Le cardinal Burke : « Ne donnez pas la communion à Joe Biden »
Joe Biden.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Ne donnez pas la communion à Joe Biden.
L’appel a été lancé par le cardinal Raymond Burke, l’un des représentants les plus conservateurs de l’Église […] dans une interview accordée à Fox News. Le prélat américain, qui ces derniers mois avait pris parti contre l’utilisation du masque, a déclaré que tous les « soi-disant politiciens catholiques », y compris le candidat démocrate à la présidentielle, devaient se voir refuser le sacrement pour avoir parlé en faveur de l’avortement et de la reconnaissance de mariage de même sexe.
Ils ne peuvent pas venir recevoir la Sainte Communion, a-t-il expliqué, parce qu’ils ne sont pas en communion avec le Christ.
« Ce n’est pas une punition », a-t-il ajouté, mais une « faveur que nous leur faisons en leur disant de ne pas se présenter, car s’ils le font, ils commettent un sacrilège ».
Déjà en 2004, le cardinal américain avait averti le candidat démocrate de l’époque, John Kerry, de ne pas se présenter pour recevoir la Sainte Communion. Ceux qui soutiennent l’avortement sont considérés comme des « pécheurs obstinés ».
Les dernières déclarations de Biden, qui se considère pourtant catholique et se rend régulièrement à la messe, ont montré son obstination pro-avortement. En avril, le candidat démocrate a qualifié l’avortement de « service essentiel » et, en juillet, il a réitéré son soutien au droit des femmes de décider.
Avant Burke, également le père Frank Pavone, directeur de Priests for Life, avait demandé que la communion soit refusée au candidat démocrate : Biden « n’a pas protégé les petits qui ne sont jamais nés, se mettant en conflit non seulement avec la foi catholique mais avec le message chrétien, les principes fondateurs de l’Amérique et la décence humaine. Vous ne pouvez pas tuer des enfants et vous ne pouvez autoriser personne à le faire ».
L’Eglise catholique représente l’une des clés de lecture pour les élections de l’automne aux Etats-Unis. Les catholiques, comme il est d’usage aux États-Unis et dans le reste de l’Occident, joueront un rôle important dans le tournant électoral. L’hémisphère progressiste et catholique américain est engagé dans une lutte serrée contre l’actuel président des États-Unis d’Amérique, tandis que des voix comme celle du cardinal Burke et de l’archevêque et ancien nonce apostolique aux États-Unis Carlo Maria Viganò constituent, par leur soutien à Trump et dans l’actuel paysage ecclésiastique, deux exceptions.
Le cardinal Burke est l’une des références de Donald Trump mais aussi un de ces prélats conservateurs […] qui ont ouvertement défié la ligne théologique du pape François depuis le début de son pontificat.
« L’attaque contre Biden marque une autre confrontation avec le pontife. En novembre, le candidat démocrate a révélé qu’il avait reçu la communion du pape après qu’un prêtre de Caroline du Sud l’a lui avait refusée » révèle le quotidien italien La Repubblica de l’athée [...] Eugenio Scalfari, l’ami à qui le pontife argentin aime faire des confidences…
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Excommunication en 12 étapes, ou comment ramener les politiciens catholiques pro-avortement à l’Église
Mgr Rene Henry Gracida, Évêque émérite de Corpus Christi (à droite), cardinal Karol Wojtyla (futur Jean-Paul II — À gauche).
Par Mgr Rene Henry Gracida, évêque émérite de Corpus Christi — traduit par Inquisition.ca — Photo :
Note : Si vous êtes pro-choix, veuillez d’abord consulter « Une liste de lecture pour les pro-choix ». La lettre suivante, en date du 1er octobre 2004, a été écrite par Monseigneur René Henry Gracida, évêque émérite de Corpus Christi, au Texas. Elle est tirée de www.lifesite.net.
Mon récent essai, intitulé « Refuser la Sainte Communion, une étude de cas », a incité un certain nombre de personnes à suggérer que la démarche que j’ai suivie, en émettant un décret d’Interdit proscrivant la réception de la Sainte Communion par un député de l’état du Texas, était désuète. Certains ont suggéré que c’était approprié en 1994, mais encore plus en 2004. Ils disent que les temps ont changé. Je suis d’accord que les temps ont changé — ils ont empiré !
Nous avons maintenant des candidats à la Présidence et au Congrès qui professent publiquement être des catholiques pratiquants qui, même s’ils appuient plusieurs des enseignements de l’Église concernant la question sociale, sur la question la plus importante — le droit inaliénable à la vie — sont diamétralement opposés à notre sainte foi catholique. Le défi le plus important de l’humanité d’aujourd’hui, c’est l’assaut donné contre le caractère sacré de la vie humaine.
