Une catholique d’Irlande du Nord est condamnée pour avoir prié devant un avortoir
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Oregon Department of Transportation/Flickr/Wikimedia Commons
4 décembre 2024, Coleraine, Irlande du Nord (LifeSiteNews) — Une femme catholique d’Irlande du Nord a été condamnée pour avoir prié devant une usine d’avortement, dans une « zone tampon ».
Claire Brennan a été condamnée à une amende de 750 £ (1 355 $ CAN, 956 $ US) le lundi 2 décembre par le tribunal de Coleraine pour avoir prié et tenu une pancarte pro-vie à l’intérieur d’une soi-disant « zone tampon » à l’extérieur de l’hôpital Causeway à Coleraine le 3 octobre 2023.
La vidéo de l’arrestation de Brennan et de son associé David Hall en octobre 2023 a été publiée sur la chaîne YouTube du groupe de défense juridique Christian Concern.
Selon un article du journal News Letter, basé à Belfast, Mme Brennan avait plaidé non coupable, affirmant que ses actions étaient protégées par le droit à la liberté de religion en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH).
Lire la suiteLe Parlement britannique vote, en 2e lecture, en faveur d’un projet de loi autorisant l’euthanasie
Parlement du Royaume-Uni.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KimeGimelfarb/Wikimedia Commons
29 novembre 2024, Londres (LifeSiteNews) — Le Parlement britannique a voté en faveur d’un projet de loi autorisant les médecins à aider leurs patients à se suicider.
Par un vote de 330-275, le Parlement britannique a fait progresser en troisième lecture le très controversé « Assisted Dying Bill » qui permettrait aux médecins d’euthanasier leurs patients sous certaines conditions.
L’issue du vote n’était pas claire à l’avance, car le projet de loi était très contesté et se heurtait à de l’opposition dans tous les partis. Le vote était considéré comme une question de conscience, ce qui signifie que les députés n’étaient pas censés voter en fonction de la position de leur parti. L’ancien chef de file des conservateurs, Rishi Sunak, a voté en faveur de la mesure, tandis que le nouveau chef de file du parti conservateur et chef de l’opposition, Kemi Badenoch, a voté contre.
Le projet de loi, présenté pour la première fois par la députée travailliste Kim Leadbeater, permettrait aux adultes dont on estime qu’ils ont moins de six mois à vivre de se donner la mort avec l’aide des médecins. Selon la législation proposée, deux médecins et un juge doivent approuver chaque cas.
Lire la suiteAu Royaume-Uni, les « transgenres » et les lesbiennes ont priorité pour la fécondation in vitro par rapport aux couples normaux
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock
23 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Si les conservateurs sociaux s’étaient assis, il y a 25 ans, avaient réfléchi et avaient tenté de trouver un titre qui résume le chaos moral et social provoqué par la révolution sexuelle, je doute qu’ils eussent pu faire mieux que celui-ci, publié par le Daily Mail le 16 novembre : « Les hommes trans et les lesbiennes seraient prioritaires pour la FIV deux ans avant les couples hétérosexuels dans le cadre du plan du NHS ».
Selon le rapport, le Service national de santé britannique a présenté des plans qui « donneront aux hommes trans et aux lesbiennes l’accès à la FIV — financée par le NHS — deux ans avant les couples hétérosexuels ». Les « hommes trans » sont bien sûr des femmes qui s’identifient comme des hommes et qui peuvent donc théoriquement devenir enceintes (à condition que des hormones transsexuelles ou d’autres médicaments ne les aient pas rendues stériles). Pour couronner le tout, le plan du NHS donne également la priorité aux femmes célibataires par rapport aux couples mariés, bien qu’il ne soit pas expliqué pourquoi la maternité célibataire devrait être une aspiration sociale de l’État.
