Un hôpital britannique veut prélever les organes d’un Polonais comateux, retirant pour cela son hydratation
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel
Disons-le simplement, ce cas représente un double crime : le premier, retirer l’hydratation et l’alimentation, supports de base de la vie et non « traitements » ou « soins », dans le but de mettre la personne en état de « mort cérébrale » ; secondement, vouloir prélever les organes à une personne, la tuant par conséquent puisque le concept de « mort cérébrale » ne signifie aucunement que la personne est morte.
Il s’agit du cas d’un Polonais (britannique aussi sans doute) vivant en Grande-Bretagne, en état plus ou moins comateux depuis novembre 2020. Comme apparemment en Grande-Bretagne il serait permis de retirer ce qui y est appelé des « traitements » en vue faire mourir une personne en état comateux, et que tout Britannique est automatiquement inclus dans une liste de candidats au prélèvement d’organes depuis mai 2020 (à moins qu’il n’en fît l’objection expresse), l’hôpital proposa à l’épouse de l’homme, dont on fait mention par les lettres « RS », de procéder au retrait l’alimentation et de l’hydratation, et de prélever ses organes.
Celle-ci acquiesça à la proposition de l’hôpital, tandis qu’une bonne partie de sa famille s’y opposa. Un tribunal donna raison à l’épouse. Maintenant, après plusieurs recours, la famille a présenté une requête auprès des Nations-Unies tandis que l’hôpital a commencé le processus mortel, selon LifeSiteNews.
Recours et rejets :
Lire la suiteRS a été au cœur d’une bataille judiciaire qui a commencé après que les médecins eussent informé sa femme qu’il avait peu de chances de reprendre conscience suite aux dommages cérébraux qu’il avait subis lors d’une crise cardiaque. RS est à l’hôpital depuis le 6 novembre 2020, et l’établissement du Service national de santé responsable de ses soins a demandé à la Cour de protection l’autorisation d’arrêter tout traitement de survie. L’épouse de RS a soutenu cette demande, mais sa famille, dont sa mère et sa sœur en Pologne, ainsi qu’une sœur et une nièce en Angleterre, n’ont pas approuvé cette demande. Le 15 décembre 2020, le juge Cohen a décidé qu’« il revient au Trust et à la femme de RS de décider entre eux si l’hydratation doit être retirée ».
Cette décision a déjà été suspendue deux fois, une fois lorsque la famille de RS a indiqué au tribunal qu’elle ferait appel de la décision, et une deuxième fois lorsque la famille de RS et le gouvernement polonais ont révélé qu’ils intentaient un troisième recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Le juge Cohen lui-même a décidé que l’ordonnance devait être suspendue jusqu’au 7 janvier, afin de laisser à la CEDH le temps d’examiner l’affaire. Cependant, la CEDH a rejeté la demande tard dans la soirée, et la nutrition et l’hydratation de la RS ont été prestement retirées.
Le Canada a approuvé le « vaccin » Covid-19 à ARNm de Pfizer, testé sur une lignée cellulaire issue d’un bébé avorté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
L’agence gouvernementale Santé Canada a récemment approuvé le vaccin Covid-19 à ARNm BNT162b2 de Pfizer-BioNTech, le même que celui qu’on a commencé à employer en Grande-Bretagne, il a été notamment testé sur la lignée cellulaire HEK293 issue d’un bébé avorté, rapporte LifeSiteNews :
Le Canada a approuvé le vaccin COVID-19 de Pfizer-BioNTech, qui a été testé sur des cellules provenant d’un bébé avorté, a annoncé mercredi Santé Canada.
Children of God for Life rapporte que, bien que le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 n’ait pas été développé à partir d’une lignée cellulaire provenant d’un bébé avorté, il a été testé — c’est-à-dire testé lors de la phase laboratoire sur des tissus cellulaires pour en vérifier la qualité — à l’aide de la lignée cellulaire HEK-293, qui provient d’un bébé avorté.
« Les données fournies confirment favorablement l’efficacité du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 ainsi que son innocuité », a déclaré l’agence gouvernementale dans son rapport autorisant son utilisation au Canada.
« Le vaccin est approuvé pour les personnes âgées de 16 ans et plus. Son innocuité et son efficacité chez les personnes de moins de 16 ans n’ont pas encore été établies », indique le rapport.
Le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré lundi que jusqu’à 249 000 doses de ce vaccin administré en deux doses seront disponibles d’ici la fin de l’année, rapporte CBC. Il a déclaré que les vaccins sont principalement destinés aux résidents des maisons de soins de longue durée et au personnel.
