Le plan de dépopulation des pays en développement
Photo : Zach Vessels/Unsplash
Les puissances occidentales et de nombreuses entités internationales promeuvent depuis des années la réduction de la population mondiale, ou du moins les moyens qui y mènent, comme l’avortement et la contraception. Divers prétextes sont donnés : le climat, la pauvreté, le chômage, le « droit » de la femme (à tuer son bébé). Mais ces raisons susmentionnées sont-elles les vraies ? Un document produit par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis le 10 décembre 1974, et approuvé le 20 novembre 1975 par le président Ford, le NSSM 200, soulignait la concurrence émergente que représentaient pour les États-Unis les pays en développement à croissance démographique rapide. Le NSSM 200 proposait également les solutions pour contenir ces concurrents autrement inéluctables : réduire la croissance de leur population…
Depuis lors, les États-Unis ont appliqué pendant des décennies le programme du NSSM 200, donnant lieu à d’autres rapports tels que le First Progress Report - 1976, faisant état des progrès des efforts des États-Unis et des subtilités à apporter aux méthodes employées.
L’une des recommandations du NSSM 200 était de recourir à des instances internationales pour promouvoir la réduction de la population, d’où, semble-t-il, les incessants efforts des organismes onusiens à promouvoir l’avortement et la contraception auprès des pays en développement.
Un exemple récent nous rappelle l’actualité de ces manœuvres politiques et de leurs « fruits », la Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) qui a été tenue en Thaïlande du 14 au 17 novembre, et dont l’un des commanditaires était l’OMS, suggérait des méthodes de propagandes auprès des populations africaines afin de leur faire accepter la contraception et l’avortement. Lors de cette conférence, le ministre de la Santé publique de Thaïlande, le Dr Sathit Pitutecha, s’est vanté des « réalisations » de son pays, où la réduction de l’indice de fertilité est tombée de 6,1 en 1970 à 1,5 en 2019…
Encore récemment, les Philippines refusaient de légaliser l’avortement, face aux pressions de l’ONU en sens.
Gilles Grondin, fondateur de Campagne Québec et ancien diplomate canadien, a écrit en 1999 un résumé du document NSSM 200, de sa philosophie, de ses implications et de ses quelques applications concrètes, notamment au sein de l’ONU et de ses diverses branches.
Notez que lorsque M. Grondin emploie des guillemets, ce n’est pas forcément pour faire une citation exacte, cela peut être pour paraphraser ou résumer la pensée d’un individu ou d’un organisme. — A.H.
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Montréal, le 4 mars 1999
LE « BIRTH-CONTROL » DANS LES PAYS DU TIERS MONDE — NSSM 200
En 1991, certains amis ont porté à mon attention un document très étonnant.
On appelle ce document NSSM 200 (c’est-à-dire « National Security Study Memorandum 200 » qui pourrait être traduit en français par « Mémoire du Ministère de la sécurité nationale 200 »). Il fut élaboré par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique il y a plus de vingt-cinq ans alors que monsieur Henry Kissinger était président de cet organisme, sous l’autorité du Président Nixon.
Lire la suiteLe gouvernement philippin dit non à la légalisation de l’avortement demandée par l’ONU
Jesús Crispin Remulla, ministre de la Justice des Philippines.
Par Joaquim De Alburquerque (Médias-Presse-Info) — Photo : Wikimedia Commons/Department of Justice
Le gouvernement philippin a rejeté l’appel des Nations Unies pour la légalisation de l’avortement dans ce pays asiatique. Le ministre de la Justice, Jesús Crispín Remulla, a rappelé que le pays est majoritairement catholique et, par conséquent, opposé aux valeurs antichrétiennes qui prévalent aujourd’hui en Occident.
Le journal Manila Times rapporte que le ministre de la Justice du pays d’Asie du Sud-Est a rejeté la recommandation du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
La recommandation contredit les valeurs de son pays, a déclaré Remulla. « Nos valeurs peuvent entrer en conflit avec les valeurs que les pays occidentaux veulent nous imposer. Nous ne voulons pas le faire », a-t-il dit dans une déclaration à la presse.
