Henry Kissinger, instigateur du contrôle des populations
Henry Kissinger.
Par Steven Mosher — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : U.S. Department of States/Wikimedia Commons
4 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Il y a beaucoup de choses à critiquer dans la carrière d’Henry Kissinger. Les gauchistes soulignent le bombardement du Cambodge pendant la guerre du Vietnam, la complicité américaine dans le coup d’État au Chili qui a fait tomber le régime communiste de Salvador Allende, et son ingérence dans la politique iranienne.
Les conservateurs, quant à eux, soulignent sa trahison des Sud-Vietnamiens et l’abandon de la démocratie à Taïwan. Ils ajoutent que qualifier Kissinger d’homme d’État érudit, comme certains le font, n’a pas de sens étant donné les décennies qu’il a passées au service de la Chine communiste en tant qu’influenceur-apologiste rémunéré par le régime.
Mais je voudrais porter une accusation supplémentaire contre l’ancien diplomate américain.
C’est Henry Kissinger, en tant que conseiller à la sécurité nationale du président Nixon, qui a supervisé la production d’un mémo infâme qui a fait du contrôle de la population une arme de la guerre froide. Aujourd’hui encore, son argument selon lequel la sécurité nationale des États-Unis dépend de la guerre contre les populations continue d’être utilisé pour justifier la promotion de l’avortement, de la stérilisation et de la contraception dans le monde entier.
Lire la suiteSteven Mosher, du Population Research Institute, annonce une dénatalité inédite dans le monde entier, Afrique comprise
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Joachim Huber/Flickr
Fondateur et président du Population Research Institute qui combat le mythe de la surpopulation, Steven Mosher vient de publier une tribune pour expliquer que The Population Bomb, le livre par lequel Paul Ehrlich annonçait l’apocalypse démographique au début des années 1970, est totalement contredit par les faits : c’est la bombe de la dénatalité et de la dépopulation qui menace aujourd’hui le monde entier, y compris l’Afrique. Pour le plus grand plaisir de certains… D’autres faisaient déjà un constat analogue en 2018. Voici la traduction intégrale de l’article de Steven Mosher.
J.S.
Steven Mosher annonce l’effondrement démographique mondial
La bombe démographique a fait pschitt.
Nous savons depuis des décennies que l’Europe et l’Amérique du Nord se mouraient et que la Chine commettait un suicide démographique en s’engageant dans une politique de l’enfant unique. Au cours du dernier quart de siècle, la plupart des pays du reste du monde, y compris l’Amérique latine et le reste de l’Asie, leur ont rapidement emboîté le pas.
Toutefois, les taux de natalité en Afrique subsaharienne sont restés élevés, et les adeptes du Population Bomb se sont emparés de ce fait pour justifier la poursuite de leur guerre contre les êtres humains. Ce rassemblement hétéroclite de partisans du contrôle des populations avides d’argent, d’écologistes radicaux et de féministes antinatalistes s’est appuyé sur les taux de natalité élevés dans des pays comme le Nigeria pour affirmer qu’il fallait continuer à faire avorter, à stériliser et à répandre la contraception dans le monde entier.
Leur argumentaire de levée de fonds était très simple : à moins de vouloir deux milliards d’Africains de plus sur la planète, il fallait continuer à injecter des milliards dans leurs programmes. Le racisme implicite était palpable.
Le seul problème que pose leur discours est celui-ci : le taux de natalité, même sur le continent africain, est en train de chuter plus fortement et plus vite qu’on ne l’aurait jamais imaginé. Même le plus excessif des prophètes de la surpopulation commence aujourd’hui à tempérer son discours.
Prenez le Club de Rome. Il n’y a pas si longtemps, ce groupe maçonnique, basé dans la capitale italienne, avertissait que la fin était proche. La croissance démographique et la consommation des ressources incontrôlées allaient conduire à un effondrement économique en l’espace de quelques décennies, prédisait le Club dans son best-seller de 1972, The Limits to Growth (Les limites de la croissance).
