Un évêque américain déclare : «personne ne peut changer son sexe» dans un nouveau guide pastoral
Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield en Illinois.
Par Doug Mainwaring ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Sprinfield, Illinois, 11 février 2020 (LifeSiteNews) ― Dans un guide pastoral, formulé avec sensibilité mais fondé sur la vérité, concernant le traitement des questions d'identité sexuelle dans son diocèse, l'évêque Thomas Paprocki a déclaré sans équivoque : « Une personne ne peut changer son sexe » et « doit accepter et chercher à vivre en conformité avec son identité sexuelle telle qu'elle a été déterminée à sa naissance ».
Alors que le diocèse encourage la dispensation de conseils professionnels à ceux qui souffrent de dysphorie de genre, Mgr Paprocki a clairement indiqué que certaines politiques concernant le diocèse de Springfield ne sont pas négociables :
- Toute personne se fera appeler par des pronoms en accord avec son sexe biologique³, et on fera référence à elle de même ;
- Toute la correspondance, tous les documents et tous les dossiers refléteront le sexe biologique de la personne concernée ;
- Toute personne utilisera les salles de bain et les vestiaires correspondant à son sexe biologique lorsqu'elle se trouvera sur la propriété du diocèse ou d’une paroisse.
Ces directives s'appliquent non seulement aux écoles diocésaines, mais aussi à tous les employés et bénévoles de l'Église.
Cette claire déclaration des politiques arrive à point nommé, car les écoles catholiques et les autres entités diocésaines sont de plus en plus confrontées à des situations qui remettent en question des normes jusqu'alors incontestées et largement acceptées.
« Dans un climat politique, agressivement activiste ― souvent alimenté par les médias sociaux ― nos pasteurs, directeurs et administrateurs de paroisses, d'écoles et de groupes et institutions affiliés méritent des politiques cohérentes et sans équivoque de la part du diocèse, et qui les protégeront sur la question de l'identité sexuelle », a déclaré Mgr Paprocki.
« Une telle politique protège nos dirigeants de la nécessité de faire le tri dans ces questions complexes et sensibles de manière réactive, sous la pression de situations inévitablement sensibles », poursuit-il. « Une telle politique protège également nos dirigeants en leur milieu contre les pressions et les intimidations fondées sur ce que certains croient être leur propre interprétation et opinion personnelle ».
Lire la suitePoursuite judiciaire : Une patiente de Planned Parenthood laissée seule tombe et se casse le cou
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme de 26 ans poursuit Planned Parenthood pour avoir été laissée seule suite à l’insertion d’un dispositif intra-utérin (DIU), être tombée et s'être cassé [partiellement] le cou. Morgan Castro affirme qu’elle a été ignorée quand elle dit au personnel qu’elle se sentait étourdie, qu’ils ont été négligents dans ses soins et qu’elle a perdu connaissance après l’intervention.
Les détails du procès, obtenus par la Pro-Life Action League, rapporte les faits de l’incident présumé. Castro s’est rendue dans un centre de Planned Parenthood sur la rue LaSalle Drive à Chicago, en Illinois, pour se faire poser un DIU. « Après l’insertion du stérilet, Morgan s’est sentie étourdie », peut-on lire dans le compte-rendu du procès. « Morgan a informé le fournisseur de soins de santé de ces symptômes. Après avoir été informé des étourdissements de Morgan, le prestataire de soins de santé a quitté la chambre, laissant Morgan seule et sans surveillance. Morgan a perdu connaissance et est tombée de la table sur le sol. »
Les étourdissements et même les évanouissements ne sont pas rares après la pose d’un DIU, ce que le site internet de Planned Parenthood admet lui-même.
Après être tombée par terre, Morgan aurait été laissée là, allongée sur le plancher et inconsciente, jusqu’à ce que l’employé de Planned Parenthood revienne et la trouve dans l’état où elle était. Elle signala des douleurs à la tête et au cou et fut transportée en ambulance à l’hôpital Presence St. Joseph’s, où plusieurs fractures ont été découvertes dans sa colonne vertébrale. Ses blessures étaient suffisamment graves pour qu’elle dût ensuite être transférée dans un autre hôpital, où on lui a posé une orthèse cervicale de type Halo.