Soyons clairs : la fécondation in vitro, qui consiste à créer des enfants dans des boîtes de Petri pour les implanter manuellement dans des patientes, est intrinsèquement immorale. Du point de vue des partisans de la vie, le coût en vies humaines est à lui seul ahurissant, et la séparation de la procréation et de l’intimité humaine constitue également une violation de l’ordre naturel. Pour ceux que cela intéresse, j’ai récemment eu une longue discussion avec Stephanie Gray-Connors sur cette question, dans laquelle nous avons examiné en profondeur la moralité de la FIV.
Lire la suiteLes partisans de l’euthanasie recourent à la tromperie pour modifier la perception du public sur cette pratique
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Les militants de l’euthanasie font actuellement ce qu’ils font le mieux : la tromperie.
Alors que le débat s’intensifie au Royaume-Uni, toutes les tactiques familières sont déployées. Tout d’abord, il y a bien sûr les mensonges incessants. Malgré l’étude de cas du Canada, des Pays-Bas et de la Belgique — et malgré les avertissements des défenseurs des handicapés, des juges, des médecins en soins palliatifs et des secrétaires à la santé et à la justice selon lesquels aucune « mesure de protection » ne tiendra —, les militants britanniques de l’euthanasie insistent sur le fait que, cette fois-ci, tout sera différent.
La réponse à ces critiques était prévisible, mais exaspérante. Les militants de l’euthanasie insistent sur le fait qu’il s’agit d’une question de religion — que ces méchants chrétiens cherchent, une fois de plus, à imposer au pays leur théologie fondée sur la souffrance. (Ceci en dépit du fait que même Ann Furedi, qui dirige le deuxième plus grand fournisseur d’avortement du Royaume-Uni, s’oppose à la proposition de loi sur le suicide assisté). Un bon exemple microcosmique de cette tactique est fourni par l’écrivaine britannique Julie Street, qui a posté sur X :
Je viens juste de sortir de la messe absolument furieuse — notre prêtre a utilisé l’homélie pour lire une lettre des évêques catholiques demandant aux gens de s’opposer au projet de loi sur l’aide à mourir, puis a distribué des cartes avec les coordonnées de notre député local pour que les fidèles fassent pression sur lui. La religion n’a pas sa place en politique ou dans les droits des femmes.
Lire la suiteLes professionnels de la santé britanniques affirment que le NHS est « détraqué » et que l’euthanasie ne devrait pas être envisagée
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Plus de 3 000 professionnels de la santé du Royaume-Uni ont signé une lettre ouverte au premier ministre Keir Starmer pour lui faire part de leur opposition à la légalisation du suicide assisté dans le pays, en soulignant que les représentants du gouvernement ne devraient pas envisager de légaliser la mort assistée parce que le Service national de santé (NHS) est « détraqué ».
Selon The Telegraph, les signataires de la lettre comprennent 2 038 médecins, 905 infirmières et 462 autres travailleurs de la santé. Ils craignent qu’en l’absence de meilleurs soins palliatifs, les personnes vulnérables se sentent contraintes d’opter pour le suicide assisté.
« Le NHS est dysfonctionnel, les soins de santé et les services sociaux sont en désordre. Les soins palliatifs manquent cruellement de fonds et de nombreuses personnes n’ont pas accès à des services spécialisés. L’idée que le suicide assisté puisse être introduit et géré en toute sécurité à un tel moment est remarquablement déconnectée de la gravité de la crise actuelle en santé mentale et des pressions exercées sur le personnel », peut-on lire dans la lettre.
Lire la suiteLes histoires d’horreur du Canada en matière d’euthanasie servent d’avertissement à la Grande-Bretagne
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : drobotdean/Freepik
1er novembre 2024 (LifeSiteNews) — L’espoir subsiste que le rôle du Canada en tant que canari dans la mine de charbon puisse encore empêcher la légalisation de l’euthanasie au Royaume-Uni — en particulier parce que le tapis roulant des histoires semble être sans fin.
Le 29 octobre, par exemple, CTV a publié un reportage intitulé « B.C. judge halts medically assisted death » (un juge de Colombie-Britannique stoppe la mort médicalement assistée d’une femme). Le Canada est désormais le genre de pays où un mari désespéré doit supplier les tribunaux de bloquer l’injection létale imminente de sa femme de 53 ans — et il a de la chance d’avoir trouvé un juge prêt à se ranger de son côté.
