Un rapport ambigu de la Commission internationale des juristes sur les rapports sexuels entre majeur et mineur
Par PM (reinformation.tv) — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
La commission internationale des juristes composée de 60 juristes éminents, ONG qui dépend de l’ONU et a son secrétariat à Genève, vient de rendre un rapport sur son « approche fondée sur les droits de l’homme » en matière de justice criminelle dont la partie concernant l’activité sexuelle des mineurs est au moins ambiguë, et plus probablement dangereuse.
On y lit en effet qu’une « activité sexuelle concernant des personnes qui n’ont pas l’âge légal fixé par la loi d’un Etat pour consentir peut être consensuelle en fait, sinon en droit ». Et de préciser que des individus « mineurs de 18 ans » ont le droit de « prendre une décision » à ce sujet et « d’être entendus dans une matière qui les regarde ».
Derrière les bonnes intentions affichées par ces « principes du 8 mars » se cache une inconnue déterminante : de quel âge parle-t-on ? La barrière des dix-huit ans n’est pas la question, l’âge légal du consentement étant de quinze ans en France, par exemple. Mais une fois « l’âge légal fixé par la loi d’un Etat » écarté, où les éminents juristes s’arrêteront-ils ? D’interprétation en interprétation et de glissement en glissement, ils ouvrent la porte d’abord à la mise sous emprise des adolescents, puis à la pédophilie. Que ce soit volontaire ou non. Et la personnalité du rédacteur du rapport, le Sud-Africain Edwin Cameron qui se définit comme « gay et fier de l’être » ne rassure pas. Pour lui, réprimer les relations entre adultes et mineurs revient à « codifier la discrimination » et produire « l’hostilité, l’exclusion, l’inégalité ». La démocratie inclusive supposerait-elle la pédophilie ?
PM
Victoire pour la Vie et la Famille à l’ONU
Par Matt Wojciechowski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le soutien trop zélé du gouvernement fédéral à l’éducation sexuelle radicale et à l’idéologie du genre s’est-il retourné contre Justin Trudeau aux Nations unies ?
En tout cas, c’est ce qu’il semble.
Alors que le relativisme moral et la perversion sexuelle sont peut-être en train de gagner ici au Canada, avec toutes les heures du conte des drag-queens dont nous entendons parler, et les autorités scolaires qui punissent les adolescents qui tentent d’empêcher les hommes d’utiliser les toilettes des femmes, et alors que les progressistes continuent d’être obsédés par le meurtre d’enfants à naître...
Il semble que d’autres pays en aient eu assez de ce que Justin Trudeau préconise, et ils ont pris position contre le Canada lors du récent sommet de la Commission de la population et du développement des Nations unies à New York.
Je vais décrire ce qui s’est passé comme une victoire pour les gentils.
C’était vraiment sans précédent et un véritable signe d’espoir, et les représentants de la Coalition nationale pour la Vie (CNV)* étaient sur place pour participer et laisser notre marque...
Laissez-moi donc vous parler de cette victoire pro-vie et pro-famille dont la plupart des gens ignorent l’existence.
Lire la suite« Le véritable ennemi est l’humanité elle-même » — les racines occultes de l’agenda climatique du Club de Rome
Maurice Strong
Par Frank Wright — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
30 mars 2023 (LifeSiteNews) — La preuve de l’influence de l’occultisme sur le mouvement environnemental mondial commence avec l’homme qui est réputé l’avoir fondé : Maurice Strong.
Maurice Strong était un magnat canadien du pétrole, un riche entrepreneur dont l’implication dans le Club de Rome lui a permis de promouvoir un programme écologique mondial basé sur l’utopie, la misanthropie et la manipulation délibérée du sentiment public. Il a dirigé le Programme des Nations unies pour l’environnement, puis la Fondation économique mondiale. Maître d’œuvre du sommet de la Terre de Rio en 1992, on lui attribue la création de l’expression « changement climatique ».
Une biographie sur son propre site internet affirme fièrement que M. Strong « a joué un rôle unique et essentiel dans la mondialisation du mouvement environnemental ».
Qu’est-ce que le Club de Rome ?
Le Club de Rome a été fondé dans la propriété de David Rockefeller à Bellagio en 1968. Vers la fin de sa vie, Rockefeller a répondu par l’affirmative à l’accusation selon laquelle lui et sa famille cherchaient à établir un gouvernement mondial :
Certains pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète qui travaille contre les intérêts des États-Unis, nous qualifiant, ma famille et moi, d’« internationalistes » et de conspirateurs avec d’autres personnes dans le monde pour construire une structure politique et économique mondiale plus intégrée — un seul monde, si vous voulez. Si telle est l’accusation, je suis coupable et j’en suis fier.