Alors que les DIU sont de plus en plus répandus, les femmes souffrent de plus en plus de leurs complications. Une femme intenta un procès après avoir souffert de complications potentiellement mortelles ; une autre femme dut subir des amputations et de multiples opérations après que son DIU eût transité dans son corps et provoqué une septicémie. D’autres femmes ont souffert d’autres effets secondaires terribles [...] Il arrive souvent qu’on ne les prévienne pas suffisamment des effets secondaires potentiels qu’elles risquent de subir, ce qui rend le consentement éclairé impossible. [Bien qu’utiliser un contraceptif ne soit pas un choix éclairé...]
L’établissement de Planned Parenthood où Morgan s’est rendue également notoire en soi ; il s’agit du même établissement où Tonya Reaves est morte des négligences de l’avortoir suite à un avortement. Avec Reaves, l’avorteur n’avait pas réussi à terminer l’avortement, avait perforé son utérus et avait peut-être sectionné son artère utérine. Cela a entraîné des saignements catastrophiques dont le personnel de Planned Parenthood ne s’est pas occupé pendant plus de cinq heures. En fait, ils n’ont jamais même appelé le 911 ; le temps que Reaves reçoive les soins médicaux appropriés à l’hôpital, il était trop tard. Elle décéda tragiquement.
Planned Parenthood prétend fournir « des soins, quoiqu’il arrive » (care, no matter what). C’est leur devise. Pourtant, le traitement qu’ils réservent aux femmes montre qu’ils s’en fichent.
Un conseil scolaire vote pour laisser les garçons qui prétendent être filles utiliser les vestiaires de celles-ci
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressfoto/freepik
15 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Les soi-disant « guerres des toilettes » continuent de faire rage aux États-Unis, déchirant les communautés scolaires autour d’une question fondamentale : l’intimité et le bien-être des filles devraient-ils être sacrifiés au profit d’une poignée d’élèves qui prétendent être nés dans le mauvais corps, souvent poussés par une éducation sexuelle idéologique ? Le mouvement LGBT, sans surprise, répond à cette question par un oui catégorique.
À Palatine en Illinois, un débat de quatre ans sur « l’accès aux vestiaires pour les élèves transgenres » s’est terminé cette semaine lorsque le conseil scolaire du district scolaire 211 a voté à 5 contre 2 pour permettre aux élèves s’identifiant comme filles d’utiliser les vestiaires pour filles. La lutte a commencé en 2015, lorsque le ministère de l’Éducation du président Obama a accusé le district d’enfreindre la loi en refusant qu’un garçon s’identifiant comme filles entre dans les vestiaires des filles.
Après deux poursuites fédérales, le conseil a décidé de voter la permission aux élèves qui s’identifient comme transgenres d’utiliser les toilettes ou les vestiaires qui leur conviennent le mieux. La nouvelle politique stipule entre autres que les élèves transgenres « doivent être traités et soutenus d’une manière compatible avec leur identité sexuelle, ce qui comprend les élèves ayant accès aux toilettes et aux vestiaires qui correspondent à leur identité sexuelle ».
Les étudiantes ont été bouleversées par cette décision, d’autant plus que leur bien-être ne semblait pas avoir beaucoup d’importance ou d’importance pour la direction. « Je ne veux pas voir un étudiant transgenre nu dans les vestiaires », a dit une fille. Une autre élève, Julia Burca, de l’école secondaire Fremd, a été tout aussi directe : « Je me sens très mal à l’aise et je sens que c’est contre mes droits en tant qu’élève. »
Malheureusement pour ces filles, nous sommes en 2019, et leurs paroles sont considérées comme haineuses et transphobes. Leur désir de protéger leur corps des yeux des élèves masculins lorsqu’elles se changent, un instinct qui aurait été considéré comme admirable il y a peu de temps, est maintenant considéré comme la preuve que ces filles sont intolérantes. Intolérantes, ou peut-être tout simplement trop stupides pour se rendre compte que notre culture a récemment décidé que les filles peuvent aussi avoir un organe bien particulier, et que, par conséquent, leur malaise naturel devra être surmonté. Il est temps de se conformer au programme.
