Soutien public à l’euthanasie : une question de vie ou de mort éternelle
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le jour du vendredi de Pâques, des fidèles catholiques se sont rassemblés devant le Parlement pour une récitation publique du Rosaire, en réponse à l’appel de Voice of the Family. Cet événement marquait le point médian d’une croisade de 54 jours contre l’euthanasie, qui menace d’être légalisée par le Parlement britannique par le biais du projet de loi sur les adultes en fin de vie (Terminally Ill Adults (End of Life) Bill). Un débat décisif aura lieu le 16 mai, les députés votant pour la lecture finale du projet de loi soit à la même date, soit le 13 juin (bien que ces dates puissent changer).
Nous nous sommes retrouvés en face des Chambres du Parlement, à côté de la statue du roi George V (1910-1936), dont le médecin a admis plus tard l’avoir euthanasié. Des frères Franciscains de Marie et un frère dominicain du sanctuaire de Notre-Dame-du-Rosaire sont venus de Portsmouth, de Dundee et du nord de Londres pour se joindre aux laïcs dans une prière sincère, sous la bannière de Notre-Dame de Guadalupe, la patronne des enfants à naître et des Amériques, où les batailles contre la légalisation de l’euthanasie et de l’avortement continuent de faire rage.
Nos voix ont résonné au-dessus du brouhaha de la circulation et des touristes de Westminster, tandis que nous chantions le Regina Cæli et récitions le Rosaire, suppliant Notre Dame d’écraser la tête de l’ancien serpent et de tuer le « géant de l’euthanasie » comme David a tué Goliath, et de donner une nouvelle force aux évêques catholiques pour exclure les parlementaires catholiques de la Sainte Communion s’ils osent soutenir publiquement le projet de loi de quelque manière que ce soit.
Lire la suiteLe président de la Conférence des évêques du Canada soutient le refus de la communion aux politiciens pro-avortement comme Mark Carney
Mark Carney.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
15 avril 2025 (LifeSiteNews) — Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada soutient le refus de la Sainte Communion aux politiciens pro-avortement, dans le contexte de la réception de l’Eucharistie par le premier ministre Mark Carney la semaine dernière.
Dans une entrevue accordée le 11 avril dernier à Eternal Word Television Network (EWTN), Mgr William McGrattan, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, a déclaré que les politiciens pro-avortement ne devraient pas recevoir la Sainte Communion, moins d’une semaine après que Carney ait reçu l’Eucharistie dans une paroisse d’Ottawa.
« Je dirais de quelqu’un qui fait de la politique, qui prétend vivre selon sa foi et qui fait de telles déclarations : nous voyons que cela est incohérent — et c’est malheureusement le cas de beaucoup de nos politiciens », a-t-il dit.
Le journaliste d’EWTN a demandé si cela incluait M. Carney, pro-avortement, qui a été vu en train de recevoir la Sainte Communion lors de la transmission en direct d’une messe célébrée dans une paroisse d’Ottawa dimanche dernier.
Lire la suiteUne mise en garde s'impose : le vice-président Vance, la FIV, les pilules abortives et la Sainte Communion
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En cette année 2025, la Marche pour la Vie de Washington — événement phare mondial du mouvement pro-vie — a été dominée par la présence et les discours du président américain Trump et du vice-président Vance. Malheureusement, cela soustrait à un examen public sérieux leur puissant soutien politique concernant l'accès à la pilule abortive et à la fécondation in vitro (FIV). Ces deux pratiques représenteront pourtant, à elles deux, dans les années à venir, la majorité des homicides aux États-Unis et dans le monde et entraîneront des répercussions négatives dans la guerre contre l'avortement partout dans le monde.
Aujourd'hui plus que jamais, il est donc temps que des évêques catholiques courageux s'engagent pleinement dans la lutte contre le massacre des innocents et avertissent le vice-président Vance, ainsi que d'autres politiciens catholiques qui soutiennent des politiques intrinsèquement mauvaises, qu'ils ne doivent pas s'approcher pour recevoir la Sainte Communion.[1]
M. Vance a captivé l'imagination des militants pro-vie du monde entier avec son puissant discours pro-vie lors de la Marche pour la vie. La semaine dernière, lors d'une conférence sur la sécurité à Munich, M. Vance a reproché à la Grande-Bretagne d'interdire la liberté d'expression et même la prière silencieuse portant sur l'avortement dans les zones dites « sûres » autour des cliniques d'avortement, et il a dénoncé à juste titre, en particulier, le gouvernement écossais qui a écrit aux propriétaires de maisons proches de centres d'avortement pour les avertir que « les activités dans un lieu privé (comme une maison) dans l’espace situé entre les locaux protégés et la limite d'une zone pourraient constituer un délit ».
