Pour les militants de l’avortement, les mesures « sanitaires » représentent l’occasion idéale pour atteindre leurs objectifs politiques
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : AdobeStock
15 avril 2021 (LifeSiteNews) ― Alors que les restrictions covid-19 rendent plus difficile l’obtention d’avortements, les démocrates s’activent pour rendre le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère aussi accessible que faire se peut. La FDA de l’administration Biden vient de rendre les pilules abortives disponibles par la poste sans consultation en personne ou supervision médicale. Cette semaine également, le gouverneur démocrate d’Hawaï, David Ige, a signé le projet de loi 576, qui autorise les infirmières en pratique avancée (APRN) à prescrire des pilules abortives et à pratiquer l’avortement par succion de fœtus « non viables », c’est-à-dire trop jeunes pour survivre hors de l’utérus.
Douze autres États autorisent déjà certaines infirmières à pratiquer ou à ordonner des avortements du premier trimestre, notamment le Vermont, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, le Montana, la Californie, le New Hampshire, le Vermont, la Virginie et la Virginie-Occidentale. Cette décision n’est pas due à de nouvelles informations médicales — jusqu’à lundi encore, Hawaï réservait la pratique de l’avortement aux médecins — mais plutôt au fait qu’il y a une pénurie de médecins prêts à pratiquer des avortements, et que l’avortement est donc pratiquement inaccessible sur de nombreuses îles hawaïennes.
Celles qui cherchent à avorter prennent souvent l’avion pour Honolulu, la capitale d’Hawaï, sur l’île d’Oahu, où vivent et travaillent la plupart des avorteurs. Il est possible de se procurer des avortements sur l’île d’Hawaï, mais uniquement à Hilo, au nord-est de l’île.
Selon plusieurs médias, il n’y a pas d’avorteurs sur Kauai, Molokaï et Lanai, tandis qu’un avorteur se rend à Maui deux fois par mois (comme c’est le cas dans de nombreux autres États où il n’y a pas d’avorteur local). L’année dernière, lorsque les restrictions covid-19 étaient en vigueur, les avorteurs n’ont pu prendre l’avion, rendant l’avortement inaccessible pendant des mois.
Lire la suiteLes députés du Malawi crient « non » lorsqu’on leur demande de débattre de l’élargissement de l’avortement
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Zach Vessels/Unsplash
L’Assemblée nationale du Malawi a refusé de débattre d’un projet de loi pro-avortement au début du mois, refusant même l’idée de libéraliser l’avortement dans le pays.
Le projet de loi sur l’Interruption de grossesse légaliserait l’avortement en cas de viol, d’inceste, de condition fatale chez l’enfant à naître, ou lorsque la santé physique ou mentale de la mère est mise en danger pendant la grossesse. Dans la nation africaine du Malawi, l’avortement n’est actuellement légal que pour sauver la vie de la mère, bien que tuer délibérément un enfant à naître ne soit jamais médicalement nécessaire.
Le Nyasa Times rapporte que lorsque le débat sur le projet de loi a été proposé, « presque tous les députés ont crié “non” ». Le premier vice-président du parlement, Madaliso Kazombo, a déclaré « les non l’emportent », et la motion visant à débattre du projet de loi fut rejetée. Le député de Mwanza Central, Nicholas Dausi, a déclaré que le projet de loi ne devrait pas être autorisé parce que « les femmes ne devraient pas être autorisées à tuer. »
En septembre, le Père Henry Saindi, porte-parole de la conférence des évêques du Malawi, a déclaré au The Nation : « Je sais qu’ils essaient d’inventer des expressions telles que l’avortement sans risque, mais ce que nous disons, c’est que l’avortement est l’avortement. Peu importe comment la vie est venue, la vie est sacrée... Nous disons non à ce qui est proposé. »
Le Malawi, ainsi que d’autres nations africaines, subit une pression intense de la part des pays occidentaux qui veulent qu’il légalise l’avortement. La conférence pro-avortement She Decides regroupe 50 pays et vise à développer l’avortement et la contraception dans les pays africains.