Lire la suiteDes bébés avortés naissent vivants et sont abandonnés à la mort
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : christiniabella/Pixabay
L’avortement n’est heureusement pas efficace à 100%, ce qui amène la naissance de centaines de bébés partout dans le monde à cause de cette pratique, car elle peut provoquer la naissance prématurée plus tôt que prévu, et malgré elle, car son but est que le bébé ne naisse pas vivant ; cependant, les survivants de cette abominable pratique sont souvent abandonnés à la mort. Selon LifeSiteNews :
Stanek était infirmière dans l'Illinois en 1999 lorsqu'elle a découvert que les bébés nés vivants après un avortement raté étaient délibérément laissés à la mort.
[...]
Un an plus tard, Stanek a été appelé à témoigner devant un Comité de la Chambre des représentants des États-Unis au sujet de la Federal Born Alive Infants Protection Act. Ce projet de loi a jeté des bases pour la protection des bébés nés vivants pendant un avortement […]
Stanek explique aux auditeurs que la procédure d'avortement qui aboutit le plus souvent à des bébés nés vivants est généralement pratiquée sur des nourrissons âgés de 19 à 28 semaines d'âge gestationnel. Ce genre d'intervention est employée partout dans le monde, affirme-t-elle, avec pour résultats, des centaines de bébés qui naissent vivants et qui sont abandonnés à mourir seuls.
96 % des biologistes admettent que la vie commence à la fécondation, montre une étude
Fécondation in vitro (une autre technique barbare de notre époque).
Par Calvin Freiburger ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : DrKontogiannilVF/Pixabay
21 octobre 2019 (LifeSiteNews) ― Le début biologique de la vie humaine n'a jamais été aussi controversé que ne l'indique la bataille politique sur l'avortement, une recherche publiée cet été ayant révélé que même les biologistes, qui votent pour l'avortement légal et qui le soutiennent, admettent que les victimes de l'intervention étaient en vie au moment de la fécondation.
Steve Jacobs est un récent diplômé du département de développement humain comparé de l'Université de Chicago. Pour sa thèse, il a choisi de tenter une « Médiation de méthode mixte dans le débat sur l’avortement aux États-Unis », qui visait à obtenir une compréhension globale des réponses des deux parties aux nombreux aspects factuels et juridiques de la question.
Jacobs a détaillé ses conclusions ce mois-ci dans un article paru dans Quillette. Il a constaté que 82 % des Américains reconnaissent l'importance de l'expression « quand la vie commence » pour comprendre un enjeu, que 93 % sont d'avis que la vie humaine devrait être légalement protégée une fois qu'elle commence, et que 80 % croient que les biologistes sont les plus qualifiés pour répondre à la question du moment à laquelle elle commence. Il a donc conçu une enquête et l'a envoyée aux départements de biologie de plus d'un millier d'établissements universitaires dans le monde.
« Lorsque les réponses utilisables ont commencé à arriver, j'ai constaté que 5 337 biologistes (96 %) avaient affirmé que la vie d'un être humain commence à la fécondation, et 240 (4 %) avaient rejeté cette opinion », écrit Jacobs. « La majorité de l'échantillon s’est identifiée comme libérale (89 %), pro-choix (85 %) et non-religieuse (63 %). Dans le cas des Américains qui ont exprimé leur préférence partisane, la majorité s'est identifiée comme démocrate (92 %). »
Il a ajouté que, bien qu'il ait pris la peine de formuler ses questions de façon technique et neutre, il a reçu un certain nombre de réponses hostiles de la part d'universitaires qui ont rejeté l’étude comme « stupide question de droit à la vie », « étude religieuse » et même « étude financée par Trump et le Ku Klux Klan », un répondant faisant observer qu'il ferait de son mieux pour diffuser cette information afin qu'aucun de ses collègues naïfs ne tombe dans ce piège.
