Grande-Bretagne : l’homme qui s’était empressé d’obtenir l'euthanasie avait fait l’objet d’un mauvais diagnostic
LiveActionNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo
(Right to Life UK) — Un Britannique, qui avait entamé le processus de suicide assisté en contactant une clinique de suicide assisté en Suisse après que des médecins l’aient par erreur déclaré atteint de la maladie du motoneurone [sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot], a fait part de ses graves préoccupations concernant le projet de loi Leadbeater sur le suicide assisté, en vertu duquel il pense qu’il aurait pu recourir au suicide assisté.
Peter Sefton-Williams, 71 ans, journaliste et directeur marketing à la retraite s’est entendu dire par son médecin : « Il ne fait aucun doute que vous souffrez de la maladie du motoneurone et que votre espérance de vie se situe entre un an et demi et quatre ou cinq ans », et il lui a également été conseillé de « ne rien prévoir au-delà de six mois ». En conséquence, Sefton-Williams était « absolument terrifié » et a immédiatement commencé à planifier sa fin de vie à la clinique suisse de suicide assisté, Dignitas. Il a même repéré un lieu de suicide notoire près de son domicile, au cas où ses plans n’aboutiraient pas.
« Le lendemain du diagnostic, j’ai contacté Dignitas, qui m’a dit que les formalités administratives prendraient six mois. Je me suis alors dit qu’il fallait que je me dépêche », raconte-t-il.
Lire la suiteTrois femmes poursuivent Tim Walz en justice parce que sa loi sur l’avortement ne protège pas des avortements coercitifs
Par Joshua Mercer (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
L’avocat pro-vie Harold Cassidy a expliqué ce qui est en jeu dans un procès fédéral impliquant trois femmes du Minnesota qui poursuivent le gouverneur démocrate Tim Walz après avoir été forcées à avorter.
M. Walz, candidat malheureux à la vice-présidence en 2024, a fait l’objet d’un examen minutieux pour avoir signé deux lois qui auraient effectivement autorisé les avortements forcés dans le Minnesota.
« Il s’agit d’une affaire de droits des mères, de droits des femmes », a déclaré Me Cassidy lors d’un séminaire en ligne organisé jeudi soir par CatholicVote. Il a précisé que l’affaire était « portée par trois femmes soumises à des avortements qu’elles ne souhaitaient pas, ainsi que par deux centres d’aide à la grossesse ».
L’affaire Women’s Life Care Center v. Ellison a été récemment déposée devant le tribunal de district des États-Unis pour le district du Minnesota.
Lire la suiteProjet de loi en Californie visant à protéger l’industrie de l’avortement des effets secondaires de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei77/Adobe Stock
9 décembre 2024, Sacramento, Californie (LifeSiteNews) — Les démocrates californiens proposent deux nouveaux projets de loi visant à rendre l’État le plus à gauche d’Amérique encore plus favorable à l’avortement en immunisant les fabricants et les distributeurs de pilules abortives contre les retombées de leur utilisation et en habilitant l’État à pénaliser les localités qui tentent d’empêcher l’industrie de l’avortement de s’implanter.
Live Action rapporte que le premier projet de loi « protégerait les fabricants, les distributeurs, les prestataires de soins de santé autorisés et les particuliers de toute responsabilité civile, pénale ou professionnelle lors du transport, de la distribution ou de l’administration » de mifépristone ou de misoprostol ; et le deuxième projet de loi habiliterait le procureur général de Californie Rob Bonta à imposer des amendes aux villes qui bloquent la construction de nouveaux établissements pratiquant l’avortement.
« Je tiens à le dire sans équivoque : la Californie restera un havre sûr pour les droits génésiques et l’accès à l’avortement, quel que soit le candidat à la Maison-Blanche », a déclaré Bonta, qui soutient les deux projets de loi. « Nous nous sommes préparés pour ce moment, et la législation d’aujourd’hui confirme notre engagement à protéger ceux qui cherchent des soins de santé reproductive, y compris l’accès à l’avortement médicamenteux ».
Lire la suiteLe Parlement britannique vote, en 2e lecture, en faveur d’un projet de loi autorisant l’euthanasie
Parlement du Royaume-Uni.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KimeGimelfarb/Wikimedia Commons
29 novembre 2024, Londres (LifeSiteNews) — Le Parlement britannique a voté en faveur d’un projet de loi autorisant les médecins à aider leurs patients à se suicider.
Par un vote de 330-275, le Parlement britannique a fait progresser en troisième lecture le très controversé « Assisted Dying Bill » qui permettrait aux médecins d’euthanasier leurs patients sous certaines conditions.
L’issue du vote n’était pas claire à l’avance, car le projet de loi était très contesté et se heurtait à de l’opposition dans tous les partis. Le vote était considéré comme une question de conscience, ce qui signifie que les députés n’étaient pas censés voter en fonction de la position de leur parti. L’ancien chef de file des conservateurs, Rishi Sunak, a voté en faveur de la mesure, tandis que le nouveau chef de file du parti conservateur et chef de l’opposition, Kemi Badenoch, a voté contre.