Obianuju Ekeocha, présidente de Culture of Life Africa, a demandé aux délégués européens de la conférence She Decides si l’un d’entre eux avait demandé aux Africains leur avis sur le financement des avortements dans leur pays. « De nombreux pays occidentaux, dont le Canada et les Pays-Bas, ont décidé de se réunir pour collecter des fonds », fit-elle remarquer. « Pas des fonds destinés à de la nourriture pour les Africains. Pas de fonds pour l’eau aux Africains. Pas de fonds que les Africains peuvent utiliser comme ils le souhaitent. Au lieu de cela, ils s’associent pour collecter des millions de dollars qu’ils consacrent au soi-disant avortement sans risque. Le plus consternant, c’est que ces pays occidentaux n’ont même pas pensé à demander aux Africains ce qu’ils veulent ! »
Les militants pro-avortement de She Decides Malawi étaient présents devant le parlement lorsque le débat sur le projet de loi a été rejeté.
Un juge argentin déclare la nouvelle loi sur l’avortement inconstitutionnelle
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AllaSerebrina/Depositphotos
Le juge María Eugenia Bona de la province de San Luis en Argentine a décrété, faisant suite à une demande d’injonction déposée par l’ancien sénateur Liliana Negre, que la loi sur l’avortement qui a été adoptée le 30 décembre 2020 en Argentine était inconstitutionnelle. Cependant, l’avortement continuera à se perpétrer dans la province jusqu’à ce qu’éventuellement, passant par plusieurs instances judiciaires, la décision du juge soit ratifiée par la Cour suprême d’Argentine.
La nouvelle loi sur l’avortement est inconstitutionnelle, selon Catholic News Agency :
La juge déclare être pleinement en vigueur l’article 19 du code civil et commercial, qui reconnaît « l’existence de la personne humaine dès la conception ».
Sur cette base, elle déclare également inconstitutionnels plusieurs articles de la loi argentine sur l’avortement, qui autorisent l’avortement volontaire jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse, parlent du droit de décider de l’avortement, des soins liés à l’avortement « dans les services du système de santé » ; et des « soins post-avortement dans les services du système de santé, sans préjudice du fait que la décision d’avorter aurait été contraire aux cas légalement autorisés conformément à cette loi. »
Le jugement est conforme à ce qui est écrit dans la Convention de Vienne, la Convention des droits de l’homme ou le Pacte de San José du Costa Rica ; la Constitution nationale, et la Constitution de la province de San Luis.
Le juge Bona note que la loi pour la protection intégrale des enfants et des adolescents « donne la priorité au droit de l’enfant, dans un cas de conflit. »
« Il y a lieu de s’interroger, car dans la loi remise en cause [sur l’avortement], seule la situation des femmes est défendue... en oubliant, par exemple, que cet enfant a un père qui peut l’aimer, qu’il y a des grands-parents, qui ont une obligation d’entretien et peuvent aussi aimer ce petit-enfant. Mais ils sont les grands absents ».
En outre, selon la Convention américaine des droits de l’homme, « toute personne a le droit au respect de sa vie » et ce droit est protégé par la loi et en général dès la conception : « nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ».
De même, l’article 49 de la Constitution provinciale de San Luis stipule que « l’État protège la personne humaine depuis la conception jusqu’à la naissance et de celle-ci jusqu’au plein développement ».
Auparavant, l’avortement n’était permis que dans quelques cas.
L’Inde légalise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse
Billet de blogue d’Aubert Côté (Campagne Québec-Vie) ― Photo (couleurs modifiées) : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
L’Inde vient de permettre le meurtre de bébés à naître jusqu’à 24 semaines pour des raisons, thérapeutiques, « eugéniques », c’est-à-dire en vue de sélectionner des individus en se basant sur leur patrimoine génétique et pour des raisons sociales.
Les avortements impliquent deux vies, pas une seule. Et plus les avortements sont tardifs, plus c’est dangereux autant pour le bébé que pour la mère. Un avortement effectué jusqu’à 24 semaines, soit un avortement tardif consiste à injecter une solution de chlorure de potassium toxique à travers l’estomac de la femme, dans le cœur du bébé, causant une douleur atroce au bébé, car le poison arrête son cœur. Quelques jours plus tard, le travail est déclenché et la femme donne le jour au corps de son bébé mort.
