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Sofiane Ghazi condamné pour le meurtre de son enfant à naître

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik

Mercredi dernier la Cour supérieure du Québec a rendu son verdict sur les actes de Sofiane Ghazi qui attendait la conclusion de ce procès depuis trois ans. Il écopera dix ans de prison pour le meurtre au deuxième degré de l’enfant à naître que sa femme portait en elle quand il poignarda cette dernière de plusieurs coups, l’enfant étant mort après sa naissance par césarienne. Ayant déjà passé trois ans en prison en attendant l’issue du procès, ce qui compte pour temps et demi, il ne purgera que dix autres années sur les quinze que lui inflige la condamnation, avant de pouvoir demander une libération conditionnelle. Radio-Canada rapporte :

La peine a été imposée mercredi matin par le juge Jean-François Buffoni, de la Cour supérieure au palais de justice de Montréal, qui a qualifié ces crimes d’horribles, d’une cruauté extrême, commis dans un contexte d’extrême violence conjugale.

En juillet 2017, Sofiane Ghazi avait poignardé 19 fois son épouse, dont 12 fois du côté gauche de son ventre et 7 fois dans le haut de sa cuisse gauche.

Parmi ces nombreux coups portés avec une fourchette à viande, neuf ont blessé le bébé qui se trouvait dans le ventre de sa mère, alors enceinte de 36 semaines.

Les voies de fait perpétrées sur son épouse lui ont valu onze ans de prison qu’il purgera en même temps que l’autre peine… curieux système. Enfin, la reconnaissance de la gravité de son acte envers l’enfant à naître aura alourdi quelque peu le poids de la sentence.

Mais remarquez qu’il aurait tout aussi bien pu ne pas se faire condamner pour meurtre si son enfant à naître était mort avant la naissance, étant donné l’état lamentable de la législation canadienne. Oui ! Pour les mêmes coups de fourchette, si l’enfant à naître était mort avant de naître il n’aurait pas été reconnu comme personne humaine digne d'être défendue par la loi, par contre mourant après avoir été extrait du ventre de sa mère blessée, il devenait un être ayant le droit d’être défendu et d’être vengé.

Voyez-vous l’horreur et le grotesque que constitue la légalisation (ou plutôt la décriminalisation dans le cas du Canada) de l’avortement ? L’être humain, avant qu’il ne soit né, peut se faire tuer selon le bon plaisir de sa mère, jusqu’à la naissance, et se faire assassiner par un individu sans qu'il n'encoure une condamnation pour meurtre.

La loi est juste, car elle condamne le meurtre d’un enfant à naître, mais elle est illogique et injuste, car elle laisse impunis les millions de meurtres d’enfant à naître canadiens perpétrés depuis la décriminalisation de l’avortement, dans le pays allant d’un océan à l’autre.

Inutile de souligner que Radio-Canada emploie le mot « bébé » pour ce qu’il aurait sans doute appelé un « fœtus » dans le cas d’un avortement…

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Mgr Viganò : le Christ-Roi a été « détrôné », non seulement « dans la société, mais dans l’Église »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Museo del Prado/Wikimedia Commons — Mise à jour : 2 novembre 2020

Voici la traduction intégrale, par mes humbles soins, d'un message de Mgr Carlo Maria Viganò envoyé à l'occasion de la retraite annuelle de l’équipe du site canadien de nouvelles LifeSiteNews. Dans son propos, Mgr Viganò souligne la portée du règne social du Christ-Roi sur l’État et l’Église, dénonçant le rejet dont il est l’objet par la société laïciste et relativiste, et par une partie importante de la hiérarchie ecclésiastique. Un texte intéressant qui aide à comprendre combien il importe de reconnaître le Règne de Jésus-Christ dans notre cœur, notre famille, notre société, dans l’Église et dans le monde entier :

Te adoret orbis subditus

O ter beata civitas
cui rite Christus imperat,
quæ jussa pergit exsequi
edicta mundo cælitus !

O trois fois heureuse la cité
Où règne pleinement le Christ,
Et qui s’empresse d’obéir
Aux lois que le ciel dicte au monde.

Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voilà que Moïse et Elie leur apparurent conversant avec lui. Prenant la parole, Pierre dit à Jésus : « Seigneur, il nous est bon d’être ici ; si vous le voulez, faisons-y trois tentes, une pour vous, une pour Moïse et une pour Elie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit, et du sein de la nuée une voix se fit entendre, disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances : écoutez-le. » En entendant cette voix, les disciples tombèrent la face contre terre, et furent saisis d’une grande frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les toucha et leur dit : « Levez-vous, ne craignez point. » Alors, levant les yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit ce commandement : « Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Mt 17, 1-9).

Permettez-moi, chers amis, de partager avec vous quelques réflexions sur la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ, manifestée dans la Transfiguration que nous célébrons aujourd’hui, après d’autres épisodes significatifs de la vie terrestre du Seigneur : des Anges survolant la Grotte de Bethléem à Son Baptême dans le Jourdain en passant par l’adoration des Mages.

J’ai choisi ce thème parce que je crois qu’il peut, d’une certaine manière, résumer le point central de notre engagement et du vôtre en tant que catholiques ; non seulement dans la vie privée et familiale, mais aussi et surtout dans la vie sociale et politique.

Tout d’abord, ravivons notre foi dans la royauté universelle de Notre Divin Sauveur.

Il est vraiment le Roi Universel, c’est-à-dire qu’il possède la Souveraineté absolue sur toute la création, sur le genre humain, sur tous les peuples, même sur ceux qui sont en dehors de son bercail, la Sainte Église catholique, apostolique et romaine.

Chaque personne est vraiment une créature de Dieu. Chaque personne lui doit tout son être, tant dans sa nature dans son ensemble que dans chacune des parties individuelles qui la composent : corps, âme, facultés, intelligence, volonté et sens. Les actes de ces facultés, ainsi que les actes de tous les organes du corps, sont des dons de Dieu, dont la domination s’étend à tous ses biens en tant que fruits de Son ineffable libéralité. La simple considération du fait que personne ne choisit ou ne peut choisir la famille à laquelle il appartient sur terre est suffisante pour nous convaincre de cette vérité fondamentale de notre existence.

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Des autorités allemandes ordonnent aux parents de mettre en isolement les enfants suspects d’avoir le coronavirus

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik

Le coronavirus est prétexte de toutes sortes d’abus plus abracadabrants les uns que les autres. En Allemagne, les services sociaux et les autorités municipales menacent les parents qui n’obtempéreraient pas à leurs exigences démentielles : confiner les enfants suspects d’avoir contracté le coronavirus dans leur chambre ; les faire manger séparément du reste de la famille ; leur faire porter un masque quand ils sont en présence d’autres membres de la famille ! Voilà des mesures dans le plus pur style nazi ― rappelons que l’école maison est vigoureusement interdite en Allemagne depuis le 3e Reich. Selon LifeSiteNews :

En Allemagne, les autorités locales menacent les parents, dont les enfants sont soupçonnés d’avoir contracté le coronavirus, d’amendes et de peines de prison lorsqu’ils n’isolent pas ces enfants dans leur propre chambre.

Selon un rapport publié par le journal allemand Die Welt, certains organismes gouvernementaux locaux ont même décrété que les enfants ne devaient pas manger avec les autres membres de la famille.

« Votre enfant doit éviter tout contact avec les autres membres de la famille en veillant à ce qu’il y ait une séparation dans le temps et dans l’espace », peut-on lire dans une lettre. « Pas de repas ensemble. Votre enfant doit de préférence être seul dans une pièce séparée des autres membres du foyer ».

Les parents d’enfants de trois ans seulement reçurent des lettres similaires.

Dans la ville de Bruchsal, des dizaines d’élèves de quatrième année ont été envoyés chez eux en quarantaine. Les parents ont été priés de faire porter à leurs enfants, qui ont pour la plupart environ neuf ans, un masque de protection à la maison lorsqu’ils sont en contact avec les membres de la famille. Les fonctionnaires municipaux ont même menacé de retirer les enfants à leur famille et de les placer dans une institution spéciale pour la durée de la quarantaine si les parents refusaient d’obtempérer.

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Joe Biden choisit Kamala Harris, alliée de Planned Parenthood, comme second


Kamala Harris.