Le Club de Rome promeut un programme planétaire de contrôle technocratique. Il a qualifié de bénéfique l’effondrement de la société industrielle et la mort par famine des deux tiers de la population humaine. Comment se fait-il que cela ne soit pas connu de tous ? Rockefeller a expliqué dans ses mémoires qu’un tel projet aurait été impossible sans la collusion de la presse :
Lire la suiteNous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et à d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant près de 40 ans... Il nous aurait été impossible de développer notre plan pour le monde si nous avions été soumis aux lumières de la publicité pendant ces années.
Mais le monde est plus sophistiqué et prêt à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés.
Steven Mosher, du Population Research Institute, annonce une dénatalité inédite dans le monde entier, Afrique comprise
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Joachim Huber/Flickr
Fondateur et président du Population Research Institute qui combat le mythe de la surpopulation, Steven Mosher vient de publier une tribune pour expliquer que The Population Bomb, le livre par lequel Paul Ehrlich annonçait l’apocalypse démographique au début des années 1970, est totalement contredit par les faits : c’est la bombe de la dénatalité et de la dépopulation qui menace aujourd’hui le monde entier, y compris l’Afrique. Pour le plus grand plaisir de certains… D’autres faisaient déjà un constat analogue en 2018. Voici la traduction intégrale de l’article de Steven Mosher.
J.S.
Steven Mosher annonce l’effondrement démographique mondial
La bombe démographique a fait pschitt.
Nous savons depuis des décennies que l’Europe et l’Amérique du Nord se mouraient et que la Chine commettait un suicide démographique en s’engageant dans une politique de l’enfant unique. Au cours du dernier quart de siècle, la plupart des pays du reste du monde, y compris l’Amérique latine et le reste de l’Asie, leur ont rapidement emboîté le pas.
Toutefois, les taux de natalité en Afrique subsaharienne sont restés élevés, et les adeptes du Population Bomb se sont emparés de ce fait pour justifier la poursuite de leur guerre contre les êtres humains. Ce rassemblement hétéroclite de partisans du contrôle des populations avides d’argent, d’écologistes radicaux et de féministes antinatalistes s’est appuyé sur les taux de natalité élevés dans des pays comme le Nigeria pour affirmer qu’il fallait continuer à faire avorter, à stériliser et à répandre la contraception dans le monde entier.
Leur argumentaire de levée de fonds était très simple : à moins de vouloir deux milliards d’Africains de plus sur la planète, il fallait continuer à injecter des milliards dans leurs programmes. Le racisme implicite était palpable.
Le seul problème que pose leur discours est celui-ci : le taux de natalité, même sur le continent africain, est en train de chuter plus fortement et plus vite qu’on ne l’aurait jamais imaginé. Même le plus excessif des prophètes de la surpopulation commence aujourd’hui à tempérer son discours.
Prenez le Club de Rome. Il n’y a pas si longtemps, ce groupe maçonnique, basé dans la capitale italienne, avertissait que la fin était proche. La croissance démographique et la consommation des ressources incontrôlées allaient conduire à un effondrement économique en l’espace de quelques décennies, prédisait le Club dans son best-seller de 1972, The Limits to Growth (Les limites de la croissance).
Lire la suiteLes experts pro-vie soutiennent la déclaration rejetant le « droit international à l’avortement » lors de la conférence de l’ONU sur la femme
Stefano Gennarini, vice-président de C-Fam.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
22 mars 2023 (LifeSiteNews) — Au cours de la conférence de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) ce mois-ci, des experts pro-vie du monde entier ont exprimé leur soutien à une déclaration rejetant un « droit international à l’avortement ».
L’événement, qui consistait en un panel discutant de la manière dont l’adoption de la Déclaration de Consensus de Genève fait progresser le bien-être des femmes et des filles, a eu lieu le 10 mars en marge de la CSW. Le Centre pour la famille et les droits de l’homme (C-Fam) a organisé la réunion, qui était parrainée par la mission permanente du Guatemala auprès des Nations unies.