Lire la suiteLe plan de dépopulation des pays en développement
Photo : Zach Vessels/Unsplash
Les puissances occidentales et de nombreuses entités internationales promeuvent depuis des années la réduction de la population mondiale, ou du moins les moyens qui y mènent, comme l’avortement et la contraception. Divers prétextes sont donnés : le climat, la pauvreté, le chômage, le « droit » de la femme (à tuer son bébé). Mais ces raisons susmentionnées sont-elles les vraies ? Un document produit par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis le 10 décembre 1974, et approuvé le 20 novembre 1975 par le président Ford, le NSSM 200, soulignait la concurrence émergente que représentaient pour les États-Unis les pays en développement à croissance démographique rapide. Le NSSM 200 proposait également les solutions pour contenir ces concurrents autrement inéluctables : réduire la croissance de leur population…
Depuis lors, les États-Unis ont appliqué pendant des décennies le programme du NSSM 200, donnant lieu à d’autres rapports tels que le First Progress Report - 1976, faisant état des progrès des efforts des États-Unis et des subtilités à apporter aux méthodes employées.
L’une des recommandations du NSSM 200 était de recourir à des instances internationales pour promouvoir la réduction de la population, d’où, semble-t-il, les incessants efforts des organismes onusiens à promouvoir l’avortement et la contraception auprès des pays en développement.
Un exemple récent nous rappelle l’actualité de ces manœuvres politiques et de leurs « fruits », la Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) qui a été tenue en Thaïlande du 14 au 17 novembre, et dont l’un des commanditaires était l’OMS, suggérait des méthodes de propagandes auprès des populations africaines afin de leur faire accepter la contraception et l’avortement. Lors de cette conférence, le ministre de la Santé publique de Thaïlande, le Dr Sathit Pitutecha, s’est vanté des « réalisations » de son pays, où la réduction de l’indice de fertilité est tombée de 6,1 en 1970 à 1,5 en 2019…
Encore récemment, les Philippines refusaient de légaliser l’avortement, face aux pressions de l’ONU en sens.
Gilles Grondin, fondateur de Campagne Québec et ancien diplomate canadien, a écrit en 1999 un résumé du document NSSM 200, de sa philosophie, de ses implications et de ses quelques applications concrètes, notamment au sein de l’ONU et de ses diverses branches.
Notez que lorsque M. Grondin emploie des guillemets, ce n’est pas forcément pour faire une citation exacte, cela peut être pour paraphraser ou résumer la pensée d’un individu ou d’un organisme. — A.H.
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Montréal, le 4 mars 1999
LE « BIRTH-CONTROL » DANS LES PAYS DU TIERS MONDE — NSSM 200
En 1991, certains amis ont porté à mon attention un document très étonnant.
On appelle ce document NSSM 200 (c’est-à-dire « National Security Study Memorandum 200 » qui pourrait être traduit en français par « Mémoire du Ministère de la sécurité nationale 200 »). Il fut élaboré par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique il y a plus de vingt-cinq ans alors que monsieur Henry Kissinger était président de cet organisme, sous l’autorité du Président Nixon.
Lire la suiteÀ la conférence sur le « changement climatique » (COP26), des organisations féministes prônent l’avortement et la contraception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : liderina/Adobe Stock
Prenant pour acquis que le « changement climatique » doit bouleverser la vie de tous et particulièrement des femmes, des organisations féministes pour la réduction de la famille demandent aux représentants des gouvernements à la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) de promouvoir « la planification familiale volontaire » — ou l’avortement et la contraception — comme « solution efficace » à la croissance démographique (on peut bien le croire, vu l’état de nos pays occidentaux…) et aux effets du « changement climatique ».
Car, pour ces organisations, Women and Gender Constituency, Women Deliver, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et d’autres, le fait de donner accès à des femmes à la contraception ou à l’avortement est censé alléger leur vie devant devenir plus pénible avec le climat.
Et la croissance démographique devant, selon ces pythies, se traduire par une augmentation dans le « changement climatique », il y aurait tout avantage à en réduire l’expansion. Selon la FSSPX.News :
Avant la conférence, Women Deliver a affirmé l’existence d’un lien « clair et quantifiable » entre la croissance démographique et le changement climatique. Le groupe affirme que « la planification familiale volontaire visant à freiner la croissance démographique », qui est « mise en œuvre de manière culturellement appropriée, est une solution rentable pour réduire les gaz à effet de serre ».
