corps et Sang du Christ. Ça c’est un vrai pouvoir. Là, nous parlons de pouvoir », a-t-elle déclaré lors de l’événement organisé à Georgetown, ajoutant qu’elle aurait aimé devenir prêtre. « C’est la raison pour laquelle j’étais plus attirée par cette profession que par celle de religieuse. D’un autre côté, peut-être qu’un jour les femmes pourront aussi le faire ».
Nancy Pelosi persiste dans son soutien à l'avortement
Nancy Pelosi.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Lors d’un événement organisé jeudi 23 mars à l’université de Georgetown à Washington, la militante de l’avortement Nancy Pelosi a affirmé qu’elle est « pro-vie » parce qu’elle se préoccupe des enfants déjà nés. Elle a également rejeté l’appel de son archevêque à se repentir de son soutien à l’avortement.
Ancienne présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Mme Pelosi professe être une fervente catholique, mais elle défend de nombreuses politiques qui contredisent les enseignements du christianisme, notamment l’avortement sur demande.
S’exprimant lors d’un événement organisé par le Centre universitaire sur la foi et la justice, la tête de file des démocrates a insisté sur le fait qu’elle se préoccupe des enfants et qu’elle est favorable au fait de les tuer avant qu’ils ne naissent, rapporte l’Independent Journal Review.
« Je pense que je suis pro-vie car je me soucie des enfants et du reste », a-t-elle déclaré.
La députée californienne a ensuite critiqué son évêque, Mgr Salvatore Cordileone archevêque de San Francisco, de lui avoir refusé la communion en raison de ses opinions radicales en faveur de l’avortement. En 2021, Mgr Cordileone a déclaré que Mme Pelosi défendait une législation en faveur de l’avortement qui équivaut à un « sacrifice d’enfant » — ce que « l’on attendrait d’un fervent sataniste, et non d’un fervent catholique » — et qu’elle refusait de se repentir de son péché.
« J’ai un problème avec mon archevêque, l’archevêque de la ville que je représente », a déclaré Pelosi jeudi. « Mais je pense que c’est son problème, pas le mien. »
Laissant entendre qu’elle est plus catholique que de nombreux dirigeants de l’Église, Mme Pelosi a déclaré que certains évêques sont « prêts à abandonner l’essentiel » des enseignements de l’Église pour se concentrer trop fortement sur la protection des bébés à naître contre l’avortement, selon le magazine America.
Lire la suiteSelon un directeur de Planned Parenthood la moitié des clientes de l’avortement ne se présentent pas lorsque les pro-vie prient
Par Shawn Carney (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La meilleure confirmation de l’efficacité de la campagne des 40 Jours pour la Vie dans la réduction des activités d’un centre d’avortement local ne vient pas de nous...
... mais des dirigeants de Planned Parenthood.
Récemment, nous avons reçu cette confirmation de l’État américain le plus favorable à l’avortement, la Californie.
Le centre d’avortement de Napa, en Californie, a récemment déménagé, invoquant la présence quotidienne des pro-vie à l’extérieur.
Le directeur des opérations de Planned Parenthood Northern California s’est plaint aux médias que le taux de non-présentation aux rendez-vous fait plus que doubler lorsque les campagnes des 40 Jours pour la Vie ont lieu !
« Cela confirme beaucoup de choses importantes », a expliqué Dominic, le responsable de la campagne à Napa. « Même ici, à Napa, le taux d’absence augmente de 40 à 50 % ! ».
D’anciens employés de Planned Parenthood affirment que le taux de non-présentation aux rendez-vous pour un avortement atteint 75 % lorsque les pro-vie sont en train de prier.
Pour ce qui est de Napa, Dominic et son équipe déménagent au nouvel emplacement de Planned Parenthood, où ils continueront à sauver des vies de l’avortement.
Lire la suiteUne garderie a licencié une employée qui refusait de lire de la propagande LGBT à des enfants en bas âge
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
19 octobre 2022, Los Angeles, Californie (LifeSiteNews) — Une chaîne nationale de garderies aurait licencié une employée fervente chrétienne pour avoir refusé de faire subir de la propagande LGBT à des enfants âgés d’un an seulement, selon une poursuite récemment déposée.
Le 13 octobre, la Société Thomas More a annoncé le procès intenté à Bright Horizons Children's Center pour avoir violé les droits à la liberté de religion de son ancienne employée Nelli Parisenkova.
