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Avortement : « zones bulles » en Irlande

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Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Il est affligeant de voir à quelle vitesse les lois, motions et règlements se succèdent en Irlande depuis ce malencontreux référendum de 2018, les pro-avortement y mettent les bouchées doubles. L’une des dernières nouveautés est les « zones bulles » de 500 mètres autour des établissements qui procurent des avortements dans le comté de Louth. 500 mètres ! Je n’ai jamais entendu parler de zones interdites aux pro-vie aussi larges… Extrait de LifeSiteNews :

À la suite des modifications sur l’avortement, apportées aux lois irlandaises, qui sont entrées en vigueur au début de cette année, de petits groupes de pro-vie ont organisé des rassemblements devant divers établissements médicaux qui offrent des services d’avortement ou d’orientation vers celui-ci. L’un des endroits où ces vigiles pacifiques ont eu lieu est Our Lady of Lourdes hospital (l’hôpital Notre-Dame-de-Lourdes) à Drogheda.

Comme dans la grande majorité des veillées pro-vie dans le monde, les hommes et les femmes qui y ont participé l’ont fait pacifiquement et sans entraver quiconque d’accéder aux établissements médicaux. Aujourd’hui, cependant, comme cela s’est produit de l’autre côté de la mer d’Irlande à Londres, des mesures juridiques sont prises pour empêcher de telles activités [...]

Le site d’information Drogheda Life rapporte que le conseiller municipal du comté de Louth, Emma Coffey, a proposé « une zone d’exclusion autour de l’hôpital de Lourdes et des autres établissements de santé du comté qui fournissent des services d’avortement ». Son objectif était simple : rendre illégales les protestations contre les installations d’avortement dans le comté de Louth.

Lors d’une réunion du conseil du comté de Louth tenue à Dundalk, le 18 février 2019, la motion du conseiller Coffey a été adoptée avec un vote majoritaire. La motion introduit, par le biais des règlements actuels du conseil, l’interdiction de toute veillée pro-vie tenue à moins de 500 mètres d’un hôpital ou d’une clinique.

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Euthanasie : l’affaire Cadotte, un mauvais jugement

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Michel Cadotte, le meurtrier « par compassion » de sa femme qui était rendue à un stade très avancé d’Alzheimer, n’a été reconnu coupable que d’homicide involontaire, d’après le Journal de Montréal. Pourtant, c’est bien exprès qu’il a étouffé sa femme, aussi pourquoi ne pas l’avoir reconnu coupable d’homicide volontaire, le jury a-t-il été influencé par l’atmosphère euthanasique de notre société ? En tout cas, voici un malheureux précédent qui risque d’être suivi d’autres cas semblables si le tribunal ne donne pas une peine assez sévère pour dissuader les éventuels « compatissants, » car l’homicide involontaire n’a pas de sentence minimale.

Dans un de ses articles du Journal de Montréal, Richard Martineau semble approuver le geste de M. Cadotte (encore que sûrement pas la méthode), il raconte combien il a été frappé par l’état d’une de ses tantes qu’il avait rencontrée incidemment à l’hôpital il y a quelques années et il décrit un sombre tableau des effets de la maladie d’Alzheimer sur sa parente, il le met ensuite devant nous dans une perspective de temps plus longue sur dix, quinze, vingt ans, faisant appel à notre imagination pour nous figurer combien serait horrible une telle situation si elle était aussi prolongée.

Bien sûr, je ne m’en vais pas dire que l’état de sa tante n’était pas difficile, mais le défaut de l’exemple de M. Martineau est qu’il ne montre qu’un instant passager et non un long temps comprenant les hauts et les bas, et il ne nous montre qu’une solution pour le bien-être des grands handicapés, l’euthanasie, comme s’il n’y avait pas d’autre solution. Plutôt que de tuer ses proches et ses parents par le biais de l’euthanasie, il vaudrait mieux leur rendre souvent visite, les aider, les consoler.

Mais… « Qu’auriez-vous pu faire à la place de Michel Cadotte ? » écrit M. Martineau. Se retenir. Il est vrai que M. Cadotte prenait soin de sa femme quotidiennement, et cela est à son honneur, mais en quoi sa femme souffrait-elle atrocement ? Je ne l’ai vu dire nul part.