Par Calvin Freiburger ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : LiveActionNews

11 août 2020 (LifeSiteNews) — L’ancien vice-président Joe Biden a nommé la sénatrice californienne Kamala Harris comme partenaire sur la liste présidentielle démocrate, renouvelant ainsi son allégeance aux éléments les plus farouchement pro-avortement de son parti.

Biden en a fait l’annonce mardi après-midi, qualifiant Harris de « combattante sans peur pour le petit gars, et l’un des meilleurs fonctionnaires du pays » :

À l’époque où Kamala était procureure généralé, elle travaillait en étroite collaboration avec Beau. Je les ai vus s’attaquer aux grandes banques, secourir les travailleurs et protéger les femmes et les enfants contre les abus. J’étais fier à l’époque, et je suis fier aujourd’hui de l’avoir comme partenaire dans cette campagne.

— Joe Biden (@JoeBiden) 11 août 2020

« Par “petit gars”, vous ne voulez évidemment pas dire le bébé à naître », rétorque Kristan Hawkins, président de Students for Life of America (SFLA).

En tant que femme noire [enfin, pas tant que ça*], Harris satisfait les demandes des activistes de gauche en termes de représentation des femmes et des minorités, tandis que la campagne [de Biden] compte peut-être sur son passé de procureure pour faire appel aux électeurs qui penchent à gauche sur les questions politiques mais ne sont pas d’accord avec la vague anti-police promue par Black Lives Matter. Mais sur l’avortement, les questions LGBT et la liberté religieuse, Harris est en phase avec l’extrême gauche.

Lorsqu’elle était procureure générale de Californie, Harris joua un rôle clé dans la défense de Planned Parenthood dans l’affaire de la vente de parties de bébés avortés (commerce qui enfreint plusieurs lois fédérales, rapporte une vidéo d’infiltration auprès du personnel de l’industrie de l’avortement). La plupart des images de la vidéo dénonçant ce trafic ont été prises en Californie, mais déjà Harris avait annoncé qu’elle mènerait une enquête sur les journalistes du Center for Medical Progress (CMP) plutôt que sur Planned Parenthood, et fit une descente au domicile du directeur du CMP, David Daleiden, tout en acceptant par ailleurs les dons du géant de l’avortement pour sa course au Sénat.

De nombreuses organisations pro-vie exigèrent de Harris qu’elle démissionnât en raison du visible conflit d’intérêts, et les avocats de Daleiden citèrent des courriels fuités montrant que le bureau de Harris coordonnait avec Planned Parenthood des projets de loi visant à criminaliser les investigations sous couverture comme celles du CMP.

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Un bébé trouvé mort dans un conteneur à déchets à Laval

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik

Un bébé né à 25 semaines de grossesse, selon les estimations, a été trouvé dans le conteneur à déchets collectif d’un immeuble à logement lundi dernier, à Laval au Québec. La mère du bébé a été appréhendée ainsi que le père, et ont été accusés tous deux d’avoir fait disparaître le corps de l’enfant afin de dissimuler sa naissance, et la femme notamment d’avoir négligé de chercher de l’aide pour l’accouchement. L’enquête est en cours, aussi ne sait-on pas si l’enfant est né mort ou vivant.

Toujours est-il que je ne m’étendrais pas en considération sur les intentions, l’état mental ou les circonstances des personnes impliquées dans cette affaire de toute façon sordide. Par contre, j’attire votre attention sur la façon dont Le Journal de Montréal (et les autres médias pro-avortement) traite l’affaire. Il faut voir le titre dont la journaliste assaisonne la nouvelle, selon Le Journal de Montréal, « Un bébé trouvé mort dans un conteneur à déchets à Laval », ou ce passage au ton tragique, « L’épouvantable découverte d’un bébé d’environ 25 semaines de gestation dans un conteneur »… Holà ! Que se passe-t-il ? Un être, qui, pour Le Journal de Montréal, n’aurait été qu’un bête « fœtus » s’il n’était pas né est un bébé sous la plume émotive de Frédérique Giguère ; l’adjectif qualificatif « épouvantable », appliqué à la découverte du corps du bébé dans un conteneur à déchets d’un immeuble à logement, n’aurait pas eu sa place dans les colonnes du journal s’il s’était agi des corps mutilés d’enfant à naître jetés dans les conteneurs à déchets médicaux d’un avortoir.

