Cardinal Burke : Déclaration concernant la réception de la Sainte Communion par ceux qui persistent dans le péché public grave (dont l’avortement)
Cardinal Raymond Leo Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Alpha News/YouTube
Avec l’aimable autorisation du cardinal Burke, je publie volontiers ci-dessous la traduction française que j’ai réalisée à sa demande de sa Déclaration concernant la réception de la Sainte Communion par ceux qui persistent dans le péché public grave, et qu’il a approuvée. La Déclaration est d’ordre général mais il est difficile de ne pas y voir une application très actuelle à la situation où se trouvent les Etats-Unis, avec à leur tête un président, Joe Biden, qui met en avant sa foi et sa pratique catholiques, mais qui les contredit par ses choix et actes politiques, en particulier en faveur de l’avortement.
On notera que par rapport aux paroles de cardinaux (voire mieux) exprimant des préférences et des idées personnelles (voire une idéologie personnelle) qui s’éloignent très visiblement de l’enseignement de l’Église, on a ici affaire à un rappel clair et documenté de la doctrine et des lois de l’Église par un cardinal qui ne recherche en rien la mise en avant d’opinions personnelles. — J.S.
*
De nombreux catholiques, mais aussi des non-catholiques qui, tout en n’embrassant pas la foi catholique, respectent l’Église catholique pour son enseignement en matière de foi et de morale, m’ont demandé comment il est possible pour des catholiques de recevoir la sainte communion, alors que dans le même temps ils soutiennent publiquement et obstinément des programmes, des politiques et des lois qui sont en contradiction directe avec la loi morale. En particulier, mes interlocuteurs posent la question de savoir comment des responsables politiques et des autorités civiles catholiques qui défendent et soutiennent publiquement et obstinément la pratique de l’avortement volontaire peuvent s’approcher de la sainte communion. Leur question s’applique clairement de la même façon aux catholiques qui font publiquement la promotion de politiques et de lois portant atteinte à la dignité de la vie humaine de ceux qui sont frappés par une maladie grave, l’âge ou le handicap, et de celles qui violent la nature propre de la sexualité humaine, du mariage et de la famille, ainsi que la libre pratique de la religion.
Leur question mérite une réponse, d’autant plus qu’elle touche aux fondements mêmes de l’enseignement de l’Église en matière de foi et de morale. Elle touche surtout à la sainte Eucharistie, « Sacrement de l’amour… le don que Jésus Christ fait de lui-même, nous révélant l’amour infini de Dieu pour tout homme. … dans le Sacrement de l’Eucharistie, Jésus continue de nous aimer “jusqu’au bout”, jusqu’au don de son corps et de son sang. » (1)
J’espère que les points suivants de l’enseignement de l’Église seront utiles à ceux qui sont à juste titre déroutés, et même souvent scandalisés, par la trahison publique trop fréquente de l’enseignement de l’Église en matière de foi et de morale par ceux qui se proclament catholiques. Je me pencherai sur la question de l’avortement provoqué, mais les mêmes points s’appliquent à d’autres violations de la loi morale.
Lire la suiteCardinal Burke : les catholiques qui, comme Joe Biden, promeuvent l’avortement sont en « état d’apostasie »
Cardinal Leo Raymond Burke.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le Cardinal Leo Raymond Burke a affirmé dans une entrevue que ceux qui, comme Joe Biden, se disent « fervent catholique » et promeuvent obstinément l’avortement sont en « état d’apostasie », selon LifeSiteNews :
Le cardinal américain Raymond Burke a déclaré que les catholiques qui tiennent des positions pro-avortement dans la vie publique, comme le président Joe Biden, qui nient « obstinément et publiquement » les vérités de la foi et agissent contre elles, doivent non seulement se voir refuser la sainte communion, mais doivent maintenant répondre du « crime d’apostasie » où la « peine canonique » pour le coupable est « l’excommunication ».
« Une telle personne, qui prétend être catholique et qui pourtant promeut de manière aussi ouverte, obstinée et agressive un crime comme l’avortement procuré, est en état, pour le moins, d’apostasie », a déclaré le cardinal dans une entrevue cette semaine avec Thomas McKenna du Catholic Action for Faith and Family.
« En d’autres termes, agir ainsi, c’est s’éloigner du Christ et s’éloigner de la foi catholique. Par conséquent, la deuxième mesure à envisager est une peine canonique, une sanction, pour le crime d’apostasie, qui serait l’excommunication », a ajouté le cardinal.