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Un suicide assisté douloureux

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Eh oui, le suicide assisté, ou si vous préférez l’euthanasie, peut être douloureux, et cela peut prendre une semaine pour la personne à mourir. Et dire qu’une bonne partie des arguments en faveur de l’euthanasie proclame que celle-ci rendrait la mort plus légère, moins douloureuse et permettrait au patient souffrant atrocement de partir en paix. Eh bien non, l’euthanasie peut faire souffrir, et cela enlève le peu d’arguments que celle-ci avait rassemblés sous sa bannière. Au passage puisqu’il faut le répéter, il existe la sédation palliative qui permet de plonger le patient souffrant dans le sommeil à l’approche de la mort dans le seul but de le soulager, bien que ce processus puisse parfois involontairement accélérer la mort. Une étude publiée dans le journal Anaesthesia explique en long et en large la question de la douce euthanasie douloureuse. Extrait de la Society for the Protection of Unborn Children :

L’étude prévient qu’il y a « un risque que des citoyens vulnérables soient tués avec des moyens sous-optimaux [douloureux ?], voire cruels »

Cela arrache d’énormes pans d’arguments en faveur du suicide assisté.

[...] une étude publiée dans la revue Anaesthesia indique qu'aucune façon optimale de mettre un patient dans l'inconscient avant de mourir n'a été trouvée et que les patients peuvent actuellement mourir d'une façon « inhumaine. »

Des chercheurs internationaux ont prévenu que toute discussion sur la légalisation du suicide assisté devait aussi traiter des méthodes proposées, car « il existe un risque que des citoyens vulnérables soient tués par des moyens sous-optimaux [douloureux ?], voire cruels ».

[...]

Les auteurs de l’étude déplorent que bien que « les dilemmes éthiques [du suicide assisté] soient largement débattus, les moyens précis qui permettent l’inconscience font rarement l’objet de discussions ».

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Virginie Vota dénonce la chasse à l’homme blanc « cisgenre » (normal)


Virginie Vota.

Par Léo Kersausie (Medias-Presse.info)

Virginie Vota rappelle quelques faits d’actualité, de la « Ligue du LOL » aux « parents 1 et 2 », à partir desquels elle démontre comment s’opère en ce moment une véritable chasse à l’homme blanc hétérosexuel. 

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L'administration Trump réduit de 60 millions de dollars le financement de Planned Parenthood


Donald Trump, président des États-Unis.

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Michael Vadon/Flikcr

Enfin l'administration Trump règle la question des financements fédéraux attribués selon le programme «Title X. » Planned Parenthood continuera quand même à recevoir 500 millions. 60 de moins, ce n'est pas rien. Extrait de LifeSiteNews

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (Department of Health and Human Services [HHS]) de l'administration Trump a publié son règlement final modifiant les règles de financement en vertu du programme de planification familiale du Titre X (Title X), une mesure attendue depuis longtemps qui devrait réduire de près de 60 millions de dollars les subventions fiscales fédérales de Planned Parenthood.

Le président Donald Trump a annoncé cette mesure en mai dernier, qui exigera que les établissements fournissant des services du Titre X soient physiquement séparés de ceux qui pratiquent l'avortement ou qui y font référence. En vertu des règles précédentes, les services du titre X et les avortements pouvaient « cohabiter » dans le même centre, à condition que les avortements soient financés par le secteur privé. Désormais, l'argent sera redirigé vers des centres de santé qualifiés pour femmes, qui ne pratiquent pas d'avortements et qui sont beaucoup plus nombreux que les centres de Planned Parenthood aux États-Unis.

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Un panneau, au bord d'une route, vante les «mérites» de l'avortement au Colorado


Bienvenue au Colorado, où vous pouvez obtenir un avortement sûr et légal.

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Bref, de la publicité pour le meurtre des enfants à naître. Extrait de LifeNews :

Un nouveau panneau d'affichage le long de l'inter-États 70 au Colorado accueille les femmes qui veulent avorter leur bébé à naître pour une raison quelconque jusqu'à la naissance.