Le projet de loi, présenté pour la première fois par la députée travailliste Kim Leadbeater, permettrait aux adultes dont on estime qu’ils ont moins de six mois à vivre de se donner la mort avec l’aide des médecins. Selon la législation proposée, deux médecins et un juge doivent approuver chaque cas.
Lire la suiteLe vote sur les amendements sur l'avortement aux États-Unis
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Je suis sûr que beaucoup d’entre nous ont suivi avec attention le résultat des élections hier soir, car beaucoup de choses dépendent des personnes élues aux États-Unis.
Mais saviez-vous que dix des cinquante États avaient proposé des amendements sur l’avortement au scrutin ?
Depuis le renversement de Roe v. Wade, la responsabilité de légiférer sur l’avortement a été rendue aux États. Cela signifie que ce n’est plus le gouvernement fédéral des États-Unis qui dicte la politique en matière d’avortement, mais chaque État. Depuis le renversement de Roe v. Wade, le lobby de l’avortement travaille d’arrache-pied pour inscrire l’avortement dans la législation ou la constitution de chaque État. Lors des élections de mi-mandat en 2022, ils ont réussi à étendre le droit à l’avortement dans de nombreux États.
Hier soir, la question de l’avortement était en jeu dans dix États. Voici les résultats :
L’Arizona a proposé un projet de loi visant à créer un droit fondamental à l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Jusqu’à présent, l’Arizona autorisait l’avortement jusqu’à 15 semaines de grossesse. La proposition a été adoptée, avec 61,7 % de vote en faveur avec 61 % des bulletins de vote ayant été dépouillés jusqu’à présent. Le pro-vie a perdu beaucoup de terrain en Arizona.
Lire la suiteProposition de nouvelles zones-bulles à Ottawa
Par David Cooke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/CBN News/YouTube
La ville d’Ottawa — capitale de notre nation et gardienne acclamée de nos droits et institutions démocratiques — est en passe de devenir le nouvel épicentre de la répression de la parole au Canada, si le maire Mark Sutcliffe et d’autres élites d’Ottawa obtiennent ce qu’ils veulent.
La semaine dernière, M. Sutcliffe a proposé un « règlement sur l’infrastructure sociale vulnérable », ce qui est une façon élégante de dire « règlement sur les zones-bulles ». Cette proposition de grande envergure va bien au-delà de la loi actuelle sur les zones d’accès à l’avortement, qui muselle la parole sur une distance de 50 mètres autour de chaque centre d’avortement. Cette nouvelle règle pourrait restreindre TOUS les types de protestations, de manifestations, de rassemblements et même de vigiles de prière dans un rayon de 100 mètres autour de milliers de « bâtiments protégés » à travers la ville — autour de chaque école, hôpital, lieu de culte, centre de garde d’enfants, maison de soins, etc.
Les trottoirs, parcs, routes et autres espaces publics autour de ces bâtiments ne seront plus ouverts au public. Ils vous seront « interdits » si vous allez à l’encontre du discours du gouvernement woke. Par exemple, si vous voulez dénoncer le programme LGBT dans nos écoles ou la pratique de l’euthanasie et de l’avortement dans nos hôpitaux, vous risquez d’être traité comme un criminel si vous posez le pied sur le mauvais bout de trottoir public.
Lire la suiteRon DeSantis proclame une journée de prière pour défendre la vie avant le vote de l’amendement en faveur de l’avortement
Le gouverneur de Floride Ron DeSantis.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : State of Florida/Wikimedia Commons
3 octobre 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a déclaré que le dimanche 6 octobre serait le « Dimanche de la protection de la vie », mettant une fois de plus l’accent sur la défense des enfants à naître avant un vote critique sur une initiative de scrutin en novembre visant à inscrire l’avortement sur demande dans la Constitution de la Floride.
La proclamation déclare que « toutes les vies, nées ou à naître, sont un don précieux de Dieu et méritent notre protection » ; que le droit égal et inaliénable à la vie conféré par Dieu est reconnu depuis la fondation des États-Unis ; que la Floride « s’engage à accueillir et à soutenir les parents et les familles qui élèvent des enfants » grâce à des services tels que l’initiative Hope Florida ; et que « depuis des générations, nous avons réservé des jours de prière et de jeûne pour remercier Dieu de nos nombreuses bénédictions et pour demander sa faveur sur des questions cruciales auxquelles notre pays et notre État font face ».
En ce « dimanche de la protection de la vie, alors que nous nous rassemblerons en une seule voix, nous prierons pour que la Floride continue à montrer la voie pour protéger, soutenir et valoriser la vie innocente à tous les stades, en particulier celle des enfants à naître », déclare la proclamation.
Cette proclamation intervient au milieu de campagnes passionnées pour et contre l’amendement 4, dit « Amendement visant à limiter l’ingérence du gouvernement dans l’avortement ».
