Le président argentin Javier Milei interdit les médicaments et les chirurgies transgenres pour les mineurs
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BARLOP/Adobe Stock
6 février 2025 (LifeSiteNews) — Le président argentin Javier Milei a interdit les injections d’hormones et les chirurgies de genre mutilantes pour les mineurs.
Le Buenos Aires Times rapporte que Milei a signé un décret qui modifie la loi sur l’identité de genre du pays pour « interdire les traitements hormonaux et les chirurgies d’adaptation corporelle pour les personnes de moins de 18 ans ».
Le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, a déclaré lors d’une conférence de presse mercredi : « Ces interventions auxquelles les enfants sont exposés constituent un risque grave pour leur santé physique et mentale, car elles impliquent une interruption de leur processus de maturation. »
« Dans l’état actuel des choses, les mineurs qui le souhaitent peuvent subir des traitements et des interventions chirurgicales pour modifier leur corps conformément à la perception qu’ils ont d’eux-mêmes », a déclaré M. Adorni.
En vertu de la loi actuelle sur l’identité de genre, adoptée en 2012, les mineurs doivent généralement obtenir le consentement de leurs parents pour entamer des procédures dites de « changement de sexe ». Toutefois, si l’un des parents s’oppose aux mesures, l’affaire peut être portée devant un tribunal, qui peut passer outre le parent dissident.
Lire la suiteFinalement, pas de drapeau de la « fierté » au conseil scolaire catholique de Dufferin-Peel
Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Campaign Life Coalition/X
Je suis impressionnée et éblouie des merveilles que le Seigneur a accomplies.
Si vous vivez dans la région de Dufferin-Peel (Mississauga, Brampton, Caledon et environs), vous avez reçu des courriels incessants de ma part au cours des deux dernières semaines (désolée, mais c’était pour une bonne raison — je vous le promets).
Si vous vivez à l’extérieur de cette région, vous n’êtes probablement pas au courant que quelque chose d’incroyable est en train de se construire ici.
Depuis hier soir, le Dufferin-Peel Catholic District School Board, le deuxième plus grand conseil scolaire catholique du Canada, n’autorise plus le déploiement de drapeaux de la « fierté » LGBT, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de ses bâtiments.
C’est l’histoire d’un conseil scolaire qui a changé de cap, résistant à des tactiques d’intimidation intenses, pour faire ce qui avait précédemment semblé impossible dans la culture d’aujourd’hui.
En juin 2024, je vous ai raconté comment le DPCDSB avait miraculeusement voté à 6 contre 3 pour faire cesser le déploiement du drapeau de la Fierté.
Lire la suiteUn conseil scolaire catholique canadien maintient l’interdiction d’arborer le drapeau de la « fierté » LGBT
Matthew Wojciechowski, vice-président de la Coalition nationale pour la vie, s'exprimant devant le Dufferin-Peel Catholic District School Board (DPCDSB).
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CampaignLifeTV/YouTube
23 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire catholique canadien a voté à la quasi-unanimité contre une motion lui demandant d’annuler l’interdiction de hisser tout drapeau autre que le drapeau national ou provincial au sommet de ses bâtiments, y compris le drapeau de la « fierté » pro-LGBT.
Lors d’une réunion du 21 janvier, les conseillers du Dufferin-Peel Catholic District School Board (DPCDSB), en Ontario, ont voté à 10 contre 1 contre la motion de la conseillère Brea Corbet visant à annuler l’interdiction de déployer des drapeaux non gouvernementaux, tels que le drapeau de la « fierté » pro-LGBT, dans les écoles du district ou sur leur toit.
Ce n’était pas la première fois que Corbet tentait de faire annuler l’interdiction de déployer des drapeaux non gouvernementaux, une motion similaire de Corbet ayant été rejetée en juin. L’interdiction initiale du DPCDSB concernant les drapeaux non gouvernementaux est entrée en vigueur le 15 mai 2024.
À la suite du rejet de la motion, seuls le drapeau canadien et le drapeau de l’Ontario pourront être déployés.