Le FNUAP, quant à lui, semble oublier que c’est plutôt d’éléments de base comme l’eau potable que les gens devant être gravement touchés par le « changement climatique » ont besoin, recommandant d’augmenter le financement des méthodes antinatales :
Le FNUAP affirme que la sécheresse et le changement climatique perturbent les moyens de subsistance, en particulier dans les communautés agricoles, ce qui accroît l’incertitude économique des personnes et des familles déjà appauvries.
Cependant, au lieu de fournir des fonds pour améliorer l’accès à la nourriture et à l’eau, ainsi que les infrastructures de santé, le FNUAP propose d’augmenter le financement du planning familial pour lutter contre les effets du changement climatique.
Dans ses propos, le FNUAP s’écarte également de précédentes déclarations émanant de l’ONU qui rejettent la théorie selon laquelle les politiques visant la population résultent en changements notables du climat :
Il faut remarquer que ces affirmations du FNUAP s’écartent des publications précédentes des Nations unies, qui ont constaté que les politiques démographiques ont peu d’impact sur les émissions de carbone […] En effet, John Wilmoth, directeur de la Division de la population des Nations unies, a critiqué les défenseurs du changement climatique qui s’appuient sur des données scientifiques erronées, pour établir un lien entre la population et le réchauffement climatique anthropique.
Conférence sur le climat : sauver la planète en multipliant les avortements…
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : AS Photo Project/AdobeStock
Planète contre enfants : le nouveau Moloch est arrivé !
Moloch, ce dieu des Cananéens lié aux sacrifices d’enfants par le feu, a repris vie. L’idole païenne s’est mise à la mode, en harmonie avec le ton de la bien-pensance, en symbiose avec la pachamama louée par François et la Terre mère des écolos-gauchos. Dans l’olympe des ayatollahs du réchauffement climatique devenu par des voies mystérieuses un dérèglement climatique, il y a la Planète, divinité mangeuse d’hommes, des bébés des hommes plus précisément… qui a ses prêtres fidèles, les ONG pseudo humanitaristes. Soixante ONG internationales promouvant l’avortement ont lancé un appel aux gouvernements en vue de la conférence sur le climat de novembre prochain qui se tiendra en Ecosse, à Glasgow : l’objectif est d’inclure les programmes de contraception et d’avortement parmi les mesures à financer contre le changement climatique. Une vieille histoire des mondialistes bobo-radical-chics qui ont une drôle de façon de montrer leur amour de l’humanité…
Après la peur covidienne, revoilà donc la peur climatique… l’une et l’autre maintenant les peuples dans la peur tout court, dans une peur messianique, en marche vers un Nouvel Ordre Mondial, un futur bâti sur les espérances planétariennes d’une clique de puissants…
Pour l’un d’eux, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, cette année sera l’année du « maintenant ou jamais » dans la lutte contre le changement climatique. Lors du Sommet des Nations Unies sur le climat nommé COP26 (26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique), les multinationales de l’avortement demandent que « les droits reproductifs et la contraception » soient inclus dans les engagements climatiques, montrant ainsi pleinement le visage malthusien du néo-environnementalisme.
La conférence, reportée l’année dernière en raison du covid-19, sera coorganisée par le Royaume-Uni (26 COP actuelle à Glasgow du 1er au 12 novembre) et l’Italie (les sommets pré-COP à Milan du 28 septembre au 2 octobre) et les pays participants, bien au-delà de 190, devraient annoncer de nouveaux objectifs climatiques.
En toile de fond, ce sont toujours les mêmes affirmations alarmistes qui ont été pourtant démenties à plusieurs reprises et le même objectif, atteindre la neutralité carbone dans le monde d’ici 2050 (ou 2030, comme beaucoup le souhaiteraient), pour éviter, selon ces Khmers verts, une augmentation de la température supérieure à 1,5 °C par rapport à la fin du XIXe siècle. Que cela soit irréaliste et profondément injuste pour des milliards de personnes et des dizaines de pays en développement ne rentre pas en ligne de compte pour la conscience morale universelle aux manettes de la COP26.