Stefano Gennarini, vice-président du C-Fam pour les études juridiques, a commencé la session en soulignant l’importance de la Déclaration de Consensus de Genève (DCG). Bien qu’elle ait été signée par plus de 30 pays lors de sa publication en 2020, des pressions internationales ont été exercées pour la rejeter.
« Certains gouvernements puissants font pression sur les pays pour qu’ils renoncent à la Déclaration de consensus de Genève », a déclaré M. Gennarini. « Posez-vous la question : pourquoi les pays les plus puissants de la planète, y compris le gouvernement américain, feraient-ils pression sur les gouvernements pour qu’ils renient leur engagement à promouvoir la santé optimale des femmes, la famille et le respect de la souveraineté ? Pourquoi ce document est-il si important ? Parce qu’il montre que la coopération internationale peut être favorable aux femmes et en même temps à la vie, à la famille et à la souveraineté ».
M. Gennarini a ajouté que ces « pays attaquent la Déclaration de Consensus de Genève... sans aucune légitimité politique » et utilisent « des euphémismes tels que “santé sexuelle reproductive” ou “droits reproductifs” pour promouvoir l’avortement comme un droit de l’homme ».
« Il n’existe pas de déclaration comparable promouvant l’avortement au niveau international. Ils n’essaieront même pas d’en avoir une en raison du peu de soutien dont ils disposent. L’avortement n’a jamais été un droit en vertu de la législation internationale sur les droits de l’homme et il ne pourra jamais l’être ».
Lire la suiteDes parents catholiques demandent pourquoi les Journées mondiales de la jeunesse promeuvent l’Agenda 2030 pro-avortement de l’ONU
Mgr Américo Manuel Alves Aguiar.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
6 février 2023 (LifeSiteNews) — Un groupe de parents catholiques de Pologne a écrit une lettre aux membres de la hiérarchie de l’Église pour demander que les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de cette année à Lisbonne cessent de promouvoir le pluralisme religieux et l’Agenda 2030 pro-avortement des Nations Unies.
La lettre du 3 janvier, envoyée à Mgr Américo Manuel Alves Aguiar — évêque portugais qui dirige le comité d’organisation des JMJ 2023 de Lisbonne — et au cardinal pro-LGBT Kevin Farrell — qui dirige le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie — commence par une demande des « parents de jeunes qui prévoient de participer aux JMJ 2023 » : ils souhaitent que l’« engagement durable » de l’événement en faveur de l’« Agenda 2030 » des Nations unies et de ses « objectifs de développement durable » correspondants soit retiré comme « élément directeur ».
Le groupe de parents mentionne également le soutien apporté par les JMJ à la « Global Tree Initiative » (GTI), qui promeut d’« autres religions » telles que le « bouddhisme » sur son site internet.
« La raison de notre demande est qu’il existe un risque sérieux que l’Agenda 2030 et les objectifs, promus par les organisateurs des JMJ, aient un impact négatif sur les jeunes participant aux JMJ », ont écrit les parents dans une lettre traduite fournie à LifeSiteNews.
« Cela peut se produire en raison d’un manque ou d’une mauvaise compréhension du mal moral que constituent certains de ces objectifs. Il convient de noter que l’Agenda et les Objectifs ont été controversés dès le départ, de sorte que certains pays, y compris le Saint-Siège, ont soulevé de sérieuses objections à leur égard (par exemple, les notes du Vatican de 2015 et 2016) », ont-ils ajouté.
Les parents ont expliqué comment beaucoup de ces objectifs mondialistes sont « inconciliables avec l’Évangile et l’enseignement de l’Église », peuvent « induire en erreur » ou « apporter une confusion morale aux jeunes », et peuvent amener à considérer que l’Église « tolère l’utilisation de méthodes moralement indignes pour atteindre des objectifs ».
Lire la suiteLe plan de dépopulation des pays en développement
Photo : Zach Vessels/Unsplash
Les puissances occidentales et de nombreuses entités internationales promeuvent depuis des années la réduction de la population mondiale, ou du moins les moyens qui y mènent, comme l’avortement et la contraception. Divers prétextes sont donnés : le climat, la pauvreté, le chômage, le « droit » de la femme (à tuer son bébé). Mais ces raisons susmentionnées sont-elles les vraies ? Un document produit par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis le 10 décembre 1974, et approuvé le 20 novembre 1975 par le président Ford, le NSSM 200, soulignait la concurrence émergente que représentaient pour les États-Unis les pays en développement à croissance démographique rapide. Le NSSM 200 proposait également les solutions pour contenir ces concurrents autrement inéluctables : réduire la croissance de leur population…
Depuis lors, les États-Unis ont appliqué pendant des décennies le programme du NSSM 200, donnant lieu à d’autres rapports tels que le First Progress Report - 1976, faisant état des progrès des efforts des États-Unis et des subtilités à apporter aux méthodes employées.
