Comment des responsables catholiques aident les promoteurs de l’avortement
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lors de la tentative, heureusement ratée, des ennemis de la vie et de la famille de promulguer une loi sur l’éducation sexuelle obligatoire en 2010, M. Ed Balls, secrétaire d’État du gouvernement travailliste pour les enfants, les écoles et les familles, a déclaré :
« Le soutien de l’Église catholique et de l’archevêque Nichols dans ces changements est, je pense, très, très important... un énorme pas en avant ». [1]
Malheureusement, sept ans plus tard, sous un gouvernement conservateur, une législation similaire est entrée en vigueur — avec le soutien des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles.
La politique de soutien des évêques catholiques aux lignes directrices du gouvernement en matière d’éducation sexuelle et relationnelle (ESR) a également revêtu une grande importance politique. Leur soutien a été souligné dans une déclaration de Nick Gibb, ministre des normes scolaires du gouvernement conservateur, qui a déclaré :
« Les directives ont été soigneusement élaborées pour obtenir le consensus le plus large possible en faveur de cette politique, ce qui explique qu’elles aient été adoptées par cette Chambre à une écrasante majorité et par l’autre Chambre sans aucune division ». [2]
M. Nick Gibb a poursuivi :
« Les personnes qui s’y opposent se situent à l’autre extrémité de ce consensus. Je crains qu’il soit peu probable que nous amenions ces extrémités du débat à ce consensus, mais je suis très satisfait que nous ayons obtenu le soutien de l’Église catholique... pour les orientations que nous avons créées ».
Lire la suiteLe Parlement et la police de la prière silencieuse
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixnio
Le samedi 6 mai 2023, lors d’une cérémonie élaborée remontant au Moyen-Âge, Charles III sera couronné dans l’abbaye de Westminster en tant que roi de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord. Le lendemain, la Loi sur les services d’avortement (zones d’accès sécurisé) (Irlande du Nord) entrera en vigueur, ce qui n’est pas de bon augure pour cette nouvelle ère. Cette loi criminalise toute activité pro-vie, y compris la prière silencieuse, dans un rayon de 150 mètres autour des centres d’avortement de la province. Pour la première fois de son histoire, le crime de pensée sera un délit dans le code juridique du Royaume-Uni.
L’année dernière, la Cour suprême de Londres a examiné cette législation et a décidé qu’elle était compatible avec la législation nationale sur les droits de l’homme et la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Elle a conclu que les clients et le personnel des établissements pratiquant l’avortement ont le droit de ne pas « assister à une prière silencieuse non désirée, importune et intrusive ». [1] Il est difficile d’imaginer comment une prière silencieuse pourrait être intrusive, mais cette déclaration démontre que ce sont les convictions des militants pro-vie qui sont considérées comme offensantes, et non leur comportement.
Après l’approbation de la loi par la Cour, celle-ci est devenue le modèle des mesures relatives aux zones tampons dans le projet de loi sur l’ordre public (Public Order Bill), qui attend actuellement la sanction royale. Lorsqu’elle a demandé à la Cour suprême de confirmer la législation d’Irlande du Nord, Dorothy Bain, KC, Lord Advocate écossais, a insisté sur le fait que la prière silencieuse était plus préjudiciable aux femmes souhaitant avorter que les manifestations bruyantes. Le Lord Advocate est le principal conseiller juridique du gouvernement écossais et un projet de loi similaire devrait être présenté au Parlement de Holyrood dans le courant de l’année. Bien qu’il n’ait pas encore été publié, le projet de loi a déjà obtenu le soutien du nouveau premier ministre.
Lire la suiteLa loi sur l’euthanasie ratifiée par le Tribunal constitutionnel en Espagne
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : kanpisut/Adobe Stock
Le Tribunal constitutionnel espagnol vient de valider sans réserve la loi autorisant l’euthanasie portée par le gouvernement socialo-communiste de Pedro Sanchez, et adoptée il y a deux ans face à l’opposition du Partido Popular et du mouvement Vox. C’est ce dernier qui avait saisi le juge constitutionnel alors que la loi est en vigueur en Espagne depuis environ 20 mois, sans susciter d’engouement particulier : au cours des douze premiers mois pour lesquels des chiffres officiels sont disponibles, seules 180 personnes ont reçu une piqûre mortelle.
