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L'Utah vote l'interdiction de l'avortement eugénique


Enfant atteint de trisomie 21.

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vanellus Foto/Wikimedia Commons

Il ne manque plus que la signature du gouverneur pour que ce projet de loi puisse entrer en fonction. C'est un projet de loi qui requiert l'annulation du jugement Roe c. Wade pour être effectif. Extrait de Gènéthique :

Les législateurs de l’Utah, aux Etats-Unis, viennent de voter une loi qui interdira tout avortement de fœtus s’il a été diagnostiqué porteur d’une anomalie génétique telle que la trisomie 21. La loi doit encore passer entre les mains du gouverneur, Gary Herbert, qui « a refusé de dire s'il signerait la loi, mais a ajouté qu'il est généralement un ‘homme pro-vie’ ».

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La Chambre des représentants du Missouri adopte le projet de loi pro-vie le plus ambitieux du pays

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Encore un État américain qui est en train de passer un projet de loi qui protégerait grandement l’enfant à naître si le jugement Roe c. Wade était annulé. Extrait de LiveActionNews :

Cette semaine, les législateurs du Missouri House ont approuvé un projet de loi que certains ont qualifié de « projet de loi pro-vie le plus solide du pays ». Le House Bill 126 a été adopté par 117 voix contre 39, et passe maintenant au Sénat. Le Kansas City Star a rapporté que « les républicains ont utilisé le projet de loi “Heartbeat” (battement de cœur), qui interdit l’avortement dès que le battement de cœur fœtal peut être entendu, comme véhicule d’une série de restrictions supplémentaires qui ont chacune attiré des objections vigoureuses des démocrates ». Le président de la Chambre, Elijah Haahr, a résumé les dispositions du projet de loi dans un tweet qui se lit comme suit : « Si le battement cardiaque fœtal est détecté, l’avortement est interdit... L’avortement est interdit si le bébé a atteint l’âge où il peut ressentir de la douleur... Interdis les avortements sélectifs en raison du sexe, de la race ou de trisomie 21 [du bébé]. »

En outre, le Kansas City Star note que le projet de loi « établit un “trigger clause” (clause à déclenchement) qui interdirait complètement l’avortement, sauf en cas d’urgence médicale, [au] Missouri si l’arrêt Roe c. Wade est infirmé par la Cour suprême ».

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Un bébé né avec un poids de 268 g sort de l’hôpital en bonne santé

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

Voilà une mère qui doit être heureuse, car les enfants prématurés ayant un poids en dessous de 300 g ont peu de chances de s’en sortir, surtout s’il s’agit de garçons. Et dans ce cas-ci, ce serait le plus jeune bébé prématuré jusqu’à ce jour ! Malheureusement, dans de nombreux endroits dans le monde, des bébés d’un âge semblable et même près de naître sont avortés, pour toutes sortes de raisons, voire les plus futiles, qui ne peuvent tenir devant le caractère sacré de la vie d’un innocent enfant ; le Canada fait partie des pays où une telle barbarie est permise. Extrait de 20 Minutes :

Un nourrisson né prématurément et pesant alors 268 grammes a rejoint son domicile en bonne santé. Son poids a plus que décuplé après 5 mois en unité de soins, a annoncé l’hôpital universitaire Keio, à Tokyo. Jamais au monde un garçon aussi petit au moment de l’accouchement n’avait quitté la maternité sain et sauf, selon les données connues.

La naissance de ce fœtus avait été provoquée à 24 semaines d’aménorrhée (ou 22 semaines de grossesse), en raison d’un arrêt de croissance. Il était alors si petit qu’il tenait dans la paume de la main d’un adulte.

[…]

Après cinq mois passés en service de néonatologie, il pesait 3 238 g à sa sortie de l’hôpital la semaine dernière et buvait normalement du lait…

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Les « dix mois en enfer » d’Agnès Thill, députée LREM, catholique et anti-PMA


Assemblée nationale française.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Christophe Eyquem/Wikimedia Commons

C’est vous dire s’il est difficile d’être catholique dans le parti d’Emmanuel Macron. Extrait de Valeurs actuelles :

Opposée à la « PMA pour toutes », la députée LREM Agnès Thill subit depuis dix mois la pression, le harcèlement et les moqueries des élus de la majorité, en raison notamment de sa foi catholique. Toujours membre du parti présidentiel, elle s’accroche à son rôle de « caillou dans la chaussure ».