Lire la suiteUn survivant de l’avortement laissé à mourir dans un hôpital argentin
Par Kristi Burton Brown (LiveActionNews) — Photo : christianabella/Pixabay
D’après un histoire effroyable provenant d’Argentine, des infirmières révèlent qu’un bébé est né vivant après une tentative d’avortement. L’enfant a vécu pendant des heures — une infirmière affirme jusqu’à dix heures — mais fut laissé seul, condamné à mourir. Osvaldo A. Boldean écrit que cet incident inhumain a tant affecté le personnel de l’Hôpital Delicia Concepción Masvernat que « mêmes les médecins… se sont empressés ces derniers jours à mettre par écrit leur objection de conscience à pratiquer des avortements. »
Le bébé était un garçon, et a été mis sur un « plat » une fois que les médecins et les infirmières eurent constaté qu’il était vivant. Ils auraient supposé que l’enfant mourrait rapidement tout seul, étant donné son jeune âge. La mère était enceinte d’environ cinq mois lorsqu’elle considéra l’avortement (prétendument à la suite d’un viol), mais l’enfant ne reçut l’aide de personne de l’unité de néonatologie ou de tout autre professionnel médical de l’hôpital.
La situation en Argentine est, tragiquement, non unique. Des bébés qui seraient soignés et appréciés s’ils étaient voulus sont souvent laissés à eux-mêmes lorsqu’une tentative d’avortement échoue. L’infirmière Jill Stanek a vu cela se produire au Christ Hospital en Illinois. Elle a témoigné, « Il n’est pas rare pour un bébé avorté, mais en vie, de se survivre pendant une heure ou deux, voire plus. Au Christ Hospital, un de ces bébés a vécu pendant presque tout un quart de travail, soit environ huit heures. »
Jill faisait tout ce qui était en son pouvoir pour ces bébés, les enveloppant dans une couverture, les berçant parfois, jusqu’à leur dernier souffle. Son expérience la mena à se battre pour le Born Alive Infants Protection Act au niveau fédéral américain. Cependant, comme tous les états n’ont pas une loi similaire, les bébés qui survivent aux tentatives d’avortement à travers les États-Unis peuvent encore subir d’horribles morts.
Kermit Gosnell a tué des survivants d’avortements en Pennsylvanie en leur tranchant le la moelle épinière à l’arrière du cou. Les employés de l’avorteur texan Douglas Karpen ont révélé l’avoir vu tuer des enfants ayant survécu à l’avortement de diverses manières horribles — dont « tordre le cou » — souvent avec du sang couvrant le sol.
Un médecin argentin impliqué dans la situation avec le jeune enfant né à environ 20 semaines expliqua que l’avortement rend toute chose difficile : « C’est très compliqué et difficile et cela nous laisse tous dans le tort. Ici, chaque jour, nous luttons pour la vie. » Et pourtant, malgré la motivation des médecins à se battre pour la vie, l’avortement exige d’eux de violer la vie et de la prendre de force.
Le gouverneur d’Illinois J.B. Pritzker signe le projet de loi légalisant l’avortement jusqu’à la naissance
Le gouverneur d'Illinois, J.B. Pritzker.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Ce projet de loi abjecte avait été remis au gouverneur par l’Assemblée législative d’Illinois vendredi dernier, et voici qu’aujourd’hui M. Pritzker le signe, chose qu’il avait d'ailleurs promis de faire. Mgr Paprocki, évêque de Springfield en Illinois, avait déclaré le 2 juin que les législateurs catholiques qui appuyaient ce projet de loi n’auraient pas le droit de communier s’ils ne faisaient réparation. Extrait de LifeNews :
Alors que les grands médias se concentrent sur la condamnation des efforts pro-vie en Alabama, en Géorgie et au Missouri, les dirigeants démocrates d’autres États adoptent tranquillement des projets de loi radicaux en faveur de l’avortement qui étendent la légalisation de l’assassinat de bébés à naître.