Lire la suiteTrump a claqué la porte de l’OMS, promotrice de l’avortement et de l’éducation sexuelle des enfants
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Guilhem Vellut/Wikimedia Commons
C’est l’un de ses premiers décrets du nouveau Président : Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il l’avait déjà fait en mai 2020, en pleine débandade du covid, accusant l’organisation d’être « une marionnette de la Chine » ; seulement, les budgets étant déjà votés pour l’année, et Biden reprenant la main quelques mois plus tard, l’effet n’avait pas été magistral. Il le sera bien davantage cette fois.
Officiellement, c’est pour cesser d’engraisser un organisme dont la mauvaise gestion de la crise covid est avérée. Mais il pourrait y avoir d’autres raisons, bien plus fondamentales et bien plus noires qui justifieraient un tel retrait : l’OMS est un soutien actif de l’éducation sexuelle des enfants, et son programme délétère en termes de prétendus « droits sexuels », dès la naissance, comprend également une promotion radicale de l’avortement et un combat pour les « soins d’affirmation du genre » sur les enfants.
De nombreux pays pauvres, dans lesquels ses différents programmes sont mis en œuvre, se battent pour son éviction, bien souvent au prix d’une diminution des aides financières internationales : tout se paye, surtout la non-soumission au diktat occidental ultra-progressiste. Le geste américain est donc non seulement symbolique, mais aussi salvateur, écornant la gouvernance mondiale qui prétend, sous couvert de santé, contrôler les populations et diffuser sa propagande.
Lire la suiteTrump signe un décret qui bannit les hommes des prisons pour femmes et les transgenres de l’armée
Donald Trump.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
21 janvier 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le président Donald Trump a annulé un décret qui permettait aux personnes atteintes de confusion sexuelle de servir dans l’armée.
M. Trump a annulé 78 des décrets de l’ancien président Joe Biden, y compris une poignée d’entre eux qui ont favorisé l’agenda LGBT. Cette décision a été saluée par les groupes conservateurs.
L’une des directives annulées de Joe Biden est le « décret 14004 du 25 janvier 2021 (permettant à tous les Américains qualifiés de servir leur pays sous l’uniforme) », selon le site internet de la Maison-Blanche.
Le décret de M. Biden stipulait que « les États-Unis ont pour politique de veiller à ce que toutes les personnes transgenres qui souhaitent servir dans l’armée américaine et qui peuvent satisfaire aux normes appropriées soient en mesure de le faire ouvertement et sans discrimination ».
Lire la suiteUn conseil scolaire catholique d’Ontario refuse d’arborer le drapeau LGBT
Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Je n’en reviens toujours pas.
Hier soir, la commission scolaire Dufferin-Peel Catholic District School Board a voté à 6 contre 3 pour NE PAS déployer de drapeaux « supplémentaires » (c’est-à-dire le drapeau de la Fierté) devant son Centre d’éducation catholique ni de l’une de ses écoles.
Le drapeau de la Fierté n’est pas arboré et ne sera pas arboré à l’extérieur du Centre d’éducation catholique du DPCDSB, situé sur le boulevard Matheson.
De plus, les conseillers scolaires ont adopté une NOUVELLE motion précisant que, devant les établissements du DPCDSB dotés d’un deuxième mât, en plus du drapeau canadien, le drapeau de l’Ontario doit être hissé, et que tout troisième mât doit être réservé aux drapeaux associés à l’année liturgique.
Le DPCDSB est le deuxième plus grand conseil scolaire catholique de l’Ontario et l’un des plus grands du Canada, accueillant plus de 80 000 élèves !
Dieu soit loué.
Et merci à VOUS si vous avez été l’un de nos supporters, si vous avez contacté votre Conseiller, si vous vous êtes présenté à la réunion, si vous avez prié, etc.
Mais même si ce n’est pas le cas, ou si vous n’habitez pas à proximité du DPCDSB, laissez-moi vous dire pourquoi vous devriez aussi vous sentir reconnaissant et heureux !
Vous voyez, j’ai une confession à faire : je ne m’attendais JAMAIS à ce que cela se produise.