Lire la suiteUn prêtre espagnol pourrait faire l’objet de poursuites pénales pour avoir refusé la communion à un politicien homosexuel
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim the Photographer/Flickr
5 février 2025 (LifeSiteNews) — En Espagne, un prêtre catholique pourrait faire face à des poursuites au criminel pour avoir refusé l’Eucharistie à un politicien ouvertement homosexuel.
La ministre socialiste de l’égalité, Ana Redondo, a déclaré lors d’une entrevue en janvier que « refuser la communion est contraire à la constitution espagnole », rapporte le Pillar.
Elle a affirmé que l’Église catholique « ne peut, même en l’absence de loi spécifique, être soustraite aux règles constitutionnelles, au principe d’égalité et de non-discrimination de l’article 14 ».
« On ne peut pas discriminer un citoyen LGTBI et lui demander de choisir entre sa foi et sa sexualité », a-t-elle ajouté. « C’est clairement discriminatoire et j’espère qu’il y aura un recours [juridique] ».
Mme Redondo répondait à une déclaration du maire socialiste de la petite ville de Torrecaballeros, dans la province de Ségovie. Le 11 janvier, Ruben Garcia avait écrit sur X que son curé lui avait refusé la Sainte Communion en raison de sa relation homosexuelle publique.
Lire la suiteMgr Strickland réaffirme que les homosexuels impénitents et les adultères ne peuvent pas recevoir la communion
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : St. Philip Institute
12 septembre 2023, Tyler, Texas (LifeSiTteNews) — Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas, a publié une nouvelle lettre pastorale le 12 septembre 2023. En voici le texte intégral.
Mes chers fils et filles dans le Christ:
Je vous écris aujourd’hui pour discuter plus en détail de la deuxième vérité fondamentale dont j’ai parlé dans ma première lettre pastorale publiée le 22 août 2023 : « L’Eucharistie et tous les sacrements sont divinement institués, et non pas élaborés par l’homme. L’Eucharistie est vraiment le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité du Christ, et le recevoir dans la Communion de façon indigne (c’est-à-dire dans un état de péché grave et impénitent) est un sacrilège dévastateur pour l’individu et pour l’Église » (1 Cor 11, 27-29).
Les sacrements sont des éléments essentiels de la plénitude de la vie dans le Christ et sont, avant tout, une histoire d’amour divin. Les sacrements sont les canaux de la grâce divine de Dieu qui coule du Christ lui-même, l’amour incarné parmi nous, et qui sanctifie chacun d’entre nous sur son chemin vers le Ciel. Ils sont les signes visibles de l’amour de Dieu pour nous. Par la réception digne des sacrements, la grâce surnaturelle de Dieu se manifeste sous une forme visible et tangible, et l’œuvre du salut de Dieu se manifeste en chacun de nous. Comme l’affirme le Catéchisme de l’Église catholique : « Les sacrements sont des signes efficaces de la grâce, institués par le Christ et confiés à l’Église, par lesquels la vie divine nous est dispensée. Les rites visibles sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement. Ils portent fruit en ceux qui les reçoivent avec les dispositions requises. » (CEC 1131)
Il y a dans l’Église catholique sept sacrements : le baptême, la confirmation, l’eucharistie, la réconciliation (confession), l’onction des malades, le mariage et les ordres sacrés. Les sacrements ne sont pas isolés les uns des autres, mais sont au contraire tissés ensemble dans une unité de vie divine qui reflète et nous relie au ministère de Jésus-Christ et de son Église. Les saints et les docteurs de l’Église nous ont donné de nombreuses et belles réflexions à méditer sur l’origine des sacrements. Saint Thomas d’Aquin a dit que du côté transpercé du Christ « ont jailli les sacrements de l’Église, sans lesquels il n’y a pas d’entrée dans la vie qui est la vraie vie. C’est ce sang qui a été versé pour la rémission des péchés ; c’est cette eau qui compose la coupe salutaire ».
Lire la suiteMgr Cordileone : « Sans l’Eucharistie, nous ne sommes rien ; sans le sacerdoce, nous ne sommes rien »
Mgr Salvatore Cordileone.
