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56 législateurs exigent une enquête sur Planned Parenthood pour non-signalisation d’abus sexuels sur mineurs


Lila Rose, de Live Action, avec des législateurs à une conférence de presse à Washington le 7 juin 2018

Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie

Washington, 7 juin 2018 (LifeSiteNews) — Des membres du Congrès des États-Unis se sont réunis à l’extérieur du Capitole aujourd’hui pour attirer l’attention sur un rapport d’enquête et une série de vidéos importants révélant que Planned Parenthood a omis de faire connaître aux forces de l’ordre des cas suspects de trafic humain et d’exploitation de femmes et de filles. Dissimulation de crimes contre mineurs qui remonte à plusieurs décennies et qui, jusqu’à maintenant, est largement reléguée dans l’oubli. C’est pour cette raison que Live Action a produit un rapport et une série de vidéos, afin d’étaler au grand jour les actions criminelles, effrénées et continues de Planned Parenthood contre les jeunes filles déjà victimes d’agression sexuelle.

« La dissimulation des abus est un fait généralisé dans l’industrie de l’avortement, disait Lila Rose, fondatrice de Live Action. Ce que font ces agresseurs, continuait Rose — ce que font les trafiquants sexuels — c’est amener leurs victimes ou menacer de les envoyer de force à un centre d’avortement. Ces lieux peuvent devenir un point central pour étouffer toute trace d’abus. Et Planned Parenthood, au lieu de rendre compte de l’abus tel que la loi le leur exige dans presque tous les cinquante États — au lieu de rapporter l’abus, au lieu d’être ce pont essentiel entre une personne en extrême détresse et l’intervention dont elle a besoin — avorte en secret, emploie une politique du “ni vu, ni entendu” et renvoie cette jeune fille vulnérable dans les bras de prédateurs sexuels ».

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« L’avortement, ce n’est pas de la planification familiale ; c’est de la destruction familiale, disait Diane Black, représentante républicaine du Tennessee au Congrès. Les mensonges qui sortent de la grande industrie de l’avortement brisent le cœur, continuait-elle. Les découvertes de Live Action démontrent que ces mêmes mensonges servent à omettre volontairement de faire part de ces cas horrifiques d’abus, de viol et de trafic sexuel aux autorités. »

Il arrive que ces jeunes adolescentes supplient le personnel de Planned Parenthood de les aider à échapper à leurs agresseurs, mais leurs supplications sont ignorées.

« Nous savons maintenant que Planned Parenthood opère les avortements de filles aussi jeunes que douze ans, puis les renvoie dans les mains de leurs agresseurs sans rien dire aux autorités, a remarqué Black. C’est honteux. Le fait que Planned Parenthood garde le silence sur ces crimes odieux ne valorise pas nos femmes et nos enfants ; au contraire, on donne plus de moyens à leurs agresseurs. La trame déplorable qui se déroule dans ces installations, où l’on ferme l’œil sur les abus sexuels et l’exploitation de nos enfants, doit prendre fin », a dit le membre du Congrès.

« Planned Parenthood fait preuve d’une grossière négligence en remettant ces enfants dans les mains de leurs agresseurs, a dit Chris Smith, représentant républicain au Congrès pour le New Jersey. Je trouve ulcérante la complicité de Planned Parenthood dans le trafic sexuel. »

« Il semblerait que Planned Parenthood… a enfreint à la loi, a dit pour sa part Mark Walker, représentant républicain de Caroline du Nord. Nous exigeons une enquête détaillée sur la question de savoir si Planned Parenthood a volontairement rendu des enfants victimes d’abus à leurs agresseurs et, le cas échéant, des poursuites au criminel. Ces vies n’importent-elles pas pour Planned Parenthood ? Ou est-ce que la grande industrie de l’avortement vaut plus que la sauvegarde de ces jeunes vies innocentes ? » continuait-il.

« Nous empruntons de l’argent à la Chine pour l’envoyer ensuite à Planned Parenthood. Je n’y vois pas la justification morale, disait Steve King, représentant républicain pour l’Iowa. Aucun dollar des contribuables ne devrait être dirigé ni vers une organisation qui avorte des enfants, ni vers une qui les conseille ».

« Planned Parenthood se définit comme champion des droits des femmes, mais l’enquête de Live Action expose le géant de l’avortement et sa trahison répétée des femmes et des filles vulnérables », disait l’ex-représentante au Congrès Marilyn Musgrave, avant la réunion. Musgrave est maintenant vice-présidente des affaires gouvernementales de Susan B. Anthony List.

