Un prêtre qui lutte contre les règles de son évêque sur les vaccins et les masques explique pourquoi il a refusé le vaccin COVID lié à l’avortement
Le Père Peter Williams.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Holy Family Parish Springfield/YouTube
24 janvier 2022, Springfield, Vermont (LifeSiteNews) — Un prêtre du Vermont qui lutte contre une suspension pour avoir refusé de se faire vacciner ou d’obéir à des exigences strictes en matière de masque et de tests a expliqué pourquoi il a refusé les vaccins COVID, qui sont liés à l’avortement, et a pris position contre les mandats de son diocèse dans une récente entrevue avec LifeSiteNews.
Le Père Peter Williams, pasteur de longue date de la paroisse Holy Family dans le diocèse de Burlington, au Vermont, a annoncé dans une vidéo ce mois-ci que son évêque essaie de le retirer de sa paroisse, parce qu’il ne s’est pas conformé à un ordre exigeant que le clergé se fasse vacciner ou encore soit testé régulièrement et porte un masque à tout moment pendant le ministère pastoral.
Le Père Williams a déclaré à LifeSite qu’il a résisté à la directive de l’évêque de Burlington, Mgr Christopher Coyne, pour défendre ses paroissiens non vaccinés qui pourraient éventuellement être confrontés à des exigences similaires, et a souligné ses objections de conscience quant aux vaccins en raison de leurs liens avec des expériences « effroyables » sur les enfants à naître.
« Je dis simplement qu’avant de nous précipiter pour accepter toutes ces choses, nous devrions nous demander, individuellement, si elles sont morales. Et passent-elles le test pour moi, individuellement ? » a-t-il déclaré. « Et ainsi, lorsque je me tiendrai devant Dieu, je n’aurai pas violé ma conscience, j’aurai été informé de ce qui est entré dans la production, les tests, le développement, tout ce genre de choses. »
À un moment donné de leur développement, tous les vaccins COVID-19 disponibles reposaient sur des lignées cellulaires dérivées de bébés avortés, qui étaient très probablement encore vivants lorsque leurs tissus ont été extraits.
Lire la suiteLes « personnes de l’année » 2021 de LifeSiteNews
Mgr Thomas Paprocki.
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
10 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Pour de nombreuses personnes, 2021 a été une année exceptionnellement difficile, à certains égards plus difficile que 2020. L’année a vu l’émergence de mandats de vaccination draconiens et de « passeports » vaccinaux, une rhétorique déshumanisante et alarmante sur les personnes en bonne santé qui refusent de se faire injecter un nouveau produit médical, la poursuite des confinements dans certains endroits et une inflation paralysante. Le nouveau motu proprio du pape restreignant sévèrement la messe traditionnelle en latin a fait de 2021 une année dévastatrice pour les catholiques attachés aux sacrements traditionnels de l’Église.
En ce début d’année 2022, LifeSite présente sa liste des « personnes de l’année » 2021. Ces vaillants combattants de la liberté ont été une lumière dans les ténèbres en 2021... et sont des chefs de file à observer en 2022.
Ron DeSantis, le gouverneur de l’Amérique
En trois ans, Ron DeSantis est passé du statut de député intello peu connu qui a écrit un livre sur les principes constitutionnels à celui de républicain qui a remporté de justesse le poste de gouverneur de Floride, puis à celui de « gouverneur de l’Amérique », un dirigeant dont la réponse au coronavirus, à savoir un traitement précoce, sans coercition vaccinale ni confinement, a conduit plus de 300 000 Américains à déménager dans le Sunshine State en un an. Et beaucoup d’autres veulent qu’il se présente à la présidence en 2024. Il est intelligent, drôle, et n’a pas le bagage d’un certain résident de Floride.
DeSantis a fait de la Floride sans doute l’État le plus libre et le meilleur de l’Union pour y vivre. Et ce n’est pas seulement sa réponse pro-liberté, pro-traitement efficace contre le COVID que les conservateurs aiment : il s’est attaqué à la « théorie critique des races », à l’admission de garçons dans les compétitions féminines, à Big Tech, à la fraude électorale, aux municipalités de Floride qui ont essayé de masquer de force les enfants ou de rendre obligatoires les vaccins contre le coronavirus, à l’immigration illégale et à bien d’autres choses encore. DeSantis est un catholique pro-vie.