Par reinformation.tv
Mgr Salvatore Cordileone, évêque de San Francisco aux Etats-Unis, a voulu rappeler cette année au cours de son homélie pour la messe chrismale le caractère irremplaçable du prêtre, à qui il est donné de rendre présent le Sacrifice du Christ sur l’autel. Prenant l’exemple d’un prêtre américain qui s’est retrouvé au Goulag, il a souligné les raisons qui portent le monde à haïr le sacerdoce et appelé les prêtres de son diocèse à prendre conscience de la grandeur de la mission qui leur est donnée par le Christ lui-même. Alors que nous sommes plongés dans le mystère de la Rédemption en cette Semaine Sainte, cette homélie rappelle à tous la spécificité du sacerdoce — chose qui est loin d’être inutile alors que les discours sur la « synodalité » tendent à banaliser le prêtre. Elle est centrée sur le don de l’Eucharistie, et reflète bien le courage de ce Mgr « Cœur de Lion » qui autorise la célébration du rite traditionnel jusque dans sa cathédrale et qui a lancé à l’été 2021 une « litanie de réparation » pour les abus commis à l’égard du Saint Sacrement. Voici la traduction de son homélie. — J.S.
L’homélie de Mgr Salvatore Cordileone sur le sacerdoce
Comme le font de nombreux évêques, j’ai l’habitude d’offrir un livre à nos prêtres chaque année à Noël. Mon choix pour le Noël dernier a été inspiré par l’histoire du père Walter Ciszek, un missionnaire jésuite américain en Russie pendant la Seconde Guerre mondiale, arrêté à tort comme espion du Vatican et condamné à la prison, puis au travail forcé en Sibérie.
J’ai moi-même lu cette autobiographie qui relate les expériences qu’il a vécues au cours de ces décennies de sa vie alors que je poursuivais mes études de philosophie au séminaire universitaire, et elle m’a beaucoup inspiré depuis lors. […]
En raison de son association avec le Jeudi saint, la messe chrismale est axée sur le sacerdoce ministériel. Et bien que l’épreuve du père Ciszek puisse nous sembler aujourd’hui bien éloignée dans le temps, la vigueur spirituelle et le courage avec lesquels il a persévéré dans sa vocation sacerdotale sont une source d’inspiration intemporelle. Ce qu’il a vécu l’est tout autant.
Les tourments spirituels qu’il a endurés furent encore plus grands que les tourments physiques. C’est ainsi qu’il décrit son expérience initiale lors de son arrivée dans la première prison où il a été incarcéré avec un convoi d’autres prisonniers :
« En discutant avec les autres des diverses raisons de nos arrestations, je n’ai pas caché que je pensais que certainement l’une des raisons de mon arrestation était que je sois prêtre. Si je pensais que cette révélation pourrait servir à faire ressortir mon innocence, ou susciter chez mes codétenus un plus grand sentiment de confiance à mon égard, voire me donner l’occasion de mieux les servir ou de les consoler de leurs angoisses, mon réveil a été brutal. J’ai été au contraire traité avec mépris. Apparemment, les nombreuses années de propagande soviétique avaient eu un certain effet. J’ai été choqué d’apprendre que nombre de mes codétenus considéraient les prêtres comme des parasites au sein de la société, menant une vie facile grâce aux économies des pauvres vieilles femmes, ou comme des hommes immoraux s’adonnant à la boisson, à la conquête des femmes ou à la perversion. Les prisonniers les plus instruits ou les petits fonctionnaires du parti avaient acquis une image déformée de l’Église en lisant des tracts communistes qui présentaient les aspects politiques, sociaux et humains de l’Église avec toutes leurs erreurs, leurs lacunes, leurs abus et leurs injustices. Pour eux, un prêtre signifiait, au mieux, un homme décalé et inadapté à la société socialiste. »
Lire la suiteMgr Samuel Aquila condamne l’appel du cardinal McElroy à une « inclusion radicale » des homosexuels et des adultères
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flickr/Wikimedia Commons
2 février 2023 (LifeSiteNews) — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, a condamné l’appel du cardinal Robert McElroy à donner la communion aux homosexuels et aux adultères en état de « péché objectivement grave », insistant sur le fait que l’inclusion « ne peut pas signifier que nous restons dans nos péchés ».
McElroy a suscité la controverse avec un essai publié la semaine dernière dans America Magazine rejetant explicitement « une théologie de la cohérence eucharistique » et exigeant une « inclusion radicale » des « personnes LGBT », y compris celles qui pratiquent la sodomie, sans les appeler à la repentance.
Mgr Aquila a publié mercredi dans Catholic World Report une réponse puissante au cardinal de gauche de San Diego, dans laquelle il décrit en détail son retour au catholicisme lorsqu’il était jeune et s’en prend aux évêques qui ne prêchent pas « la radicalité de l’Évangile ».