Le Canada est prêt à recevoir jusqu’à 249 000 doses ce mois-ci, et 4 millions de doses du vaccin d’ici mars, selon l’Associated Press. Le gouvernement canadien a acheté 20 millions de doses de vaccin, et il a la possibilité d’en acheter 56 millions de plus.
Le fait que ce vaccin ait été testé avec la lignée HEK293 représente un obstacle à la réception dudit vaccin, puisqu’il emploie un moyen découlant d’un acte intrinsèquement immoral ― l’avortement ― dans le processus de fabrication du vaccin, ce qui relève de toute obligation morale d’accepter un tel produit, dût-il vous sauver la vie.
D’autre part, Santé Canada indiquent déjà des restrictions à l’administration du vaccin de Pfizer, deux réactions allergiques sévères ayant été constatées en Grande-Bretagne où l’on a commencé à utiliser le vaccin en question, selon un autre article de LifeSiteNews :
Santé Canada avertit les Canadiens d’éviter le vaccin COVID-19 nouvellement approuvé, créé par Pfizer-BioNTech, s’ils sont allergiques à l’un de ses ingrédients après que des réactions allergiques aient été signalées au Royaume-Uni.
« Les personnes ayant des allergies à l’un des ingrédients du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech ne devraient pas le recevoir », avertit le ministère de la Santé du gouvernement du Canada dans un communiqué le 12 décembre.
« Parlez à votre professionnel de la santé de toute allergie grave ou de tout autre problème de santé que vous pourriez avoir avant de recevoir ce vaccin », ajoute-t-il.
Santé Canada rapporte que deux personnes au Royaume-Uni ont déclaré « des réactions allergiques graves au vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech le 8 décembre 2020 ».
« Santé Canada a fait un suivi des deux signalements de réactions anaphylactoïdes au vaccin contre la COVID-19 de Pfizer‑BioNTech au Royaume-Uni. Ces réactions sont survenues le 8 décembre 2020. Les deux personnes au Royaume-Uni avaient des antécédents de réactions allergiques graves et avaient sur elles un auto-injecteur d’adrénaline. Elles ont toutes deux reçu des soins et sont maintenant rétablies », déclare le ministère de la Santé.
Lire la suiteLe vaccin Covid-19 à ARNm BNT162b2 de Pfizer affecte-t-il la capacité d'avoir des enfants ?
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
Westminster, Angleterre, 4 décembre 2020 (LifeSiteNews) — Le mode d’emploi émis par le gouvernement pour le nouveau vaccin contre le coronavirus indique qu’il ne doit pas être administré aux femmes étant enceintes ou allaitant et les enfants. En outre, il indique que l’on ignore l’effet que le vaccin covid-19 à ARNm aura sur la fertilité.
Les dix pages du Reg 174 Information for UK Healthcare Professionals décrivent le vaccin, la manière dont il doit être stocké, dilué et administré, ainsi que les études d’essai réalisées pour le tester. Pour être efficace, le vaccin est censé être administré deux fois. Dans une section intitulée « Fertilité, grossesse et lactation », le guide indique qu’il n’y a « pas ou peu de données » sur le vaccin. Par conséquent, il ne recommande pas son utilisation pour les femmes enceintes.
« Les études de toxicité sur le plan de la reproduction animale n’ont pas été achevées. Le vaccin covid-19 à ARNm BNT162b2 n’est pas recommandé durant la grossesse », indique le guide dans la section 4.6.
« Pour les femmes en âge de procréer, la grossesse doit être exclue avant la vaccination ».
Le guide conseille également aux femmes d’éviter de devenir enceintes pendant les deux premiers mois suivant leur vaccination contre le covid-19.
« En outre, il est conseillé aux femmes en âge de procréer d’éviter toute grossesse pendant au moins 2 mois après leur deuxième dose », indique-t-il
Comme on ignore encore si le vaccin peut être transmis ou non à un nourrisson allaité par sa mère, les instructions précisent qu’« un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu ». Par conséquent, le guide précise que le vaccin « ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement ».
Mais, fait alarmant, le guide ne dit qu’une chose sur l’impact du vaccin sur la fertilité : ils ne savent si le vaccin en a ou non.
« On ne sait pas si le vaccin covid-19 à ARNm BNT162b2 a un impact sur la fertilité », affirme-t-il.
Lire la suiteDirectives de non-réanimation largement appliquées en Grande-Bretagne...