Le cardinal Burke, l’un des plus grands juristes canoniques du monde, ancien préfet de la plus haute cour de l’Église, a émis ce commentaire, répondant à la question de McKenna sur « ce qui peut être fait maintenant... quelle est la prochaine étape » pour les catholiques d’envergure en réponse au président Biden, qui professe être catholique pratiquant prenant sa foi au sérieux tout en signant des décrets qui encouragent directement l’avortement.
Des groupes, financés par Soros, tente de faire renvoyer Mgr Naumann de son poste de président du Comité pour la vie de l’USCCB
Mgr Joseph Fred Naumann.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Deux groupes d’activistes travaillant à causer des ennuis à des personnalités pro-vie ou catholique (ce qui comprend le premier) s'en sont pris à Mgr Joseph Fred Naumann, dans le but de l’éjecter de son poste de président du Comité pour la vie de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), pour avoir critiqué le pro-avortement Biden et avoir dit que ce dernier ne pouvait être catholique à cause de ses positions, rapporte LifeSiteNews :
Lire la suiteFaith in Public Life et Faithful America — deux groupes d’extrême gauche, soi-disant à connotation religieuse, soutenus par l’énorme donateur athée George Soros — ont lancé la semaine dernière une pétition en ligne visant à déloger Mgr Naumann de son poste au sein du comité. La pétition comptait près de 20 000 signatures à la date de mardi — cependant Faithful America est connu pour remplir les pétitions de fausses signatures.
Les deux groupes pro-avortement et pro-LGBT, soutenus par Soros, qui sont à l’origine de la tentative de renvoi de Mgr Naumann, s’emploient depuis des années à détruire la carrière de dirigeants chrétiens fidèles, obtenant même que ces derniers soient condamnés par les grands médias. Ces organisations ont ciblé à plusieurs reprises des prélats catholiques de premier plan, dont l’archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco, ainsi que de traditionnels organismes fournisseurs d’aide humanitaire et des pasteurs évangéliques.
« En tant que catholiques, chrétiens et autres personnes de foi concernées, nous demandons instamment aux dirigeants de la conférence de démettre l’archevêque Joseph Naumann de ses fonctions de président du comité pro-vie », peut-on lire dans la pétition contre Mgr Naumann.
« Nous vous encourageons à choisir un nouveau dirigeant qui s’abstiendra d’attaquer la foi personnelle du président », ajoute-t-elle.
« Comment renverser la mort programmée de l’Église au Québec » ?
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Ian Espinosa/Unsplash
« Programmée ? » Le mot semble difficile à avaler, mais c’est un constat qu’il est facile de constater. Une grande partie de l’Église au Québec comprend la nouvelle évangélisation, la mission, comme une entreprise de « protestantisation de l’Église ».
Quand on place comme premier texte dans un livre sur l’avenir de l’Église, ce commentaire de Louis Cornellier, on comprend que la compréhension avancée de l’Église est d’une superficialité consternante et que l’aveuglement consistant à répéter les erreurs des dernières décennies n’est pas terminé. Sur l’Église donc :
« Sa dernière chance d’être à la hauteur de sa vocation réside dans un aggiornamento à la mesure des défis qui se dressent devant elle. Il faudrait, pour sauver l’Église, un Vatican III qui clamerait, notamment, que le seul vrai catéchisme est l’Évangile ; que la morale sexuelle, comme la morale tout court, n’est pas une police des mœurs, mais un appel à des relations humaines fondées sur l’amour, sur la fidélité, sur la générosité et sur le respect de la dignité ; que tous, sans discrimination, hommes, femmes, hétérosexuels ou homosexuels, mariés ou non, peuvent être appelés à devenir prêtres ; que ces derniers doivent se considérer comme des pasteurs, des accompagnateurs, un peu à la manière protestante, et non comme des superchrétiens ; que les laïques, formés à cet effet, peuvent désormais prendre pleinement en charge l’animation pastorale des communautés chrétiennes. » (CORNELLIER, Louis. Comment peut-on être un catholique québécois, tiré du livre Demain l’Église paru aux éditions Novalis en 2019, p. 28-29)
Et si on demandait plutôt à une véritable spécialiste ce qu’il faudrait changer dans le monde ?