Mme Parisenkova avait poliment demandé à être dispensée de lire des livres de propagande homosexuelle pour enfants en raison de sa croyance religieuse sincère dans le caractère sacré du mariage biblique. Cependant, une directrice lesbienne l’a forcée à quitter son emploi et a refusé de lui accorder un aménagement en avril de cette année, selon la plainte.
Le superviseur de Mme Parisenkova à l’époque lui avait permis d’être dispensée de lire ces livres. Elle pouvait choisir d’autres livres à lire ou travailler avec les enfants en choisissant une activité différente — cet aménagement a suffi pendant quatre ans.
Mais un jour, la plaignante a demandé à retirer de l’étagère cinq livres contenant des messages LGBT afin que les enfants cessent de lui demander si elle pouvait les lire. L’action en justice allègue qu’au lieu de chercher une solution, Katy Callas, directrice de la garderie et homosexuelle, « l’a interrogée de manière ironique », a dit à Mme Parisenkova qu’elle devait « célébrer la diversité » ou partir, et a fini par l’expulser du bâtiment, obligeant la fervente chrétienne à marcher 20 minutes par 35,5 C° et à attendre 45 minutes de plus pour être transportée.
La garderie se trouvant sur le terrain des studios Comcast NBC Universal, un chauffeur Uber n’a pas pu se rendre sur place, mais a dû attendre à l’extérieur d’un portail.
L’entreprise a ensuite « publié un mémo de conseil contenant de fausses déclarations, mis fin à ses prestations d’assurance-vie, exigé qu’elle suive une formation de recyclage sur les questions de diversité et l’a encouragée à démissionner de son poste ».
Lire la suiteLe district scolaire de San Francisco apprend aux enfants à cacher leur « identité » transgenre à leurs parents
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : Freepik
4 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Christopher Rufo fait partie de la poignée de militants — avec Matt Walsh, Katy Faust, Laila Mickelwait, Libs of Tiktok et une poignée d’autres — qui prouve qu’il est possible de lancer avec succès un mouvement opposé à la révolution sexuelle. Ses reportages révèlent constamment à quel point la pourriture de l’idéologie du genre s’est répandue dans le système scolaire public, et son journalisme attire régulièrement l’attention des autorités.
Dans son dernier reportage viral, Rufo a révélé un guide édité par le San Francisco Unified School District « encourageant les enseignants à faciliter les transitions secrètes des enfants et à soutenir les élèves qui utilisent le pronom de genre “it” (pronom neutre anglais) à l’école — qui, selon le district, est la version, pour l’identité de genre, du mot tabou en “n” ».
Rufo, comme à son habitude, présente ses justificatifs dans une série de messages Twitter truffée de captures d’écran qui prouvent ses allégations. « Le district enseigne aux élèves qu’ils peuvent s’écarter de la “sexualité vanille” (ou classique) et faire partie du “parapluie bisexuel”, avec des options d’identité sexuelle incluant “fluide”, “pansexuel”, “omnisexuel”, “homo-curieux” et “hétéro-flexible” », a noté Rufo. « Le district a également publié un guide sur l’affirmation des élèves qui utilisent le pronom “it”, expliquant qu’il a été utilisé depuis longtemps comme une insulte pour déshumaniser les personnes trans et non conformes au genre, mais qu’il peut être récupéré, comme les Afro-Américains l’ont fait avec le mot en “n”. »
Comme toujours, cependant, la partie la plus troublante des directives scolaires est le fait qu’elles donnent des conseils explicites sur la façon de garder l’identité des enfants secrète pour les parents. « Le district a créé un système pour faciliter les transitions sexuelles des enfants pour ses élèves de la maternelle à la cinquième année, en disant aux enfants qu’ils peuvent choisir un nom et un ensemble de pronoms différents de ceux qu’ils utilisent à la maison, et que cette nouvelle identité sera cachée à leurs parents », a rapporté Rufo.
« La politique du district est de faciliter les transitions sexuelles des enfants sans en informer les parents. Les élèves ont le droit de révéler leur nouveau genre à l’école — avec de nouveaux pronoms, une nouvelle identité — et que cette information ne soit en aucun cas partagée avec les gens de leur famille ».
Lire la suiteLe père de James Younger craint que son ex-femme ne déménage en Californie afin de « transitionner » son fils
Jeffrey Younger et son fils James.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
27 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Jeff Younger, qui se bat depuis des années pour la garde de ses jumeaux, craint qu’une récente décision de justice ne permette à son ex-femme de déménager en Californie pour contourner une décision antérieure et castrer chimiquement l’un des jumeaux.
