Les démocrates du Minnesota adoptent une loi légalisant l’avortement jusqu’à la naissance
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
30 janvier 2023 St. Paul, Minnesota (LifeSiteNews) — Le Sénat du Minnesota a adopté samedi un projet de loi qui autorisera l’avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à la naissance, plaçant l’État au même niveau que « la Chine et la Corée du Nord », comme l’a souligné un dirigeant pro-vie.
On s’attend maintenant à ce que le gouverneur démocrate Tim Walz — qui a reçu une note de 100 % de Planned Parenthood — signe cette loi, appelée « Protect Reproductive Options » (PRO), qui affirme le « droit fondamental » des femmes à « obtenir un avortement ».
Le projet de loi interdit en outre aux collectivités locales du Minnesota d’adopter des mesures de protection de l’enfant à naître qui imposeraient des limites « plus restrictives » à l’avortement, c’est-à-dire toute mesure qui interdirait même l’avortement par naissance partielle, comme les législateurs l’avaient décidé précédemment.
Au début du mois, les républicains ont proposé des amendements à la loi PRO qui auraient limité les avortements tardifs et les avortements par naissance partielle, mais ils ont été rejetés par la Commission des finances et des politiques de santé de la Chambre du Minnesota, contrôlée par les démocrates.
Les sénateurs ont approuvé le projet de loi par une seule voix d’écart, 34-33, selon LifeNews, alors qu’il a été adopté par la Chambre du Minnesota 69-65, un vote pratiquement conforme à la ligne du parti.
Tim Miller, directeur général de Pro-Life Action Ministries Action, a averti qu’une fois le projet de loi adopté, cela signifie qu’« un enfant à naître peut être assassiné jusqu’à la dernière seconde avant qu’il ne quitte le canal de naissance de sa mère ».
Lire la suiteDes milliers de pro-vie défilent à Paris alors que le Parlement français examine une loi en faveur de l’avortement
Marche pour la Vie à Paris, 22 janvier 2023.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTO News/YouTube
26 janvier 2023, Paris (LifeSiteNews) — Vingt mille pro-vie ont défilé pour la vie le 22 janvier à Paris, alors qu’en 2023 la France fait face à deux batailles législatives majeures qui menacent d’ajouter « l’égalité d’accès au droit à l’avortement » à la Constitution et de rendre l’euthanasie pleinement légale.
Compte tenu de l’importance des enjeux, il est dommage que la participation de dimanche n’ait pas été plus élevée que les années précédentes, même si le nombre écrasant d’adolescents et de très jeunes adultes présents à la Marche pour la vie de cette année est certainement un signe que la génération montante ne tient pas la culture de la mort pour acquise.
« La vie vaut la peine d’être vécue » était l’un des slogans de la Marche. L’événement, sous une forme quelque peu différente, a eu lieu [pour la première fois] le 17 janvier 1988, à l’occasion du 13e anniversaire de l’entrée en vigueur de la tristement célèbre « Loi Veil ». C’est le nom donné en France à la loi sur l’avortement promue au Parlement par la ministre de la Santé Simone Veil en 1974. Cette loi levait les sanctions pénales pour les avortements pratiqués dans des circonstances bien définies et était assortie d’un certain nombre de « garanties », telles qu’une limite de temps [de gestation] de dix semaines, une période de réflexion d’une semaine et un conseil obligatoire pour aider les femmes à obtenir une aide sociale afin de poursuivre leur grossesse. Simone Veil a fait valoir que l’objectif principal de « sa » loi était de « dissuader » les femmes d’avorter, mais de nombreuses dispositions de la loi, telles que la création de centres d’aide aux femmes enceintes financés par des fonds publics, n’ont jamais été mises en œuvre.
Dès l’adoption de la loi, les chiffres officiels annuels de l’avortement en France ont explosé pour atteindre plus de 200 000 par an. Après un fléchissement temporaire et, au fil du temps, la levée ou l’assouplissement de toutes les conditions d’accès à l’avortement volontaire, les chiffres annuels de l’avortement ont atteint plus de 220 000 par an. La plupart (plus de 70 %) sont des avortements chimiques. Au cours des dernières années, il est devenu de plus en plus facile d’obtenir un avortement chimique. Les fermetures de COVID-19 ont servi de prétexte pour autoriser temporairement la prescription de pilules abortives chimiques par le biais de consultations médicales en ligne jusqu’à sept semaines de gestation au lieu de cinq ; ces mesures sont depuis devenues permanentes. Cent pour cent des frais médicaux liés aux avortements sont pris en charge par la sécurité sociale française depuis 2016. Il n’en va pas de même pour les frais médicaux liés à la grossesse, et l’une des demandes régulièrement formulées par la Marche pour la vie est que la grossesse soit traitée financièrement au moins au même niveau que l’avortement.