« À un journaliste qui lui posait la question : “Mère Teresa, que devons faire pour que les choses changent dans le monde ?”, la sainte de Calcutta lui répondit : “Il y a deux choses à faire pour que les choses changent dans le monde : changer, vous et moi” ».
À une religieuse qui se plaignait de ne pas avoir assez de temps dans la journée pour tout faire, Mère Teresa lui répondit : « Vous avez raison, nous n’avons pas assez de temps. Alors, à partir de maintenant, au lieu de faire une heure d’Adoration Eucharistique par jour, nous en ferons deux. Une heure le matin et une heure le soir ! » Les vocations se sont multipliées par deux.
Lire la suiteLe long suicide de l’Église catholique au Québec
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AdobeStock
En 1789 et en 1905, nos ancêtres et cousins catholiques français ont subi révolution et persécutions entraînant la mise à mort des prêtres, des religieux et religieuses et des laïcs désirant sauvegarder la foi de leurs fidèles et enfants.
Le 13 mai 1964 est créé le Ministère de l’Éducation au Québec, qui fut la plus grande révolution que connut le pays. De son propre chef, l’Église catholique au Québec, donnait au gouvernement la main mise sur l’éducation des enfants et commençait un processus de retrait qui allait aboutir dans les années 1990 avec l’acceptation de l’abolition des derniers droits permettant aux catholiques d’avoir une école publique confessionnelle.
Nous avions remis la foi de nos enfants aux mains des laïcistes. Sans coup férir. Nous n’avons pas encore pleuré le drame qui s’est produit dans les dernières décennies. L’Église, au Québec, a donné ses enfants à ceux dont le but principal était d’éliminer toute trace de foi sur le territoire québécois.
Les familles québécoises ont crié, pleuré, la foi perdue de leurs enfants, leur plus grand bien, mais n’ont reçu qu’une sourde oreille. Ils furent jugés comme étant des fanatiques par la hiérarchie, à part quelques exceptions comme le martyr cardinal Paul Grégoire et l’exilé cardinal Ouellet. Tout cela en subissant le reproche de ne pas transmettre et encadrer leurs enfants pour que des vocations religieuses naissent de ces familles.
Les parents ont vu leurs enfants quitter la foi et la relation avec Jésus-Christ. Des enfants sont restés seuls dans des familles encore nombreuses, à voir leurs frères et sœurs prendre des chemins de mort.
Maintenant que les quelques familles catholiques restantes sont dispersées à travers le territoire, que des cours de pastorales vides fomentées dans des facultés de théologies verbeuses et profondément arrogantes dans leur irrationalité, ont décimées les derniers rescapés des sacrements de l’initiation chrétienne, accompagnée par les commentaires insignifiants du Prions en Église, ayant formaté une bonne partie du clergé à leurs discours soporifiques, ce clergé ne se réveillant que pour réclamer l’argent des fidèles pour Développement et Paix, servant à financer en partie les organismes pro-choix et anti-famille à travers le monde, notre Église profondément malade est mourante.
Lire la suiteJoe Biden mange et boit sa propre mort spirituelle
Joe Biden.
Par Austin Ruse (Crisis Magazine) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
Hier matin, dans la grande cathédrale de St Matthew à Washington DC., Joe Biden a mangé et bu sa propre mort spirituelle. Qu’il ait reçu la Sainte Eucharistie des mains d’un cardinal de l’Église ajoute scandale au scandale. Une émission de radio a appelé cela une messe pour Planned Parenthood. Et ce fut le cas.
Joe Biden est un ennemi de la foi catholique. Ce fait doit être répété aussi souvent qu’il est humainement possible. Joe Biden se présente comme un catholique fidèle, mais il ne croit pas aux enseignements fondamentaux de la foi sur la personne humaine ou la sexualité humaine. Qui plus est, il met de l’avant cette incrédulité dans la politique publique et aura désormais toute la force du gouvernement fédéral derrière cette incrédulité.
Nous savons ce qu’il fera peu après avoir prêté serment. Il rétablira une politique qui utilisera l’argent américain pour cibler et tuer les enfants à naître dans le monde en développement. Biden est un extrémiste de l’avortement. Il est en faveur de l’avortement pendant les neuf mois de la grossesse et au-delà.