Agnès Thill était soulagée, mardi, peu de temps après avoir été entendue par la commission des conflits de son parti, la République en Marche. Depuis qu’elle a manifesté publiquement son opposition à la « PMA pour toutes », la députée de l’Oise subit la pression permanente des membres de son groupe parlementaire. « Depuis dix mois, je vis un enfer », confie-t-elle. « Je suis harcelée par mes collègues, ma situation est réellement invivable, insupportable ». En sortant de son audition, elle estimait avoir enfin pu « expliquer [son] point de vue et remettre dans leur contexte les maladresses qui [lui] sont reprochées ». Si l’élue ne sera pas exclue — le parti l’a annoncé ce jeudi —, elle affirme être décidée à mettre fin à cette « violence inouïe » dont elle est systématiquement la cible.

De quoi parle-t-elle ? Dans une lettre envoyée à Gilles Le Gendre, Thill demande un « débat apaisé et serein », et prévient qu’elle déposera désormais plainte en cas de « nouvelle attaque » de la part de ses collègues, notamment sur sa vie privée et sa religion catholique.

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Une victoire pro-vie à l’ONU

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Capture d'écran sur C-FAM

Bien que ce soit plutôt une sorte de victoire défensive, ce n'en est pas moins une. Encore une fois, les termes faisant référence d'une manière déguisée à l'avortement et aux « unions » « légales » des duos de même sexe ne seront pas inclus dans les documents de la Commission des Nations Unies pour le développement social. Extrait de C-FAM :

Les progressistes n’ont pas applaudi comme ils le font habituellement, alors que la Commission des Nations Unies pour le développement social a conclu hier au siège des Nations Unies, car la commission n’a même pas fait référence aux droits des homosexuels et des transgenres ou aux droits en matière d’avortement.

En fait, l’ambiance était sombre lorsque le président a prononcé la fin de la session. L’accord final a laissé de côté le slogan promouvant l’avortement, « santé sexuelle et reproductive », et autres termes liés à l’avortement et a inclus des dispositions sur la politique de la famille à la place.

[…]

Tout au long des négociations, le groupe africain a demandé aux facilitateurs des négociations de n’inclure dans le document que les termes préalablement convenus. Cela exclut tout langage lié à l’avortement ou aux droits homosexuels ou transsexuels.

[…]

L’année dernière, c’était la première fois depuis que la Commission s’était réunie en 1962 que l’expression controversée et liée à l’avortement « santé sexuelle et reproductive » y était insérée. Les négociations à ce sujet s’étaient intensifiées ces dernières années.

Ces dernières années ont également été marquées par des débats prolongés et animés sur la « diversité des familles » au sein de la commission. Cette expression est de plus en plus reconnue par les pays socialement traditionnels comme un cheval de Troie pour le mariage homosexuel.

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Cardinal Brandmüller : le silence entourant l’homosexualité dans l’Église doit être brisé


Cardinal Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical pour les sciences historiques

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : CNA

Le cardinal allemand Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical pour les sciences historiques, cosignataire des Dubia de 2016 et d’une lettre ouverte aux évêques devant assister au sommet sur les abus sexuels, exprime son désappointement au sujet du sommet qui n’a pas abordé les principales causes de la crise actuelle. Voici ci-dessous un extrait d’un entretien entre le cardinal et le National Catholic Register :

Votre Éminence, quelle est votre réaction face à ce sommet ? Certains se sont plaints que les causes profondes n’ont pas été correctement discutées, les préoccupations dans votre lettre tels que la crise de la foi et le laxisme doctrinal.

Nous sommes très déçus.

Pensez-vous que la question homosexuelle a été délibérément évitée ?

Absolument, et c’est un silence qui doit être rompu, car c’est là que réside le vrai problème.

Pensez-vous que le sommet a abordé certaines de vos préoccupations, la crise de la foi et les problèmes doctrinaux ?