Le Colorado est l'un des rares États où les avortements sont légaux pendant les neuf mois de la grossesse, et un avorteur de fin de grossesse à Boulder les pratique ouvertement.

L'affiche, payée par ProgressNow Colorado, déclare fièrement : « Bienvenue au Colorado, où vous pouvez obtenir un avortement sûr et légal », rapporte le blog pro-avortement Rewire. Il se trouve sur l'inter-États 70, une autoroute reliant le Colorado et l'Utah, où les avortements sont plus fortement limités.

Le but est d'offrir la publicité aux citoyens de l'Utah et des autres États. Le blog qualifie ironiquement le Colorado de « refuge sûr » pour les femmes des États voisins parce qu'il ne limite pas le meurtre des bébés à naître.

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Vatican : Un problème au sommet sur les abus sexuels

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bici/Pixabay

Le sommet sur les abus sexuels tenu par le Vatican depuis le 21 février est un effort très louable, cependant, pour qu'il soit efficace et qu'il en sorte quelques bonnes décisions, il faudrait qu'il vise la vraie source de tous ces abus. Or, la plupart des abus ayant été perpétrés par des ecclésiastiques sur des mineurs sont de nature homosexuelle. Il s'en suit que si l'on veut régler la question des abus, il faut en ôter la cause du milieu ecclésiastique, c'est-à-dire l'homosexualité.

Seulement, d'après Le blogue de Jeanne Smits, les seules interventions officielles connues provenant du collèges cardinalice seront faites par les cardinaux Reinhard Marx, Oswald Gracias et Blase Cupich tous plus ou moins en faveur d'une « ouverture » aux homosexuels (inutile, car l'Église sait déjà les traiter charitablement), le cardinal Luis Tagle pour sa part tient de temps en temps d'étrange propos sur la question. Comment régleront-ils la question ?

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Saint Pierre Damien, grand réformateur de l’Église au XIe siècle contre un problème qui réapparaît de nos jours

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Façade de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : John-Henry Westen/LifeSiteNews

Aujourd'hui, 21 février, est le jour de la fête de saint Pierre Damien l’un de ces moines du Moyen-Âge, comme saint Bernard de Clairvaux, que l’on venait tirer de leur monastère pour remettre de l’ordre dans l’Église et le monde. Lui qui aimait tant la vie contemplative si proche de Dieu, sut répondre à l’appel de l’Église qui subissait alors de graves crises.

L’un des problèmes de l’époque était la corruption grandissante des mœurs parmi les ecclésiastiques, et, grave entre tous, la propagation de la pratique de la sodomie. Saint Pierre Damien écrivit un livre analysant la question, le Livre de Gomorrhe, pour l’envoyer au Pape Saint Léon IX. L’analyse du problème à son époque est très pertinente pour notre temps. Extrait de LifeSiteNews :

Dans son Livre de Gomorrhe, récemment publié dans une nouvelle traduction d’Ite ad Thomam Books and Media, Damien se penche particulièrement sur l’acceptation croissante de l’homosexualité au sein du clergé, avertissant qu’elle « rampe à travers l’ordre clérical et fait rage comme un monstre cruel dans la bergerie du Christ ». Il prévient qu’à moins d’éradiquer cette tolérance croissante de l’homosexualité parmi les clercs et les fidèles, « il est certain que l’épée de la fureur divine s’approche pour attaquer, pour la destruction de beaucoup ».

Le Livre de Gomorrhe semble particulièrement pertinent face aux récentes déclarations sur l’homosexualité provenant des dirigeants et des groupes les plus influents de l’Église catholique qui ont amené beaucoup à croire que l’Église est prête à adopter une perspective ouverte sur l’homosexualité. [...]

Même si Damien, qui a vécu de 1007 à 1072, a écrit son Livre de Gomorrhe il y a presque mille ans, son analyse du problème de l’homosexualité dans l’Église à cette époque a été considérée par beaucoup comme remarquablement contemporaine, fraîche et perspicace lorsqu’elle est lue parallèlement aux mouvements actuels dans l’Église qui semblent vouloir modifier la doctrine morale de l’Église. Damien adressa son livre au Pape Saint Léon IX, lui demandant d’agir contre la pratique de l’homosexualité parmi les clercs et les moines qui était répandue à l’époque.