Les Philippines pourraient accepter la plupart des recommandations de l’ONU sur les droits de l’homme, mais certaines n’étaient « pas acceptables » pour le ministre Remulla, rapporte The Diplomat. Pour le ministre, parmi elles figurent la légalisation du divorce (*), l’avortement et le soi-disant « mariage gay ». Cela contredit la foi catholique à laquelle adhère la population du pays.
Raúl Vásquez, sous-secrétaire du ministère de la Justice, a critiqué les « pays riches d’Europe » qui continuent d’attaquer les Philippines pour ses lois pro-vie. Ce sont, a-t-il dit, des pays qui tiennent compte des droits de l’individu, mais qui n’ont aucun sens du bien commun.
(*) Les Philippines sont le seul pays au monde, après le Vatican, où le divorce est illégal.
La réalité choquante de l'ICFP 2022 : du contrôle de la population au spectacle démoniaque.
Les jeunes Africains influents sur les réseaux sociaux sont encouragés à réduire leur propre population lors de la Conférence internationale sur la planification familiale. — Photo : Pexels.com
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
La Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) est un événement de 4 jours qui s’est déroulé en Thaïlande cette année.
L’ICFP a eu lieu cette année du 14 au 17 novembre à Pattaya City, en Thaïlande, au Pathaway Exhibition & Convention Hall (PEACH). Il s’agit de la « plus grande conférence scientifique sur la planification familiale » au monde. Elle est organisée par « l’Université de Johns Hopkins (JHU) au nom de l’Institut Bill & Melinda Gates pour la Population et la Santé de la Reproduction (“Institut”) de l’École de Santé Publique Bloomberg. »
Bien que les mineurs ne puissent pas y assister en personne, tous ceux qui le souhaitent peuvent y participer virtuellement, car il n’y a pas de restriction d’âge pour la participation en ligne si un parent ou un tuteur signe une décharge. Sur leur site web, l’événement est présenté comme étant plus qu’une conférence, mais une « plateforme, un mouvement et une communauté ». Selon leur site, plus de 125 pays ont participé et leur communauté compte plus de 40 000 membres actifs.
Parmi les principaux commanditaires de l’ICFP, on peut trouver la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’IPPF, Pathfinder, Women Deliver, les Nations Unies et le gouvernement du Canada.
La cérémonie d’ouverture a débuté par un spectacle de danse mettant en scène des démons, au sens propre du terme. L’hôte de la session d’ouverture de l’ICFP 2022 était Dr Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la santé. Elle a expliqué que cette « performance incroyable » était « un épisode de la pièce de théâtre sur l’épopée de Ramekin. Il dépeint la bataille royale entre Rama et Laksman d’une part et la Tosca et le démon du roi Lanka d’autre part ». Elle a expliqué une courte histoire sur la bataille et a conclu « Tosca se retire à Lanka avec son armée de démons » et a proposé une salve d’applaudissements pour cette pièce.
Cette représentation a été suivie d’une vidéo promotionnelle qui vantait l’avènement d’un « autre monde » où « les femmes et les hommes peuvent choisir d’avoir ou non des enfants », « les adolescents et les jeunes ont accès aux contraceptifs », « l’accouchement est plus sûr pour les femmes et les bébés » et « tout le monde mérite d’avoir accès aux services et produits de planification familiale », autrement dit à l’avortement et à la contraception. L’idée sur laquelle ils ont insisté tout au long de leur vidéo promotionnelle de la cérémonie d’ouverture et de l’ensemble de la conférence soutenait que « sans planification familiale, il n’y a pas de soins de santé universels ». Car leur thème pour cette année est la réunion de la planification familiale et de la couverture sanitaire universelle en tant que « droits de l’homme ».
Lire la suiteL’Ouganda rejette la résolution de l'ONU déclarant l’avortement « droit de l’homme »
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
(LifeSiteNews) — L’Ouganda, pays africain, a publiquement rejeté la récente proclamation de l’avortement, par les Nations Unies (ONU), en tant que « droit de l’homme ».
L’Ouganda, ainsi que plusieurs autres pays africains, a exprimé son opposition à la résolution adoptée le 2 septembre par les Nations unies, intitulée « Coopération internationale sur l’accès à la justice, aux recours et à l’assistance pour les survivants de violence sexuelle », qui demande à chaque nation d’assurer « l’accès à l’avortement sécurisé » pour ses citoyens tout en définissant l’avortement comme un « droit de l’homme ».
