Une jeune fille suédoise voulait être un garçon, mais les bloqueurs de puberté l’ont fait souffrir en permanence
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kittipong/Adobe Stock
2 mai 2022, Stockholm (LifeSiteNews) — Les os d’une jeune adolescente ont été tellement affaiblis par les bloqueurs de puberté qu’elle a maintenant du mal à marcher.
Une chaîne de télévision suédoise, Uppdrag Granskning, a récemment produit un documentaire d’enquête révélant les abus commis sur les enfants par la thérapie transgenre. Le film montre la souffrance d’une fillette, qui a pris le nom de Leo, qui a subi de graves préjudices en subissant une transition.
La mère de la fille, Natalie, se souvient que « Leo était petite quand elle a voulu devenir un “il”. J’ai pensé que puisque c’était son souhait, je devais l’accepter. Tout le monde a dit que Leo était courageux de faire son coming-out [en tant que transsexuel], et que je devais être fière de lui. »
En conséquence, Natalie a emmené sa fille à l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm pour la procédure. Selon le Daily Mail, Leo a commencé à tenter de changer de sexe à l’âge de onze ans.
Dans le cadre du traitement, on lui a administré des bloqueurs de puberté afin de stopper son développement normal en tant que femme. Malheureusement, ces produits ont eu des effets secondaires graves et inattendus. Après son traitement, Leo a commencé à souffrir de lésions du squelette et de retards de croissance. Elle a également souffert de fractures vertébrales et d’ostéopénie, un état dans lequel les os sont affaiblis et plus enclins à se briser.
Deux des vertèbres de Leo ont changé de forme, et ses os sont devenus poreux. Les tests de densité osseuse et des radiographies de Leo ont été montrés à Ola Nilsson, le principal spécialiste suédois des hormones infantiles.
« Il semble que ce patient ait des fractures vertébrales, et c’est grave », a rapporté Ola Nilsson. « Il y a des raisons de s’inquiéter. Si vous êtes sous bloqueurs de puberté pendant une longue période, il y a un risque de lésions osseuses. »
Lire la suiteCes résidents de maisons de retraite ayant des « symptômes » de covid qui ont reçu des cocktails mortels
Par Celeste McGovern — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
ANALYSE
29 avril 2022 (LifeSiteNews) — Un nombre choquant de citoyens âgés sont morts lors de la première vague du COVID, et pas toujours à cause du virus mais de malnutrition et de déshydratation sévères, et par le biais de protocoles qui utilisaient des médicaments euthanasiques et des « parcours de fin de vie » comme traitement de première ligne pour tout symptôme, selon une analyse récente publiée dans le C2C Journal. De tous les pays occidentaux, le Canada était l’endroit le plus meurtrier pour un résident de maison de soins de longue durée à risque.
« À la fin du mois de mai 2020, le Canada rapportait que 81 % des décès de Covid-19 du pays avaient eu lieu dans des établissements de soins de longue durée », écrit Anna Farrow, directrice générale du Conseil catholique anglophone de la province de Québec. « Cela se compare à une moyenne de 38 pour cent dans les 37 autres pays de l’OCDE. Cette proportion a diminué, mais un rapport de décembre 2021 de l’Institut canadien d’information sur la santé a noté que les établissements de soins de longue durée représentaient encore 43 pour cent des décès liés au Covid-19 ».
Ce chiffre est remarquablement élevé si l’on considère que les gouvernements ont appliqué des stratégies strictes de verrouillage en cas de pandémie et d’autres mesures COVID pour protéger les personnes âgées et vulnérables. Pourquoi ont-ils échoué ?
Qu’est-ce qui a tué Mamie ?