Sur la question des LGBT, Biden est à fond le train. Considérez que la seule fois où Joe Biden a officié à un mariage [civil], c’était entre deux hommes. C’est relativement bénin comparé au fait qu’il va signer l’Equality Act, qui va mettre fin au sport féminin en Amérique. Il est choquant de constater que les féministes ne se scandalisent pas qu’on permette à des « filles » ayant des organes génitaux masculins de participer à des compétitions avec des filles et même à se doucher avec de vraies filles. Biden va autoriser les « femmes » transgenres à entrer dans l’armée. Et c’est ce qui va se passer. Les hommes qui pensent être des femmes seront autorisés à aller dans les douches des femmes, et si une vraie femme se détourne avec pudeur, il portera plainte contre elle pour harcèlement. Ce type de persécution est similaire à ce qui est arrivé aux pasteurs chrétiens dans l’armée qui prêchent la vérité de l’Évangile sur les hommes et les femmes.
Il signera également le Global Equality Act qui aura pour but d’exporter la révolution sexuelle LGBT à travers la politique étrangère américaine. Cette loi sera également utilisée pour empêcher les chefs religieux étrangers de venir dans notre pays comme s’ils étaient des oligarques russes ou des dirigeants d’ISIS.
Lire la suiteL’Anti-Église est là ― les fidèles catholiques ne doivent pas avoir peur
Le P. Linus F. Clovis, prêtre de l’archidiocèse de Castries, Sainte Lucia dans les Antilles.
Par le Père Linus F. Clovis (LifeSiteNews) ― Traduit par inquisition.ca ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le pape François ayant annoncé vouloir remettre de l’avant son exhortation apostolique Amoris Lætitia en cette année 2021, par conséquent tout ce qu’elle contient d'erroné, nous publions le présent texte du P. Linus Clovi, lu lors d’une conférence donnée au Rome Life Forum en 2017, qui, entre autres, soulignent les graves erreurs que promeut Amoris Lætitia et ses dangers pour l’Église, ainsi que pour la cause de l’enfant à naître. C’est aussi un document très pertinent au sujet de la crise actuelle que subit l’Église. ― A. H.
Note du traducteur : Le Père Clovis a donné cette conférence au Forum de la Vie de Rome, le 18 mai 2017. J’ai copié et traduit la version sur LifeSiteNews.
***
Les premiers mots du Pape saint Jean-Paul II, apparaissant sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, le jour de son élection le 16 octobre 1978, furent « n’ayez pas peur ». Maintenant, trente-neuf ans plus tard, à la lumière des événements qui ont pris le contrôle du catholicisme contemporain, ses premiers mots semblent être non seulement prophétiques, mais bien plus : un appel aux armes en préparation pour la bataille [1 Co 14:8].
Chaque fois que le pendule de l’histoire humaine et du salut passe à travers une période de ténèbres et de turbulences envahissantes, Dieu inspire souvent des prophètes pour parler, afin que la lumière puisse resplendir pour dissiper les ténèbres, et que la tourmente puisse être atténuée par l’espoir. Ces prophètes en ont appelé à plus de confiance en la sollicitude active et affectueuse de Dieu pour son peuple [Jn 3 h 16]. Ainsi, par exemple, avec des supplications pour avoir confiance en la providence aimante de Dieu, Isaïe [Is 7:10-14] a supplié le roi Achaz de demander à Dieu un signe avant d’agir, et Jérémie [Jr 38-40] a prévenu que Dieu sauverait Jérusalem de la destruction totale seulement si la ville se rendait aux Babyloniens. L’Église elle-même n’a pas été privée des bénédictions de la grâce prophétique, comme le prouve grandement Dieu en suscitant des saints tels que Bernard de Clairvaux, François d’Assise, Catherine de Sienne, Marguerite-Marie Alacoque et, plus récemment, en envoyant Sa Sainte Mère à Lourdes, à La Salette et à Fatima.
Il y a un siècle, Dieu a envoyé la Reine des Prophètes à la Cova da Iria à Fatima, au Portugal, avec un double message pour notre monde contemporain. Tout d’abord, elle a prévenu que le monde était déjà confronté à un péril beaucoup plus destructeur que celui auquel Jérusalem avait dû faire face et, deuxièmement, elle a présenté une solution céleste, plus sage et plus prudente que celle offerte à Achaz, qui avait refusé de demander à Dieu un signe « aussi profond que le Shéol ou aussi élevé que le ciel » [Is 7:11]. Cependant la Vierge, par sollicitude maternelle, a établi la gravité et la véracité de son double message avec une vision et un signe. Le 13 juillet 1917, « aussi profond que le Shéol » a été illustré par une vision perturbante de l’Enfer. Quatre mois plus tard, le 13 octobre, « aussi élevé que le ciel » a été confirmé avec un signe, le miracle étonnant de la « danse du soleil » qui a été observé par plus de soixante-dix mille personnes.