Nous avons dit tout ce qui demandait à être dit. Tout dépend de ce qui sera fait maintenant, mais le silence sur l’homosexualité est un vrai problème. Nous avons écrit notre lettre en tant qu’observateurs de l’extérieur ; ni le Cardinal Burke ni moi-même ne sommes impliqués.

Pourquoi pensez-vous que la crise de la foi, le maintien de la doctrine morale, la réforme de la nomination des évêques et les mécanismes qui ont permis à McCarrick de se produire n’ont pas été discutés ?

Discuter du problème de l’homosexualité serait devenu dangereux pour eux, car il est évident qu’il y a un réseau d’homosexuels au Vatican. C’est le problème, il n’y a aucun doute.

[…]

Comment peut-on surmonter ce problème, gagner cette bataille ?

Ils font partie de la machine, alors comment pouvez-vous les en exclure ? C’est un problème terrible.

Dans quelle mesure pensez-vous que le problème est dû à un effondrement de la doctrine morale dans l’Église ?

L’absence de doctrine morale : Là est la racine, et c’est un vieux problème. À la fin des années 1960 et au début des années 1970, l’enseignement de la morale à la Grégorienne [l’Université grégorienne pontificale à Rome] était hérétique.

[…]

Comment briser cette conspiration du silence ?

C’est votre travail de journaliste.

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Il faut abolir le hockey ! Car des entraîneurs ont été arrêtés pour abus sexuels...

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere

Puisque certains ecclésiastiques catholiques commettent des abus sexuels sur des mineurs, il faut par conséquent abolir l’Église catholique ou du moins la changer à tel point qu’elle ne soit plus la même chose, semble nous clamer la logique moderne. Par conséquent, puisque certains entraîneurs de hockey perpètrent des abus sexuels sur des mineurs, il faut abolir le hockey.

Plusieurs dizaines d’entraîneurs canadiens ont été reconnus coupables d’abus sexuels sur mineurs, tout le domaine du sport amateur est atteint avec des centaines de cas, et, dit un expert, ce n’est que la pointe de l’iceberg… d’après Radio-Canada.

Pour reprendre le raisonnement, comme ça peut très bien être d’autres facteurs que le hockey lui-même qui est la cause de ces abus, ce sont ces facteurs qu’il faut corriger et non le hockey. Par conséquent, c’est la même chose pour l’Église catholique.

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Mathieu Bock-Côté : « Il faut abolir ECR »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Informé par Pour Une école libre au Québec — Photo :  Pexels

Pascal Bérubé du PQ relance la question du cours d’« Éthique et culture religieuse » (ECR), il demande son abolition et il a bien raison sur ce point, bien que l’appel de M. Bérubé à une laïcité cohérente, argument de base de son exhortation, de la part du gouvernement ne puisse que mener à une destruction plus sûre de ce qui est le principe même des vertus (valeurs*) canadiennes-françaises, le catholicisme.

Mathieu Bock-Côté a donc écrit une chronique sur la question dans le Journal de Montréal, avec beaucoup d’arguments intéressants, bien que laissant de côté trois aspects principaux du « cours » d’ECR ; premièrement, il n’enseignement surtout que les traits rituels des religions et non leur doctrine, ce qui va sans dire qu’on en ressortira bien avancé sur leur compte ; deuxièmement, toutes les religions sont mises sur un pied d’égalité sans regard à la vérité ; enfin, on enseigne ça aux enfants à un âge trop tendre alors qu’ils ne peuvent encore faire la part des choses :

L’ECR, dans les faits, instrumentalise la culture religieuse pour faire la promotion active du multiculturalisme au nom de la « diversité ». Il entend pousser les jeunes Québécois vers une forme de relativisme extrême, où ils devront accepter tous les symboles religieux et identitaires, et au premier rang, le voile islamique, du simple hidjab jusqu’au niqab. En fait, ils doivent embrasser tous les symboles qui contredisent leur culture sans mettre en valeur les leurs.

Si on me permet la formule, on dira même qu’il s’agit d’un relativisme fanatique. Fanatique, car il se montrera impitoyable envers ceux qui ne s’y soumettent pas.