« Nous ne promouvons ni ne soutenons l’avortement en Ouganda », a déclaré le Dr Jesca Nsungwa, commissaire à la santé maternelle et infantile au ministère ougandais de la Santé, dans une entrevue accordée à Monitor News lundi.
« Nous sommes pro-vie et, par conséquent, nous nous opposons à cette définition. Il y a beaucoup de choses qui sont présentées comme un “droit de l’homme”, y compris l’homosexualité, mais nous ne les soutenons pas [comme tels] compte tenu de nos lois, de notre culture et de nos mœurs », a ajouté Nsungwa.
Malgré la pression exercée par les Nations unies, l’avortement reste totalement illégal en Ouganda, sauf dans les cas où la vie de la mère est en danger.
En fait, l’avortement est explicitement condamné dans l’Article 22 (2) de la Constitution ougandaise, qui stipule que : « Personne n’a le droit de mettre fin à la vie d’un enfant à naître, sauf dans les cas autorisés par la loi. »
Lire la suiteL’ONU adopte une résolution déclarant l’avortement « droit de l’homme »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bluraz/Adobe Stock
Mise à jour (3 octobre 2022) : La Hongrie a malheureusement fait partie des pays qui ont cosponsorisé la résolution déclarant que les pays doivent fournir « l'accès à un avortement sûr ». — A.H.
Les Nations unies ont adopté le 2 septembre une résolution faisant de l’avortement un « droit de l’homme », et promouvant l’idéologie du genre. Ce genre de résolution n’étant pas contraignante, les groupes et les gouvernements pro-avortement s’en servent néanmoins — surtout par leur répétition — comme d’un argument pour promouvoir l’avortement auprès des pays pauvres. La FSSPX.News rapporte :
Une résolution des Nations unies définissant l’avortement comme un droit de l’homme et promouvant l’idéologie du genre a été adoptée ce mois-ci avec le soutien massif des pays occidentaux, mais a été combattue par un groupe de nations principalement africaines.
La résolution, intitulée « Coopération internationale pour l’accès à la justice, aux voies de recours et à l’assistance aux survivants de violences sexuelles », stipule notamment que les pays doivent fournir « l’accès à un avortement sûr » en tant que « droit de l’homme ». Plus de 80 nations, dont les Etats-Unis et les membres de l’Union européenne, ont coparrainé ce texte.
Opposés à ce texte, 33 pays principalement situés en Afrique ont tenté d’amender ou de rejeter la résolution. La Pologne et la Hongrie n’ont étrangement pas fait partie des défenseurs de la vie cette fois-ci — peut-être les formidables pressions auxquelles sont soumises ces deux nations, notamment pour leur loi respective allant dans le sens de la défense de l’enfant à naître, auront-elles été pour quelque chose dans cette absence.
Un expert pro-vie combat l’avortement financé par Gates et la tyrannie médicale mondialiste à l’ONU
Austin Ruse.
Par Nick Marmalejo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews/Vimeo
(LifeSiteNews) — Austin Ruse, écrivain et chien de garde de la politique sociale des Nations unies, déclare que les militants pro-vie ont des raisons d’espérer dans la lutte contre le groupe de tyrannie médicale mondialiste.
« Ce qui empêche l’ONU de prononcer un droit international à l’avortement, c’est le fait que l’Assemblée générale n’a jamais accepté d’aller dans ce sens », a déclaré Ruse, fondateur et président du Center for Family and Human Rights, dans une entrevue exclusive avec Jim Hale de LifeSiteNews. « C’est là que le travail de mon organisation et d’autres comme elle entre en jeu, car cela fait maintenant 25 ans que nous aidons les délégations à négocier des documents et que nous veillons à ce que l’avortement ne soit jamais reconnu comme un droit humain international. »
Néanmoins, Ruse affirme qu’il existe une tradition de défiance envers l’Assemblée générale de la part de bureaux et de programmes distincts au sein de l’ONU, tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds international d’urgence pour l’enfance (UNICEF) et le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDHNU). Ils ont toujours ignoré la volonté de l’Assemblée générale et s’emploient au contraire à promouvoir l’avortement au niveau mondial, en prétendant qu’il existe un droit international à cette pratique dans les documents de l’ONU.
« Il s’agit, bien entendu, d’une fausse affirmation », a expliqué Ruse, commentant le soutien à l’avortement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies dans son mémoire d’amicus curiae adressé à la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization.