Lire la suiteMgr Aupetit rejette sur les catholiques communiant sur la langue la responsabilité de l’interdiction de la messe : réactions
Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le mardi 17 novembre 2020 au matin, sur les ondes de Radio Notre-Dame, Mgr Michel Aupetit, interrogé sur la prohibition des messes publiques et sur sa rencontre avec le gouvernement lundi, jetait la responsabilité de l’interdiction de la messe publique, sous le durcissement du confinement gouvernemental en France, sur les catholiques qui ne respecteraient pas les mesures (soi-disant) sanitaires, entre autres communiant sur la langue, et qui, selon les mots méprisants de Mgr Aupetit : « font leur petit business dans leur coin [et] empêchent tous leurs frères de pouvoir assister à la messe ». Ces propos ont provoqué une vive réaction chez les fidèles, outragés à juste titre. Le Salon Beige rapporte :
Mardi matin sur Radio Notre-Dame, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, s’en est pris, d’une façon assez cavalière, aux catholiques qui communient sur la langue et qui seraient responsables, rien de moins, de l’interdiction des messes publiques ! De nombreux catholiques se sont publiquement émus de cette accusation…
Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, a également réagi dans une lettre ouverte à Mgr Aupetit, publiée sur le site de l’organisme :
L’instant de la consternation passé vient celui de l’indignation et de l’analyse. Vous avez tenu hier sur Radio Notre-Dame au micro de « Marie-Ange » des propos qu’il convient de rappeler pour l’histoire dénonçant : « les gens qui veulent en faire à leur tête », « communier sur la langue », les accusant de « faire n’importe quoi » et de poursuivre leur « petit business dans leur coin ». Il s’agirait de devenir « sérieux » et d’obéir.
Il est assez étrange que Mgr Aupetit, archevêque de Paris eût uniquement critiqué les catholiques en question, attachés à la messe et au respect de Dieu, et non le gouvernement, car enfin, c’est du gouvernement que vient la décision d’interdire la messe publique et non des fidèles. Le gouvernement a-t-il donc toujours raison ? Faut-il donc courber la tête devant chacune de ses décisions ? Et parce que l’État réagirait iniquement à de prétendues infractions à ses mesures, faut-il donc rejeter la faute sur les fidèles ?
Lire la suiteEntendre aujourd’hui la Voix de Dieu Qui nous appelle à la sainteté
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour la fête de la Toussaint) — Photo (rognée, couleurs modifiées, côtés flous rajoutés) : Wikimedia Commons/Google Cultural Institute
En tout temps, nous devons entendre la voix de Dieu, mais spécialement dans les temps de crise universelle de la vraie foi, où domine la voix ténébreuse de ceux qui disent, dans leur arrogance : « il n’y a pas de Dieu ». Ces athées qui se croient intelligents, l’Esprit Saint les qualifie d’insensés (Ps. 53 1). Car, c’est une véritable folie que de ne pas croire en Dieu. Se convainquant, contre l’évidence même, que Dieu n’existe pas, ils se bouchent bien dur les yeux et les oreilles, pour ne rien voir des merveilles de la création et ne rien entendre de la louange divine qui s’élève de l’univers.
Même si le monde n’en veut rien savoir, dans son admirable et douce Providence Dieu, qui veut le bonheur et le salut de tous les hommes, continue de leur parler. Par Jésus-Christ, son Verbe incarné, Il nous appelle tous à nous tourner vers Lui, à nous convertir, à quitter le chemin très large qui conduit à la perdition pour marcher dans le seul chemin qui mène au véritable bonheur, commencé dans la peine ici-bas, par l’observance des divins commandements, pour s’achever dans le parfait repos et la gloire de l’éternité.