« L’avortement est un cadeau pour les proxénètes, les trafiquants et les agresseurs, a continué Musgrave. Et Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement en Amérique, les a aidés à recouvrir leurs traces, tout en récoltant plus d’un demi-milliard de dollars des contribuables chaque année. Les vies et la dignité des enfants à naître et de leurs mères n’ont aucun prix. Voilà pourquoi nous devons agir plus afin de dépêtrer les contribuables de l’industrie de l’avortement entachée par le scandale. »

Le Congrès envoie une lettre au département de la Santé et des Services sociaux (HHS) dans laquelle il demande une enquête sur Planned Parenthood. Comme résultat du rapport de Live Action, 56 membres du Congrès ont aujourd’hui fait appel au département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) pour qu’il commence une enquête sur Planned Parenthood.

La lettre du Congrès au secrétaire du HHS, Alex M. Azar II, déclare notamment :

« Les découvertes du rapport indiquent que les agresseurs sont très à l’aise d’amener leurs victimes à Planned Parenthood. Nous demandons alors une enquête au sujet de tous les bénéficiaires de financement Title X, notamment Planned Parenthood, afin de déterminer l’étendue de ce problème. Et s’il y a d’autres cas où Planned Parenthood a omis de rendre compte d’abus soupçonnés d’enfants aux autorités locales et au département de la Santé et des Services sociaux, il faut les faire venir eux aussi à la lumière. »

« Les membres demandent que le HHS rende public les registres concernant tous les incidents où les bénéficiaires de financement Title X, comme Planned Parenthood, ont omis de relater des abus sexuels soupçonnés de mineurs qui étaient à leur charge, que le HHS rende aussi publiques les preuves des démarches pour obliger les bénéficiaires de se conformer aux lois en matière de signalement et toute documentation indiquant une correction à cet effet », selon une déclaration sur la lettre publiée par Live Action.

« Depuis 1999, la réglementation fédérale est très claire sur le fait que les organisations qui reçoivent du financement fédéral sous le titre Title X » family planning » sont tenues de se conformer aux lois des États sur la déclaration d’information concernant des cas soupçonnés de viol et d’abus sexuel d’enfants, continue la déclaration. « Planned Parenthood est le plus grand bénéficiaire du programme de financement Title X : environ 60 millions $ chaque année. Il est également le plus grand fournisseur d’avortement au pays. En 2015, 474 des presque 650 établissements de Planned Parenthood ont reçu du financement Title X. »

Les vidéos qui exposent Planned Parenthood

La première vidéo du rapport d’enquête de Live Action présente une introduction au projet et un survol de ce qu’il faut attendre par après, y compris des cas documentés, des témoignages d’ex-travailleurs de l’industrie de l’avortement, deux des enquêtes secrètes de Live Action, les déclarations mensongères qu’ont proférées Planned Parenthood en réponse aux accusations, et les conséquences, le cas échéant, auquel le personnel impliqué aurait à faire face. Le groupe a également publié la seconde partie de la série « Recorded Cases » (cas documentés).

Cette partie montre comment le géant de l’avortement a refusé de dénoncer des hommes qui ont amené des filles aussi jeunes que 12 ans pour des avortements, et comment cette négligence a permis aux agresseurs de continuer de les violer. Live Action a des preuves documentées de ces cas.

Live Action déclare qu’un épisode à venir citera des ex-membres du personnel de Planned Parenthood, par exemple Sue Thayer et Catherine Adair, qui disent que l’organisation décourageait activement la divulgation de cas d’enfants apportées aux cliniques par ceux qui très probablement étaient leurs agresseurs.

L’année dernière, un autre rapport d’enquête du Centre pour le progrès médical (CMP, de son sigle en anglais) exposait la vente de parties de corps de bébés avortés par Planned Parenthood.

« Planned Parenthood participe activement dans l’activité illégale en mettant en vente des parties de corps de bébés avortés en vue de gain, disait Abby Johnson, ancienne militante proavortement et directrice d’un centre Planned Parenthood, maintenant militante pro-vie. Ils ont menti aux femmes pour lesquelles on supposait qu’ils luttaient. Je l’ai vu de mes propres yeux, lorsque je travaillais chez le géant de l’avortement ; pourtant, celui-ci continue de recevoir plus d’un demi-milliard de dollars chaque année en impôts. »



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