Je ne sais si vous faites confiance aux gros médias, mais si vous leur trouvez quelque crédibilité vous devriez considérer qu’ils appellent « bébé », sans doute non désiré, ce qu’ils auraient traité de « fœtus » dans un autre cas.

Car après tout, ce bébé aurait très bien pu se faire avorter dans un avortoir ou à l’hôpital, et ces mêmes médias n’y auraient rien vu de répréhensible.

Si donc il n’y a rien de répréhensible à avorter un bébé du même âge, pourquoi donc est-il horrible que la femme l’ait éventuellement tué, ou se soit débarrassé du corps d’un enfant mort-né, ou encore qu’elle ait négligé de recourir à des soins peut-être indispensables à la survie de son enfant ?

C’est vrai, est affreuse l’histoire qui mérite ces mots : « À leur arrivée, les policiers ont découvert l’impensable ». Mais si le premier cas est horrible, le second cas est également atroce. Si découvrir un enfant dans une poubelle est impensable, combien plus est inconcevable de trouver des dizaines de bébés broyés dans des dizaines de récipients à déchets médicaux… et pourtant c’est la triste réalité.

Les gros médias traitent deux sortes de cas également épouvantables (sinon plus dans le second) d’une façon partiale et partisane. Encore une fois, je ne sais si vous accordez quelque confiance dans ce qu’ils publient, mais pour ma part je ne le ferais pas, je me méfie de TOUT ce qu’ils publient, car là où il y a de l’incohérence sur un sujet aussi important que la vie, la mort ou l’humanité même des bébés nés ou à naître, pourquoi n’y en aurait-il pour le reste ?

C’est pourquoi je paraphrase, à l’intention des médias pro-avortement, la phrase de Virgile : Timeo diurnarios et dona ferentes (je crains les journalistes, même porteurs de dons).

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YouTube censure une célèbre vidéo décrivant les méthodes d’avortement


Docteur Anthony Levatino, ancian avorteur.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image : LiveActionNews/YouTube

Encore un exemple de censure envers les pro-vie sur internet, YouTube, dont Google est le propriétaire, avait momentanément supprimé une vidéo détaillant quatre méthodes d’avortement, avant de la rétablir, face aux protestations des pro-vie.

Ceci m’amène à une réflexion : ces derniers temps, YouTube, Facebook et compagnie censurent à tout va, au nom de la santé, les vidéos et publications critiquant l’OMS et sa politique sur le coronavirus, ou promouvant l’hydroxychloroquine comme remède à ce virus ; d’autre part, l’avortement étant classé comme « soin de santé » par ses partisans (dont l'OMS), c’est donc sans doute pour défendre le « droit » à la santé des femmes que YouTube s’est senti une flamme chevaleresque et a pourfendu une célèbre vidéo qui menaçait ce « droit », au nom de la santé bien sûr… pourtant, elle ne faisait strictement que décrire des méthodes d’avortement. La dictature sanitaire et sa censure sont sur nous.

Une vidéo vue près de 1,8 million de fois depuis 2016, selon LifeSiteNews :

Une vidéo publiée en 2016 par Live Action montrant ce que avortements chimiques et chirurgicaux sont en réalité a été supprimée la semaine dernière par YouTube, propriété de Google, puis soudainement rétablie face aux protestations des militants pro-vie.

La vidéo, qui a été visionnée près de 1,8 million de fois sur la plateforme de Google, a été rétablie après que l’organisation pro-vie eût fait appel de cette suppression.

Dans la vidéo, le Dr Anthony Levatino, ancien avorteur, décrit quatre types d’avortement différents, avec des dessins animés dont le but principal est de refléter la réalité brutale des procédures.

La fondatrice et présidente de Live Action, Lila Rose, a tweeté sur cette censure vendredi soir.

« La vidéo a constamment été regardée depuis 2016, elle comprend des animations médicalement exactes de l’avortement, expliquées par un ancien avorteur », écrit Lila Rose.

Dans un courriel envoyé à Live Action, YouTube déclare que la vidéo avait été signalée et qu’elle avait été jugée contraire aux « lignes directrices de la communauté ».