« La réflexion du cardinal McElroy dépeint l’Église comme une institution qui nuit en raison de son incapacité à accueillir tout le monde dans une pleine participation à la vie de l’Église », a-t-il observé. « Selon Son Éminence, l’Église pratique une discrimination catégorique, mais Jésus lui-même n’a-t-il pas imposé à ses disciples des exigences qui les distinguaient de ceux qui ne répondaient pas à l’appel radical et coûteux de l’Évangile ? »
L’archevêque de Denver a pointé du doigt la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche dans l’Évangile de Marc, dans laquelle il « exige du jeune homme le choix radical de le suivre », mais lui permet de refuser. « En outre, Jésus définit ce qu’il en coûte de devenir disciple : renoncer à soi-même, et même à sa famille, au nom de l’Évangile (cf. Lc 9, 23-26 ; Mt 16, 24-25 ; Lc 14, 25-27) », a-t-il noté.
« Jésus n’édulcore jamais son enseignement, ni ne fait appel à la conscience ; il rend témoignage à la vérité », a-t-il souligné. L’appel du Seigneur est en effet « radical, il s’adresse à tous, mais n’est pas reçu par tous en raison de ce qu’il en coûte de devenir disciple ».
Ceux qui rejettent le Christ par le péché mortel et se séparent de Lui ne peuvent donc pas recevoir la Communion, a affirmé Mgr Aquila, réitérant l’enseignement catholique immuable.
Lire la suiteDes évêques, des prêtres et des universitaires corrigent la déclaration du pape François sur la Sainte Communion
Le pape François.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Quatre évêques, plusieurs prêtres et de nombreux érudits catholiques ont signé une déclaration reprochant au pape François une récente déclaration sur la réception de la Sainte Communion, selon laquelle « tout le monde est invité au souper des noces de l’Agneau (Ap 19,9). Pour être admis au festin, il suffit de porter l’habit de noces de la Foi qui vient de l’écoute de sa Parole ». Le pape a écrit ces mots dans sa lettre apostolique du 29 juin sur la liturgie, Desiderio desideravi, mais pour les signataires de cette nouvelle déclaration (voir le texte intégral ci-dessous), il a omis le « sujet essentiel de la repentance pour le péché afin de recevoir dignement l’Eucharistie ».
Par conséquent, les paroles papales sur le « vêtement de la Foi » comme seule exigence pour la réception de la Sainte Communion, « contredisent [...] la Foi de l’Église catholique », comme l’écrivent les auteurs. Ils expliquent :
L’Église catholique a toujours enseigné que pour recevoir dignement et sans péché la Sainte Eucharistie, les catholiques doivent recevoir l’absolution sacramentelle, si possible, pour tous les péchés mortels qu’ils ont pu commettre et obéir à toutes les autres lois de l’Église concernant la réception de l’Eucharistie (comme, par exemple, les lois concernant le jeûne avant la réception de l’Eucharistie).
Si une confession sacramentelle n’est pas possible, mais la réception de la Sainte Communion urgente (comme pour un prêtre célébrant la Messe), le pénitent doit avoir une contrition parfaite de ses péchés mortels et le Sacrement de Pénitence doit être recherché dès que possible après la Communion. En citant abondamment les documents du Concile de Trente, les signataires indiquent également clairement que de les enseignements tels que présentés dans le document du pape François, ont déjà été condamnés comme hérésie. « L’affirmation, écrivent-ils, selon laquelle la Foi est la seule exigence pour une réception digne de la Sainte Eucharistie a été condamnée par le Concile de Trente comme une hérésie. »
Ce faux enseignement pourrait devenir plus important maintenant, en ce moment historique. Pas plus tard qu’en mai, un évêque américain — Mgr Salvatore Cordileone — a publiquement interdit à Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, de recevoir la sainte Communion parce qu’elle défie l’enseignement de l’Église contre l’avortement. « Un législateur catholique, a-t-il écrit, qui soutient l’avortement provoqué, après avoir connu l’enseignement de l’Église, commet un péché manifestement grave qui est une cause de scandale très sérieux pour les autres. »
Il semble presque que le document du pape François de juin 2022 soit une réponse à cette décision diocésaine, affirmant désormais que la Foi seule est suffisante pour recevoir la Sainte Communion.