L’injonction a été émise la veille du jour où la femme devait mourir entre les mains d’Ellen Wiebe, l’avorteuse et praticienne de l’euthanasie qui a déjà tué des centaines d’adultes canadiens, un travail qu’elle qualifie souvent d’épanouissant. Le juge Simon R. Coval a estimé que le Dr Wiebe a approuvé par négligence un patient qui ne remplit pas les conditions requises pour bénéficier de l’euthanasie :
Si les défendeurs procèdent à l’euthanasie, le décès constituera une atteinte à la vie (du patient), une mort injustifiée et, potentiellement, une infraction pénale. Il relève de la compétence inhérente de cette honorable juridiction d’interdire un comportement prétendument criminel, en l’occurrence l’interruption de la vie d’un patient lorsqu’il apparaît que les critères législatifs n’ont pas été respectés, ou la protection d’un patient contre les blessures.
Lire la suiteDes jumeaux nés à 24 semaines de grossesse sont enfin rentrés chez eux : « Ce fut un périple plein d’émotions »
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michaela/Adobe Stock
Katrina Pugh, de Newmains en Écosse, âgée de 39 ans et enceinte de 24 semaines, ressentait des douleurs dorsales. Un jour de février, à la fin de son deuxième trimestre, elle s’est rendue à l’hôpital pour se faire examiner.
Elle a été immédiatement admise et on lui a dit qu’elle était en fait en train d’accoucher, que ses jumeaux étaient en route. Jennifer est née la première, avec un petit poids de 510 g, suivie de son frère George, pesant 595 g, bien avant la date prévue de la mi-juin.
Les jumeaux ont été transportés d’urgence à l’unité de soins intensifs néonatals (USIN) où ils ont été placés sous assistance respiratoire. Katrina et son compagnon Barry Fleming, 31 ans, se sont précipités pour être aux côtés de leurs bébés fragiles.
« George et Jennifer étaient formés, mais ils ne ressemblaient pas à l’apparence d’un bébé. Leur peau était translucide et leurs yeux encore fermés », a-t-elle déclaré au Daily Record. « Ils étaient si petits qu’on pouvait les tenir dans la paume de la main. Nous avons demandé s’ils allaient s’en sortir, mais personne n’a pu nous le dire. Ils nous ont dit qu’ils feraient tout ce qu’ils pouvaient. Ce n’est que lorsque nous les avons ramenés à la maison qu’ils ont admis qu’ils ne savaient pas s’ils allaient s’en sortir ».
Lire la suiteUne joueuse de soccer adolescente au Royaume-Uni risque une suspension pour avoir identifié un homme « transgenre » dans l’autre équipe
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
30 octobre 2024 (LifeSiteNews) — Il est devenu clair pour tous les observateurs impartiaux que d’autoriser des hommes transidentifiés dans les sports féminins a été un désastre pour les femmes et les filles — en plus d’être une offense à la raison et à la morale.
Selon un rapport des Nations unies publié au début du mois, près de 900 médailles olympiques ont été perdues par des athlètes féminines au profit d’hommes transidentifiés. « Selon les informations reçues, au 30 mars 2024, plus de 600 athlètes féminines dans plus de 400 compétitions ont perdu plus de 890 médailles dans 29 sports différents », indique l'article. « Le remplacement de la catégorie des sports féminins par une catégorie mixte a eu pour conséquence qu’un nombre croissant d’athlètes féminines ont perdu des opportunités, y compris des médailles, lorsqu’elles ont concouru contre des hommes. »
Outre les occasions perdues — les compétitrices s’entraînant pendant des années pour voir leurs exploits usurpés par des hommes qui ne se qualifieraient pas pour des compétitions masculines —, il y a aussi le risque de blessure et l’élimination de l’intimité, car les filles et les femmes sont souvent obligées de se changer dans les mêmes installations que les hommes transidentifiés. Jusqu’à présent, aucune de ces histoires n’a mis sur pause les activistes trans radicaux. Les sentiments des hommes transidentifiés l’emportent sur tout le reste.