« C’est une chose qu’ils ont voulue. C’est ce qu’ils ont essayé depuis la conférence du Caire en 1994, puis Pékin en 95 et de nombreuses autres conférences, mais l’avortement n’est même pas mentionné dans un seul traité sur les droits de l’homme. »
« La santé reproductive n’est mentionnée que dans un seul traité sur les droits de l’homme, à savoir le traité sur les personnes handicapées, et nulle part il n’est demandé que l’avortement devienne un droit de l’homme », a poursuivi Ruse.
« Pourtant, ces “experts” des droits de l’homme prétendent, à tort, devant les tribunaux du monde entier et maintenant ─ y compris devant notre propre tribunal ─ qu’il existe un droit international à l’avortement fondé sur les documents de l’ONU, contraignants ou non. »
Lire la suiteLe porte-parole du secrétaire général de l’ONU déclare que l’avortement est le « fondement » de l’« égalité des sexes »
António Guterres, secrétaire général de l'Organisation des nations unies.
Par Tori Shaw (LivesActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : securityconference.org/Wikimedia Commons
Lors d’un point de presse quotidien, le 3 mai 2022, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a suggéré que l’avortement est le fondement de l’égalité des sexes.
Cette réponse faisait référence à une question concernant le projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, qui a récemment fait l’objet d’une fuite, suggérant que la Cour est prête à annuler Roe v Wade, l’affaire qui a légalisé de force l’avortement dans les 50 États en 1973.
Un porte-parole du secrétaire général, Farhan Haq, a refusé de commenter le document qui a fait l’objet d’une fuite ou l’arrêt à venir de la Cour suprême, mais a déclaré : « Le secrétaire général est convaincu depuis longtemps que la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation sont le fondement d’une vie de choix, d’autonomisation et d’égalité pour les femmes et les filles du monde. Et sans la pleine participation de 50 % de sa population, le monde y perd beaucoup. »
Haq a poursuivi : « [Guterres] a souligné à plusieurs reprises que nous observons un repli mondial des droits des femmes, y compris les droits reproductifs et les services de santé essentiels, et il croit qu’il est primordial de continuer à défendre les droits des femmes. » Guterres a suggéré par le passé que les réglementations sur l’avortement entraînent l’inégalité des femmes. « Tout comme l’esclavage et le colonialisme étaient une tache sur les siècles précédents, l’inégalité des femmes devrait nous faire honte à tous au 21e. Parce que ce n’est pas seulement inacceptable ; c’est stupide », a-t-il déclaré en 2020.
Lire la suiteLes Nations Unies demandent que l’enseignement à domicile soit davantage réglementé
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
19 avril 2022 (LifeSiteNews) — Alors que le débat sur l’implication des parents dans l’éducation se poursuit, un nouveau rapport de l’ONU suggère de réglementer davantage ceux qui choisissent de scolariser leurs enfants à domicile.
Dans le dernier « Rapport mondial de suivi sur l’éducation » des Nations Unies pour « 2021/2 » intitulé « Les acteurs non étatiques dans l’éducation : qui choisit ? qui perd ? », l’organisation mondiale suggère qu’un système de réglementation plus strict doit être mis en œuvre pour assurer l’uniformité de ce qui est enseigné aux enfants, indépendamment de l’endroit ou de la personne qui les éduque.
Selon le rapport de l’ONU, la présence d’« acteurs non étatiques » dans l’éducation, qui fait principalement référence aux éducateurs du secteur de l’enseignement privé mais mentionne également les parents impliqués dans l’enseignement à domicile, favorise l’« inégalité » et les « privilèges », et la solution consiste donc pour les gouvernements à consolider « toute » l’éducation dans un « système unique ».
L’ONU affirme que l’augmentation du taux d’enseignement à domicile est le résultat de la « mobilisation d’un mouvement conservateur mondial ». Le rapport poursuit en critiquant l’éducation à domicile pour son rôle supposé dans « l’exacerbation des déséquilibres entre les sexes » et l’impact négatif sur les taux d’emploi des « mères mais pas des pères », une tendance observée lorsque les taux de « homeschooling » ont grimpé en flèche pendant l’ère COVID.