Lire la suite« Des millions de vies sont en jeu » — l’archevêque de Détroit appelle à la pénitence à cause d’une loi en faveur de l’avortement
Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons/Flickr
30 novembre 2022, Détroit (LifeSiteNews) — Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit, a appelé les catholiques du Michigan à se joindre à lui pour faire réparation d’une manière spéciale pendant les deux premières semaines de l’Avent, en réponse aux électeurs de l’État qui ont récemment approuvé un amendement constitutionnel légalisant l’avortement jusqu’à la naissance.
Dans une lettre adressée à tous les catholiques de l’archidiocèse de Détroit, Mgr Vigneron a déploré que des millions de vies à naître soient désormais menacées par le nouvel amendement du Michigan, la Proposition 3. Il a appelé les fidèles à implorer la miséricorde de Dieu pour « le grand péché de l’avortement ».
« L’avortement est maintenant légal dans l’État du Michigan à un niveau sans précédent », a écrit l’archevêque, « et des millions de vies sont en jeu. Nous devons prier et demander à Dieu de répandre sa miséricorde sur nous, car nous avons permis à ce mal de se produire dans notre État. »
« C’est pourquoi je veux inviter tous les fidèles à se joindre à moi au cours des deux premières semaines de l’Avent, du 27 novembre au 9 décembre, pour faire pénitence, prier, jeûner et faire l’aumône. Nous devons utiliser ces pratiques spirituelles pour réparer le grand péché qu’est l’avortement chez nous. »
L’amendement a été adopté le jour de l’élection après que Planned Parenthood et le milliardaire George Soros aient versé des millions de dollars dans la campagne en faveur de l’amendement sur l’avortement.
Comme LifeSiteNews l’a rapporté précédemment, Mgr Vigneron avait envoyé une lettre pastorale à tous les catholiques de l’archidiocèse, exhortant les fidèles à voter contre l’amendement, car celui-ci « autoriserait l’avortement non réglementé à la demande pendant les neuf mois de la grossesse ». En septembre, l’évêque de Lansing, Mgr Earl Boyea, a appelé son diocèse à se joindre à lui pour une neuvaine de 54 jours, se terminant la veille des élections, dans le but de faire échouer la proposition 3.
Lire la suiteLe président de Malte prêt à démissionner si le projet de loi légalisant l’avortement est adopté
George Vella, président de Malte.
Par Louis Knuffke (LifeSiteNews) — Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : Hamed Halekpour/Wikimedia Commons
« Si une telle loi est adoptée par le Parlement après un débat et un vote, et qu’on me demande de la signer, j’aurai une forte objection morale et ma seule option serait de faire mes valises et de partir », a promis George Vella.
Le président maltais George Vella a déclaré à ses proches qu’il était prêt à démissionner plutôt que de signer un projet de loi légalisant l’avortement, qui est actuellement débattu au Parlement.
Le projet de loi, qui en est à la deuxième de trois lectures, autoriserait l’avortement dans les cas où la « santé » de la mère est jugée à risque. Il est largement considéré comme un premier pas vers une acceptation et une légalisation plus larges de l’avortement à Malte, qui n’autorise actuellement aucun avortement. Pour devenir loi, le projet de loi doit passer une troisième lecture au Parlement et être signé par le président.
Le projet de loi autorise l’avortement « lorsque l’interruption de grossesse résulte d’une intervention médicale visant à protéger la santé d’une femme enceinte souffrant d’une complication médicale pouvant mettre sa vie en danger ou sa santé en grave danger ». Cependant, les défenseurs de la vie soutiennent que le libellé du projet de loi autoriserait effectivement l’avortement jusqu’à la naissance pour quelque raison que ce soit sous prétexte d’affecter la santé de la mère.