Peu de demandes d’euthanasie en Espagne : une loi avant tout idéologique
L’assemblée plénière du Tribunal constitutionnel, organe qui s’est montré largement favorable à la politique de gauche d’un gouvernement qui promeut activement la culture de mort, a décidé par 9 voix contre 2 que la Constitution espagnole « protège un droit à l’autodétermination qui permet à toute personne de décider librement, en connaissance de cause et en toute conscience, de la manière et du moment de sa mort dans des situations médicalement prouvées de maladies en phase terminale ou gravement invalidantes. »
Vox, seul mouvement politique à s’être mobilisé pour la défense de la vie après l’adoption de cette nouvelle loi de transgression, avait fait valoir que le droit fondamental à la vie garanti par l’article 15 de la Constitution est « indisponible » et qu’il revient à l’Etat de le protéger » même contre la volonté de son titulaire », rendant impossible toute régulation de l’euthanasie ou du « droit de mourir » par le législateur.
Lire la suiteMacron demande aux législateurs français d'« inscrire » la « liberté » d’avorter dans la Constitution
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
10 mars 2023, Paris (LifeSiteNews) — Emmanuel Macron, le président français sans enfant, veut que la « liberté d'avorter » soit inscrite dans la Constitution et l'a déclaré lors d'une cérémonie nationale d'hommage à Gisèle Halimi, une figure de proue du mouvement pro-avortement, mercredi.
Macron, qui promeut également la légalisation de l'euthanasie en France, s'est engagé à ce que son gouvernement présente un projet de loi à cette fin dans les prochains mois, ce qui reviendrait à accélérer les initiatives parlementaires actuelles et à leur donner le poids supplémentaire de son soutien présidentiel.
À ce jour, l'Assemblée nationale française a approuvé la constitutionnalisation du « droit » à l'avortement et, début février, le Sénat a modifié le texte initialement présenté par les députés en remplaçant le mot « droit » par le mot « liberté », obtenant ainsi, contre toute attente, une majorité de voix favorables alors que tout le monde s'attendait à ce que l'initiative soit rejetée.
Venant des parlementaires, la proposition de révision de la Constitution aurait dû être approuvée par référendum. En tant que loi présentée par l'exécutif, la révision constitutionnelle promue par Macron sera beaucoup plus facile à réaliser, ne nécessitant qu'une majorité des trois cinquièmes lors d'un vote conjoint de l'Assemblée nationale et du Sénat. Compte tenu de la formulation choisie par Macron (« liberté » d'avorter par opposition au « droit » d'accéder à l'avortement), le risque d'un vote en faveur de son projet est élevé.
Avec son intrusion largement inattendue dans le débat sur l'avortement, Macron apparaît de plus en plus comme le chef d'État le plus « pro-mort » de l'histoire de France. Même les révolutionnaires sanguinaires tels que Robespierre et Carnot sous la « Terreur » n'ont jamais atteint son niveau de mépris pour la vie humaine innocente.
Certes, au cours des années tragiques qui ont suivi la Révolution de 1789, plusieurs centaines de milliers d' « ennemis de la liberté » ont été guillotinés, fusillés, noyés, brûlés ou écorchés — principalement lors du génocide vendéen — mais depuis la dépénalisation de l'avortement en 1975, quelque 200 000 enfants à naître ont été légalement tués chaque année dans le ventre de leur mère.
Lire la suiteUne militante pro-vie britannique arrêtée une seconde fois pour avoir prié silencieusement près d’un avortoir
Isabel Vaughan-Spruce, à nouveau arrêtée pour délit de prière silencieuse.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AFD UK/Twitter
6 mars 2023, Birmingham, Angleterre (LifeSiteNews) — Isabel Vaughan-Spruce — l’activiste britannique pro-vie qui a été acquittée le mois dernier de charges liées au fait qu’elle ait prié devant un centre d’avortement — a été arrêtée à nouveau ce lundi pour avoir prié silencieusement devant un centre d’avortement.
Dans une vidéo publiée lundi sur Twitter par Alliance Defending Freedom UK (ADF UK), on peut voir deux policiers demander à Vaughan-Spruce de « sortir de la zone d’exclusion » d’un centre d’avortement à Birmingham, en Angleterre.
Vaughan-Spruce répond calmement : « Mais je ne manifeste pas, je ne participe à aucune des activités interdites ».
À cela, l’un des officiers répond : « Mais vous avez dit que vous vous livriez à la prière, ce qui constitue l’infraction ».
« Prière silencieuse », a précisé M. Vaughan-Spruce.
