L’avortement et l’idéologie LGBT à nouveau mis en échec à l’ONU
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cancilleria Ecuador/Wikimedia Commons
6 mai 2024 (LifeSiteNews) — Au cours des dernières années, les conservateurs et les chrétiens sont devenus de plus en plus conscients du pouvoir des institutions mondialistes et de l’ordre du jour imposé depuis des endroits comme New York, Bruxelles et Strasbourg. Des organisations internationales, largement captées par le mouvement LGBT mondial et le mouvement en faveur de l’avortement, prennent des décisions conséquentes qui outrepassent la souveraineté nationale et ont un effet profond sur les lois dans les pays qui s’opposent encore à l’agenda progressiste radical.
J’ai interrogé Austin Ruse de C-Fam pour LifeSiteNews à plusieurs reprises ces dernières années sur ce sujet — son analyse de l’impact des institutions internationales vaut la peine d’être écoutée. Ruse note que ces institutions fourmillent d’ONG progressistes qui travaillent jour et nuit à l’insertion de termes sur les questions LGBT et les « droits reproductifs » (avortement) dans les accords internationaux de toutes sortes, depuis les traités jusqu’aux accords sur les droits de l’homme. Seule une poignée de groupes chrétiens sont présents pour les combattre — des groupes comme le Center for Family and Human Rights de Ruse et le Christian Council International, pour en citer deux.
Mais ces organisations jouent un rôle bien plus important que leur poids. Il peut être déprimant de considérer le pouvoir exercé par les organisations mondialistes, et les chrétiens ont souvent tendance à désespérer ou à être cyniques lorsqu’ils considèrent la nature « David contre Goliath » de ce combat. Mais malgré cela, ces groupes chrétiens parviennent toujours à avoir un impact considérable (au cours de notre conversation, M. Ruse a décrit comment leur activité avait empêché l’ONU de reconnaître l’avortement comme un « droit humain » international pendant des dizaines d’années).
Lire la suiteL’ONU attaque la maternité au foyer en la qualifiant d’« inégalité entre les sexes » et préconise la création de garderies socialistes
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
22 avril 2024 (LifeSiteNews) — Les mères au foyer, et les mères en général, sont victimes de « l’inégalité des sexes » et de « violence sexiste » en raison de leur dévouement à leurs enfants, a déclaré une commission d’extrême gauche des Nations Unies.
La 68e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU se serait fortement concentrée sur le « travail de soins non rémunéré », selon la journaliste Kimberly Ells, qui écrit sur Mercator.
« J’ai passé une semaine à écouter un défilé sans fin d’événements axés presque exclusivement sur l’éradication de la pauvreté par l’élimination du “travail de soins non rémunéré” », a écrit Mme Ells.
« Qu’est-ce que le “travail de soins non rémunéré”, demanderez-vous ? Il s’agit du travail effectué à domicile sans rémunération monétaire spécifique. La plupart des gens appelleraient ce type de travail le simple fait d’être en vie », écrit-elle. « On pourrait aussi dire que c’est diriger son propre château ».
L’Agenda 2023 des Nations unies pour les objectifs de développement durable mentionne le « travail de soins non rémunéré » comme un problème à résoudre.
« Mais les forces qui ont convergé vers les Nations unies ce printemps l’ont qualifié d’atrocité », a-t-elle ajouté. « Le fait d’être un “travailleur non rémunéré” — surtout si l’on est une femme — a été considéré comme un affront à la décence humaine », a-t-elle ajouté. « Et parce qu’en moyenne, les femmes du monde entier font plus de travail à la maison que les hommes, les cercles des Nations unies appellent cela “l’inégalité des sexes”, “l’injustice des sexes” et même “la violence fondée sur le sexe” ».
Lire la suiteNahanni Fontaine et les pro-vie à l’ONU
Josie Luetke de la Coalition nationale pour la vie (à gauche) et Nahanni Fontaine, député du NPD du Manitoba (à droite).
Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nahanni Fontaine/Facebook
Le 11 mars, premier jour de la 68e session de la Commission de la condition de la femme (CCF) des Nations Unies, j’ai eu l’occasion de m’entretenir en tête-à-tête avec la députée néo-démocrate manitobaine Nahanni Fontaine. Elle est ministre de la Famille, ministre responsable de l’Accessibilité et ministre responsable de l’Égalité des sexes pour la province.