Lire la suite77 % des Écossais s’opposent au projet de loi sur les zones bulles autour des avortoirs
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 avril 2024 (Right To Life UK) — Les résultats d’une consultation du Parlement écossais sur le projet de loi du député Gillian Mackay sur les zones bulles montrent que 77 % des personnes interrogées sont opposées à leur introduction en Écosse.
Publiés lundi, les résultats de la consultation publique sur le projet de loi sur les Services d’avortement (zones d’accès sécurisé) (Écosse) révèlent une forte opposition à la création de zones bulles autour des cliniques d’avortement en Écosse. Le projet de loi a été déposé en octobre 2023 et est en cours d’examen par le Parlement écossais.
Sur les 5 856 réponses à la question « Êtes-vous d’accord avec l’objectif général de ce projet de loi ? », 4 517 (77,13 %) sont en désaccord, 1 288 (21,99 %) sont d’accord, 40 (0,68 %) sont partiellement d’accord et 11 (0,19 %) ont répondu « ne sait pas ». (Les calculs complets et les sources de ces chiffres sont disponibles ici).
Le résumé des réponses à la législation proposée a également été publié. Il présente certaines des raisons particulières pour lesquelles les personnes interrogées étaient si opposées au projet de loi. Certaines personnes interrogées ont déclaré que les zones bulles empêcheraient certaines femmes de recevoir l’aide dont elles ont besoin.
Lire la suiteAvec l’avortement, la France plante un nouveau clou dans le cercueil démographique de l’Europe
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
6 mars 2024 (LifeSiteNews) — Alors que je travaillais sur plusieurs projets de recherche pour The European Conservative à Bruxelles récemment, j’ai fait une excursion d’une journée à Paris avec ma famille. C’est, à tout point de vue, l’une des plus grandes capitales d’Europe, avec une histoire turbulente et sanglante de régicides, de révolutions et de vengeances. Les bouquinistes le long de la Seine — libraires de livres anciens et d’occasion où l’on trouve à peu près tout — sont mes préférés ; les Champs-Élysées, qui ont accueilli les funérailles de Victor Hugo en 1885 et mènent à l’Arc de Triomphe, sont magnifiques.
La Tour Eiffel, bien sûr, est la pièce maîtresse. Nous avons quitté la ville alors qu’elle s’illuminait dans le ciel nocturne, brillant d’or à l’horizon. Le lundi 4 mars, des centaines de personnes se sont rassemblées autour de l’édifice emblématique alors que les députés de l’Assemblée nationale et les sénateurs votaient, lors d’une session conjointe historique au château de Versailles, l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Sur les 925 législateurs habilités à voter, 780 ont soutenu l’amendement sous un tonnerre d’applaudissements et une ovation debout ; devant la Tour Eiffel, la foule a explosé, déclenchant des bombes fumigènes et agitant des drapeaux. L’atmosphère était révolutionnaire : les enfants nés avaient triomphé des enfants à naître.
Lire la suiteFrance : entrée de l’avortement dans la Constitution
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Really American/X
Une « standing ovation » a accueilli dans l’hémicycle géant du château de Versailles les résultats du vote des sénateurs et des députés en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Constitution de la Ve République. Sur la place du Trocadéro, ce ne furent que hurlements de joie, cris, larmes, danses au rythme d’ABBA, pendant que les féministes pleuraient d’émotion et saluaient l’aboutissement de cinquante ans de « combat » depuis l’adoption de la loi Veil en décembre 1974. D’abord, le premier ministre Gabriel Attal l’a fait applaudir debout pendant près d’une minute par l’ensemble des parlementaires. A l’heure des résultats de vote : 780 votes « pour », seulement 72 contre et 50 abstentions, les illuminations de la Tour Eiffel ont commencé à scintiller et un panneau lumineux s’est affiché pour laisser défiler des messages en plusieurs langues : #MonCorpsMonChoix, #IVGConstitution. L’heure était à la liesse collective autour de cette « sacralisation » du permis de tuer, et le mot « historique » était sur toutes les lèvres en cette soirée en vérité hystérique. Comme un sabbat de sorcières ou une danse païenne rituelle célébrant le sacrifice humain…
Ces démonstrations d’euphorie n’ont pas de sens eu égard à l’objet de ce qui a été si largement approuvé : la « liberté garantie » de pouvoir subir une intervention médicale mettant fin à la vie portée par une femme — à la vie d’un des êtres qu’elle aurait le plus chéris au monde s’il avait pu voir le jour. On n’acclame pas en vociférant le droit, fût-il constitutionnel, de subir une extraction de molaire ou une ablation d’amygdale. Tout cela ne se comprend que si l’embryon est un être à part, un gêneur qu’on écarte parce qu’il vous met devant une responsabilité et un devoir rejetés, une manifestation de la bonté de l’existence et de la générosité de Dieu qui donne la vie, et la donne en abondance.
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