Lire la suite« Le sexe est biologique » : recul de l'idéologie du genre dans le système de santé britannique
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Outre-Manche, les freinages d’urgence, voire les retours arrière se multiplient concernant le genre. Après avoir décidé d’interdire les bloqueurs de puberté aux mineurs qui souhaitent en changer, le National Health Service souhaite inscrire dans sa constitution que le sexe est « biologique » et donc lié à la naissance, quoiqu’il ait pu se passer par la suite. Il souhaite également retrouver un vocabulaire conforme qui n’efface plus la femme, mais la reconnaît au plein sens de sa réalité sexuelle et maternelle.
Une petite révolution dans les hôpitaux britanniques, un « retour au bon sens », selon les militants, dû à de nombreuses sonnettes d’alarme tirées avec force, comme le tout récent rapport Cass évoqué ici même.
Une « reconnaissance tardive de l’importance du bien-être et de la sécurité des femmes »
The Telegraph évoque « un changement historique contre l’idéologie du genre ». Les modifications apportées à la Constitution écrite du service de santé, proposées par les ministres, interdiront désormais aux femmes transgenres, donc aux hommes biologiques, les services réservés aux femmes et donneront à celles-ci le droit de demander un médecin (vraie) femme biologique pour les soins de toilette, nous apprend le journal.
En réalité, ce n’était que depuis 2021 que les patients trans pouvaient être placés dans des services non mixtes en fonction du sexe auquel ils s’identifiaient. Il aura fallu trois ans et nombre d’histoires de patientes confrontées à des transgenres suffisamment hommes, pour se rendre compte du non-sens absolu de ces nouvelles directives et des risques encourus, en particulier dans le partage des chambres et les soins de toilette.
Alors que les militants de droits des femmes ont salué un recul salutaire, certains dirigeants du NHS ont affiché leur crainte que le service de santé ne soit « entraîné dans un débat pré-électoral sur les guerres culturelles ». Comme si la biologie était un fait de culture… et par « culture », entendez « idéologie ».
Lire la suiteLes électeurs irlandais ont refusé d’effacer la famille
Maria Steen.
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Gript Media/YouTube
Ce n’est pas une fin de semaine particulièrement faste pour l’établissement politique irlandais. Deux changements constitutionnels ont été rejetés par l’électorat, bien qu’ils aient été soutenus par tous les partis traditionnels — Fianna Fail, Fine Gael, les travaillistes, les Verts, les nationalistes du Sinn Féin — sans oublier les habituels experts et ce qu’on appelle le Conseil national des femmes (un organisme censé représenter les femmes). Le radiodiffuseur public, RTE, qui se trouve dans une position similaire à celle de la BBC après le vote sur le Brexit, est curieusement discret sur le résultat. Radio-Canada a adopté la même stratégie, un court reportage qui ne cite pas les chiffres du rejet massif irlandais et qui caricature le contenu de la Constitution irlandaise.
Les électeurs avaient la possibilité, comme l’avait indiqué le quotidien de gauche britannique le Guardian, de « moderniser la constitution irlandaise » dans la lignée des référendums de 2015 et 2018 qui ont approuvé le mariage homosexuel et l’avortement et « souligné la transformation laïque et libérale de l’Irlande ». Les électeurs ont massivement dit non, mais merci quand même.
Les clauses en question, très caractéristiques de la constitution d’Eamon De Valera de 1937, et qualifiées de « dépassées » par le gouvernement, déclaraient que « l’État reconnaît la famille comme l’unité naturelle, primaire et fondamentale de la société et comme une institution morale possédant des droits inaliénables et imprescriptibles, antérieurs et supérieurs à tout droit positif » et que « l’État s’engage à veiller avec un soin particulier à l’institution du mariage, sur laquelle la famille est fondée, et à la protéger contre toute attaque ». Le gouvernement voulait modifier la partie concernant la famille en disant : « qu’elle soit fondée sur le mariage ou sur d’autres relations durables » et omettre la partie concernant le fait que la famille est fondée sur le mariage. On voit le sens de la démarche.
Lire la suiteL’Irlande vote en faveur de la protection de la maternité et de la famille lors d’un double référendum retentissant
Par Paul Bennett — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : v.ivash/Frepik
11 mars 2024, Dublin (LifeSiteNews) — La fin de semaine de la fête des mères en Irlande, le public a rejeté massivement les propositions d’amendement de la Constitution irlandaise visant à redéfinir la famille, le mariage et la maternité.