« Vous savez ce qui viole réellement les règles de la communauté ? » demande-t-on sur la page Twitter de Susan B. Anthony List, « l’avortement : le meurtre intentionnel d’une personne humaine innocente. »

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France: un évêque dénonce la loi de bioéthique, «les avortements seront rendus possibles jusqu’au terme de la grossesse»

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon a publié sur Facebook un communiqué dénonçant l’extension de l’avortement dit « médical » (désigné selon l'euphémisme « interruption médicale de grossesse » : IVG) aux raisons « psychosociales », ce qui en pratique le permet pour à peu près n’importe quel prétexte, jusqu’à n’importe quel stade de la grossesse :

Communiqué de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.

Je dénonce avec gravité la nouvelle loi de bioéthique qui a été votée au milieu de la nuit du 30 juillet dernier.

En plus des multiples transgressions qui ont été dénoncées depuis de nombreux mois par l’épiscopat français, les parlementaires ont intégré au texte, en catimini un nouvel élargissement de l’avortement. En effet, les conditions d’une IMG (Interruption Médicale de grossesse) ont été élargies au critère de « détresse psychosociale ». Critère très dangereux car difficilement définissable. Ainsi les avortements seront rendus possibles jusqu’au terme de la grossesse. La suppression toujours plus importante des enfants à naître est une épouvantable tragédie et cette nouvelle atteinte à la vie doit être dénoncée avec la plus grande force.

La vie de l’enfant dans le sein de sa mère doit être respectée et protégée. Il s’agit du fondement d’une civilisation.

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France : Facebook censure un commentaire pro-vie sur la loi bioéthique

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : memyselfaneye/Pixabay

C’est par le biais de CheckNews, instrument de « vérification » du journal Libération, que Facebook a estampillé « fausse nouvelle » le commentaire de Jean-Pierre Denis directeur de la revue La Vie. Pour lui qui se dit n’être pas de droite à défaut de se classer politiquement c’est une brusque révélation, la censure n’est pas réservée aux journaux ou aux hommes de droite, et pour les informations réellement fausses ! Non, après 25 ans passés dans le métier, il apprend que même la vérité est passible de censure, peu importe à peu près qui la répand. Son crime ? Avoir dénoncé l’amendement voté sans débat qui permet d’avorter jusqu’à la naissance sous prétexte de détresse « psychosociale ». Selon Présent :

« Fake news ! » a hurlé Libération, expliquant en substance que ce n’est pas l’IVG qui peut se pratiquer jusqu’au dernier jour grâce à cet amendement mais l’IMG, non pas l’interruption volontaire de grossesse, mais l’interruption médicale de grossesse, nuance ! Le problème, comme l’avait très bien relevé Denis, mais qu’il lui est donc interdit d’expliquer sur les réseaux sociaux, c’est que cet amendement a pour but de permettre l’avortement aux femmes qui voulaient avorter et qui n’ont pu le faire pendant la période du confinement. Nous sommes donc en plein dans l’IVG. Le confinement est fini, mais l’amendement restera. C’est même pire que cela : car sans attendre que l’amendement soit voté, le ministre de la Santé Véran avait diffusé un courrier permettant de recourir à l’avortement en dehors des délais légaux. Il a donc anticipé la loi. A partir du moment où des arguments psychosociaux permettent l’avortement jusqu’au dernier jour, cela signifie, dans la pratique, que l’avortement devient possible, optionnel, jusqu’au dernier jour. Il y a donc bien une nouveauté inscrite dans la loi.

Les moindres faits sont rejetés par Libération, révèle Présent :

Libération soutient également que le journaliste de La Vie ment quand il écrit que la loi a été votée en catimini. Pourtant cela fait trois ans que dure le processus de révision de la loi bioéthique, et jamais un tel amendement n’avait été discuté. Il a été voté de nuit, en présence de 50 députés, peut-être.

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La pilule abortive (RU-486) attaque-t-elle le système immunitaire ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik

Un autre méfait de la pilule abortive en vue, les deux pilules qui composent ce qui est communément appelé la « pilule abortive » auraient un autre effet que de provoquer la mort puis l’expulsion de l’enfant à naître, elles pourraient avoir des effets négatifs sur le système immunitaire des femmes qui l’emploient, selon LiveActionNews :

Selon une étude, « la mifépristone... interfère avec la libération contrôlée et le fonctionnement du cortisol et des cytokines. Le dysfonctionnement des réponses physiologiquement contrôlées au cortisol et aux cytokines entraîne un affaiblissement du système immunitaire inné qui se traduit par la désintégration du système de défense de l’organisme... » [...]