Une histoire récente, rapportée par le Telegraph le 19 octobre au Royaume-Uni, donne un nouvel exemple hideux de filles persécutées simplement parce qu’elles ont remarqué qu’elles étaient forcées de concourir contre des hommes. Une joueuse de soccer de 17 ans, que l’on croit autiste, risque de se voir interdire jusqu’à 12 matchs de soccer (appelé football en Europe) pour avoir demandé à son adversaire transidentifié : « Es-tu un homme ? » (NB : les autistes ont souvent du mal à distinguer les genres.)
Lire la suiteGrande-Bretagne : la prière même chez soi bientôt interdite aux abords des cliniques d’avortement
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Pixnio
Délit de pensée ! Les travaillistes l’avaient promis, le voilà. La nouvelle législation est entrée en vigueur le mois dernier en Ecosse et une similaire suivra fin octobre en Angleterre et au Pays de Galles. La prière, même silencieuse, même sur une propriété privée, même à l’intérieur d’une habitation, pourra être considérée comme une infraction pénale si elle est effectuée dans les zones dites « d’accès sécurisé » de 200 mètres établies autour de toutes les cliniques d’avortement.
Depuis que ces zones tampons ont été introduites par la loi sur l’ordre public (Public Spaces Protection Order) en 2023, la prière silencieuse est l’objet de tous les débats : pour les uns, c’est l’ultime outil de contrôle des anti-avortement haïs, pour les autres, c’est un cliquet majeur dans l’ingérence étatique et la violation des droits humains.
On argue que l’on vise ainsi tout ce qui « pourrait provoquer le sentiment d’être harcelé, de la peur ou de la détresse » chez le personnel et les patientes de ces cliniques. Mais c’est la liberté de pensée et de religion qu’on attaque, sans compter la vraie liberté de ces femmes qu’on empêche, ainsi, de savoir. Ce ne sont pas elles qui sont défendues, mais la culture de mort.
Lire la suiteArrêtée à tort pour avoir prié en silence devant un avortoir, une femme pro-vie obtient 13 000 £ d’indemnité
Isabel Vaughan-Spruce.
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ADF UK
19 août 2024, Birmingham, Angleterre (Alliance Defending Freedom) — Dans une victoire contre la censure au Royaume-Uni, Isabel Vaughan-Spruce — cette bénévole chrétienne que l’on voit, dans des vidéos devenues virales, être arrêtée deux fois pour avoir prié silencieusement — a reçu un dédommagement de 13 000 £ (23 000 $ CAN) de la part de la police des West Midlands en reconnaissance de son traitement injuste et de la violation de ses droits humains.
Avec le soutien d’ADF UK, Mme Vaughan-Spruce a porté plainte contre la police des West Midlands pour deux arrestations et emprisonnements injustifiés, pour voies de fait liées à une fouille intrusive de sa personne et pour violation de ses droits fondamentaux, tant en ce qui concerne les arrestations que les conditions onéreuses de mise en liberté sous caution qui lui ont été imposées.
Une nouvelle répression de la prière silencieuse est attendue
Cette nouvelle survient quelques jours après des informations selon lesquelles le ministère de l’Intérieur renforcera la répression de la prière silencieuse à proximité des centres d’avortement en la criminalisant expressément dans la future Loi sur les « zones tampons », qui devrait entrer en vigueur sous peu.
Les ministres s’apprêtent à revoir les orientations initiales publiées par le gouvernement précédent, qui protégeaient le droit à la liberté de pensée et de lecture :
Lire la suiteLa prière silencieuse, c’est-à-dire l’engagement de l’esprit et de la pensée dans la prière vers Dieu, est protégée en tant que droit absolu en vertu de la loi sur les droits de l’homme de 1998 et ne doit en aucun cas être considérée comme une infraction.