Quelques jours auparavant, le 7 mars, elle avait, pour la sixième fois, présenté un projet de loi sur les zones bulle au Manitoba, qui interdirait toute expression pro-vie à proximité immédiate des établissements pratiquant l’avortement.
Vous pouvez lire notre discussion sur cette loi dans la partie 1.
La courte vidéo capturant juste une partie de notre rencontre est devenue virale, accumulant près de 800 000 lectures et 52 000 « j’aime » sur Instagram.
Dans sa légende, Mme Fontaine se lamente : « Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, un manifestant anti-choix m’aborderait au sujet de ma législation sur la zone tampon pour l’avortement à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies — un organisme qui se consacre aux droits des femmes, des filles et des personnes de sexe différent, y compris à la justice reproductive — mais nous y sommes ».
Eh bien, elle a fini par entendre non pas un seul « anti-choix » à la CCF, mais trois d’entre nous de la Coalition nationale pour la vie.
Lire la suiteNahanni Fontaine tient mordicus aux zones bulles contre les pro-vie autour des avortoirs
Josie Luetke de la Coalition nationale pour la vie (à gauche) et Nahanni Fontaine, député du NPD du Manitoba (à droite).
Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nahanni Fontaine/Facebook
De nombreux responsables gouvernementaux et autres décideurs influents assistent à la Commission de la condition de la femme des Nations unies, ce qui offre de précieuses possibilités de militantisme pro-vie.
Les jeunes représentants de la Coalition nationale pour la vie ont pu plaider le message pro-vie auprès de Marci Ien, ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse ; Patty Hajdu, ministre des Services autochtones et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario ; Leah Gazan, porte-parole du NPD pour les enfants, les familles et le développement social et porte-parole pour les femmes et l’égalité des sexes ; et Charmaine Williams, ministre déléguée à l’Opportunité sociale et économique des femmes pour l’Ontario.
J’ai également eu une conversation très intéressante avec Nahanni Fontaine (NPD, St. Johns), ministre de la Famille, de l’Accessibilité et de l’Égalité des sexes au Manitoba. Elle est passée à côté de moi alors que je faisais la queue pour un événement parallèle, à l’ONU. Sachant qu’elle venait de déposer un projet de loi visant à ériger des zones bulle au Manitoba, je l’ai abordée. Je me suis présentée et j’ai affirmé que même si elle avait une opinion différente de la mienne sur l’avortement, je lui demandais de respecter mon droit à la liberté d’expression.
Si le projet de loi n° 8 — intitulé « Loi sur l'accès sécuritaire aux services d'interruption volontaire de grossesse » — est adopté, toute forme d’expression pro-vie, aussi bénigne soit-elle, sera interdite à proximité immédiate de toute « clinique » d’avortement et de tout autre établissement pratiquant des avortements — comme un hôpital ou une pharmacie — qui demande à bénéficier d’une telle zone tampon. Ces zones peuvent être comprises entre 50 et 150 mètres. Si vous « tentez d’informer une personne » sur l’avortement ou « accomplissez un acte de désapprobation » de l’avortement lorsque vous vous trouvez dans une zone bulle, vous êtes passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars et d’une peine d’emprisonnement de six mois — et ce n’est que pour une première infraction.
Réalisant que je faisais référence à son projet de loi, Mme Fontaine a fièrement insisté sur le fait qu’il allait être adopté.
Elle a déclaré que nous pouvions toujours exprimer nos opinions, prier ou quoi que ce soit d’autre, à seulement 150 mètres d’un hôpital. Elle nous a invités à venir à la législature si nous voulions protester.
Lire la suiteLe député Chris Smith avertit que le traité de l’OMS sur les pandémies constitue la plus grande menace pour la liberté dans l’histoire de l’humanité
Chris Smith.
Par Jean-Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
6 février 2024 Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Des membres du Congrès américain ont averti lundi que le projet de traité sur les pandémies de l’Organisation mondiale de la santé, qui céderait un important pouvoir de gouvernance sur les nations à des mondialistes autoproclamés dans le cas d’une « urgence sanitaire » nouvellement déclarée, s’annonce comme la plus grande menace dans l’histoire de l’humanité pour la liberté, la souveraineté nationale et le caractère sacré de la vie.