Mercredi, le gouverneur de l’Illinois J.B. Pritzker a signé une loi autorisant l’avortement pour quelque raison que ce soit jusqu’à la naissance et obligeant tous les régimes d’assurance public à les couvrir. Il suit ainsi le gouverneur du Vermont, qui a fait de son État le dernier à légaliser l’avortement jusqu’à la naissance lorsqu’il a signé hier son projet de loi radical.
M. Pritzker s’est vanté que cette loi fera de l’Illinois l’État le plus « progressiste » en matière d’avortement, rapporte WGN-TV News 9.
La loi, que les législateurs de l’État ont rapidement adoptée pendant la fin de semaine du Memorial Day, légaliserait les avortements pour quelque raison que ce soit, jusqu’à la naissance en Illinois. Il supprimerait les sanctions pénales contre la pratique de l’avortement et permettrait aux non-médecins de les pratiquer. Le projet de loi abrogerait également l’interdiction de l’avortement par naissance partielle, les règlements sur les cliniques d’avortement et la protection de conscience des travailleurs de la santé. En outre, elle obligerait tous les régimes d’assurance maladie à couvrir les avortements, sans exception pour les objections religieuses ou morales.
Le projet de loi a suscité des protestations massives plus tôt cette année. En mars, une telle foule de militants pro-vie a rempli le capitole de l’État pour se mobiliser contre le projet de loi que la police a dû fermer le bâtiment en raison du manque de place dans le bâtiment. Par la suite, les législateurs n’ont pas fait avancer le projet de loi pendant des mois.
Un évêque d'Illinois interdit la communion aux législateurs pro-avortement
Mgr Paprocki, évêque de Springfield, en Illinois.
Par Dorothy Cummings McLean ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : rmsli via YouTube
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Springfield, en Illinois, 6 juin 2019 (LifeSiteNews) ― L'évêque de Springfield en Illinois a interdit aux législateurs pro-avortement de recevoir le sacrement de la Sainte Communion.
L'évêque Thomas John Paprocki a déclaré que les législateurs de l'État qui travaillent à l'adoption du nouveau projet de loi de l'Illinois sur l'avortement ne peuvent se présenter à la communion dans son diocèse et qu'il est expressément interdit aux prêtres de donner l'Eucharistie au président du Sénat et au président de la Chambre.
« En accord avec le canon 915 du Code de Droit Canonique... le président du Sénat de l'Illinois John Cullerton et le président de la Chambre Michael J. Madigan, qui ont facilité l'adoption de la Act Concerning Abortion of 2017 (projet de loi 40 de la Chambre) ainsi que de le Reproductive Health Act of 2019 (projet de loi 25 du Sénat), ne sont pas admis à la Sainte Communion dans le diocèse de Springfield en Illinois parce qu'ils ont persisté obstinément à promouvoir le crime abominable et le péché très grave de l'avortement, comme en témoignent l'influence qu'ils ont exercée dans leurs rôles de gouvernance et par leurs votes répétés et leur soutien public obstiné au droit à l'avortement sur une longue période prolongée, » écrivait Mgr Paprocki dans un communiqué du 2 juin 2019.
« Ces personnes ne pourront être réadmises à la Sainte Communion qu'après s'être réellement repenties de ces péchés graves et après avoir en outre fait réparation convenable pour les dommages et les scandales, ou du moins avoir sérieusement promis de le faire, selon mon jugement ou celui de leur évêque diocésain, en consultation avec moi ou mon successeur, » continuait-il.
Bien qu'ils ne soient pas nommés, Mgr Paprocki a inclus d'autres politiciens pro-avortement dans son interdit, disant : « Je déclare que les législateurs catholiques de l'Assemblée générale de l'Illinois qui ont coopéré dans le mal et commis de graves péchés en votant pour toute législation qui encourage l'avortement ne doivent pas se présenter pour recevoir la Sainte Communion sans être préalablement réconciliés avec le Christ et l'Église, conformément au canon 916 du Code de Droit Canonique. »
Lire la suiteDes projets de lois pro-avortement radicaux en passe d’être adoptés en Illinois
Capitole d'Illinois.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Daniel X. O'Neil/PxHere
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Plusieurs projets de loi en Illinois pourraient légaliser l’avortement à fond, ôtant toute protection à l’enfant à naître ou à l’enfant en train de naître, retirant la nécessité de l’autorisation parentale pour obtenir l’avortement dans le cas d'une mineure, permettant l’avortement dit par « naissance partielle » qui est tout simplement de l’infanticide. Extrait de LiveActionNews :
Le Sénat de l’Illinois a adopté le [projet de loi] SB 25 et le gouverneur J.B. Pritzker a annoncé son intention de signer le projet de loi.