La campagne Don't Kill Granny est apparue pour la première fois en Angleterre, en août 2020, lorsque la ville de Preston l’a utilisée pour augmenter sa politique empêchant le mélange des ménages, écrit Farrow. « Le slogan Ne tuez pas votre Mamie a rapidement été adopté par le ministre britannique de la Santé de l’époque, Matt Hancock, et utilisé pour encourager les jeunes à limiter leurs interactions sociales. »
Alors, pourquoi les personnes âgées sont-elles mortes en si grand nombre, surtout au Canada, demande-t-elle. « Qu’est-ce qui a tué Grand’mère ? »
Nous savons qu’au printemps 2020, au Canada, dans les maisons de soins infirmiers, où le personnel était déjà en pénurie et surchargé de travail, le personnel soignant a quitté le navire en nombre sans précédent. Pourquoi rester et être surmené et sous-payé dans des conditions misérables alors qu’il y avait un risque supposé d’attraper une infection mortelle ?
Lire la suiteAnnulation d’une conférence internationale LGBT en Angleterre
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : zinkevych/Adobe Stock
Selon BBC News « Le Royaume-Uni a annulé sa toute première conférence internationale LGBT + après un boycottage de plus de 100 organisations... L’événement n’aura pas lieu après que les organisations caritatives LGBT + et d’autres groupes se soient retirés de la position du gouvernement sur la thérapie de conversion. »
En effet, l’interdiction des thérapies de conversion du gouvernement britannique ne porterait pas sur les « thérapies de conversions » pour transgenres, ce qui a fait enrager plusieurs groupes LGBT qui voudraient qu’il ne fût pas possible de prétendre que l’on peut changer d’« identité du genre », ou qu’un homme se retrouvât dans son identité d’homme.
L’événement « “Sûr d’être moi” devait avoir lieu à Londres en juin pour promouvoir les droits des LGBT au Royaume-Uni et dans le monde », rapporte BBC. Mais voilà que le désaccord total d’un si grand nombre de pro-transgenre avec « l’exclusion des transgenres » a fait reculer le gouvernement et a renversé le projet.
I'm told that the Prime Minister was shifted by the strength of reaction from Conservative MPs and ministers when they saw the story break.
— Paul Brand (@PaulBrandITV) March 31, 2022
But he has removed trans conversion therapy from the equation and is insisting any bill must not have 'unintended consequences'.
Boris Johnson, le premier ministre du Royaume-Uni, explique les raisons pour lesquelles il a décidé d’exclure les transgenres de l’interdiction.
« Je ne pense pas qu’il soit raisonnable pour les enfants d’être considérés comme soi-disant compétent Gillick pour prendre des décisions concernant leur sexe ou les traitements irréversibles qu’ils pourraient avoir... »
(« Gillick competant », du nom d’un jugement ayant instauré un critère de « compétence » ou de « maturité » selon lequel un mineur pourrait ou non suivre un traitement sans le consentement de ses parents.)
"We will have a ban on gay conversion therapy, which to me is utterly abhorrent. But there are complexities."
— Channel 4 News (@Channel4News) April 6, 2022
Boris Johnson speaks about government plans to ban so-called conversion therapy after campaigners criticised the exclusion of transgender people. pic.twitter.com/j5cP9XqfGg
Le gouvernement et les organisations pro-LGBT, des alliés dans un même combat contre les lois naturelles, s’affrontent eux-mêmes et se font la guerre. Est-ce surprenant alors que la division est la stratégie par excellence « du père de tous les vices » ?
Un bébé atteint d’un grave spina bifida a été opéré dans l’utérus de sa mère
Helena et sa fille Mila.
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Un bébé a subi une intervention chirurgicale « révolutionnaire » avant sa naissance, dans l’utérus, pour le soigner de son spina-bifida. À seulement 23 semaines de gestation, le bébé Mila — abréviation de Milagro, ou miracle, en espagnol — a subi une opération complexe réalisée par une équipe de 25 chirurgiens pour réparer sa moelle épinière exposée et refermer le trou dans son dos.
Sa mère, Helena, a appris que son enfant était atteinte de spina bifida lors de l’examen médical effectué à 20 semaines.
« Il y avait une très grosse lésion dans son dos et la moitié de sa colonne vertébrale était exposée. Ils ont dit qu’il était probable qu’elle soit paralysée, incontinente et ait besoin d’une dérivation pour drainer le liquide de son cerveau plus tard », dit-elle.