Lire la suiteMgr Strickland : « Je préfère mourir que de bénéficier de tout produit issu de l’utilisation d’un enfant avorté »
Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese of Tyler
4 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas, a avoué qu’il préférerait mourir plutôt que de tenter de bénéficier d’un « vaccin » produit en utilisant un enfant avorté.
Mgr Strickland a exprimé son rejet le plus catégorique des vaccins contaminés par l’avortement dans un message sur Twitter le 30 décembre 2021, soutenant les sentiments similaires du Père Mark Goring :
Je suis avec le Père Mark Goring, je préfère mourir que de bénéficier de quoi que ce soit produit en utilisant un enfant avorté...
— Évêque J. Strickland (@Bishopoftyler) 30 décembre 2021
Mgr Strickland et le Père Goring sont tous deux de fervents opposants à l’utilisation de lignées cellulaires fœtales dans le développement de « vaccins » ou de tout autre produit, et ce, depuis le début de l’épidémie de COVID-19. En décembre 2020, ils ont discuté ensemble des problèmes moraux liés aux vaccins COVID développés à partir de lignées cellulaires d’enfants avortés.
À l’époque, Mgr Strickland avait déclaré à propos des vaccins : « L’essentiel est que, s’il s’agit d’enfants à naître qui ont été avortés, tués intentionnellement, et que nous utilisons leurs corps pour produire quelque chose qui aide nos corps, je dis non, et j’encourage les autres à dire non. »
Lire la suiteLe démocrate « catholique » Dick Durbin se plaint de s’être vu refuser la communion à cause de son soutien à l’avortement
Dick Durbin.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Le sénateur américain démocrate de l’Illinois, Dick Durbin, qui s’identifie comme catholique, s’est plaint dans une entrevue publiée lundi qu’il est « compliqué » de se voir refuser la communion en raison de son soutien à l’avortement à la demande.
« Ce n’est pas agréable comme expérience », a-t-il déclaré à Jim McDermott, d’America Magazine. M. Durbin s’est vu interdire de recevoir la communion dans son diocèse de Springfield depuis 2004. « J’ai trouvé un autre lieu catholique, l’archidiocèse de Chicago, et une église où ils étaient prêts à me laisser entrer et ont permis à ma femme de venir me rejoindre. C’est donc devenu mon nouveau foyer de foi ».
« Mais maintenant, cela s’est compliqué à nouveau », a-t-il poursuivi, avec le vote en juin de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) pour rédiger un document que les pro-vie espèrent et que les pro-avortement craignent de voir aboutir à une politique de refus de la Communion aux politiciens complices de l’avortement légal. M. Durbin a déclaré qu’on lui avait conseillé d’attendre un « dernier mot sur le sujet » du pape François.
« Mais c’est inconfortable », a-t-il dit. « Je suis prudent lorsque je me rends dans une église où je ne suis jamais allé auparavant, pour quelque occasion que ce soit. Vous ne savez pas vraiment quel genre de réaction vous allez avoir de la part du clergé local. Et il se peut que ce ne soit pas seulement le prêtre, mais aussi les membres de la congrégation. Il m’est arrivé qu’ils écrivent des lettres et se présentent pour protester, etc. Je ne veux pas être l’objet de cela plus que nécessaire. Alors je garde un profil bas. »
M. Durbin a poursuivi en affirmant que la foi catholique « fait partie de ma vie » et que « beaucoup de choses que j’ai apprises de ma foi au fil des ans sont devenues une partie de mon système de valeurs ». Pourtant, tout au long de sa carrière, il a accumulé un nombre impressionnant de votes en faveur de l’avortement, selon les groupes pro-vie et pro-avortement.
Lire la suiteUn évêque d'Illinois interdit la communion aux législateurs pro-avortement
Mgr Paprocki, évêque de Springfield, en Illinois.