La plus haute instance du Magistère, le Pape Jean-Paul II et ses Prédécesseurs, de même que le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Joseph Cardinal Ratzinger, ont enseigné à plusieurs reprises que le droit à la vie est le fondement de tous les autres droits dans la société civile. La négation de ce droit fondamental mène éventuellement à la négation de tous les autres droits.
Tous les autres problèmes sociaux graves, comme la guerre, la pauvreté, la santé, la justice économique, l’immigration, etc., sont d’une importance secondaire lorsqu’on les compare à la vie humaine innocente qu’on anéantit systématiquement. Ce n’est pas seulement une question de croyances personnelles, c’est une question de raison.
L’intellect humain sait intuitivement que le droit à la vie d’une personne innocente a priorité sur toutes les autres questions sociales concernant la qualité de la vie. De par l’enseignement du Magistère, c’est aussi un article de foi. Le Christ lui-même a commandé à ses Apôtres et ses Disciples d’observer le Cinquième commandement, « Tu ne tueras pas » [Ex 20 : 13]. Les évêques, en tant que successeurs de ces Apôtres, ont la charge de faire de même au nom du Christ.
Lire la suiteUn évêque d'Illinois interdit la communion aux législateurs pro-avortement
Mgr Paprocki, évêque de Springfield, en Illinois.
Par Dorothy Cummings McLean ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : rmsli via YouTube
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Springfield, en Illinois, 6 juin 2019 (LifeSiteNews) ― L'évêque de Springfield en Illinois a interdit aux législateurs pro-avortement de recevoir le sacrement de la Sainte Communion.
L'évêque Thomas John Paprocki a déclaré que les législateurs de l'État qui travaillent à l'adoption du nouveau projet de loi de l'Illinois sur l'avortement ne peuvent se présenter à la communion dans son diocèse et qu'il est expressément interdit aux prêtres de donner l'Eucharistie au président du Sénat et au président de la Chambre.
« En accord avec le canon 915 du Code de Droit Canonique... le président du Sénat de l'Illinois John Cullerton et le président de la Chambre Michael J. Madigan, qui ont facilité l'adoption de la Act Concerning Abortion of 2017 (projet de loi 40 de la Chambre) ainsi que de le Reproductive Health Act of 2019 (projet de loi 25 du Sénat), ne sont pas admis à la Sainte Communion dans le diocèse de Springfield en Illinois parce qu'ils ont persisté obstinément à promouvoir le crime abominable et le péché très grave de l'avortement, comme en témoignent l'influence qu'ils ont exercée dans leurs rôles de gouvernance et par leurs votes répétés et leur soutien public obstiné au droit à l'avortement sur une longue période prolongée, » écrivait Mgr Paprocki dans un communiqué du 2 juin 2019.
« Ces personnes ne pourront être réadmises à la Sainte Communion qu'après s'être réellement repenties de ces péchés graves et après avoir en outre fait réparation convenable pour les dommages et les scandales, ou du moins avoir sérieusement promis de le faire, selon mon jugement ou celui de leur évêque diocésain, en consultation avec moi ou mon successeur, » continuait-il.
Bien qu'ils ne soient pas nommés, Mgr Paprocki a inclus d'autres politiciens pro-avortement dans son interdit, disant : « Je déclare que les législateurs catholiques de l'Assemblée générale de l'Illinois qui ont coopéré dans le mal et commis de graves péchés en votant pour toute législation qui encourage l'avortement ne doivent pas se présenter pour recevoir la Sainte Communion sans être préalablement réconciliés avec le Christ et l'Église, conformément au canon 916 du Code de Droit Canonique. »
Lire la suiteAppel de 52 responsables pro-vie pour que les politiciens catholiques « pro-choix » ne puissent plus recevoir la communion
Sur le site du Salon Beige du 13 mai 2014 :
(Photo : Fabio Pozzebom/ABr sur wikimédia.org, licence creative commons)
Une cinquantaine de responsables pro-vie du monde entier (la France était représentée notamment par le Collectif en Marche pour la Vie) ont signé en présence du cardinal Burke, Préfet de la Signature apostolique, le samedi 3 mai un appel aux évêques afin qu’ils refusent la communion aux responsables politiques qui soutiennent l’avortement :
"Nous, leaders pro-vie, appelons les évêques du monde entier à faire preuve de miséricorde à l’égard des hommes politiques catholiques favorables à l’avortement.