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Rawpixel
En Grande-Bretagne, nombre de personnes âgées ont été privées de réanimation durant le confinement, dénonce la Care Quality Commission (CQC) du gouvernement britannique. Dans plusieurs établissements pour personnes âgées, autistes ou mentalement handicapées, rapporte la CQC, des avis DNACPR ― do not attempt cardiopulmonary resuscitation ou « ne tentez pas de réanimation cardio-pulmonaire » ― ont été attribués systématiquement à l’ensemble des résidents, sans que les familles ne fussent consultées et sans les évaluations médicales requises ordinairement pour ce protocole, selon Gènéthique :
La première phase d’une étude réalisée par la CQC révèle que ces avis ont été attribués de façon systématique à l’ensemble des résidents d’établissements pour personnes âgées, autistes ou déficientes. Sans en informer les familles, ni réaliser l’évaluation médicale préalable nécessaire.
Les avis DNACPR requièrent normalement l’accord de l’intéressé et de sa famille, et s’appliquent quand l’état de santé de la personne en question se dégrade.
C’est probablement le prétexte fumeux d’empêcher l’engorgement des hôpitaux qui a présidé à ces… comment dire… ces homicides par omission, et d’après la commission, de nombreux décès auraient pu être évités. En tout cas, cela fournit un fameux moyen pour rajouter des cadavres au compte des décès attribués au coronavirus, avec lequel on tente de nous faire peur. Car, dans certains établissements, ces DNACPR ont été « systématiquement appliqués à toute personne infectée par le Covid », rapporte Gènéthique :
La CQC a reçu 40 plaintes concernant des avis DNACPR qui ont été mis en place sans consultation de la personne ni de sa famille. Le nombre de ces plaintes a quadruplé en six mois, passant de 9 à 40 entre mars et septembre. Des cas ont été rapportés où les résidents d’un établissement avaient tous reçu un avis DNACPR, et où ceux-ci étaient « systématiquement appliqués à toute personne infectée par le Covid » […]
D’après l’enquête, des soignants ont voulu alerter et contester les DNACPR généralisées, mais « personne ne les a écoutés », ils n’ont pas été soutenus.
La commission craint même que ce fichu protocole ne soit encore appliqué de façon inhabituelle en Grande-Bretagne.
La Grande-Bretagne va employer un vaccin testé avec une lignée cellulaire dérivée d’un bébé avorté
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Depositphotos
Le gouvernement britannique a annoncé qu’il emploierait le vaccin de Pfzer et BioNTech contre le coronavirus, selon LifeSiteNews :
Le Royaume-Uni a annoncé qu’il avait officiellement approuvé le vaccin de Pfizer et BioNTech pour le Covid-19 et qu’il commencerait à l’administrer la semaine prochaine.
Le gouvernement britannique se garde bien de rassurer la population au sujet de savoir s’il allait rendre le vaccin obligatoire ou non, s’il va créer ou non un passeport des vaccins. Le secrétaire à la Santé du Royaume-Uni, Matt Hancock, a préféré rester dans le flou sur cette question, disant que le vaccin allait vous protéger du virus, mais qu’on n’était pas sûr s’il allait vous empêcher de répandre ledit virus.
Ceci révèle deux choses ; la première, c’est qu’ils n’ont pas assez testé leur vaccin pour savoir s’il empêchait les personnes vaccinées de répandre le fameux virus ; secondement, c’est qu’il est stupide de vacciner des gens qui ne mourront très probablement pas du virus (tous ceux qui ne sont pas particulièrement fragiles ou âgés, la majorité de la population), non finalement pour les protéger d’un virus qui ne les tuera pas, mais pour savoir s’il les empêchera de disséminer le virus en question.
Il est par ailleurs tout aussi stupide de confiner la partie de la population qui ne risque rien (et loin de moi la pensée atroce d’isoler les personnes vulnérables comme on l’a fait, et comme on le fait...).
Lire la suiteLa Haute Cour britannique limite les « transitions » en dessous de 16 ans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Burst
La Haute Cour de Justice en Grande-Bretagne a rendu son verdict sur l’âge auquel les mineurs peuvent subir une « transition » — visant à les faire ressembler à des personnes de l’autre sexe — interdisant lesdites « transitions » aux mineurs en dessous de 16 ans, à moins que ces derniers ne comprennent les « conséquences immédiates et à long terme », ce qui est « hautement improbable », relève la Haute Cour, ce qui l’amène à ordonner que tout médecin voulant commencer la « transition » d’un mineurs en dessous de 16 ans consulte un tribunal au préalable, selon Gènéthique :
Les enfants britanniques ne pourront plus commencer de transition de genre avant 16 ans, en prenant des « inhibiteurs de puberté ». Sauf s’ils en comprennent les conséquences « immédiates et à long terme » a statué la Haute Cour britannique, qui estime par ailleurs qu’il est « hautement improbable » qu’un enfant de cet âge soit en mesure de le faire. « Compte tenu des conséquences à long terme des interventions » et du caractère « encore innovant et expérimental » du traitement, les juges demandent donc aux médecins de demander l’avis d’un tribunal avant de commencer tout traitement. Cette décision, rendue le 1er décembre, était très attendue […]
L’une des deux requérantes est une jeune femme de 23 ans qui avait commencé à « transitionner » à 16 ans et qui regrette maintenant d’avoir suivi une telle voie (mais alors, ce jugement ne règle en rien les cas similaires au sien…). L’autre requérante est la mère d’une jeune fille autiste de 15 ans, désirant « transitionner », craignant que ce processus n’inflige de graves torts à sa fille (ce qui serait effectivement le cas).