La Life Network Foundation a publié une déclaration qui disait : « Si l’amendement du gouvernement devient loi, l’avortement sera autorisé pour n’importe quelle raison, car il “peut” affecter la santé de la mère. Cela inclut la santé mentale. Au Royaume-Uni, un avortement a lieu toutes les trois minutes pour des raisons de “santé mentale”. »
Vella, qui est médecin, a déclaré sans équivoque qu’il s’oppose à l’avortement en toutes circonstances. Lorsqu’il a été élu président en 2019, dans une interview publiée par le Malta Independent, il a déclaré qu’il ne signerait « jamais » une loi légalisant l’avortement.
« Si une telle loi est adoptée par le Parlement après un débat et un vote », a déclaré Vella, « et qu’on me demande de la signer, j’aurai une forte objection morale et ma seule option serait de faire mes valises et de partir. C’est une autre question dont j’ai discuté avant d’accepter ma nomination : je ne signerai jamais une telle loi. Je ne l’aurai pas sur la conscience. »
Lire la suiteL’Assemblée nationale française vote pour que l’avortement devienne un « droit » constitutionnel
Assemblée nationale française
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Assemblée nationale française
25 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Dans un geste hautement symbolique, l’Assemblée nationale française a voté jeudi pour faire de « l’accès effectif et égal » au « droit à l’interruption volontaire de grossesse » — l’euphémisme officiel français pour « avortement » — un droit constitutionnel.
337 députés ont voté pour le texte présenté par le parti d’extrême gauche « La France insoumise » et sa coalition parlementaire, NUPES, 32 seulement ont voté contre, tandis que 18 se sont abstenus. Les autres membres (l’Assemblée nationale compte 577 députés) n’ont pas pris part au vote.
Fait remarquable, le Rassemblement national, successeur du Front national, le mouvement de droite nationaliste de Jean-Marie Le Pen, était divisé sur la question et Marine Le Pen elle-même, la fille de Jean-Marie, a exprimé son soutien à l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution française. Elle a été officiellement notée comme ayant voté pour le projet de loi, mais plus tard, le nouveau chef du parti, Jordan Bardella, a indiqué qu’elle avait été absente de l’hémicycle au moment du vote pour « une raison médicale », et qu’elle se serait abstenue si elle avait voté.
Cependant, sur les 89 députés du Rassemblement national, pas moins de 38 ont voté pour faire de l’accès à l’avortement un droit constitutionnel. 23 ont voté contre et 13 se sont abstenus. Les autres députés n’ont pas pris la peine d’exprimer leur opinion.
La plupart des 62 députés du parti historique de centre droit « Les Républicains » ont fait de même ; 13 ont voté pour et seulement 7 contre ; 2 se sont abstenus. La grande majorité des députés de gauche, y compris le parti présidentiel (ironiquement appelé « Renaissance [Re-naissance] »), ont approuvé la loi.
La loi elle-même est très concise. Elle proclame que la Constitution française recevra l’ajout suivant à son article 66-2 : « La loi garantit l’effectivité et l’égal accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse. »
Le texte initial soumis par « NUPES » visait à consacrer un « droit absolu » à l’avortement auquel « nul ne peut porter atteinte ». Avec une telle formulation, toute limite légale à l’avortement pourrait être présentée comme inconstitutionnelle, en particulier le délai actuel de 14 semaines (âge gestationnel de l’enfant à naître de 12 semaines) pour l’accès inconditionnel à l’avortement volontaire.
Lire la suiteUn archevêque du Michigan écrit à des milliers de catholiques pour les inciter à voter contre un amendement sur l’avortement
Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
1er novembre 2022 (LifeSiteNews) — Un archevêque du Michigan a envoyé des lettres par la poste aux catholiques de son diocèse, les encourageant à voter contre l’amendement radical sur l’avortement proposé par l’État.
Mgr Allen Vigneron, qui a la charge des âmes des catholiques de six comtés dans l’archidiocèse de Détroit, a envoyé à l’improviste des lettres à chaque foyer enregistré dans les paroisses de la région. La lettre souligne l’importance de voter lors des prochaines élections de mi-mandat contre l’« Initiative pour le droit à la liberté de reproduction » ou Proposition 3, une motion extrême qui ouvrirait les portes à l’avortement sur demande.
« Nous nous dirigeons rapidement vers l’élection du 8 novembre, au cours de laquelle les électeurs du Michigan se prononceront sur la Proposition 3, un amendement à la constitution de l’État qui autoriserait l’avortement sur demande non réglementé pendant les neuf mois de la grossesse », a écrit Mgr Vigneron, selon Detroit Catholic.
