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L’avortement exclu d’une résolution de l’ONU grâce au veto américain

Par JD Flynn (Catholic News Agency) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : PxHere

À voir les réactions de certains diplomates qui étaient pour l’inclusion d'une phrase en particulier dans cette résolution, qui aurait rajouté l'avortement, c’est à croire que le petit passage obscur sur les « soins de santé non discriminatoires et complets » en impliquait vraiment la disponibilité pour les victimes de viol en temps de guerre.

Bien sûr les pro-avortement vont se plaindre (et se plaignent déjà) que le cruel gouvernement pro-vie américain refuse la terminaison sûre de grossesse aux victimes de viol en temps de guerre. Un blâme bien injuste. L’avortement n’empêche pas le viol, des abuseurs s’en servent d’ailleurs pour dissimuler les résultats du viol, souvent pour mieux recommencer, l’avortement tue un enfant à naître innocent qui est aussi une victime du viol. On ne punit pas une victime innocente par la peine capitale, à la place du criminel, à cause du crime qui a été perpétré sur l’autre victime, la femme. En plus d’être une injustice des plus flagrantes, l’avortement rajoute sa blessure par-dessus celle du viol. — A. H.

Washington D.C., 25 avril 2019 (CNA) — Les termes faisant référence à l’avortement ont été supprimés d’une résolution des Nations Unies traitant des soins à apporter aux survivants d’abus sexuels en temps de guerre, après que le gouvernement Trump eût menacé d’opposer son veto à cette mesure.

Les représentants américains ont déclaré qu’ils s’opposaient à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur la base d’une phrase qui impliquait un soutien à l’avortement, selon la BBC. Ils ont menacé d’opposer le veto à la résolution si le langage impliquant l’avortement n’était pas abandonné.

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La phrase à laquelle les États-Unis, la Russie et la Chine se sont opposés est la suivante : « Reconnaître l’importance de fournir une assistance sans retard aux victimes de violences sexuelles, engage les entités des Nations Unies et les donateurs à fournir des soins de santé non discriminatoires et complets, conformément à la résolution 2106 », selon la BBC.

La phrase a été abandonnée et la résolution a été adoptée par 13-0 sans aucune référence aux services de santé sexuelle ou reproductive, la Russie et la Chine s’abstenant.

Bien que la résolution initiale ait reçu un large soutien, les membres du Conseil et les dirigeants internationaux de divers pays ont accusé les États-Unis d’avoir affaibli la mesure en supprimant cette phrase.

« Et nous regrettons que le libellé sur les services destinés aux survivantes de la violence sexuelle, reconnaissant le besoin urgent d’inclure dans ces services des soins de santé génésique et sexuelle complets, y compris l’interruption sûre de grossesse [avortement], n’ait pas reçu l’appui de tous les membres du conseil, » a déclaré le diplomate britannique Tariq Ahmad à NPR.

L’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, a déclaré qu’il était « intolérable et incompréhensible » que le Conseil soit « incapable de reconnaître que les femmes et les filles qui ont souffert de violences sexuelles dans les conflits, et qui n’ont évidemment pas choisi de devenir enceintes, devraient avoir le droit de mettre fin à leur grossesse » selon la BBC.

Jonathan Cohen a agi à titre d’ambassadeur intérimaire des États-Unis à la réunion.

Il s’agit de la plus récente décision de l’administration Trump dans son opposition au financement et à la promotion de l’avortement à l’étranger. Les efforts se sont surtout concentrés sur l’inversion des mesures de l’ère Obama qui visaient à accroître le financement de l’avortement.

Quelques jours après son entrée en fonction, M. Trump a rétabli et élargi la politique de Mexico en veillant à ce que l’argent des contribuables américains ne serve pas à financer la dispensation ou la promotion de l’avortement à l’étranger, par le biais des dépenses mondiales américaines en santé. Son gouvernement a également supprimé le financement du FNUAP au motif qu’il soutient l’avortement forcé et la stérilisation en Chine.



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