Dans ce que les experts juridiques ont qualifié de « coup de force » calqué sur le régime communiste totalitaire chinois, avec un petit comité d’élites mondialistes de gauche s’appropriant le contrôle de toutes les fonctions de base d’une société libre, le traité de l’OMS sur les pandémies serait un accord juridiquement contraignant dont les législateurs ont souligné qu’il répondait à la définition d’un traité, si bien qu’il serait inconstitutionnel pour le président de le signer sans l’avis et le consentement du Sénat des États-Unis.
En cas de nouvelle « crise sanitaire » ou de « pandémie mondiale », le traité proposé céderait à l’OMS certains pouvoirs sur les pays membres en ce qui concerne la « crise ».
Les critères d’une telle « crise sanitaire » ont été considérablement élargis pour inclure potentiellement la « santé » de la planète, ainsi que toute crise résultant de restrictions appliquées à des « soins » considérés comme « essentiels » par l’OMS, tels que l’avortement et les opérations chirurgicales dites « transgenres ».
Lire la suiteHenry Kissinger, instigateur du contrôle des populations
Henry Kissinger.
Par Steven Mosher — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : U.S. Department of States/Wikimedia Commons
4 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Il y a beaucoup de choses à critiquer dans la carrière d’Henry Kissinger. Les gauchistes soulignent le bombardement du Cambodge pendant la guerre du Vietnam, la complicité américaine dans le coup d’État au Chili qui a fait tomber le régime communiste de Salvador Allende, et son ingérence dans la politique iranienne.
Les conservateurs, quant à eux, soulignent sa trahison des Sud-Vietnamiens et l’abandon de la démocratie à Taïwan. Ils ajoutent que qualifier Kissinger d’homme d’État érudit, comme certains le font, n’a pas de sens étant donné les décennies qu’il a passées au service de la Chine communiste en tant qu’influenceur-apologiste rémunéré par le régime.
Mais je voudrais porter une accusation supplémentaire contre l’ancien diplomate américain.
C’est Henry Kissinger, en tant que conseiller à la sécurité nationale du président Nixon, qui a supervisé la production d’un mémo infâme qui a fait du contrôle de la population une arme de la guerre froide. Aujourd’hui encore, son argument selon lequel la sécurité nationale des États-Unis dépend de la guerre contre les populations continue d’être utilisé pour justifier la promotion de l’avortement, de la stérilisation et de la contraception dans le monde entier.
Lire la suiteL’OMS et l’ONU véhiculent de dangereux mensonges sur l’avortement par le biais d’une nouvelle application
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
22 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Une application lancée plus tôt cette année par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) promeut des mensonges courants concernant la prétendue « sécurité » de l’avortement, sur une plateforme facilement accessible aux prestataires de soins.
Au début de l’année, l’OMS, notoirement pro-avortement, a rendu disponible une application mobile destinée aux prestataires de soins de santé, compilant les directives de l’organisation en matière d’avortement et des ressources détaillant la manière d’obtenir et de pratiquer des avortements. Outre les directives générales, l’application comprend des outils permettant aux professionnels de la santé de personnaliser ce que l’on appelle les « soins complets en matière d’avortement » pour chaque patiente.
L’initiative a été lancée par l’OMS en collaboration avec le Programme spécial de recherche des Nations unies sur la reproduction humaine (HRP).
Lire la suiteCardinal Müller : de « faux prophètes » tenteront d’utiliser le Synode sur la synodalité pour faire avancer l’Agenda 2030 de l’ONU
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 septembre 2023, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — L’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller, a affirmé à propos du Synode sur la synodalité que de « faux prophètes » cherchent à transformer l’Église « en une organisation d’aide pour l’Agenda 2030 ».
Le cardinal Müller s’est déjà montré très critique à l’égard du synode sur la synodalité, étant l’un des rares prélats de l’Église à avoir publié des déclarations critiques concernant l’initiative du pape. Dans une récente entrevue accordée au journal espagnol InfoVaticana, le cardinal Müller a développé ses idées sur la réunion du synode en octobre 2023, réunion à laquelle il a été personnellement invité par le pape François.
À la question de savoir s’il y a « quelque chose à craindre » au synode, le cardinal Müller a répondu :
Oui, les faux prophètes qui se présentent comme des progressistes ont annoncé qu’ils transformeraient l’Église catholique en une organisation d’aide pour l’Agenda 2030.