L’une des recommandations du NSSM 200 était de recourir à des instances internationales pour promouvoir la réduction de la population, d’où, semble-t-il, les incessants efforts des organismes onusiens à promouvoir l’avortement et la contraception auprès des pays en développement.
Un exemple récent nous rappelle l’actualité de ces manœuvres politiques et de leurs « fruits », la Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) qui a été tenue en Thaïlande du 14 au 17 novembre, et dont l’un des commanditaires était l’OMS, suggérait des méthodes de propagandes auprès des populations africaines afin de leur faire accepter la contraception et l’avortement. Lors de cette conférence, le ministre de la Santé publique de Thaïlande, le Dr Sathit Pitutecha, s’est vanté des « réalisations » de son pays, où la réduction de l’indice de fertilité est tombée de 6,1 en 1970 à 1,5 en 2019…
Encore récemment, les Philippines refusaient de légaliser l’avortement, face aux pressions de l’ONU en sens.
Gilles Grondin, fondateur de Campagne Québec et ancien diplomate canadien, a écrit en 1999 un résumé du document NSSM 200, de sa philosophie, de ses implications et de ses quelques applications concrètes, notamment au sein de l’ONU et de ses diverses branches.
Notez que lorsque M. Grondin emploie des guillemets, ce n’est pas forcément pour faire une citation exacte, cela peut être pour paraphraser ou résumer la pensée d’un individu ou d’un organisme. — A.H.
***
Montréal, le 4 mars 1999
LE « BIRTH-CONTROL » DANS LES PAYS DU TIERS MONDE — NSSM 200
En 1991, certains amis ont porté à mon attention un document très étonnant.
On appelle ce document NSSM 200 (c’est-à-dire « National Security Study Memorandum 200 » qui pourrait être traduit en français par « Mémoire du Ministère de la sécurité nationale 200 »). Il fut élaboré par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique il y a plus de vingt-cinq ans alors que monsieur Henry Kissinger était président de cet organisme, sous l’autorité du Président Nixon.
Lire la suiteLe gouvernement philippin dit non à la légalisation de l’avortement demandée par l’ONU
Jesús Crispin Remulla, ministre de la Justice des Philippines.
Par Joaquim De Alburquerque (Médias-Presse-Info) — Photo : Wikimedia Commons/Department of Justice
Le gouvernement philippin a rejeté l’appel des Nations Unies pour la légalisation de l’avortement dans ce pays asiatique. Le ministre de la Justice, Jesús Crispín Remulla, a rappelé que le pays est majoritairement catholique et, par conséquent, opposé aux valeurs antichrétiennes qui prévalent aujourd’hui en Occident.
Le journal Manila Times rapporte que le ministre de la Justice du pays d’Asie du Sud-Est a rejeté la recommandation du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
La recommandation contredit les valeurs de son pays, a déclaré Remulla. « Nos valeurs peuvent entrer en conflit avec les valeurs que les pays occidentaux veulent nous imposer. Nous ne voulons pas le faire », a-t-il dit dans une déclaration à la presse.
Les Philippines pourraient accepter la plupart des recommandations de l’ONU sur les droits de l’homme, mais certaines n’étaient « pas acceptables » pour le ministre Remulla, rapporte The Diplomat. Pour le ministre, parmi elles figurent la légalisation du divorce (*), l’avortement et le soi-disant « mariage gay ». Cela contredit la foi catholique à laquelle adhère la population du pays.
Raúl Vásquez, sous-secrétaire du ministère de la Justice, a critiqué les « pays riches d’Europe » qui continuent d’attaquer les Philippines pour ses lois pro-vie. Ce sont, a-t-il dit, des pays qui tiennent compte des droits de l’individu, mais qui n’ont aucun sens du bien commun.
(*) Les Philippines sont le seul pays au monde, après le Vatican, où le divorce est illégal.
La réalité choquante de l'ICFP 2022 : du contrôle de la population au spectacle démoniaque.