Comme nous l’avons dit tout à l’heure, ce type d’avortement est aussi dangereux pour les mères. Même les groupes pro-choix de l’Inde admettent qu’il y a d’énormes risques pour la mère qui se fait avorter au troisième trimestre, soit jusqu’à 24 semaines.
À 24 semaines de grossesse, les bébés sont viables en dehors de l’utérus et ils sont capables de ressentir une douleur intense. L’Inde est le premier pays au monde pour avoir le nombre le plus élevé d’avortements. Selon l’Institut Guttmacher, l’Inde a avorté 15,6 enfants à naître en 2015.
A.C.
L’Espagne légalise l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Parlement espagnol a finalement légalisé l’euthanasie, ouvrant les portes du pays à la mort programmée. C’est par 200 voix pour, 141 contre et deux abstentions que le projet de loi est passé. Une « priorité » du Premier ministre Pedro Sánchez, selon Le blog d’Yves Daoudal (et commenté par lui) :
Le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez avait fait de cette loi une « priorité ». Parce que c’est une priorité de tuer les vieux et les malades, une fois qu’on a permis de tuer les enfants à naître. Et il a osé dire que l’Espagne était désormais un « pays plus humain, plus juste et plus libre ».
Le Sénat canadien approuve la loi étendant l’accès à l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Le 17 mars 2021, le Sénat du Canada a approuvé le projet de loi C-7 sur l’euthanasie par 60 voix pour, 25 contre et cinq abstentions. La loi C-7 est entrée immédiatement en vigueur après avoir reçu la sanction royale en soirée.
La nouvelle loi fait en sorte que le critère de « mort raisonnablement prévisible » n’est plus requis pour être éligible à l’euthanasie. L’euthanasie a également été ouverte aux personnes atteintes de maladie mentale, un comité parlementaire devant se tenir pendant deux ans afin de déterminer les règles entourant leur admission à la mort programmée. Sous les auspices de la loi C-7, les personnes atteintes de maladies mentales pourront faire une demande anticipée d’euthanasie afin de se faire donner la mort quand elles ne seront plus aptes à y consentir (comme si elles l’étaient déjà, étant atteintes de maladie mentale…).
Sombre décadence…
La Cour constitutionnelle du Portugal annule la nouvelle loi légalisant l’euthanasie, mais…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Le Parlement portugais avait assez récemment approuvé un projet de loi dépénalisant l’euthanasie des personnes « dans une situation de souffrance intolérable, avec lésion définitive d’une extrême gravité selon le consensus scientifique ou une maladie incurable et mortelle ».
Le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, avait alors saisi la Cour constitutionnelle au motif que certains aspects de la loi étaient « excessivement indéterminés », rapporte Gènéthique.
La Cour constitutionnelle du Portugal a donc statué que l’euthanasie était constitutionnelle, mais que certaines dispositions incriminées devaient être précisées, et a par conséquent renvoyé la loi au parlement.
Un simple répit pour les Portugais.
L’«Equality Act», un projet de loi pour faire de l’avortement un «droit» et imposer l’idéologie LGBT aux États-Unis
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : SSG Christofer Klutts/Public domain photograph from defenseimagery.mil/Wikimedia Commons
La Chambre des représentants des États-Unis a adopté récemment, le 25 février 2021, l’Equality Act, ou loi sur l’égalité, par 224 voix contre 206. Le projet de loi en question ferait de l’avortement un « soin de santé » et donc un « droit », ferait du refus d’embaucher un homosexuel impénitent comme professeur ou même de l’ordonner prêtre un crime de « discrimination », érigerait en « droit » ― autrement plus durable que ceux garantis par les décrets de Joe Biden ― la participation d’hommes se prétendant femmes (« transgenre ») aux compétitions féminines, et interdirait les thérapies réparatives. L’Equality Act doit être approuvé ou rejeté par le Sénat des États-Unis, les républicains, susceptibles de s’y opposer, ayant assez de sénateurs pour empêcher son approbation par les deux tiers de l’assemblée, mais les démocrates, majoritaires aussi bien qu’à la Chambre des représentants, ayant apparemment la possibilité de faire adopter le projet de loi à la simple majorité (les démocrates n’hésitent aucunement à employer des moyens inusités quand il s’agit de leurs intérêts, mais ne se gênent absolument pas d’accuser de danger pour la démocratie quiconque aurait voulu se servir des prérogatives de sa charge pour mener à bien ses projets ― comme lorsque Donald Trump a nommé Amy Coney Barrett à la Cour suprême des États-Unis juste avant les élections présidentielles). Le président Bidon apposera volontiers sa signature à l’Equality Act, celui-ci devait-il se rendre que jusqu’à son bureau.
