M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Un évêque d'Illinois interdit la communion aux législateurs pro-avortement


Mgr Paprocki, évêque de Springfield, en Illinois.

Par Dorothy Cummings McLean ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : rmsli via YouTube

Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec

Springfield, en Illinois, 6 juin 2019 (LifeSiteNews) ― L'évêque de Springfield en Illinois a interdit aux législateurs pro-avortement de recevoir le sacrement de la Sainte Communion.

L'évêque Thomas John Paprocki a déclaré que les législateurs de l'État qui travaillent à l'adoption du nouveau projet de loi de l'Illinois sur l'avortement ne peuvent se présenter à la communion dans son diocèse et qu'il est expressément interdit aux prêtres de donner l'Eucharistie au président du Sénat et au président de la Chambre.

« En accord avec le canon 915 du Code de Droit Canonique... le président du Sénat de l'Illinois John Cullerton et le président de la Chambre Michael J. Madigan, qui ont facilité l'adoption de la Act Concerning Abortion of 2017 (projet de loi 40 de la Chambre) ainsi que de le Reproductive Health Act of 2019 (projet de loi 25 du Sénat), ne sont pas admis à la Sainte Communion dans le diocèse de Springfield en Illinois parce qu'ils ont persisté obstinément à promouvoir le crime abominable et le péché très grave de l'avortement, comme en témoignent l'influence qu'ils ont exercée dans leurs rôles de gouvernance et par leurs votes répétés et leur soutien public obstiné au droit à l'avortement sur une longue période prolongée, » écrivait Mgr Paprocki dans un communiqué du 2 juin 2019.

« Ces personnes ne pourront être réadmises à la Sainte Communion qu'après s'être réellement repenties de ces péchés graves et après avoir en outre fait réparation convenable pour les dommages et les scandales, ou du moins avoir sérieusement promis de le faire, selon mon jugement ou celui de leur évêque diocésain, en consultation avec moi ou mon successeur, » continuait-il.

Bien qu'ils ne soient pas nommés, Mgr Paprocki a inclus d'autres politiciens pro-avortement dans son interdit, disant : « Je déclare que les législateurs catholiques de l'Assemblée générale de l'Illinois qui ont coopéré dans le mal et commis de graves péchés en votant pour toute législation qui encourage l'avortement ne doivent pas se présenter pour recevoir la Sainte Communion sans être préalablement réconciliés avec le Christ et l'Église, conformément au canon 916 du Code de Droit Canonique. »

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Vendredi dernier, l'assemblée législative de l'Illinois a remis le projet de loi 25 du Sénat, connu sous le nom de Reproductive Health Act, au gouverneur pour approbation. De toute évidence pro-avortement, le projet de loi 25 du Sénat vise à protéger les « droits fondamentaux des individus à prendre des décisions autonomes concernant leur propre santé reproductive. » Il a été adopté au Sénat par 34 voix contre 20.

Le gouverneur démocrate J.B. Pritzker a promis de signer le projet de loi, qui affirme que « l'œuf fertilisé, l'embryon ou le fœtus fécondé n'a pas de droits indépendants. » La nouvelle loi entrera en vigueur dès sa signature.

Selon la Thomas More Society, la nouvelle Reproductive Health Act d'Illinois autorisera l'avortement pour quelque raison que ce soit pendant les neuf mois de la grossesse ; éliminera les restrictions sur le lieu où les avortements peuvent être pratiqués ; permettra aux non-médecins de pratiquer des avortements ; portera atteinte aux droits institutionnels et individuels de conscience ; entravera toute réglementation significative des établissements d'avortement ; exigera que les polices d'assurance-maladie privées, même celles des églises et autres organisations religieuses, couvrent tous les avortements, sans exception ; éliminera toute obligation d'enquêter sur les décès fœtaux ou maternels résultant de l'avortement ; abrogera une loi interdisant les « pots-de-vin » pour référer une femme pour un avortement ; abrogera la Parental Notice of Abortion Act of 1995, qui a permis de réduire de plus de 55 % le nombre d'avortements chez les mineures en Illinois depuis 2012 et obligera les parents à assumer les frais des avortements de leurs enfants mineurs.

Mgr Paprocki a publié un communiqué de presse le 28 mai dans lequel il affirmait que le projet de loi était mauvais.

« Je condamne l'action gravement immorale de la Chambre des représentants de l'Illinois qu'ils ont commise en adoptant le projet de loi 25 du Sénat, étiqueté du titre très trompeur “Reproductive Health Act” (Loi sur la santé reproductive), qui prétend déclarer l'avortement un droit fondamental, » écrivait-il

L'évêque a publié un communiqué de presse subséquent, daté du 6 juin, justifiant sa décision :

L'Eucharistie est l'aspect le plus sacré de notre foi catholique. Comme le dit l'Écriture sainte : « C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. » Il est mal d'appuyer une mesure législative qui traite les bébés dans l'utérus comme des objets, permettant leur destruction pour quelque raison que ce soit et à tout moment. C'est mon espoir et ma prière que ces législateurs se réconcilient avec l'Église pour qu'ils puissent recevoir la communion.

Mgr Paprocki, lui-même avocat canonique, a consulté d'autres avocats canoniques partout en Amérique du Nord avant de publier son décret, selon le communiqué de presse du 6 juin.

« En publiant ce décret, je m'attends à ce que certains soulignent les manquements de l'Église en ce qui concerne l'abus des enfants, » disait M. Paprocki. « La même colère justifiée que nous ressentons à l'égard de l'abus d'enfants innocents, cependant, devrait susciter le tollé de protestation contre la légalisation du meurtre d'enfants innocents. »

En 2018, Mgr Paprocki a empêché le sénateur d'Illinois Dick Durbin de recevoir la Sainte Communion en raison du vote de M. Durbin contre une loi qui aurait protégé les enfants de l'avortement après 20 semaines de grossesse.



Laissez un commentaire