« J’étais hors de moi quand ils m’ont dit toutes les conséquences possibles de cette maladie et je n’ai pas pu m’arrêter de pleurer ».
« Ils m’ont dit que la probabilité qu’elle marche ou bouge ses jambes était très, très faible — c’était absolument dévastateur ».
Cependant, quelques jours après, Helena a appris qu’elle et sa fille pouvaient bénéficier d’une intervention chirurgicale pendant que sa fille était encore dans l’utérus. À 23 semaines, elle a été envoyée dans un hôpital spécialisé en Belgique, qui travaille en partenariat avec le NHS, où elle a été opérée.
« Je suis tellement reconnaissante »
Le spina bifida touche environ 1 500 bébés chaque année. Souvent, une partie de la moelle épinière est exposée et ne peut se développer correctement. Cela peut entraîner une paralysie, des problèmes d’intestin, de la vessie et des reins. Mais si les chirurgiens peuvent opérer entre la 22e et la 26e semaine de grossesse, au lieu de le faire après la naissance, cela signifie un bien meilleur résultat pour le bébé.
Lire la suiteUn champion britannique de cyclisme voulait se lancer dans la compétition féminine après « transition »
Zack, dit « Emily », Bridges.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Zack, dit « Emily », Bridges n'aura finalement pas participé au championnat national de cyclisme féminin de Grande-Bretagne pour questions techniques, il n'a pas encore été enregistré comme « femme » pour les compétitions internationales et ne peut donc pas participer à celles nationales… — A.H.
28 mars 2022 (LifeSiteNews) — Un talentueux cycliste britannique masculin a annoncé son intention de concourir contre les femmes aux Jeux olympiques de 2024 après avoir subi une intervention médicale pour faire baisser son taux de testostérone, dans le cadre du processus en cours de sa « transition de genre ».
Le jeune homme de 21 ans désormais connu sous le nom d’« Emily » Bridges, anciennement Zach, a annoncé qu’il était « transgenre » dans un article d’octobre 2020 pour SkySports, publié le jour dit du « coming out » de cette année-là.
Depuis lors, Bridges a continué à concourir contre des hommes avec plus ou moins de succès, mais après avoir pris des médicaments pour supprimer ses niveaux de testostérone, il est désormais admissible pour concourir contre des femmes, selon les nouvelles normes établies par British Cycling, l’organe directeur du sport.
Le règlement stipule que, pour concourir contre les femmes, un homme doit fournir une « déclaration signée » attestant de sa féminité supposée, une décision qui ne peut plus être modifiée avant au moins quatre ans.
Le seul autre critère qu’ils doivent satisfaire est d’obtenir une « attestation d’un professionnel de la santé selon laquelle le taux de testostérone sérique totale du membre a été inférieur à 5 nmol/L pendant au moins 12 mois avant la première compétition du membre ». Le dossier médical devra être mis à jour chaque année.
Ces dispositions s’appliquent même aux garçons mineurs, pour lesquels l’autorisation de concourir en tant que fille nécessite la signature de la déclaration de genre par un parent ou tuteur légal, en plus des directives ci-dessus.
Les femmes qui souhaitent concourir contre des hommes doivent seulement fournir une déclaration signée attestant qu’elles se considèrent comme des hommes.
Grâce à son hormonothérapie, Bridges satisfait désormais aux deux critères définis par British Cycling et peut désormais participer aux épreuves féminines.
Lire la suiteCes jumeaux nés à 22 semaines de grossesse rentrent maintenant chez eux
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les jumeaux Harley et Harry Crane sont sortis de l’hôpital ce printemps, des mois après que les médecins aient prédit qu’ils n’avaient « aucune chance » de survivre.
Le Mirror rapporte que les jumeaux sont nés prématurément à 22 semaines et cinq jours de grossesse et ont passé 140 jours à l’hôpital. Le 14 mars 2022, leurs parents, Jade et Steve Crane, ont amené leurs bébés à la maison pour la première fois.