Lire la suiteUne étude: la contraception ne présente aucun avantage sanitaire ou économique à long terme dans les pays en développement
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La promotion de la limitation des naissances dans les pays en développement a longtemps été présentée comme un moyen de réduire les taux de pauvreté et d’améliorer les conditions économiques des femmes. Or, une nouvelle étude importante remet en question la logique de développement qui sous-tend ces initiatives.
Le lien supposé entre les contraceptifs et l’amélioration de la vie des femmes dans les pays en voie de développement a été presque universellement accepté par les grandes organisations philanthropiques occidentales, les gouvernements et les institutions caritatives. Cette hypothèse est l’une des croyances fondamentales de la Fondation Bill et Melinda Gates. « Si vous ne donnez pas aux femmes l’accès aux contraceptifs, vous les enfermez dans un cycle de pauvreté », a déclaré Melinda Gates en 2018 à propos du Burkina Faso, selon News24.
La Fondation Gates a longtemps donné la priorité à l’accès à la contraception dans le monde en développement, espérant rejoindre, d’ici 2020, 120 millions de femmes dans les pays en voie de développement avec « l’objectif à plus long terme d’un accès universel à la planification familiale volontaire ». Et pourquoi ? Parce que « lorsque les femmes et les jeunes filles ont accès à des contraceptifs et à des soins qui leur permettent de prendre des décisions en connaissance de cause, elles sont davantage en mesure de vivre leur vie comme elles ─ et non comme d’autres ─ le souhaitent », affirme le site internet du groupe.
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) utilise un raisonnement similaire. « La planification familiale est cruciale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; c’est également un facteur essentiel de réduction de la pauvreté », affirme le site internet de l’FNUAP. L’absence de contraceptifs pour des centaines de millions de femmes, estiment-ils, « met en danger leur capacité à assurer leur propre avenir, ainsi que celui de leur famille et de leur communauté. »
Lire la suiteL’offensive mondiale pro-avortement
Par Grégor Puppinck — Communiqué de presse de l’European Center for Law & Justice — Photo : Unsplash
Avortement : un conflit mondial
Alors que j’écris ces lignes, le combat pour la défense de la vie humaine se mène au Parlement européen contre la Résolution Matic, mais aussi au sein de parlements nationaux (en France, à Malte ou encore à Gibraltar), devant des juridictions : à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) contre la clause de conscience, à la Cour interaméricaine des droits de l’homme contre l’interdiction de l’avortement, ou encore à la Cour Suprême des États-Unis contre l’introduction d’un délai légal antérieur au seuil de viabilité. À chaque fois et en tous lieux, les mêmes lobbies de l’avortement agissent, et à chaque fois, quelques groupes pro-vie chrétiens tentent de résister.
Au-delà des arguments, l’issue de ces combats dépend largement des forces en présence au sein de ces instances, d’où l’importance de la composition de la CEDH ou de la Cour Suprême. En effet, depuis l’origine du Planning Familial, la promotion de l’avortement a toujours été faite par un petit groupe de militants, de préférence via les tribunaux plutôt que les urnes, et grâce aux soutiens de fondations et de milliardaires anglo-saxons, tels que, par ordre chronologique, les fondations Rockefeller, Ford, Open Society, et surtout Gates, en lien avec des instances internationales, en particulier la Banque Mondiale et le Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population (FNUAP). Ces fondations et institutions financent et collaborent étroitement avec les multinationales de l’avortement que sont la Fédération Internationale du Planning Familial (IPPF) et Mary Stopes International. Ce sont ces grandes institutions qui décident d’ouvrir un nouveau front, tantôt en Irlande, puis en Pologne ou en Amérique latine. Elles disposent d’un budget quasi illimité, en milliards de dollars. La Fondation Gates, à elle seule, a versé plus de 25 millions de dollars depuis 2010 à la branche européenne de l’IPPF et près de trois millions de dollars, rien qu’en 2018, au European Parliamentary Forum on Population and Development (EPF), le lobby de l’IPPF auprès des institutions européennes, l’auteur probable du Rapport Matic. L’EPF est aussi financé par 22 autres organisations dont les fondations Open Society de George Soros, Nike ou Hewlett, etc.