[...] Aujourd’hui, l’Illinois House a adopté un projet de loi encore plus extrême que la Reproductive Health Act de New York, adoptée en janvier, et qui inclut l’abrogation de l’interdiction des horribles D&X, ou avortements par « naissance partielle ».
[…]
Le HB 2495 [...] éliminerait pratiquement toutes les protections pour les enfants à naître, autoriserait l’infanticide, supprimerait les lois de protection de la conscience pour les travailleurs de la santé, permettrait le financement de l’avortement par les contribuables, et plus encore. Le projet de loi HB 2467 abrogerait la Parental Notice of Abortion Act de 1995, ce qui permettrait aux mineures de se faire avorter sans autorisation parentale. Les projets de loi sont si extrêmes que des milliers de citoyens ont envahi le capitole de l’Illinois en signe de protestation...
Le projet de loi abroge également l’interdiction étatique de l’avortement par naissance partielle. Une infirmière, après avoir été témoin d’un avortement par naissance partielle D&X, a raconté :
« ... [Il] introduisit les forceps et attrapa les jambes du bébé [...] Puis il sortit le corps et les bras, jusqu’au cou.
À ce moment-là, seule la tête du bébé était encore à l’intérieur. Le corps du bébé bougeait. Ses petits doigts se serraient les uns contre les autres. Il donnait des coups de pied. Pendant tout ce temps, sa petite tête était encore prise à l’intérieur. Puis le Dr Haskell a pris une paire de ciseaux et l’a plantée à l’arrière de la tête du bébé. Puis il a enfoncé un tube d’aspiration très puissant dans le trou et a aspiré le cerveau du bébé. J’ai failli vomir en le regardant faire ces choses.
Ensuite, le Dr Haskell a mis au monde la tête du bébé… »
Des dizaines d’adolescents chantent au parlement d’Illinois pour les enfants avortés
Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie
Springfield, en Illinois, le 25 mars 2019 (LifeSiteNews) — Une vidéo de jeunes gens pro-vie qui chantent une magnifique berceuse au Capitole de l’Illinois a refait surface tandis que les législateurs de l’État débattaient des projets de loi en cours qui légaliseraient l’avortement jusqu’au moment de la naissance.
Des membres de la chorale de St. John Cantius, une paroisse de l’archidiocèse de Chicago qui cherche à préserver la beauté de la liturgie traditionnelle et de la musique sacrée, s'étaient joints à Crusaders for Life en 2017 pour chanter le « Coventry Carol » qui est issu d’un mystère médiéval [pièce à thème sacré] qui dépeint le massacre des saints Innocents par les soldats du roi Hérode, comme décrit dans l’Évangile de saint Matthieu. Dans la vidéo, les jeunes militants sont montrés portant des chandails jaunes et se balançant en se tenant par les épaules dans l’impressionnante rotonde du Capitole de Springfield, où les législateurs de l’État se rencontrent. Leurs voix retentissaient du haut en bas de l’espace que couronne la coupole du Capitole.
Un porte-parole de la paroisse St. John Cantius de Chicago a affirmé que la vidéo a été enregistrée en 2017 lors d’un rassemblement pour la dignité des enfants à naître. La vidéo a été produite par « Crusaders for Life », un groupe pro-vie qui a débuté parmi les jeunes paroissiens de St. John Cantius et s’est depuis étendu ailleurs dans l’Illinois et au Michigan. C’est lors d’une tournée dans le Midwest en 2017 que les jeunes militants et choristes ont chanté au Capitole de l’Illinois. Les militants ont fait de ce chant du 16ème siècle leur emblème.
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