De l’avis de ces personnes, a soutenu le cardinal Müller, « seule une Église sans Christ a sa place dans un monde sans Dieu ».
Il a fait de nombreuses références aux récentes Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne — un événement marqué par des aspects particulièrement controversés, dont la promotion de l’Agenda 2030 de l’ONU en faveur de l’avortement — en disant que « de nombreux jeunes sont revenus de Lisbonne déçus que l’accent ne soit plus mis sur le salut dans le Christ, mais sur une doctrine mondaine du salut ».
Lire la suiteTentative à l’ONU d’autoriser la « transmission » de pornographie enfantine
Par Iulia Cazan (C-Fam) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
Plusieurs pays occidentaux veulent supprimer le terme « pédopornographie » de la Convention des Nations Unies sur la cybercriminalité. Ils veulent également éliminer certaines formes d'actes liés à la pornographie enfantine d'une liste d'actes criminels.
Le mois dernier, les États membres des Nations unies ont entamé la négociation d’une convention internationale de lutte contre la cybercriminalité visant à renforcer la collaboration entre les États membres pour lutter contre la cybercriminalité. Toutefois, certains pays occidentaux préconisent une nouvelle norme pour la pédopornographie qui pourrait laisser les enfants sans protection contre l’exploitation sexuelle.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne souhaitent supprimer le terme « pédopornographie » de la convention et le remplacer par « abus sexuel d’enfants en ligne » ou « matériel d’exploitation sexuelle d’enfants ».
Cette nouvelle formulation est le résultat d’une campagne de plusieurs années menée par des défenseurs des droits de l’homme et des agences de l’ONU pour cibler les abus sexuels dans la production de matériel pornographique, et pas seulement la possession et la transmission de matériel pornographique impliquant des enfants. Le Friday Fax a précédemment rapporté que certains experts estiment que ce changement est problématique. Certaines agences des Nations unies et certains gouvernements occidentaux profitent de l’occasion pour promouvoir un programme plus large d’autonomie sexuelle pour les adolescents.
Lire la suitePérou : une grossesse adolescente instrumentalisée pour promouvoir l’avortement
Par Jeanne Smith (reinformation.tv)
Le scénario a un goût de déjà-vu : au Pérou, une petite jeune fille, « Mila » (le prénom a été modifié), 11 ans, est tombée enceinte des œuvres de son beau-père et a servi de détonateur à une polémique politico-médiatique en faveur de l’avortement « thérapeutique » auquel le lobby de la mort estime qu’elle a droit. En Argentine, au Brésil et ailleurs en Amérique latine, où l’avortement demeure illégal dans la plupart des situations dans de nombreux pays, c’est de tels faits que se saisissent les militants, souvent actifs dans des associations internationales, pour faire évoluer la législation et faire apparaître la mise à mort d’un enfant à naître comme un bien et un droit. Quand ce n’est pas le viol de mineure, c’est la santé de la mère qui est invoquée. Et la presse locale et mondiale relaie les faits de manière univoque, où le vrai bien des victimes n’est guère mis en avant.
Dans un premier temps, l’équipe médicale qui a examiné l’enfant a jugé que les conditions n’étaient pas réunies pour pratiquer l’avortement « thérapeutique » que la loi péruvienne autorise dans des circonstances très restrictives. Cela a provoqué une levée de boucliers de la part des féministes péruviennes et notamment de l’ONG Promsex qui assure la promotion de la « santé reproductive » chère aux Objectifs du Développement durable de l’ONU à travers la lutte pour l’accès à la contraception et pour la légalisation de l’avortement.
Mila, petite adolescente, soumise à un avortement à 18 semaines
La directrice de cette association féministe, Susana Chávez, a dirigé la campagne visant à réclamer l’avortement pour Mila, tout en assurant défendre simultanément la mère de la petite, une femme très pauvre et analphabète qui selon Promsex a eu elle-même à souffrir des violences de son concubin, tout comme deux petits frères de Mila âgés de 7 et 3 ans. L’ONG dénonce l’absence de réaction des autorités locales d’Iquitos qui a décidé de placer les trois enfants, ainsi que leur petit frère nouveau-né de 3 mois, en dehors de leur famille. Leur mère a été déclarée « incompétente ». C’est elle qui, avec Promsex, a exigé qu’un avortement fût pratiqué — sous quelles pressions ?
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