Considérant que saint Paul a écrit au chapitre 11 de la Première Lettre aux Corinthiens : « Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement (…) mange et boit sa propre condamnation, s’il ne discerne le Corps. » (1Co 11:29) ;
Considérant que le canon 915 du Code de droit canon de l’Eglise dispose que « ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion » ;
Considérant que le cardinal Joseph Ratzinger a écrit en 2004, dans une lettre aux évêques des Etats-Unis d’Amérique intitulée Aptitude à recevoir la sainte communion, qu’un responsable politique catholique qui vote pour des lois permissives en ce qui concerne l’avortement et l’euthanasie « doit » se voir refuser la communion après avoir été dûment instruit et mis en garde ;
Considérant que les responsables politiques catholiques qui soutiennent l’avortement sont déjà en état de péché grave, et qu’en recevant la sainte communion ils aggravent leur péché par le sacrilège ;
Considérant qu’en se voyant donner la sainte communion de tels responsables catholiques peuvent bien être amenés à croire qu’ils jouissent de la santé spirituelle et qu’ils n’ont donc besoin d’aucun remède ;
Considérant que la distribution de la sainte communion aux responsables politiques pro-avortement est cause de scandale pour les autres fidèles en ce qu’ils peuvent en venir à penser que le soutien à l’avortement n’est pas un péché si grave, et qu’elle sape ainsi le travail pro-vie ;
Considérant que refuser la sainte communion constitue un efficace réveil des consciences afin de revenir vers une authentique vie de foi ;
Considérant qu’il est contraire à la miséricorde de laisser nos frères qui vivent obstinément dans un état de péché public y languir sans mise en garde ;
Nous soussignés demandons aux évêques de l’Eglise catholique de refuser la sainte communion aux responsables politiques pro-avortement, comme un acte d’amour et de miséricorde à l’égard de ces personnes."
La vérité sort de la bouche des enfants : pas de communion pour les politiciens pro-avortement
Sur les site du Salon Beige du 30 avril 2014 :
(Photo : UK in Holy See sur flickr.com, licence creative commons)
Le cardinal nigérian Francis Arinze, préfet émérite de la Congrégation pour la culte divin et la discipline des sacrements (2002-2008), vient d’accorder un entretien au site pro-vie américain LifeSiteNews animé par des catholiques. On lui a posé la question si l’on pouvait ou pas accepter à la table de communion des hommes politiques catholiques favorables à l’avortement. Réponse du cardinal :
« Vous avez vraiment besoin d’un cardinal pour répondre à ça ? Est-ce vraiment une question si difficile ? ». (...)
Les enfants n'ont pas eu de difficulté non plus à répondre à la question...
L’Église doit avoir le courage de corriger ses fidèles
On tient beaucoup à rappeler aujourd’hui le rigorisme de l’Église d’avant la Révolution tranquille. On parlait plus d’enfer et de péchés que de la confiance en l’Amour Miséricordieux de Dieu. On ne peut que constater que nous ne sommes pas revenus encore de l’autre extrémité dans laquelle nous sommes tombés. Celle de faire passer la miséricorde de Dieu en bonasserie qui regarde amoureusement tous les comportements humains et distribue allégrement sa miséricorde aveuglément.
Une miséricorde infinie ne peut s’appliquer qu’à sauver l’homme de son péché. Et non pas à le regarder indifféremment s’y noyer tout en protestant qu’on l’aime tel qu’il est.
L’Amour infini sait dire non.
Et il y a des non qui sont essentiels pour la croissance de toute personne. Ces non ou ces lois permettent de grandir dans l’Amour. Parmi ces lois, il y a l’interdiction de tuer une personne innocente. Cela est impératif.
Il existe des catholiques qui aimeraient se mentir à eux-mêmes et finasser avec cette loi. On pourrait accepter le « choix » de l’avortement, de l’euthanasie, etc.
Mais si un catholique se ment à lui-même, la première des charités consiste à lui faire prendre conscience de ce mensonge. C’est le rôle de l’excommunication de faire prendre conscience à une personne se voulant catholique de la gravité de son erreur. Et c’est pourquoi l’excommunication est un service, une grâce de vérité donnée aux fidèles.
L’excommunication va de soi pour toute personne participant à un avortement, à une euthanasie et aux politiciens qui voteraient en faveur de ces crimes. Elle veut faire prendre conscience que l’avortement et l’euthanasie sont des meurtres.
Sur le sujet de l’avortement et de l’excommunication, nous avions écrit cet article que vous pouvez consulter.
Ne pas excommunier qui doit l’être est une très grave faute. C’est empêcher un chrétien d’aller à la première étape du salut : prendre conscience de son péché. « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile ». L’excommunication permet de ne pas oublier qu’en plus de prétendre croire à l’évangile, il y a des conversions, des changements de mentalité qui ne peuvent être mis de côté