« Non, mais vous êtes toujours en train de prier. C’est une infraction », a répété l’agent, qui a ensuite demandé à Mme Vaughan-Spruce si elle préférait être « arrêtée » plutôt que de « sortir de la zone d’exclusion ».
« Ce sont les deux seules alternatives ? » a demandé la militante pro-vie.
« Oui », a répondu le policier.
Lire la suiteLe gouvernement québécois veut étendre l’euthanasie aux personnes atteintes d’Alzheimer
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Maksim Shmeljov/Adobe Stock
Le ministre délégué à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, a présenté le 16 février à l’Assemblée nationale du Québec le projet de loi 11 visant à étendre l’euthanasie aux personnes atteintes d’Alzheimer qui en feraient la demande anticipée, mais aussi à celles ayant un handicap neuromoteur. La Presse rapporte :
Québec vise à élargir l’accès à l’aide médicale à mourir non seulement aux personnes souffrant de maladies graves et incurables, comme l’alzheimer, mais aussi à celles aux prises avec « un handicap neuromoteur ». Il entend obliger désormais les maisons de soins palliatifs à offrir ce soin ultime.
La ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, qui est la nouvelle responsable du dossier, a présenté jeudi le projet de loi 11, qui reprend essentiellement le projet de loi 38, mort au feuilleton au terme de la dernière législature.
« C’est une journée vraiment importante […] pour l’ensemble de la société », s’est réjouie la ministre Sonia Bélanger, qui a été élue en octobre dernier. Il s’agit de son premier projet de loi.
« Je suis infirmière de profession et j’ai toujours été guidée par le désir d’offrir les meilleurs soins, avec beaucoup d’empathie et de respect. L’aide médicale à mourir, c’est justement ça : de l’empathie et du respect », a ajouté Mme Bélanger, ex-PDG du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.
Peut-on me dire en quoi tuer un malade est un « soin » ? Ces promoteurs de l’euthanasie pourraient au moins avoir la décence d’appeler les choses par leur nom : élimination, meurtre, homicide, etc.
Cependant, le projet de loi 11 n’étendrait pas l’euthanasie aux personnes atteintes de « trouble mental », selon La Presse :
Comme dans la dernière mouture, le projet de loi 11 rejette tout élargissement de l’aide médicale à mourir aux personnes souffrant d’un trouble mental. Il s’agissait aussi d’une recommandation de la commission spéciale transpartisane, dont le rapport final a été déposé en décembre 2021.
« On a clairement ressenti que le trouble mental et l’aide médicale à mourir ne font pas consensus », a souligné Mme Bélanger, qui a indiqué avoir consulté différents groupes d’experts sur la question. Elle ne ferme pas la porte pour l’avenir. « Ça nous semblait précipité de faire ça aujourd’hui », a-t-elle ajouté.
Étendre l’euthanasie aux personnes atteintes d’Alzheimer, mais pas à celles ayant un « trouble mental » ? Je trouve un certain manque de logique dans cette différence de traitement, non que je regrette que le gouvernement Legault n’ai pas inclus cette dernière catégorie.
Mais l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes d’un « trouble mental » semble bien faire partie des prochaines étapes, d’autant plus que le Collège des médecins du Québec en fait fièrement la promotion. Selon La Presse :
Au printemps dernier, le Collège des médecins avait demandé à Québec d’accélérer sa réflexion sur la maladie mentale. Jeudi, l’ordre professionnel a assuré qu’il allait continuer « de faire valoir les droits des personnes souffrant de troubles de santé mentale ».
Pendant ce temps, au fédéral, le gouvernement Trudeau, face à d’importantes protestations dans la population, cherche à reporter à mars 2024, par le biais du projet de loi C-39, l’entrée en vigueur de l’extension de l’euthanasie aux personnes uniquement atteintes de maladie mentale.
Persécution de la cause pro-vie et trahison
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
Alors que les premiers indices font état d’une baisse du nombre d’avortements [aux États-Unis] dans les mois qui ont suivi l’annulation de la décision Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis [1], une réaction brutale à cette décision a contribué à une aggravation significative de la situation en Europe. En France, un consensus est en train d’émerger à travers l’ensemble du spectre politique pour garantir l’accès à l’avortement par le biais de la Constitution. [2] En janvier, la Chambre des députés italienne, dominée par le gouvernement de coalition de Georgia Meloni, a voté à la quasi-unanimité pour interdire l’adoption de toute mesure qui restreindrait l’accès à l’avortement, même indirectement. [3] Et en Grande-Bretagne et en Irlande, les législateurs sont en train d’introduire des « zones tampons » qui criminaliseront toute activité pro-vie à proximité des centres d’avortement. L’aspect le plus sinistre de cette politique est sans doute l’imposition d’amendes punitives pour réprimer la prière, même silencieuse. Dans leur détermination à museler le mouvement pro-vie, les partisans des zones tampons ont fait du « crime de la pensée » une réalité.