À l’issue de ce scrutin historique, les électeurs ont rejeté massivement, à 67,7 %, le référendum sur la famille qui proposait d’élargir la définition de la famille pour y inclure les relations extraconjugales « durables », et à 73,9 % le référendum sur les soins, qui proposait de réécrire une partie de la Constitution de la nation dans un langage neutre du point de vue du genre. Le résultat du référendum sur le rôle de la femme au foyer représente le pourcentage le plus élevé de « non » de tous les référendums organisés en Irlande. Le comté de Donegal a enregistré le plus grand nombre de votes négatifs dans tout le pays, plus de 80 % des électeurs rejetant les amendements du gouvernement. Le taux de participation au double référendum a été de 44 %.
Maria Steen, qui a joué un rôle central dans les débats sur le référendum, a réagi à l’énorme victoire en déclarant à Gript News que la victoire du référendum était le « meilleur cadeau de fête des mères qui soit ».
Le résultat sans appel du double référendum a mis en lumière l’énorme décalage entre le gouvernement irlandais et la population.
Sur X (Twitter), le sénateur Ronan Mullen a averti le gouvernement qu’il devait « cesser de jouer à des jeux idéologiques » et qu’il devait « appuyer sur le bouton pause de ses politiques de guerre culturelle ».
Le 8 mars, les électeurs irlandais ont été invités à modifier des articles clés de la Constitution irlandaise de 1937 sur les questions de la famille et des soins dans le cadre d’un double référendum.
Lire la suiteSelon la Cour suprême de l’Alabama l’embryon est un enfant
Par P.M. (reinformation.tv)
C’est une décision capitale du point de vue intellectuel et moral qui pourrait créer un précédent aux répercussions incalculables : la Cour suprême de l’Alabama a dit que l’embryon est un enfant. Cet arrêt a clos un processus judiciaire lancé contre le « Centre de médecine reproductive et d’infirmerie médicale mobile » après qu’une destruction accidentelle d’embryons y a eu lieu : les parents lésés ont invoqué la loi protégeant en Alabama les enfants mineurs d’une mort causée par une faute. Cette décision a eu un effet immédiat sur les laboratoires qui travaillent pour la fécondation in vitro et ce qu’on nomme aux Etats-Unis les « cliniques de la fertilité ». Ils font une pause dans leur production parce que le caractère légal de leur pratique n’est plus garanti.
Puisque l’embryon est un enfant, le supprimer est un crime
Il faut se rappeler en effet que la fécondation assistée utilise ce qu’elle appelle des « embryons en excès » en grand nombre pour la raison simple que tous les ovules une fois fécondés ne s’accrochent pas dans l’utérus de la mère et qu’il faut donc prévoir une certaine proportion d’embryons sacrifiés – que l’on jette une fois la FIVETE réussie, ou qui font même parfois l’objet d’un trafic. Il est donc clair qu’une fois admis et proclamé par la cour suprême que l’embryon est un enfant, c’est-à-dire un être humain, tout processus de fécondation in vitro suppose, dans l’état actuel de la technique, une série d’homicides, et même d’infanticides. D’où le moratoire décidé en Alabama, et la crainte de toute l’industrie fondée sur la procréation assistée.
La Cour suprême de l’Alabama s’appuie sur la Constitution
Or la Cour suprême de l’Alabama a été d’une netteté sans la moindre ambiguïté. Le principe sur lequel se fonde sa décision « s’applique à tous les enfants non nés, où qu’ils se trouvent ; à tous les enfants, nés ou non nés, sans limite. Il n’est pas de la compétence de cette Cour de produire une nouvelle limite fondée sur notre propre conception sur ce qu’est ou n’est pas une politique publique sage. C’est spécialement vrai là où, comme ici, le peuple et l’Etat ont voté un amendement constitutionnel dont le but explicite est d’empêcher les tribunaux de priver les “enfants non nés” d’une protection légale ». L’avortement est interdit en Alabama, et cette décision de la Cour suprême aligne la pratique de la procréation assistée sur cette logique de vie. On peut considérer que c’est une grande victoire sur la barbarie.
P.M.