En réponse à ces arguments, Michael Donnelly, avocat principal de la Home School Legal Defense Association, a écrit dans une analyse approfondie du rapport qu’« il y a quelque chose de profondément défectueux dans le fait qu’un organisme international considère la “participation au marché du travail” comme la condition sine qua non de l’épanouissement humain, en particulier lorsque le sujet est en fait l’éducation des enfants ».
Lire la suitePromotion de « la santé et les droits sexuels et reproductifs » (avortement) à l’ONU
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : bluraz/Adobe Stock
La femme n’est pas aussi respectée par l’Organisation des Nations Unies Femmes qu’on pourrait et aimerait le croire. C’est ce que m’ont prouvé deux semaines de participation aux événements parallèles de la soixante-sixième session de la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.
Placées dans le contexte de la crise climatique et de la pandémie récente, les diverses présentations données par des organisations non gouvernementales accréditées par l’ECOSOC (ONG) étendaient bien sûr l’éventail linguistique propre aux Nations Unies. Mais sous cette couverture de termes diplomatiques, climatiques, et « wokistes », était une urgence d’implanter et d’étendre globalement les SDSR (la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes) qui concrètement ne sont qu’une violation de la dignité intrinsèque de la vie humaine.
Ces SDSR, « droits », soi-disant « essentiels pour atteindre la justice » comme la coordonnatrice du plaidoyer international d’une ONG travaillant sur les SDSR n’a pas hésité à affirmer, comprennent le « droit » à l’avortement et à l’homosexualité. C’est la promotion de ces « valeurs », ces violations de la dignité humaine qui constituent l’une des missions les plus importantes des Nations Unies.
La crise climatique ou sanitaire n’est parfois qu’une excuse pour implanter le régime de la mort.
Le président de RFSU (l’Association suédoise pour l’éducation sexuelle) Hans Linde a affirmé lors de l’événement parallèle que si nous voulons atteindre l’autonomie corporelle, nous devons lier l’égalité des sexes, les SDSR, et le changement climatique pour « garantir des SDSR inclusifs dans les initiatives de justice climatique ».
Dans la même lignée, durant son intervention à l’événement « Responsabilité envers toutes les femmes et les filles : respecter les programmes de la CIPD et de Pékin » Esperanza Delegado, la directrice du plaidoyer de MEXFAM Esperanza a déclaré que l’avortement sécuritaire devrait être un service de santé essentiel.
Cette fameuse croisade pour la libération de la femme, et l’égalité des sexes garantit-elle vraiment liberté et équité si les droits des enfants à naître y sont violés ?
Le groupe pro-vie le plus important au Canada exclu de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Campaign Life Coalition rapporte que « Dans un geste qui ne peut être qualifié que de discriminatoire et d’inacceptable, l’Organisation des Nations Unies (ONU) exclut un certain nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) pro-vie, y compris Campaign Life Coalition, de participer pleinement à la prochaine La Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations Unies qui devait avoir lieu du 14 au 25 mars, en rejetant leurs candidatures pour organiser des événements parallèles. »
Même si CLC est une organisation non gouvernementale canadienne dotée du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) depuis plus de vingt ans, leur événement intitulé « Les droits des personnes vulnérables sont au centre des solutions climatiques » a été refusé.
Le thème de la conférence cette année est « Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le contexte des politiques et programmes de réduction des risques liés au changement climatique, à l’environnement et aux catastrophes. »
Mais apparemment, le respect de la vie humaine depuis la conception ne peut pas faire partie des valeurs des Nations Unies.
« En tant qu’ONG qui affirme le droit à la vie de la conception jusqu’à la mort naturelle et promeut la famille traditionnelle comme unité naturelle et fondamentale de la société, nous avons beaucoup à apporter concernant le thème de la conférence de cette année », souligne CLC.
« Depuis de nombreuses années, les ONG environnementales et féministes utilisent l’alarmisme climatique pour propager le mythe de la surpopulation afin de promouvoir un agenda qui ne respecte pas la vie humaine, établissant une fausse dichotomie entre les hommes et la planète Terre. Les voix alternatives pro-vie sont cruciales pour appeler à des politiques sociales qui respectent la Terre mais respectent d’abord la dignité de chaque vie humaine, née et à naître. »
La question est légitime. Quelle est la priorité des Nations Unies, la Terre ou ses habitants les plus vulnérables ?