La création de telles zones tampons est un objectif de longue date de l’industrie britannique de l’avortement, mais jusqu’à récemment, elles ne pouvaient être introduites que par le biais d’ordonnances de protection de l’espace public (Public Space Protection Orders, PSPO) et par le biais du pouvoir des autorités locales à l’endroit des comportements antisociaux. Bien que ce pouvoir soit assez large, un PSPO doit être renouvelé au bout de trois ans et peut alors être contesté. Le 13 octobre 2022, le conseil municipal de Bournemouth est la cinquième autorité locale d’Angleterre à instituer une zone tampon lorsqu’il a interdit les vigiles pro-vie près des locaux du British Pregnancy Advisory Service (BPAS) sur son territoire. Outre les activités habituellement associées aux manifestations pro-vie, les termes du PSPO punissent explicitement les membres du public qui « prient de manière audible, récitent les écritures, font des génuflexions, aspergent le sol d’eau bénite ou se croisent… » [4] Toute personne enfreignant le PSPO risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 £.
Le 6 décembre 2022, Isabel Vaughan-Spruce, directrice de March for Life UK, se tenait seule près des locaux de BPAS dans le quartier de Kings Norton à Birmingham. [5] Bien qu’elle n’ait donné aucun signe extérieur de ses opinions sur l’avortement, la police avait reçu une plainte d’une personne qui soupçonnait Isabel de prier en silence. Interrogée, elle a refusé de nier qu’elle avait prié dans sa tête. Elle a été arrêtée, fouillée et emmenée au poste de police pour un interrogatoire plus poussé.
Puis, en janvier, un vétéran de 49 ans, dont le fils a été tué par avortement il y a 20 ans, a été condamné à une amende pour avoir enfreint la PSPO de Bournemouth. Adam Smith-Connor se tenait debout, le dos tourné à l’installation de BPAS, et priait en silence lorsqu’il a été arrêté.
Lire la suiteMgr Robert Barron : la loi extrême du Minnesota en faveur de l’avortement est « la pire forme de barbarie »
Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester, Minnesota, s’est prononcé contre la nouvelle loi sur l’avortement de l’État la semaine dernière, après sa signature par le gouverneur Tim Walz.
La nouvelle loi, qui a été qualifiée de « plus extrême » du pays, consacre le droit constitutionnel à l’avortement financé par les contribuables jusqu’à la naissance. Elle n’offre aucune protection contre l’avortement et supprime également les exigences de notification parentale pour les mineurs, permettant ainsi à un enfant de se faire avorter sans limites et sans le consentement de ses parents.
Dans une vidéo publiée le 1er février sur les médias sociaux, Mgr Barron a qualifié la loi de « moralement scandaleuse ».
« Je veux partager avec vous ma colère, ma frustration face à cette terrible loi qui vient d’être signée par le gouverneur du Minnesota — la loi sur l’avortement vraiment la plus extrême qui soit en vigueur dans le sillage du renversement de la jurisprudence Roe v. Wade », a déclaré Mgr Barron dans la vidéo, notant qu’une enfant de 12 ans pouvait désormais se faire avorter à l’insu de ses parents.
« Mais le pire, a-t-il ajouté, c’est que cette loi autorise l’avortement tout au long de la grossesse et jusqu’à la fin. Et en effet, si un enfant survit d’une manière ou d’une autre à un avortement bâclé, la loi interdit désormais toute tentative de sauver la vie de cet enfant. Je ne sais pas pourquoi cela fait encore l’objet d’un débat dans notre pays, mais cela me semble être la pire forme de barbarie. Et au nom de, je ne sais pas, la subjectivité, la liberté, le choix et tout ça, nous acceptons ce genre de brutalité. »
Lire la suiteLes démocrates du Minnesota adoptent une loi légalisant l’avortement jusqu’à la naissance
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
30 janvier 2023 St. Paul, Minnesota (LifeSiteNews) — Le Sénat du Minnesota a adopté samedi un projet de loi qui autorisera l’avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à la naissance, plaçant l’État au même niveau que « la Chine et la Corée du Nord », souligne un dirigeant pro-vie.