Un rapport de 2006 sur la mifépristone (RU-486) préparé pour la sous-commission sur la justice pénale de la Chambre, Politique sur les médicaments et les ressources humaines, note ce qui suit :

«... La Division des produits pharmaceutiques anti-infectieux (DAIDP) a passé en revue la littérature médicale pour examiner l’impact potentiel que la mifépristone et le misoprostol, ou les deux, pourraient avoir sur la fonction immunitaire humaine. Elle a conclu que “les niveaux systémiques de mifépristone et de misoprostol peuvent tous deux respectivement influencer la réponse de l’organisme hôte à l’infection par leurs effets anti-inflammatoires. En théorie, ces effets peuvent prédisposer un individu aux infections ou peuvent prédisposer un individu infecté à une issue pire. Ces effets dépendent apparemment de la dose, du moment, et du taux d’absorption et de dégradation intracellulaire des différents tissus cibles”...

Au-delà de cela, il y a un peu davantage dans les milliers de pages de documents fournis à la sous-commission, pour indiquer la pertinence d’un examen approfondi par la FDA des propriétés de suppression immunitaire du RU-486. En attendant, les femmes qui prennent du RU-486 s’exposent à un risque d’infection ou de décès exponentiellement plus élevé que l’avortement chirurgical... »

Notez que l’avortement chirurgical n’est pas une solution de rechange à l’avortement par RU-486, car, bien que comprenant sans doute moins de danger il n’en tue pas moins un enfant à naître. LiveActionNews continue :

Bien que le misoprostol, médicament anti-ulcère, n’eût pas été développé à l’origine ni approuvé par la FDA en tant qu’abortif, une autre étude révèle que le misoprostol agit également comme immunosuppresseur. Cet effet immunosuppressif est particulièrement dangereux pour les femmes qui utilisent la pilule abortive, car l’une des infections résultant de la pilule abortive est le Clostridium sordellii.

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La Ville de Mexico interdit le traitement pour les attractions LGBT non désirées

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : yanalya/Freepik

La Ville de Mexico vote à son tour l’interdiction des thérapies réparatives, rapporte LifeSiteNews :

Les traitements destinés à aider à surmonter les tendances homosexuelles non désirées seront bientôt illégaux à Mexico en vertu d’une nouvelle loi promulguée vendredi par l’Assemblée législative de la ville.

Selon cette loi, qui a été introduite il y a deux ans, les professionnels de la santé pourraient être passibles de cinq ans en prison s’ils menaient des « pratiques consistant en des séances, méthodes ou traitements psychologiques et psychiatriques visant à annuler, entraver, modifier ou réduire l’expression de l’identité de genre, ainsi que l’orientation sexuelle des personnes », rapporte Mexico News. Ces traitements sont communément appelés thérapie réparatrice ou « de conversion ».

L’auteur du projet de loi est Temístocles Villanueva, député du parti Morena.

Claudia Sheinbaum, maire de Mexico, semble pour sa part croire qu’il a fait grandir la liberté de ses citoyens, « il me semble que ces mesures appartiennent à l’époque de l’Inquisition » lance-t-elle, « elles ne correspondent pas aux systèmes de santé du XXIe siècle, elles ne correspondent pas à la liberté de cette ville, car c’est une ville de droits ». C’est étrange mais il me semble que ce que l’Assemblée de cette ville a fait c’est interdire aux personnes, désirant se débarrasser d’attirances pour les personnes de même sexe, de recourir à de l’aide ; empêcher les gens confus au sujet de leur sexe de se sentir fortifiés dans leur identité corporelle. Fini la liberté, plus de droits.

« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit-on, aussi associe-t-on des méthodes d’aide psychologique inoffensive à de vieux traitements aux électrochocs, voulant par là faire passer aux yeux aveugles du monde toutes les thérapies réparatives comme des pratiques atroces devant être abolies.

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