L’ex-femme de Younger, Anne Georgulas, traite leur fils James, âgé de 10 ans, comme une fille, depuis qu’il a trois ans, l’appelant « Luna », le vêtant de robes et le présentant à l’école comme fille. Au cours d’une bataille juridique qui lui a permis d’obtenir la garde complète des enfants en 2021, Mme Georgulas a admis à plusieurs reprises sous serment qu’elle avait l’intention de transformer James en fille.
Younger soutient que son ex-femme a amené James à se présenter socialement comme une fille avant qu’il ne soit assez mature pour en comprendre les implications. Il a précédemment expliqué à LifeSiteNews que James se présentait comme un garçon lorsqu’il était avec Younger, et un ancien journaliste de LifeSiteNews qui a rencontré James a observé qu’il « avait l’énergie et l’esprit d’un jeune garçon » et qu’il avait des comportements typiquement masculins, notamment le goût de la lutte.
Le juge du district de Dallas, Mary Brown, a décidé le 21 septembre que Mme Georgulas pouvait déplacer James et son frère jumeau Jude n’importe où aux États-Unis, et qu’elle ne devait pas révéler leur futur lieu de résidence à leur père. Elle se trouve actuellement dans la région de Dallas, tout comme Younger.
En outre, toute visite de Younger à ses enfants devra être « supervisée » dans le comté où les enfants résideront, selon le jugement, comme l’explique Jeff Morgan, militant de la réforme du droit de la famille, dans une vidéo YouTube.
Younger a déclaré à LifeSiteNews que Georgulas a témoigné sous serment lors de la dernière audience du tribunal qu’elle avait l’intention de déménager en Californie, ce qui lui permettra probablement de contourner une décision de justice antérieure qui exigeait le consentement de Younger pour effectuer une opération « transgenre » sur son fils ou lui administrer des bloqueurs de puberté.
La Californie a adopté un projet de loi qui empêche essentiellement l’application des lois en vigueur dans d’autres États qui « empêcheraient les personnes d’obtenir des soins d’affirmation du genre qui sont légaux en Californie », a partagé The Epoch Times.
Lire la suiteUne avorteuse californienne collecte des fonds pour mettre un bateau-avortoir dans les eaux fédérales
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : napa74/Adobe Stock
Un médecin californien prévoit de commencer à commettre des avortements sur un bateau dans le golfe du Mexique dans le but de contourner les lois pro-vie des États protégeant les êtres humains à naître.
Le PRROWESS, qui signifie « Protecting Reproductive Rights of Women Endangered by State Statutes » (protection des droits reproductifs des femmes menacés par les lois des États), se trouverait dans les eaux fédérales du golfe, ce qui signifie que le centre d’avortement flottant ne sera pas tenu de respecter les lois des États pro-vie qui l’entourent, dont le Texas.
Dr Meg Autry, de l’université de San Francisco en Californie, qui forme les avorteurs et récolte les organes des fœtus, est la gynécologue-obstétricienne à l’origine de cette idée. Dr Autry a déclaré que l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade du 24 juin l’a incitée à créer ce centre. Les avorteurs du PRROWESS pratiqueront des avortements chirurgicaux jusqu’à 14 semaines et offriront aux patientes « plusieurs options » de transport vers le PRROWESS dans les eaux fédérales.
« Je pense que […] les personnes qui se soucient profondément de l’accès [à l’avortement] et de l’autonomie corporelle sont prêtes à prendre des risques, mais aussi à faire preuve d’innovation et de créativité », a déclaré Mme Autry à la radio KCBS. « Car nous allons résoudre ce problème. Ce n’est pas acceptable. »
Selon KCBS Radio, les eaux fédérales commencent à neuf milles nautiques des côtes du Texas et à trois milles nautiques des côtes de l’Alabama, de la Louisiane et du Mississippi. Chacun de ces États a interdit l’avortement, à une exception près, l’État du Mississippi pour les bébés conçus lors d’un viol. Les avorteurs à bord du bateau tueront les enfants des femmes pauvres pour un coût minime ou nul.
Le PRROWESS n’est pas encore opérationnel et Mme Autry affirme avoir besoin d’au moins 20 millions de dollars pour acheter et remodeler un bateau et couvrir tous les frais courants, y compris l’assurance responsabilité civile.