L’objectif du lobby de l’industrie de l’avortement est de normaliser le recours à cette pratique en la présentant comme une composante essentielle des droits de l’homme, et comme exigeant par conséquent de « lever tous les obstacles à l’accès à l’avortement », en particulier la clause de conscience des professions médicales, et jusqu’à l’existence de délais légaux. La reconnaissance de l’avortement comme un droit de l’homme permet aussi de dénoncer les opposants pro-vie comme des ennemis des droits de l’homme, et de justifier l’atteinte à leur liberté d’expression. C’est ainsi que la Résolution Matic recommande de lutter contre la « désinformation » pro-vie.
Lire la suitePour l’Unicef la pornographie n’est pas mauvaise en soi pour les enfants…
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
L’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, vient de publier un rapport, vite retiré de son site à cause du grand nombre de protestations et remanié, visant à dédouaner la pornographie.
Cette agence des Nations Unies soutient l’idée que la pornographie n’est pas toujours préjudiciable aux enfants et aux adolescents. Ces derniers, toujours selon l’organisme international, ne devraient pas se voir refuser une « éducation sexuelle vitale », qui comprenne également l’avortement et les questions LGBT.
Le rapport, intitulé Les outils numériques de vérification de l’âge et les droits des enfants en ligne à travers le monde, traite des outils de vérification de l’âge en ligne et des droits des enfants dans cinq domaines (jeux d’argent, pornographie, jeux en ligne, médias sociaux, matériel pédopornographique). S’agissant de la pornographie, il passe en revue les propositions législatives de certains pays et cite des recherches qui présentent, au-delà des données collectées, des jugements différents sur la question, soit totalement négatifs, soit substantiellement laxistes.
A la question « Quelle est la preuve du risque et du préjudice ? », l’Unicef préfère rappeler l’existence de « différents types de risques et de préjudices liés à l’exposition des enfants à la pornographie » en ajoutant immédiatement après qu’« il n’y a pas de consensus sur le degré auquel la pornographie est préjudiciable aux enfants ». Cette dernière partie sur l’étendue des dommages, et relative au « consentement » manquant, a été supprimée de la nouvelle version du document. Et, de même, de la réponse à la question suivante, « Les preuves justifient-elles des limites d’âge ? », l’agence des Nations Unies a éliminé la partie dans laquelle il était déclaré que « les preuves sont contradictoires, et il n’y a actuellement aucun accord universel sur la nature et l’étendue du préjudice causé aux enfants par la visualisation de contenus classés comme pornographiques ».
Pour le reste, s’il y a quelques mots qui ont changé par rapport à la première version, rien ne change la perspective scandaleuse de l’Unicef, qui prend soin de ne pas exprimer un jugement propre et clair contre la pornographie.
Lire la suite« Éduquer » à l’avortement, une priorité du G7
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo : wavebreak3/AdobeStock
La culture de mort à ses instigateurs, ses propagateurs, ses propagandistes, les pays du G7.
Lors de la réunion à Londres des ministres du Développement économique et des Affaires étrangères du G7, en vue du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays les plus industrialisés du monde (11-13 juin), parmi les priorités dont il a été question, celle concernant l’éducation des filles partout dans le monde en y incluant l’avortement.
Les ministres du Développement et des Affaires étrangères des sept pays (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique) sont particulièrement déterminés à « travailler en collaboration avec des partenaires des pays en développement, des institutions multilatérales, de la société civile, des groupes dirigés par des filles et de jeunes leaders, pour éliminer les obstacles à l’éducation ». Plus précisément, d’ici 2026, les pays les plus développés du monde représentés dans le G7, dont l’Inde, le Brésil, la Russie et la Chine sont exclus, souhaitent étendre les initiatives éducatives qui favorisent une éducation accélérée en cette période de « pandémie » et « post-pandémie » covid, y compris par la fourniture de technologies permettant l’apprentissage à distance, l’augmentation des programmes d’alphabétisation et de mathématiques précoces et, last but not the least, « accroître l’accès à une éducation sexuelle complète, en promouvant la santé et les droits sexuels et reproductifs ».
Normalement, si tout procède comme décidé, la réunion des chefs d’État et de gouvernement de juin prochain réaffirmera donc l’engagement total du G7 en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) de tous les individus. Engagement qui se concrétise financièrement.