Derrière cela, il y a un programme antidémocratique. Les concepteurs de l’ECR l’ont souvent dit : leur cours vise à modifier la mentalité québécoise. Ils constatent une chose : les Québécois, et plus particulièrement, les Québécois francophones, s’opposent aux accommodements raisonnables et au multiculturalisme. On a beau tout faire pour les amener à s’y rallier, ils résistent. Ils n’acceptent pas de devenir des étrangers chez eux.

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Le projet de loi sur les survivants de l’avortement n’arrive pas à vaincre l’obstruction au Sénat


Capitole des États-Unis, à Washington.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Falbisoner/Wikimedia Commons

Les démocrates aux États-Unis empêchent le vote d’une loi contre l’infanticide. C’est assez incompréhensible. Dernièrement, ils ralentissaient du mieux qu’ils pouvaient le vote du Born-Alive Abortion Survivors Protection Act au Sénat. Extrait de CNA :

... Le Sénat a voté lundi par 53 voix contre 44 pour invoquer la clôture, mais n’a pas obtenu la majorité des deux tiers nécessaire pour mettre fin à la flibuste [obstruction parlementaire] des sénateurs démocrates.

Le vote suivait presque entièrement les lignes des partis.

[...]

Prenant la parole au Sénat lundi, M. Sasse a exhorté les députés des deux partis à examiner à quel point le projet de loi apporterait peu de changements.

« J’exhorte mes collègues à imaginer un bébé qui est déjà né, qui est à l’extérieur de l’utérus et qui aspire de l’air. C’est la seule chose sur laquelle porte le vote d’aujourd’hui. Nous parlons de bébés qui sont déjà nés. Rien dans ce projet de loi ne touche à l’accès à l’avortement », a dit Mme Sasse.

Le Born-Alive Abortion Survivors Protection Act (Loi sur la protection des survivants d’avortements nés vivants) aurait pénalisé les médecins ou autres professionnels de la santé qui n’offrent pas de soins médicaux aux enfants nés vivants suite à un avortement raté. Le projet de loi ne limite pas le droit à l’avortement.

Plusieurs sénateurs démocrates se sont prononcés contre le projet de loi en affirmant qu’il obligerait les médecins à fournir des soins contre les « droits reproductifs » et les « choix » des femmes.

Le sénateur Mazie Hirono (déléguée d’Hawaï) a qualifié cette mesure de « solution à la recherche d’un problème » et qu’elle pourrait obliger les médecins à fournir des soins « inutiles », voire « préjudiciables » aux patients. Il n’était pas clair si elle parlait de l’enfant ou de la mère comme du « patient ».

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Un test de dépistage prénatal peu fiable

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Le DPNI est un test de dépistage prénatal qui consiste en l’analyse de prises du sang de la mère, qui contient des traces d’ADN de son enfant à naître. Une mère, désireuse de connaître l’état de son enfant se fit dire que le test indiquait qu’il y avait moins d’une chance sur 1000 que le bébé pût avoir la trisomie 21, une chance très infime somme toute. Sa fille naquit trisomique. La mère poursuit donc la compagnie détentrice du test pour la non-fiabilité de celui-ci. Il est vrai que si une personne se fie à ce test pour connaître la santé de son enfant à naître, ce test pourrait très bien après tout indiquer que l’enfant a la trisomie alors qu’il ne l’a pas, et si la réponse de cette femme à cette maladie est l’avortement… Très nombreux sont les enfants porteurs d’un handicap même pas mortel se faisant avorter pour leurs malformations. Extrait de Gènéthique :

La mère d’une petite fille de deux ans, porteuse de trisomie 21, a intenté un procès le mois dernier auprès de la Cour supérieure du comté de San Mateo en Californie, contre la société de biotechnologie Natera. Nicole Stremlau remet en cause la fiabilité et l’exactitude de leur test de dépistage prénatal non invasif, dont les résultats se sont trouvés erronés pour son propre enfant.

Selon la brochure, le test Panorama de Natera est conçu pour dépister les anomalies génétiques, identifier le sexe du bébé. Il peut être réalisé dès neuf semaines de grossesse sans risque de fausse couche, à partir d’un échantillon de sang de la mère qui contient naturellement des informations génétiques provenant du placenta. Le test, pratiqué par Nicole Stremlau, avait conclu que le risque pour le bébé d’être porteur de trisomie 21 était minimal, moins d’une chance sur 1000.

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