« Je suis tellement fière de mes bébés. Ce sont de petits combattants. Ils se portent à merveille. Ils font toutes les choses qu’on nous avait dit qu’ils ne feraient pas. Ils pleurent, ils survivent », a déclaré leur mère.
Harley et Harry seraient les plus jeunes jumeaux prématurés à avoir survécu au Royaume-Uni, et leurs vies sont des miracles à plus d’un titre.
Pendant plus d’une décennie, les Crane ont lutté contre l’infertilité, et ils ont perdu trois bébés à naître à la suite de fausses couches avant que Jade ne devienne enceinte de Harley et Harry, selon le Liverpool Echo.
Jade Crane a déclaré qu’elle s’est inquiétée tout au long de sa grossesse de perdre également les jumeaux.
« J’avais tellement peur de faire une fausse couche ou que quelque chose se passe mal. J’étais encore incrédule lorsque nous sommes arrivés à 20 semaines... », se souvient-elle. « J’avais acheté quelques vêtements mais j’ai pensé que je ferais mieux de garder les étiquettes, au cas où. Je n’arrivais pas à y croire. »
Lire la suiteLes membres handicapés de la Chambre des Lords s’élèvent contre l’amendement introduisant l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
La Chambre des Lords du Royaume-Uni rejette la proposition de légalisation du suicide assisté (Lien)
Le 16 mars dernier (2022), la Chambre des Lords (Royaume-Uni) a rejeté, par 179 voix contre 145, un amendement au projet de loi sur la santé et les soins qui aurait obligé le gouvernement britannique à présenter un projet de loi sur le suicide assisté dans les 12 prochains mois. Au cours de ce débat, ce sont des membres handicapés de la Chambre des Lords qui ont mené le combat.
Baronne Campbell
Comme le rapporte John Spring for the Disability News Service, la baronne Jane Campbell s’est exprimée contre l’amendement :
La baronne Campbell, qui a fait une rare apparition en personne à la Chambre des Lords pour s’exprimer contre l’amendement — après des mois de contribution virtuelle alors qu’elle se protégeait de la pandémie — a déclaré à ses collègues pairs qu’ouvrir la porte à la légalisation « serait un changement monumental dans le droit pénal avec des conséquences potentiellement mortelles ».
L’utilisation du projet de loi sur la santé et les soins pour « forcer la main du gouvernement » constitue « une manipulation flagrante du processus parlementaire » et crée « un précédent dangereux auquel il faut s’opposer ».
Baronne Grey-Thompson
Spring a rapporté les commentaires de la baronne Tanni Grey-Thompson qui a déclaré que :
Lire la suite« Des centaines de personnes — des deux côtés de l’argument — lui ont écrit au sujet de l’amendement, qui, s’il était adopté, “changerait fondamentalement le paysage politique et sociétal des personnes handicapées” ».
« Si les gens ne l’ont pas lu, ils devraient consulter l’article de... Lord Shinkwin cette fin de semaine sur la façon dont les personnes handicapées sont encouragées à penser qu’elles seraient mieux mortes que de vivre avec un handicap. »
« Même dans cette enceinte, nous entendons parler de choses telles que l’incapacité et l’incontinence et toutes les choses que les gens craignent. »
« Je m’inscris en faux contre cela, et je m’inscris en faux contre le fait que l’opinion publique est majoritairement en faveur de ce projet. »
Une étude britannique révèle un taux alarmant d’avortements sous pression et de femmes prenant la pilule abortive à leur insu
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jelena/Adobe Stock
17 mars 2022 (LifeSiteNews) — Selon une nouvelle étude britannique commandée par la BBC, une femme sur vingt (1/20) âgée de 18 à 24 ans a reçu des pilules abortives à son insu ou sans son consentement de la part d’hommes désireux de tuer leur enfant à naître. Selon l’enquête menée auprès de 1 000 femmes âgées de 18 à 44 ans, 50 % d’entre elles ont déclaré avoir été victimes d’un type de « coercition reproductive », qui consiste notamment à forcer quelqu’un à avorter.