Par Dorothy Cummings McLean ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : rmsli via YouTube
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Springfield, en Illinois, 6 juin 2019 (LifeSiteNews) ― L'évêque de Springfield en Illinois a interdit aux législateurs pro-avortement de recevoir le sacrement de la Sainte Communion.
L'évêque Thomas John Paprocki a déclaré que les législateurs de l'État qui travaillent à l'adoption du nouveau projet de loi de l'Illinois sur l'avortement ne peuvent se présenter à la communion dans son diocèse et qu'il est expressément interdit aux prêtres de donner l'Eucharistie au président du Sénat et au président de la Chambre.
« En accord avec le canon 915 du Code de Droit Canonique... le président du Sénat de l'Illinois John Cullerton et le président de la Chambre Michael J. Madigan, qui ont facilité l'adoption de la Act Concerning Abortion of 2017 (projet de loi 40 de la Chambre) ainsi que de le Reproductive Health Act of 2019 (projet de loi 25 du Sénat), ne sont pas admis à la Sainte Communion dans le diocèse de Springfield en Illinois parce qu'ils ont persisté obstinément à promouvoir le crime abominable et le péché très grave de l'avortement, comme en témoignent l'influence qu'ils ont exercée dans leurs rôles de gouvernance et par leurs votes répétés et leur soutien public obstiné au droit à l'avortement sur une longue période prolongée, » écrivait Mgr Paprocki dans un communiqué du 2 juin 2019.
« Ces personnes ne pourront être réadmises à la Sainte Communion qu'après s'être réellement repenties de ces péchés graves et après avoir en outre fait réparation convenable pour les dommages et les scandales, ou du moins avoir sérieusement promis de le faire, selon mon jugement ou celui de leur évêque diocésain, en consultation avec moi ou mon successeur, » continuait-il.
Bien qu'ils ne soient pas nommés, Mgr Paprocki a inclus d'autres politiciens pro-avortement dans son interdit, disant : « Je déclare que les législateurs catholiques de l'Assemblée générale de l'Illinois qui ont coopéré dans le mal et commis de graves péchés en votant pour toute législation qui encourage l'avortement ne doivent pas se présenter pour recevoir la Sainte Communion sans être préalablement réconciliés avec le Christ et l'Église, conformément au canon 916 du Code de Droit Canonique. »
Lire la suiteDes dizaines d’adolescents chantent au parlement d’Illinois pour les enfants avortés
Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie
Springfield, en Illinois, le 25 mars 2019 (LifeSiteNews) — Une vidéo de jeunes gens pro-vie qui chantent une magnifique berceuse au Capitole de l’Illinois a refait surface tandis que les législateurs de l’État débattaient des projets de loi en cours qui légaliseraient l’avortement jusqu’au moment de la naissance.
Des membres de la chorale de St. John Cantius, une paroisse de l’archidiocèse de Chicago qui cherche à préserver la beauté de la liturgie traditionnelle et de la musique sacrée, s'étaient joints à Crusaders for Life en 2017 pour chanter le « Coventry Carol » qui est issu d’un mystère médiéval [pièce à thème sacré] qui dépeint le massacre des saints Innocents par les soldats du roi Hérode, comme décrit dans l’Évangile de saint Matthieu. Dans la vidéo, les jeunes militants sont montrés portant des chandails jaunes et se balançant en se tenant par les épaules dans l’impressionnante rotonde du Capitole de Springfield, où les législateurs de l’État se rencontrent. Leurs voix retentissaient du haut en bas de l’espace que couronne la coupole du Capitole.
Un porte-parole de la paroisse St. John Cantius de Chicago a affirmé que la vidéo a été enregistrée en 2017 lors d’un rassemblement pour la dignité des enfants à naître. La vidéo a été produite par « Crusaders for Life », un groupe pro-vie qui a débuté parmi les jeunes paroissiens de St. John Cantius et s’est depuis étendu ailleurs dans l’Illinois et au Michigan. C’est lors d’une tournée dans le Midwest en 2017 que les jeunes militants et choristes ont chanté au Capitole de l’Illinois. Les militants ont fait de ce chant du 16ème siècle leur emblème.
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