Le « langage très général et imprécis » de la proposition « invaliderait des dizaines de lois existantes relatives à l’avortement ». S’il était adopté, l’amendement autoriserait le financement par les contribuables des procédures, de l’avortement sélectif selon le sexe, de l’avortement par naissance partielle et du personnel non qualifié pratiquant les procédures.
« En tant que disciples du Christ, nous affirmons la dignité inhérente, donnée par Dieu, de chaque personne, de la conception à la mort naturelle », poursuit l’archevêque. « L’avortement est une grave offense à la dignité de la personne la plus vulnérable, l’enfant à naître. Nous le comprenons en tant que catholiques. »
Lire la suiteLa Finlande approuve l’avortement à la demande pendant les 12 premières semaines de la grossesse
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rocketclips/Adobe Stock
27 octobre 2022, Finlande (LifeSiteNews) — Les législateurs finlandais ont assoupli les restrictions sur l’avortement en permettant aux femmes d’obtenir un avortement sur demande pendant les douze premières semaines de grossesse.
Par une large marge de 125-41, l’assemblée législative finlandaise Eduskunta a voté pour approuver les changements à la Loi sur l’avortement afin de faciliter l’accès à la procédure mortelle, sur la base des demandes d’une initiative citoyenne de l’Association féministe.
« La priorité de l’initiative citoyenne est d’abolir la nécessité pour les femmes de devoir justifier l’interruption d’une grossesse de moins de 12 semaines par des arguments financiers ou sociaux »*, expliquait Euractiv en 2020, après que l’initiative ait recueilli les 50 000 signatures nécessaires pour soumettre sa proposition aux législateurs.
En vertu de la loi finlandaise sur l’avortement en vigueur depuis longtemps, une femme ne peut obtenir un avortement que dans certaines conditions, par exemple si « l’accouchement et les soins d’un enfant lui imposeraient une charge considérable compte tenu des conditions de vie de la femme et de sa famille et d’autres circonstances ».
Les modifications apportées à la Loi finlandaise sur l’avortement permettront également aux femmes d’obtenir un avortement sur recommandation d’un seul médecin, au lieu de deux, ce qui est actuellement requis par la loi.
Selon l’Associated Press, la Loi finlandaise sur l’avortement était la plus stricte de la région nordique.
Les changements récemment adoptés à la Loi sur l’avortement avaient été soutenus par des ONG telles qu’Amnesty, l’Association des sages-femmes, la Ligue finlandaise des droits de l’homme, la Fédération des familles, la Société d’obstétrique et de gynécologie, et « plusieurs groupes de jeunes, de femmes et des cercles politiques », selon Euractiv.
Lire la suitePrions pour que Dieu accorde sa miséricorde à la reine, elle qui avait donné son assentiment à la légalisation de l’avortement
La reine Elizabeth II du Royaume-Uni et du Commonwealth.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : The Royal Family/Twitter
La Reine Elizabeth II du Royaume-Uni et des Royaumes du Commonwealth, dont le Canada, est décédée tout récemment, hier en fait. Elle était ma souveraine, bien que je sois Canadien français et catholique et que son règne fut somme toute symbolique ; aussi ai-je un certain devoir à son endroit de prier pour le repos de son âme.
Combien de gens ne l’aimaient-ils pas autrement dans le monde anglophone et parmi ses sujets ! – tendresse qui rayonnait sans doute plus loin que la Grande-Bretagne et ses colonies. Nombre d’Anglais ont pleuré la mort d’Elizabeth II, elle qui avait régné pendant 70 ans !
Mais il y a une raison encore plus importante de prier pour que Dieu étende spécialement sa miséricorde à elle, particulièrement qu'Il lui pardonne d'avoir signé la Loi sur l’avortement (Abortion Act) en 1967, permettant le meurtre des enfants à naître jusqu’à la 28e semaine de grossesse.
Son rôle est peut-être, me direz-vous, assez mineur puisque les souverains du Royaume-Uni apposent systématiquement la Sanction Royale aux lois votées par le parlement britannique depuis plusieurs siècles, et que, cela étant devenu une tradition fermement établie, elle ne pouvait en pratique empêcher aucune loi qui lui était présentée.