Une sage-femme de 28 ans qui travaille dans une clinique d’avortement a déclaré à la BBC qu’elle était « très habituée à voir des femmes subir des pressions en vue d’une interruption de grossesse », et 15 % des femmes ont déclaré avoir « subi des pressions pour interrompre une grossesse alors qu’elles ne le souhaitaient pas ».
Cette nouvelle tragique n’est pas une surprise pour les militants pro-vie. L’avortement est souvent un outil utilisé par les hommes pour s’assurer que les femmes sont sexuellement disponibles pour eux sans encourir la responsabilité d’un enfant. Lorsque les femmes deviennent enceintes sans l’avoir voulu, il est courant que les hommes exercent une certaine forme de pression — émotionnelle, psychologique ou même physique — pour les convaincre d’avorter le bébé. Avec la pandémie qui rend les avortements « à domicile » par pilule plus facilement accessibles, les hommes ont davantage de possibilités de faire pression sur les femmes ou de les forcer à avorter.
Un exemple de coercition s’est littéralement produit pendant que la BBC réalisait une entrevue :
Alors que nous réalisons l’entrevue avec elle [la sage-femme] à son travail, on frappe à la porte.
Dans la pièce voisine, une femme subit des pressions de la part de son partenaire pour une interruption de grossesse qu’elle ne veut pas.
Winnie va discuter avec elle et a une réunion avec ses collègues. À son retour, elle explique ce qui se passe.
« Nous essayons de déterminer à ce stade si elle peut rentrer chez elle en toute sécurité et comment elle va gérer la situation à son retour. »
« Malheureusement, elle n’est tout simplement pas sûre. Parfois, il s’agit un peu d’une enquête pour déterminer s’il y a autre chose que nous ne savons pas sur cette situation. »
Comme le dit Calum Miller, éthicien pro-vie et médecin, sur Twitter : « 5 % des femmes de 18 à 24 ans au Royaume-Uni ont reçu des pilules abortives à leur insu ou sans leur consentement, soit le double par rapport aux groupes plus âgés. Il est effrayant de constater que certains prestataires de soins de santé font pression pour que ces pilules soient encore plus facilement accessibles aux agresseurs … Il est étonnant de voir combien de personnes du type “Believe Women” (Croyez les femmes) se transforment soudainement en sceptiques misogynes alors qu’un sondage réalisé par un grand institut de sondage et commandé par la BBC révèle que 5 % des femmes de 18 à 24 ans ont reçu des pilules abortives à leur insu ou sans leur consentement. Devons-nous les croire ou non ? »
Heureusement, à l’heure actuelle, le gouvernement britannique envisage de supprimer le programme de télémédecine « pills-by-post » (pilules par la poste) qu’il avait introduit pendant la pandémie.
« C’est un énorme soulagement de savoir que le gouvernement anglais a écouté les preuves, malgré la désinformation diffusée par les lobbyistes de l’avortement et certains médecins », m’a dit le Dr Miller. « Nous savons que la télémédecine n’est pas sûre pour les victimes d’abus et de trafic, et qu’elle expose les femmes au risque de rupture de grossesse extra-utérine, entre autres choses. Mettre fin à la télémédecine n’empêchera pas que beaucoup de femmes et de bébés soient victimes de l’avortement, mais cela empêchera les pires excès, et sauvera les femmes de l’avortement forcé par leurs agresseurs. »
La plupart des députés progressistes ont ignoré ces conclusions. Comme toujours pour de nombreux partisans de l’avortement, le droit de tuer des enfants dans l’utérus l’emporte sur tous les autres engagements idéologiques — sans parler de la sécurité des femmes et des enfants.
Un bébé né à 23 semaines survit grâce à des médecins prêts à lui donner une chance
Bonnie Morgans.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rachel Morgans
Un bébé né à seulement 23 semaines de grossesse a défié tous les pronostics et rentre maintenant chez lui avec sa famille après seulement quatre mois à l’hôpital. Et cette petite fille n’est en vie aujourd’hui que grâce aux médecins et aux sages-femmes qui ont bien voulu lui donner une chance de vivre. Quand la petite Bonnie Morgans est née, peu de gens pensaient qu’elle survivrait. Sa mère, Rachel, a expliqué à Cornwall Live qu’elle avait eu une grossesse difficile, ayant fait une fausse couche avec la jumelle de Bonnie à un stade antérieur. Lorsque Rachel a accouché prématurément avec Bonnie, il n’y avait pas beaucoup d’espoir que sa petite fille s’en sortirait.