Jésus-Christ, dont on peut faire taire ou brouiller le témoignage extérieur que lui rendent ceux qui annoncent son Évangile, parle intérieurement, surtout en temps de crise, à toutes les âmes de bonne volonté. Néanmoins des plus graves crimes, qui sont innombrables et souillent la face de la terre, Jésus appelle tous les hommes à être purifiés, transformés et enflammés du feu de son amour. Son appel continuel à la sainteté, lorsqu’il ne résonne plus dans la vie publique, se fait plus intime et attend la réponse libre de tous et chacun. Heureux ceux qui, quelles que soient les difficultés extérieures, veulent sincèrement répondre à l’amour infini de Jésus-Christ par tout l’amour de leur cœur.
Pour ceux-là, pour nous tous, saint Paul adresse cette prière à Jésus-Christ : « Je lui demande que votre charité croisse de plus en plus en lumière et en intelligence, pour discerner ce qui est le meilleur, afin que vous soyez purs et sans reproche jusqu’au Jour de Jésus-Christ, et que vous soyez remplis du fruit de justice par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu » (Ph. 1, 9-11).
Lire la suitePour mieux défendre l’enfant à naître caché, défendons le Christ invisiblement présent dans l’Eucharistie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Y a-t-il un lien entre le respect pour l’enfant à naître et la révérence envers la divine Eucharistie, l’un caché aux yeux d’un monde volontairement aveugle et l’autre signe et présence réelle du Christ, caché à nos yeux mortels ? La foi surnaturelle en l’Eucharistie est-il un apport indispensable à la foi naturelle en l’enfant à naître (je veux dire par foi naturelle : la croyance dans le concept naturellement déductible de la personnalité de l’enfant à naître, chose qui paraît difficile à beaucoup, entre autres parce que l’enfant à naître est caché, parce qu’il est petit et sans défense, parce qu’on ne l’entend pas, parce que beaucoup n’en veulent pas… et finalement parce qu’il n’est pas pleinement développé) ? Les pro-vie n’ont-ils pas déjà l'esprit exercé à reconnaître une vérité comme celle de la transsubstantiation ? L’irrévérence envers l’Eucharistie n’est-elle pas source d’irrespect envers l’enfant à naître ? une grande partie des pro-vie ne sont-ils pas catholiques (bien que malheureusement de nombreux adoptent une approche « laïque ») du fait justement que ces derniers (ou une partie d’entre eux) sont familiers avec la notion de présence cachée mais réelle (sans compter la grâce) ? Autant de questions pertinentes auxquelles John Smeaton, président de Voice of the Family répond dans une vidéoconférence. — A. H.
Allocution complète de John Smeaton, traduite par Campagne Québec-Vie d’après LifeSiteNews :
Bonjour ! Je suis John Smeaton, le modérateur de la conférence internationale en ligne de Voice of the Family intitulée Love and Reverence due to Our Lord : Let’s always receive Holy Communion on the Tongue (L’amour et la révérence dus à Notre-Seigneur : recevons toujours la Sainte Communion sur la langue).
Voice of the Family est une coalition internationale d’organismes pro-vie et pro-famille du monde entier, formée pour soutenir l’enseignement catholique sur la vie et la famille. Nous sommes très reconnaissants à LifeSiteNews, le numéro un mondial de l’information pro-vie, qui a permis la tenue de cette conférence en ligne.
Pour quelle raison au monde, pourrait-on se demander, une coalition pro-vie internationale organise-t-elle une conférence sur la façon de recevoir la Sainte Communion ?
Voice of the Family, en union avec le mouvement pro-vie mondial, défend l’inviolabilité et la valeur de chaque vie humaine, et ce avec fierté. En effet, nous considérons comme un privilège et un honneur de défendre les vies humaines les plus vulnérables, et nous en sommes fiers. De nombreux membres du mouvement pro-vie sont prêts à donner leur propre vie pour la vie de ceux qu’ils cherchent à protéger. Ceci constitue la force de notre engagement.
Et pourtant, il y a quelque chose d’encore plus grand que la sainteté de la vie humaine, c’est la vie divine, le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Jésus-Christ, véritablement présente dans la Sainte Eucharistie. Notre plus grand trésor sur terre est le Saint-Sacrement. « Il n’est point d’autre nation, si grande qu’elle soit », chante l’Office divin du Corpus Christi, « qui ait des dieux s’approchant d’elle, comme notre Dieu est présent pour nous ». L’Eucharistie est notre trésor le plus cher et la pensée de l’avoir si près de nous dans nos églises catholiques nous remplit de gratitude et d’une crainte révérencielle indescriptible.
Lire la suite