On s’attend maintenant à ce que le gouverneur démocrate Tim Walz — qui a reçu une note de 100 % de Planned Parenthood — signe cette loi, appelée « Protect Reproductive Options » (PRO), qui affirme le « droit fondamental » des femmes à « obtenir un avortement ».
Le projet de loi interdit en outre aux collectivités locales du Minnesota d’adopter des mesures de protection de l’enfant à naître qui imposeraient des limites « plus restrictives » à l’avortement, c’est-à-dire toute mesure qui interdirait même l’avortement par naissance partielle, comme les législateurs l’avaient décidé précédemment.
Au début du mois, les républicains ont proposé des amendements à la loi PRO qui auraient limité les avortements tardifs et les avortements par naissance partielle, mais ils ont été rejetés par la Commission des finances et des politiques de santé de la Chambre du Minnesota, contrôlée par les démocrates.
Les sénateurs ont approuvé le projet de loi par une seule voix d’écart, 34-33, selon LifeNews, alors qu’il a été adopté par la Chambre du Minnesota 69-65, un vote pratiquement conforme à la ligne du parti.
Tim Miller, directeur général de Pro-Life Action Ministries Action, a averti qu’une fois le projet de loi adopté, cela signifie qu’« un enfant à naître peut être assassiné jusqu’à la dernière seconde avant qu’il ne quitte le canal de naissance de sa mère ».
Lire la suiteDes milliers de pro-vie défilent à Paris alors que le Parlement français examine une loi en faveur de l’avortement
Marche pour la Vie à Paris, 22 janvier 2023.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTO News/YouTube
26 janvier 2023, Paris (LifeSiteNews) — Vingt mille pro-vie ont défilé pour la vie le 22 janvier à Paris, alors qu’en 2023 la France fait face à deux batailles législatives majeures qui menacent d’ajouter « l’égalité d’accès au droit à l’avortement » à la Constitution et de rendre l’euthanasie pleinement légale.
Compte tenu de l’importance des enjeux, il est dommage que la participation de dimanche n’ait pas été plus élevée que les années précédentes, même si le nombre écrasant d’adolescents et de très jeunes adultes présents à la Marche pour la vie de cette année est certainement un signe que la génération montante ne tient pas la culture de la mort pour acquise.
« La vie vaut la peine d’être vécue » était l’un des slogans de la Marche. L’événement, sous une forme quelque peu différente, a eu lieu [pour la première fois] le 17 janvier 1988, à l’occasion du 13e anniversaire de l’entrée en vigueur de la tristement célèbre « Loi Veil ». C’est le nom donné en France à la loi sur l’avortement promue au Parlement par la ministre de la Santé Simone Veil en 1974. Cette loi levait les sanctions pénales pour les avortements pratiqués dans des circonstances bien définies et était assortie d’un certain nombre de « garanties », telles qu’une limite de temps [de gestation] de dix semaines, une période de réflexion d’une semaine et un conseil obligatoire pour aider les femmes à obtenir une aide sociale afin de poursuivre leur grossesse. Simone Veil a fait valoir que l’objectif principal de « sa » loi était de « dissuader » les femmes d’avorter, mais de nombreuses dispositions de la loi, telles que la création de centres d’aide aux femmes enceintes financés par des fonds publics, n’ont jamais été mises en œuvre.
Dès l’adoption de la loi, les chiffres officiels annuels de l’avortement en France ont explosé pour atteindre plus de 200 000 par an. Après un fléchissement temporaire et, au fil du temps, la levée ou l’assouplissement de toutes les conditions d’accès à l’avortement volontaire, les chiffres annuels de l’avortement ont atteint plus de 220 000 par an. La plupart (plus de 70 %) sont des avortements chimiques. Au cours des dernières années, il est devenu de plus en plus facile d’obtenir un avortement chimique. Les fermetures de COVID-19 ont servi de prétexte pour autoriser temporairement la prescription de pilules abortives chimiques par le biais de consultations médicales en ligne jusqu’à sept semaines de gestation au lieu de cinq ; ces mesures sont depuis devenues permanentes. Cent pour cent des frais médicaux liés aux avortements sont pris en charge par la sécurité sociale française depuis 2016. Il n’en va pas de même pour les frais médicaux liés à la grossesse, et l’une des demandes régulièrement formulées par la Marche pour la vie est que la grossesse soit traitée financièrement au moins au même niveau que l’avortement.
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