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« Vas-y, tiens-les Nick » : Trump approuve la poursuite de 250 millions de dollars de Sandmann contre le Washington Post


Nicholas Sandmann et Donald Trump.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

Même s’il s’est avéré que les étudiants du Covington Catholic High School n’avaient pas harcelé, intimidé ou raillé l’Amérindien Nathan Phillips, faux vétéran du Vietnam par ailleurs, il se trouve encore des médias pour entretenir la légende du Méchant Blanc Trumpiste Éminemment Raciste. Le Washington Post est de ceux-ci, c’est pourquoi les avocats qui représentent Nicholas Sandmann, l'élève le plus visé dans toute l'affaire, poursuivent le journal pour 250 millions de dollars. Et Trump, qui se trouve être l’une des cibles du Washington Post, encourage ce jeune porteur de la casquette MAGA (Make America Great Again ou Rendre les États-Unis glorieux à nouveau). Extrait de LifeSiteNews :

Le président Donald Trump a offert son soutien moral à Nick Sandmann, l’élève du Covington Catholic High School, qui poursuit le Washington Post pour son rôle dans le récit fallacieux qui accusait Nicholas Sandmann et ses camarades de classe d’avoir harcelé à un vieil Amérindien à la Marche pour la vie.

« Le Washington Post a ignoré les normes journalistiques de base parce qu’il voulait faire avancer son programme biaisé bien connu et rapidement documenté contre le président Donald J. Trump », écrivait le président sur Twitter mercredi matin. « Un étudiant de Covington poursuit le WAPO. Vas-y, tiens-les Nick. Fausses nouvelles ! »

Après la marche, la presse s’est emparée d’une vidéo qui montrait Sandmann et ses camarades de classe harcelant Nathan Phillips devant le Lincoln Memorial [...]

Après ça parurent des vidéos plus complètes exposant toute l’affaire et qui démentait complètement les dires du sieur Phillips, et de tous ceux qui avaient abondé en son sens. LifeSiteNews continue :

Beaucoup de ceux qui ont utilisé le récit original ont tout aussi rapidement effacé leurs condamnations initiales, mais comme certains essaient de le maintenir [le mythe] en vie, les avocats représentant les étudiants ont menacé de poursuivre en justice de nombreuses personnalités médiatiques et Phillips lui-même pour diffamation. Hier, les avocats représentant Sandmann ont annoncé une poursuite en diffamation de 250 millions de dollars contre le Washington Post.

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Suisse : L’argent du diocèse de Coire servira à financer l’avortement contre son gré


Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption-de Coire.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Xenos/Wikimedia Commons

Le diocèse de Coire dans le nord de la Suisse vient de perdre un procès intenté en 2012 contre la corporation ecclésiastique des Grisons, corporation laïque destiné aux questions administratives du diocèse, et apparemment cet organe peut prendre des décisions indépendamment de la volonté diocésaine, même si c’est pour verser de l’argent à l’organisme de « planification familiale Adebar » qui soutient publiquement l’avortement et la contraception. En outre, le Tribunal fédéral qui a tranché le différend a déclaré que les ressources allouées à Adebar n’étaient pas utilisées à des fins incompatibles avec l’enseignement de l’Église. Quoi ! Extrait de FSSPX.News :

Le diocèse de Coire, dans le nord de la Suisse, a perdu la bataille juridique qui l’opposait à la corporation ecclésiastique des Grisons, un organe laïque lié au diocèse et chargé des questions administratives, des finances et de la gestion des biens fonciers et immobiliers de l’évêché.

A ce titre, il est amené à subventionner des associations dans le cadre d’œuvres caritatives. Et c’est précisément dans ce cadre qu’il subventionne l’association de planification familiale « Adebar », à Coire. Or cette association soutient publiquement la contraception et l’avortement. Face au refus des dirigeants de la corporation de cesser ce financement, le diocèse de Coire a été contraint d’en appeler à la justice…

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