Emmener des femmes en mer pour une intervention chirurgicale est extrêmement dangereux. Si l’une des nombreuses complications liées à l’avortement devait se produire, comme une perforation de l’utérus ou du col de l’utérus, la femme pourrait faire une hémorragie et risquerait de mourir avant d’être ramenée à terre pour recevoir des soins médicaux d’urgence. Les centres d’avortement ne sont pas correctement équipés pour faire face à de telles urgences et doivent souvent appeler le 911 pour que les femmes puissent se rendre à l’hôpital pour y recevoir des soins.
Si Mme Autry parvient à créer le bateau-avorteur, elle ne sera pas la première. Women on Waves, une organisation néerlandaise, pratique depuis longtemps des avortements dans les eaux internationales, se rendant à proximité de différents pays pour tuer des bébés.
Nancy Pelosi défie l’interdiction de Mgr Cordileone de communier
Nancy Pelosi.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Dans une lettre récente, l’archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, a interdit à Nancy Pelosi de recevoir la communion en raison de son appui ouvert envers l’avortement.
Selon le Journal de Québec l’évêque a écrit « Vous ne devez pas vous présenter pour [recevoir] la Sainte Communion et, si cela devait arriver, vous ne devrez pas être admise pour la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre défense de la légitimité de l’avortement, et que vous vous confessiez et receviez l’absolution pour ce grave péché. »
Encore une fois, l’incompatibilité de l’avortement avec la foi catholique fait surface.
Une article de FSSPX.NEWS sur la nouvelle souligne que plusieurs évêques américains dont Mgr Donald Hying de Madison, Mgr Samuel Aquila de Denver, Mgr Joseph Strickland de Tyler, Mgr James Conley de Lincoln, et Mgr Robert Vasa de Santa Rosa ont soutenu Mgr Cordileone dans sa décision.
Affrontant l’interdiction, la Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis aurait quand même reçu la communion dimanche à l’église Holy Trinity à Georgetown selon Religion News Service.
Tout en maintenant une position ferme en faveur de l’avortement, et, dans un temps plus récent face au possible renversement de Roe v. Wade, un appui pour « codifier la décision Roe dans la loi fédérale. (Les Actualités) », Nancy Pelosi se dit catholique.
En 2015 elle avait affirmé à un journaliste, « Je suis une fervente catholique pratiquante. Une mère de cinq enfants. » ajoutant que « ce n’est pas notre affaire de savoir comment les autres choisissent la taille et le moment de leur famille. » Ce n’est pas notre affaire de prendre les décisions personnelles des autres, mais ce n’est certainement pas non plus notre affaire d’enlever la vie donnée par Dieu à des millions d’enfants à naître sous prétexte de « planification familiale. »
La religion catholique est simplement incompatible avec l’injustice de l’avortement, tout comme la loi naturelle l’est, et ce, en dépit de tout désaccord provenant de Nancy Pelosi...
L’archevêque de San Francisco interdit à Nancy Pelosi, favorable à l’avortement, de communier
Nancy Pelosi.
Par Claire Chretien — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
20 mai 2022, San Francisco (LifeSiteNews) — Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, a demandé à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, une démocrate ouvertement pro-avortement, de ne pas se présenter à la communion dans son diocèse.
« Vous ne devez pas vous présenter à la Sainte Communion et, si vous le faites, vous ne devez pas être admise à la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre plaidoyer pour la légitimité de l’avortement et que vous vous confessiez et receviez l’absolution de ce grave péché dans le sacrement de la pénitence », a écrit Mgr Cordileone à Pelosi dans une « notification » remise hier et publiée aujourd’hui (voir PDF ICI). Au moment de publier, la page internet sur laquelle l’archidiocèse de San Francisco a publié la lettre affichait un message d’erreur.
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ. L’Église enseigne qu’aucun catholique ayant commis un péché mortel ne doit se présenter à la Sainte Communion avant de s’être confessé de ce péché dans le sacrement de la Confession.
Le Canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que « Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine, et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion ».
« Un législateur catholique qui soutient l’avortement provoqué, après avoir connu l’enseignement de l’Église, commet un péché manifestement grave qui est une cause de scandale très sérieux pour les autres. Par conséquent, le droit universel de l’Église prévoit que de telles personnes “ne doivent pas être admises à la sainte communion” (Code de droit canonique, canon 915) », écrit Mgr Cordileone.
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