Il s’agirait rien moins que l’inscription dans le marbre de la loi du funeste jugement Roe c. Wade selon nombre d’organismes pro-vie aux États-Unis, rapporte LifeSiteNews :
Lire la suiteSelon de nombreux groupes pro-vie, l’Equality Act, en codifiant effectivement l’arrêt Roe c. Wade, constituerait également une victoire majeure pour les fournisseurs d’avortements.
Le Sénat canadien approuve l’euthanasie des personnes non « en fin de vie » et de celles incompétentes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Sénat du Canada a approuvé le projet de loi C-7 le 18 février, y rajoutant cinq amendements, dont deux amendements étendant l’accès à l’euthanasie aux personnes démentes et incompétentes.
Outre le but initial de ce projet de loi de permettre l’euthanasie des personnes « non en fin de vie », ces amendements mettraient en place :
- L’euthanasie des personnes ne pouvant plus donner leur consentement éclairé mais ayant rempli auparavant une demande anticipée d’euthanasie.
- L’euthanasie des personnes démentes pour la seule raison de leur maladie mentale, y compris Alzheimer.
- Une suspension de 18 mois à la permission d’euthanasier pour seule raison de maladie mentale.
- L’interdiction de l’euthanasie, durant cette suspension, des personnes atteintes de désordres neurocognitifs, comme l’Alzheimer.
- Et une commission parlementaire devant collecter les données concernant l’euthanasie, pour émettre les règlements entourant l’euthanasie des personnes démentes, pour la seule raison de leurs maladies mentales, à l’issue du suspens de 18 mois.
Le projet de loi C-7 a donc été renvoyé à la Chambre des communes qui approuvera ou rejettera en tout ou en partie les amendements, renvoyant éventuellement C-7 au Sénat. Le gouvernement veut promulguer le projet de loi le 26 février au plus tard, date limite fixée par la Cour supérieure du Québec dont le jugement rendu en septembre 2019 est à l’origine de C-7.
Le Sénat du Canada ajoute deux amendements empirant le projet de loi C-7 sur l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : drobotdean/Freepik
Le 11 février, le Sénat du Canada a adopté deux amendements au projet de loi C-7, qui prévoit étendre l’euthanasie aux personnes dites non en fin de vie et aux personnes ne pouvant plus donner leur consentement mais qui avait été auparavant admises à l’euthanasie, qui rendent le projet de loi encore pire, rapporte la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE) :
Aussi mauvais que soit le projet de loi C-7, le Sénat canadien lui a apporté hier deux dangereux amendements. Ils ont adopté un amendement autorisant l’euthanasie pour les personnes incompétentes qui avaient demandé la mort dans une directive avancée et ils ont adopté un amendement approuvant l’euthanasie pour les malades mentaux (avec une clause de suspension de 18 mois).
The Canadian Press rapporte que la sénatrice Pamela Wallin a parrainé l’amendement parce qu’elle a des antécédents de démence dans sa famille. Les sénateurs ont soutenu l’amendement de Wallin même si la question n’a pas été débattue au Sénat ou lors des auditions des commissions parlementaires.
Joan Bryden du Canadian Press déclare que l’amendement introduisant l’euthanasie pour les personnes démentes était parrainé par le sénateur Kutcher, psychiatre. Selon Bryden :
« L’amendement fixe un délai de 18 mois pour la mise en œuvre de la partie de la loi concernant les malades mentaux, afin de donner au gouvernement fédéral, ainsi qu’aux provinces, aux territoires et aux associations médicales, le temps de définir les lignes directrices et les garde-fous appropriés. »
Le 12 février, le sénat a voté sur d’autres amendements. Le vote final du sénat devrait avoir lieu le 17 février, renvoyant le projet de loi à la Chambre des communes qui adoptera à son tour les amendements ou les rejettera.
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