Si ce jugement renforce sans doute la protection des mineurs inavertis face à la tentation de la « transition », il n’empêche que la Haute Cour laisse la porte ouverte à la « transition » des mineurs, bien qu’encadrée par les tribunaux britanniques… ce qui est justement inquiétant. Ce ne serait pas le premier cas où une cour a décidé qu’une mineure pourrait « transitionner » ; cela voulait-il dire pour autant qu’elle était bien avertie des dangers inerrants à cette pratique ? J’en doute, et même si c’était le cas, cela n’écarterait pas les torts intrinsèques à la « transition ». D’autre part, les droits parentaux seront-ils préservés ?
Il aurait infiniment mieux valu que la Haute Cour interdise la « transition » (qui est immorale) des mineurs tout court.
Un bébé né à 25 semaines à qui on ne donnait que 10 % de chances de survie, plus petit que la main de son père
Kevin Cook mettant sa main à côté de son bébé Mirren.
Par la Society for the Protection of Unborn Children ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Après un combat de 16 semaines, un bébé, plus petit à sa naissance que la main de son père, à qui les médecins ne donnaient que 10 % de chance de survie, se porte bien et a quitté l’hôpital avec ses parents, Kevin et Katie Cook.
Le bébé prématuré, nommé Mirren, né à 25 semaines dans un hôpital en Écosse, ne pesait que 467 grammes.
Sa mère, Katie, souffrait de pré-éclampsie, un problème de grossesse potentiellement fatal, caractérisé par une pression artérielle élevée. Une césarienne d’urgence fut nécessaire parce qu’elle ne sentait plus le bébé bouger.
Après transfert de Mirren à l’unité des soins intensifs néonataux, ses parents durent attendre 10 jours avant de pouvoir la tenir dans leurs bras.
Katie décrit le moment où elle tint Mirren dans ses bras pour la première fois : « C’était un sentiment indescriptible, j’aurais pu me noyer dans les larmes de joie… j’ai attendu ce jour pendant longtemps. En un sens, c’était comme si elle ne m’avait pas réellement appartenue jusqu’à ce jour. »
Je me félicite d’avoir été me faire examiner, ça nous a réellement sauvées.
La césarienne fut effectuée juste à temps, soit le 10 mai dernier. Les médecins mentionnèrent à Kevin et à Katie que s’ils avaient attendu un autre 48 heures, Mirren n’eut peut-être pas survécu ; même à ce moment, on lui accordait seulement 10 % de chance de survie.
« Les prochains quatre mois ont été en dents de scie, se rappelle Katie, mais Mirren continuait à lutter.
Lire la suiteGrande-Bretagne : l’euthanasie constitue un « motif valable » de déplacement…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : 8photo/Freepik
Au milieu du chamboulement actuel placé sous le signe du coronavirus (je dis « placé », parce qu’autrement il n’y est pour rien), les promoteurs de la culture de mort continuent leur travail de sape avec autant de zèle qu'autrefois et avec les coudées d’autant plus franches. À l’idéologie du coronavirus il avait bien fallu que fussent sacrifiées quelques idoles mineures (libéralisme, démocratisme, liberté d’expression, « mon corps, mon choix »*), mais non pas les majeures qui au contraire prospèrent plus que jamais : avortement, idéologie du genre, euthanasie, etc.
C’est de cette façon que l’on peut voir des gestes, des positions ou des décrets contradictoires survenir, comme la redescente de la Grande-Bretagne dans le confinement stricte alors qu’il sera possible de voyager à l’étranger pour s’y faire euthanasier, bien que cet acte fût illégal au Royaume-Uni !