Or les jours qui ont précédé le sommet des ministres du G7, auquel le nouveau secrétaire d’État Antony Blinken, grand promoteur de la nouvelle politique étrangère américaine pro avortement et pro LGBTI, participait activement, le gouvernement de Boris Johnson avait annoncé une réduction drastique de l’aide aux pays les moins avancés du monde, une coupe nette qui affectera de nombreux programmes d’appui à l’avortement, notamment par l’intermédiaire de l’agence UNFPA des Nations Unies. La réduction du financement des programmes internationaux par le Royaume-Uni est de 85 %, passant de 154 millions de livres à 23 millions de livres en 2021.
Cette nouvelle a suscité l’ire de la directrice exécutive de l’UNFPA, Natalia Kanem : « La décision de Londres va dévaster nos plans de planification familiale et de santé reproductive dans le monde… avec cet argent, nous aurions pu payer des services de santé pour 4,3 millions d’avortements », tout autant que celle de Marie Stopes International et de l’IPPF qui s’inquiètent de la possible réduction des avortements dans le monde. Les pressions des multinationales et des agences onusiennes ont donc trouvé un écho dans le document sur l’éducation et l’avortement.
L’excuse du « réchauffement climatique anthropique » où bien-être environnemental rime avec plus d’avortements est venu également soutenir cette « priorité » éducative des pays les plus puissants du monde…
Hommage à Trump pour ses accomplissements
Donald Trump, lors de la Marche pour la Vie à Washington en 2020, premier président américain à participer en personne à la marche.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Jim Hale/LifeSiteNews
« Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, ni un mauvais arbre produire de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Vous les reconnaîtrez donc à leurs fruits. » (Mt 7 : 18-20)
Oui, je rends hommage à ce personnage honni par les médias (qui nous honnissent aussi…) pour ses accomplissements dans le domaine de la protection de la vie à naître, de la famille, de la nation et du christianisme.
Sans doute que beaucoup trouvent à redire sur lui, à cause entre autres des bobards qu’ont répandus les gros médias et de leurs omissions, sur sa vie personnelle et ses opinions passées (il était pro-avortement autrefois), sur son parler et sa manière, et enfin, sur certaines de ses politiques.
Mais un nombre appréciable de personnes ont vu en lui, certes non un idéal, mais un refuge face à Hilary Clinton en 2016 et à Joe Biden en 2020. Si vous voulez critiquer Trump, il faut le comparer, dans la mesure du possible, à ses deux opposants des deux dernières élections américaines.
En outre, plus de 74 millions d’Américains ont voté pour cet homme : Donald J. Trump. C’est un record pour un deuxième mandat dans l’histoire des États-Unis.
Certes, on peut par exemple lui reprocher de s’être plié à l’exercice de mascarade du covid-19, comme la plupart des dirigeants dans le monde. Mais aurait-il pu affronter l’hystérie générée et propagée par les médias libéraux, lui qui était toujours à deux doigts de se faire destituer, sort près duquel il est passé pour deux motifs grotesques : le premier, qui rentre tout à fait dans la catégorie décrite par le néologisme si médiatique « théorie du complot », d’interférences russes dans les élections de 2016 en faveur de Donald Trump (comme quoi il n’y a que Trump pour tricher, selon les démocrates…) ; le second, avoir incité l’« attaque » du Capitole le 6 janvier 2021, alors qu’il y a des doutes très raisonnables quant à la cause de cet incident ― du reste, c’est aux détracteurs de fournir des preuves sérieuses et non des suppositions nébuleuses. Mais certains, souscrivant au mythe de la « pandémie » qui paralyse le monde, blâment précisément Trump pour n’avoir pas assez confiné…
Cependant, il a produit de bons fruits, et même d’excellents fruits, durant les quatre années de son mandat de président des États-Unis, et il serait injuste de les ignorer : Trump a été l’un des présidents américains les plus pro-vie de l’histoire, et ce, malgré la féroce opposition qu’il a rencontrée chez les démocrates et les médias libéraux, notamment, et la corruption de l’État américain ; s’il a produit des fruits pourris, on peut espérer qu’ils n’auront pas gâté ceux qui étaient sains. Une chose est certaine, il demeurera dans l’Histoire.
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