Oui et non. Même si le gouvernement qui exerce le pouvoir (ou gouvernement « réel ») aurait pu sans doute contourner le gouvernement officiel de la reine, elle pouvait, en théorie du moins, mettre son veto à toute loi déplaisant à Sa Majesté. Qu’en eût-il résulté ? Sans doute un ternissement de l’image « démocratique » du système britannique ; mais ne vaut-il pas mieux sauver monarchiquement ses sujets que de ratifier démocratiquement leur meurtre ? La fin de la monarchie ou du moins la perte du statut de législateur suprême eût peut-être été l’aboutissement d’un tel geste.
Mais la popularité de la reine aurait peut-être aussi suffi à faire reculer parlement et ministres avec leurs lois macabres, du moins en Grande-Bretagne ; a contrario, la reine use de sa popularité pour soutenir des lois immorales.
Lire la suiteLiberia : projet de loi visant à élargir l’accès à l’avortement
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : DCStudio/Freepik
Selon la réglementation actuelle de cet État africain, l’avortement est soumis à des restrictions faussement strictes, autorisé « en cas de viol, d’inceste, d’anomalie du fœtus, de danger pour la vie de la mère ou de risque pour sa santé physique ou mentale. »
C’est-à-dire qu’au final la pratique est quasiment toujours autorisée, jusqu’à 12 semaines de vie du bébé dans l’utérus.
Mais pour les promoteurs de la « culture de mort » qu’un certain Occident aspire apparemment à exporter en Afrique, cela ne suffit pas.
Le corps législatif de ce pays est donc en train d’examiner un projet de loi qui vise à élargir l’accès à l’avortement, toujours camouflé sous le vocable de « santé sexuelle et reproductive » et dissimulé sous le risque du recours à l’avortement clandestin, qui est « dangereux » pour la santé, osent affirmer les militants pro-avortement.
Comme si l’avortement, dans tous les cas, ne tuait pas toujours au moins une personne, à savoir l’enfant à naître, et comme s’il n’avait pas déjà été mis en évidence par des études faisant absolument autorité, que les chiffres des décès maternels dus à un avortement « non sécurisé » sont largement mystifiés et exagérés.
Le 13 juin dernier, une commission mixte du Sénat libérien a ainsi commencé à examiner la proposition, présentée par le président de la commission de la santé du Sénat, Augustine Chea. Une fois le travail en commission terminé, le texte doit être soumis aux deux chambres du Parlement pour un vote et enfin, s’il est adopté, être promulgué par le président, George Weah.
Adèle Cottereau
Les évêques du Colorado demandent aux politiciens pro-avortement de ne pas communier
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fr. Zak Boazman/Flickr
8 juin 2022, Denver (LifeSiteNews) — La Conférence catholique du Colorado a informé mardi les législateurs de l’état qui ont voté pour le Reproductive Health Equity Act (RHEA) qu’ils ne doivent pas recevoir la Sainte Communion jusqu’à ce qu’ils fassent contrition et se soient confessés.
Cette loi élimine toute restriction à l’avortement et permet de tuer les bébés à naître jusqu’au moment de la naissance. Le gouverneur homosexuel du Colorado, Jared Polis, a signé la loi en avril.
« Nous sommes profondément attristés et désemparés de savoir que certains législateurs catholiques ont voté en faveur de cette loi », écrivent l’archevêque Samuel Aquila de Denver, l’évêque Steven Berg de Pueblo, l’évêque James Golka de Colorado Springs et l’évêque auxiliaire Jorge Rodriguez de Denver dans la lettre du 7 juin. Mgr Aquila a toujours défendu la vie humaine et l’Eucharistie, notamment dans une lettre datant de 2021 qui a suscité des critiques de la part du cardinal libéral de Chicago Blase Cupich. Il a également soutenu l’interdiction de communier imposée par l’archevêque Salvatore Cordileone à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, favorable à l’avortement.
Les évêques ont essayé de rencontrer tous les législateurs catholiques pour les informer de la gravité de leurs actions, mais tous n’ont pas voulu se conformer [à la loi de l’Église]. La lettre dit ceci :
Lire la suiteNous avons un fort désir de discuter de l’impact spirituel et culturel des lois comme le RHEA avec les politiciens des deux partis qui se disent catholiques et qui représentent les citoyens de notre État. En tant que leurs bergers, nous voulons nous assurer qu’ils comprennent l’enseignement de l’Église sur la réception de la Sainte Communion et la disposition spirituelle appropriée pour le faire. Des efforts ont déjà été faits pour parler avec plusieurs de ces législateurs, mais malheureusement, très peu d’entre eux ont accepté l’invitation à les rencontrer.