À supposer que le confinement sauve des vies (pour le seul plaisir de l’exercice intellectuel et de la reductio ad absurdum), comment peut-on permettre de mettre des vies en danger, puisque voyager serait dangereux, dans le but de laisser quelqu’un aller se faire tuer ? L’interdiction de voyager ne vient-elle pas de ce qu’il faut avant tout sauver des vies ? Aussi pourquoi mettre des vies en danger pour laisser une vie être éliminée ?
D’autre part, comment est-il seulement possible que le gouvernement autorisât le voyage pour euthanasie puisque cet acte est illégal dans le pays ? Qu’il ferme les yeux là-dessus serait déjà mauvais mais serait une chose, tandis que donner une exception pour ce faire est encore pire et est une autre chose : une participation directe à un acte illégal.
*Le classement des idoles modernes en catégories mineure et majeure est bien sûr discutable. Disons du moins que les premières mènent aux secondes, et quand les promoteurs de la culture de mort ont érigé ces dernières, ils se débarrassent des premières afin que les secondes demeurent d’autant mieux. ― A. H.
L’ONU adopte une résolution comprenant un langage pro-avortement
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo (rognée, couleurs modifiées) : cookie studio/Freepik
L’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter [assez récemment*] une résolution longtemps attendue sur le coronavirus, après sept mois de négociations.
Cependant, elle fait toujours polémique, notamment à cause de certains termes plus qu’ambigus, qui démontrent clairement la volonté affichée des responsables onusiens de profiter de la pandémie [du confinement, en fait*] pour renforcer leur politique antifamille.
« Nous n’acceptons pas les références à la santé sexuelle et reproductive », ont déclaré fermement les Etats-Unis. « Il n’y a pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement », a expliqué leur représentant.
Dans le camp opposé, la majorité des pays européens soutient le texte.
Le Royaume-Uni, par exemple, a osé qualifier la santé sexuelle et génésique de « vitale » en ce qui concerne la réponse des Nations Unies au coronavirus !
Lire la suiteVoici pourquoi la « prohibition de la thérapie de conversion » n’est qu’une façon d’interdire l’aide et l’enseignement chrétiens
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
7 octobre 2020 (LifeSiteNews) — Les partisans de la soi-disant « prohibition de la thérapie de conversion » surgissant dans plusieurs pays d’Occident font preuve d’un argumentaire public très simple et très convaincant pour ces lois. Selon eux, celles-ci sont nécessaires pour empêcher les jeunes gens d’être contraints à suivre des thérapies dangereuses et discréditées visant à modifier leur for intérieur. L’expression « thérapie de conversion », faisant généralement référence à des pratiques abusives telles que la thérapie aux électrochocs et évoquant des images horribles presque instantanément, a été utilisée très intentionnellement. Après tout, quel être humain pourrait s’opposer à cette prohibition ? Même les Nations Unies ont fait appel aux nations membres pour joindre leurs voix.
Sans l’ombre d’un doute, la soi-disant « prohibition de la thérapie de conversion » est élaborée pour aller plus loin que bannir les pratiques qui, d’ores et déjà, suscitent une condamnation universelle. Par exemple, un règlement, récemment adopté à Calgary, pourrait faire emprisonner les parents [parlant avec leurs enfants] et criminaliser le discours chrétien, comme une simple conversation pastorale concernant l’attirance non désirée envers le même sexe ou la véritable confusion de genre. En fonction des définitions de la « haine » et de la « cruauté » utilisées par la plupart des activistes LGBT, cela va de soi qu’il s’agit de leur intention. Le bannissement de la thérapie de conversion proposée à l’heure actuelle par les libéraux de Trudeau pourrait en théorie envoyer les parents en prison pour s’être opposés au changement de sexe de leur enfant.
La même sorte de lois est observable un peu partout au Royaume-Uni et les membres des églises postchrétiennes se positionnent comme des défenseurs clés de cette première. En juillet, une lettre signée par le modérateur de l’Union baptiste, le révérend David Mayne, et le révérend Paul Bayes, évêque de Liverpool, ainsi que par d’autres chefs religieux, dans laquelle on demande au Premier ministre Boris Johnson de proposer une loi qui couvre « la gamme complète des pratiques religieuses », stipulant explicitement que les conversations entre les fidèles et les chefs religieux au sujet de pratiques sexuelles immorales mettaient des vies en danger. Les communautés religieuses, selon eux, ont besoin d’être forcées à changer :
Lire la suiteBien que nous reconnaissions et applaudissions votre objectif global de « mettre fin à toute thérapie de conversion », nous vous mettons en garde sur le fait que cela ne sera pas possible jusqu’à ce nos religions développent une pensée théologique plus approfondie à ce sujet — ce à quoi nous, et d’autres, nous dévouons.