Les jeunes Africains influents sur les réseaux sociaux seraient encouragés à réduire leur propre population lors de la Conférence internationale sur la planification familiale. — Photo : Pexels.com
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
La Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) est un événement de 4 jours qui s’est déroulé en Thaïlande cette année.
L’ICFP a eu lieu cette année du 14 au 17 novembre à Pattaya City, en Thaïlande, au Pathaway Exhibition & Convention Hall (PEACH). Il s’agit de la « plus grande conférence scientifique sur la planification familiale » au monde. Elle est organisée par « l’Université de Johns Hopkins (JHU) au nom de l’Institut Bill & Melinda Gates pour la Population et la Santé de la Reproduction (“Institut”) de l’École de Santé Publique Bloomberg. »
Bien que les mineurs ne puissent pas y assister en personne, tous ceux qui le souhaitent peuvent y participer virtuellement, car il n’y a pas de restriction d’âge pour la participation en ligne si un parent ou un tuteur signe une décharge. Sur leur site web, l’événement est présenté comme étant plus qu’une conférence, mais une « plateforme, un mouvement et une communauté ». Selon leur site, plus de 125 pays ont participé et leur communauté compte plus de 40 000 membres actifs.
Parmi les principaux commanditaires de l’ICFP, on peut trouver la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’IPPF, Pathfinder, Women Deliver, les Nations Unies et le gouvernement du Canada.
La cérémonie d’ouverture a débuté par un spectacle de danse mettant en scène des démons, au sens propre du terme. L’hôte de la session d’ouverture de l’ICFP 2022 était Dr Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la santé. Elle a expliqué que cette « performance incroyable » était « un épisode de la pièce de théâtre sur l’épopée de Ramekin. Il dépeint la bataille royale entre Rama et Laksman d’une part et la Tosca et le démon du roi Lanka d’autre part ». Elle a expliqué une courte histoire sur la bataille et a conclu « Tosca se retire à Lanka avec son armée de démons » et a proposé une salve d’applaudissements pour cette pièce.
Cette représentation a été suivie d’une vidéo promotionnelle qui vantait l’avènement d’un « autre monde » où « les femmes et les hommes peuvent choisir d’avoir ou non des enfants », « les adolescents et les jeunes ont accès aux contraceptifs », « l’accouchement est plus sûr pour les femmes et les bébés » et « tout le monde mérite d’avoir accès aux services et produits de planification familiale », autrement dit à l’avortement et à la contraception. L’idée sur laquelle ils ont insisté tout au long de leur vidéo promotionnelle de la cérémonie d’ouverture et de l’ensemble de la conférence soutenait que « sans planification familiale, il n’y a pas de soins de santé universels ». Car leur thème pour cette année est la réunion de la planification familiale et de la couverture sanitaire universelle en tant que « droits de l’homme ».
Lire la suiteL’Ouganda rejette la résolution de l'ONU déclarant l’avortement « droit de l’homme »
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
(LifeSiteNews) — L’Ouganda, pays africain, a publiquement rejeté la récente proclamation de l’avortement, par les Nations Unies (ONU), en tant que « droit de l’homme ».
L’Ouganda, ainsi que plusieurs autres pays africains, a exprimé son opposition à la résolution adoptée le 2 septembre par les Nations unies, intitulée « Coopération internationale sur l’accès à la justice, aux recours et à l’assistance pour les survivants de violence sexuelle », qui demande à chaque nation d’assurer « l’accès à l’avortement sécurisé » pour ses citoyens tout en définissant l’avortement comme un « droit de l’homme ».
« Nous ne promouvons ni ne soutenons l’avortement en Ouganda », a déclaré le Dr Jesca Nsungwa, commissaire à la santé maternelle et infantile au ministère ougandais de la Santé, dans une entrevue accordée à Monitor News lundi.
« Nous sommes pro-vie et, par conséquent, nous nous opposons à cette définition. Il y a beaucoup de choses qui sont présentées comme un “droit de l’homme”, y compris l’homosexualité, mais nous ne les soutenons pas [comme tels] compte tenu de nos lois, de notre culture et de nos mœurs », a ajouté Nsungwa.
Malgré la pression exercée par les Nations unies, l’avortement reste totalement illégal en Ouganda, sauf dans les cas où la vie de la mère est en danger.
En fait, l’avortement est explicitement condamné dans l’Article 22 (2) de la Constitution ougandaise, qui stipule que : « Personne n’a le droit de mettre fin à la vie d’un enfant à naître, sauf dans les cas autorisés par la loi. »
Lire la suite