« À l’hôpital de Leighton, la limite est de 24 semaines, donc Bonnie aurait été classée dans les fausses couches tardives, mais les médecins qui étaient ce jour-là et la sage-femme, dont Bonnie a hérité son deuxième prénom, ont décidé de donner à Bonnie une chance, si elle montrait un signe de vie, ils lui donneraient une chance », a-t-elle expliqué. « Bonnie est sortie et a pleuré. Parce qu’elle a pleuré, ils ont dit qu’elle s’était battue pour vivre, alors ils se sont battus pour elle et elle est là aujourd’hui. »
Bonnie ne pesait qu’une livre et sept onces, mais sa volonté de se battre est restée avec elle. Elle a finalement surmonté bon nombre des problèmes médicaux, notamment deux arrêts cardiaques, une hémorragie cérébrale et une opération oculaire. Le 20 janvier, elle a pu enfin rentrer chez elle avec sa famille. « Elle ressemble à un nouveau-né normal, même si elle a quatre mois », a déclaré sa mère. « Je n’aurais jamais pensé que nous arriverions à ce stade. » Bonnie n’est que l’un des nombreux bébés à naître qui survivent bien qu’ils soient nés prématurément à 21, 22 ou 23 semaines. Ces histoires de survie miraculeuse étaient autrefois de rares exceptions, mais maintenant, grâce aux progrès de la médecine, elles deviennent de plus en plus courantes. Partager des histoires comme celle de Bonnie est un rappel important que de nombreux enfants sont capables de déjouer les pronostics, si on leur donne seulement une chance de vivre.
Un médecin britannique autorisé à reprendre le traitement d’annulation des effets de la pilule abortive
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mars 2022, Newcastle, Angleterre (LifeSiteNews) — Un médecin pro-vie anglais, à qui l’on avait interdit d’offrir un traitement d’inversion de la pilule abortive (APR) aux mères qui souhaitaient garder leur bébé, a vu l’enquête sur sa conduite abandonnée après que le General Medical Council (GMC) britannique eût qualifié les accusations portées contre lui de « ouï-dire ».
En mai dernier, le GMC a interdit au Dr Dermot Kearney, cardiologue consultant au National Health Service britannique et ancien président de la Catholic Medical Association (UK), de fournir l’hormone naturelle progestérone aux femmes qui regrettaient d’avoir pris la première pilule abortive mifépristone pour tenter d’en annuler les effets. Le régime de la pilule abortive se compose de deux pilules : la mifépristone, qui prive essentiellement le bébé à naître de nutriments, suivie du misoprostol, qui provoque des contractions pour expulser le corps du bébé de sa mère.
Le GMC a imposé l’interdiction après que le Dr Jonathan Lord, directeur de la firme d’avortements MSI Reproductive Choices (anciennement Marie Stopes International), ait déposé une plainte auprès de l’organisme de réglementation contre l’intervention de Kearney, affirmant qu’il n’existe « aucune preuve que ce traitement fonctionne et qu’il y a des preuves qu’il pourrait même être nocif ».
Un comité du Medical Practitioners Tribunal Service a ordonné à Kearney de cesser de proposer le traitement en mai, déclarant que la progestérone n’est pas approuvée comme traitement d’inversion de la pilule abortive. En l’état actuel des choses, le Royaume-Uni ne dispose d’aucun plan de traitement approuvé pour les femmes qui souhaitent faire marche arrière après avoir pris la première pilule abortive.
Cependant, après que Kearney eût lancé une action en justice contre l’ordonnance provisoire qui lui a été imposée, le GMC a réexaminé son cas, décidant de rejeter toutes les accusations portées contre lui, a rapporté le groupe militant Christian Concern.
Lire la suite