Lire la suiteMgr Naumann critique le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement Biden et Pelosi
Mgr Joseph Naumann, archevêque de Kansas City.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocese of Kansas City
15 juillet 2022 (LifeSiteNews) — L’ancien président du comité pro-vie des évêques américains, Mgr Joseph Naumann, archevêque, a critiqué le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement en disant qu’il « fait exactement ce qu’il avertit les autres de ne pas faire ».
S’adressant au journal allemand Die Tagespost dans une interview publiée le 13 juillet mais réalisée au début du mois, Mgr Naumann, archevêque de Kansas City, a abordé la question de l’avortement et des politiciens catholiques, notant également que « de nombreux » catholiques baptisés ne font « pas vraiment partie de l’Église ».
Ces personnes sont « façonnées par la culture et la société » plutôt que par l’enseignement catholique, a-t-il déclaré, car « même au sein de l’Église, les catholiques sont souvent plus influencés par les médias séculiers que par l’Église elle-même ».
Joe Biden utilise le catholicisme à des fins politiques
Abordant le sujet du catholique autoproclamé Joe Biden, Mgr Naumann a réitéré ses critiques antérieures à l’encontre du président, déclarant que si M. Biden « prétend être un catholique fervent... cela ne ressort pas vraiment de ses actions ».
Mgr Naumann a qualifié d’outils politiques l’utilisation par M. Biden du « rosaire et de sa participation à la messe ». L’archevêque a déclaré que le président américain « a suivi la ligne démocrate, et non l’enseignement de l’Église ».
Joe Biden, qui est un fervent partisan de l’avortement, a répondu à la récente annulation de l’arrêt Roe v. Wade en signant un décret encourageant l’avortement sur demande vendredi dernier. Mgr Naumann a déclaré en réponse que le président « est allé à l’extrême » et qu’il est « préoccupé par le nombre de personnes qu’il trompe avec cela ».
Si Biden est « intègre, il devrait s’abstenir volontairement de recevoir la communion », a ajouté le prélat du Kansas. Toutefois, Mgr Naumann s’est expressément abstenu de suggérer qu’il soit interdit à M. Biden de recevoir la communion.
« Son évêque est responsable de cette décision. Mais Joe Biden sait ce qui est juste à cet égard », a déclaré Mgr Naumann.
Lire la suiteIl n’a aucune excuse. Il ne devrait pas continuer à se présenter comme un fervent catholique. En agissant ainsi, il s’arroge le rôle des évêques. Et il enseigne aux gens : « Je soutiens les avortements légaux et je suis un fervent catholique en même temps, donc vous pouvez aussi le faire. » Les politiciens franchissent une ligne lorsqu’ils affichent leur foi catholique et prônent un tel mal.
Mgr Schneider : Par ses communions « sacrilèges », Nancy Pelosi « mange sa condamnation »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Marcellus/YouTube
5 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Mgr Athanasius Schneider a condamné la réception « sacrilège » de la Sainte Communion par Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, qualifiant cette action de « chemin qui conduit à la damnation de son âme ».
En réponse à l’obstination de Pelosi à recevoir la Sainte Communion, même après avoir été exclue de l’Eucharistie par son évêque local, Mgr Schneider l’a désignée comme la figure « la plus misérable » « dans le scénario horrible de cette communion sacrilège » lors d’une entrevue mardi avec Terry Barber pendant le Terry and Jesse Show.
Mgr Schneider a dit à Barber qu’en recevant l’Eucharistie malgré son péché mortel de soutenir le meurtre d’innocents par avortement, Pelosi doit être prise en pitié, parce qu’« elle mange consciemment, obstinément son jugement ».
Mgr Schneider s’est fait l’écho des paroles de saint Paul, dont voici la mise en garde : « C’est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que l’homme s’éprouve donc lui-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur. » (1 Corinthiens 11:27-29, Traduction Fillion)
Le fidèle prélat a dit à Barber que notre première réaction face à une telle offense de Pelosi doit être de réparer pour « consoler notre Seigneur qui est si horriblement outragé dans ce saint Sacrement, par cet acte objectivement sacrilège » que Pelosi « a accompli dans le lieu le plus saint de la chrétienté : dans la Basilique Saint-Pierre, en présence du pape ».
Le pape François « n’a pas donné lui-même la sainte communion à Pelosi, grâce à Dieu, mais il était présent », a ajouté Mgr Schneider.
« Ce blasphème et ces actes sacrilèges ─ cela ne peut que provoquer en nous de la souffrance, parce que nous croyons et nous aimons Jésus-Christ dans l’Eucharistie », a déclaré Mgr Schneider. « Nous souffrons qu’Il soit ainsi outragé. »
Lire la suite