Un conseil scolaire catholique d’Ontario vote 6-4 contre le déploiement du « drapeau de la fierté » en juin
L'York Catholic Distrct School Board.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Myles Vosylius/Twitter
30 mai 2023, Aurora, Ontario (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire catholique d’Ontario situé juste au nord de Toronto a voté contre le déploiement du drapeau de la « fierté » au sommet de ses écoles pendant le mois de juin, alors que les Canadiens protestent de plus en plus contre l’agenda LGBT dans le système éducatif.
Lors de la réunion du 29 mai du York Catholic District School Board (YCDSB), les administrateurs ont voté par 6 voix contre 4 contre l’exhibition du drapeau pro-LGBT au sommet de ses écoles et autres bâtiments à l’occasion du « mois de la fierté », une décision qui a été accueillie avec une agréable surprise par les défenseurs de la famille.
« C’est une rare bonne nouvelle en ces temps sombres où le groupe de pression LGBT s’empare de toutes les institutions de la société », a déclaré Jack Fonseca de la Coalition nationale pour la Vie (CNV) à LifeSiteNews, alors que CNV a récemment lancé une pétition auprès de ses partisans pour qu’ils fassent campagne auprès du YCDSB contre le déploiement du drapeau.
« La CNV est très reconnaissante aux parents et aux contribuables catholiques concernés qui sont allés voir les administrateurs du YCDSB, et à ceux qui ont envoyé des courriels et téléphoné aux administrateurs pour leur demander de ne pas hisser le drapeau de la “fierté” homosexuelle », a poursuivi M. Fonseca.
« Sans eux, ce vote aurait probablement été très différent », a-t-il ajouté, en remerciant les six administrateurs qui ont voté contre le déploiement du drapeau.
Lire la suiteÉtats-Unis : la Cour confirme le droit des centres de grossesse pro-vie à ne pas embaucher de pro-avortement
Chris Slattery.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie
28 février 2023, New York (LifeSiteNews) — Une tentative des législateurs radicalement pro-avortement de l’État de New York de forcer les centres pro-vie pour femmes enceintes en détresse à embaucher et à conserver des employés pro-avortement semble avoir pris fin avec la décision mardi d’un tribunal fédéral.
La Cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit à New York a annulé la décision d’un tribunal inférieur de rejeter un procès intenté par le « héros » pro-vie Chris Slattery pour défendre la mission de son organisation, qui consiste à soutenir les mères et les familles confrontées à des grossesses difficiles.
« Nous sommes ravis », a déclaré Slattery dans un communiqué envoyé par courriel. « [C’est] une victoire majeure pour le monde pro-vie, ainsi que pour les écoles et les organisations catholiques et chrétiennes, grâce en grande partie à la Société Thomas More et à ses excellents avocats. »
Slattery est le fondateur d’Expectant Mother Care (EMC) [Soins pour mère enceinte], un réseau de centres de grossesse basés à New York qui ne propose que des alternatives pro-vie à l’avortement. Au cours des trois dernières décennies, le réseau atteste avoir sauvé environ 43 000 enfants de l’avortement.
En 2019, l’État de New York a adopté sa loi dite « Boss Bill » en tandem avec son infâme loi sur la santé reproductive, qui légalise l’avortement jusqu’à la naissance et a été décrite comme n’étant « pas différente de l’infanticide » et « plus barbare » que les procédures autorisées par la politique de l’enfant unique en Chine.
Dans une nouvelle attaque contre la vie des enfants à naître, cette loi « Boss Bill » fait du soutien à l’avortement une classe protégée dans les lois de non-discrimination en matière d’emploi, interdisant aux employeurs de prendre des décisions d’embauche et de promotion basées sur les décisions de « santé reproductive » des employés ou des candidats, y compris la décision d’avoir ou de promouvoir des avortements.
Lire la suiteMark Houck acquitté des deux chefs d’accusation dans une grande victoire pro-vie
La famille Houck.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
30 janvier 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Le jury du procès de Mark Houck, conseiller catholique de trottoir et père de sept enfants, qui avait fait l’objet d’une descente du FBI et était inculpé de deux délits pour avoir poussé un membre d’« escorte » d’avortoir qui, selon les avocats, harcelait le fils de Houck âgé de 12 ans, a rendu son verdict lundi, déclarant Houck non coupable des deux chefs d’accusation — une grande victoire pro-vie.
S’il avait été reconnu coupable, M. Houck aurait été passible de onze ans de prison et d’une amende de 350 000 dollars.
Dans un communiqué de presse publié lundi, Peter Breen, vice-président général et responsable des litiges de la Thomas More Society, a déclaré que l’équipe de défense était « bien sûr, ravie du résultat ».
« Mark et sa famille sont maintenant libérés du nuage que l’administration Biden a jeté sur eux. Nous avons affronté le Goliath — toute la puissance du gouvernement des États-Unis — et nous avons gagné. Le jury a vu clair et a rejeté le dossier discriminatoire de la poursuite, qui consistait en du harcèlement dès le premier jour. La tentative d’intimidation du ministère de la Justice de Biden contre les pro-vie et les personnes de foi a été rembarrée. »
Dans une déclaration à LifeSiteNews, Ashley Garecht, porte-parole de la Pro-Life Coalition of Pennsylvania et amie de la famille Houck, a déclaré : « Nous nous réjouissons de ce que Mark Houck ait été déclaré non coupable de tous les chefs d’accusation. »
« Cette affaire a toujours porté sur le droit d’un père à protéger son fils, et n’a jamais rien eu à voir avec la loi FACE », a-t-elle ajouté. « Nous sommes reconnaissants envers le juge pour son intégrité, et aux jurés pour leurs délibérations réfléchies. Nous sommes reconnaissants envers les avocats de Mark qui ont travaillé si assidûment à sa défense. Et nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui ont entouré et soutenu Mark et sa famille dans la prière tout au long de cette épreuve difficile. »
Lire la suiteVictoires de parents contre les idéologues LGBT qui veulent endoctriner leurs enfants
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : hedgehog94/Adobe Stock
14 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Face à un déluge apparemment constant de mauvaises nouvelles, il est véritablement important de marquer nos victoires culturelles. Il est vrai que le mouvement LGBT a infiltré et pris le contrôle du système scolaire public, du contenu du programme scolaire à la célébration du « mois des fiertés ». Mais il est également vrai que le mouvement croissant de défense des droits parentaux a créé un contrecoup efficace et accumule régulièrement les victoires.
Au début du mois, par exemple, le conseil scolaire de Rice Lake a adopté une politique exigeant que les parents soient informés de tout élève qui change de nom dans le cadre d’une « transition » de genre. Au cours des dernières années, nous avons vu de nombreux exemples d’écoles aidant des enfants à effectuer une « transition sociale » (ou pire) sans en informer les parents. La raison en est l’insistance des militants LGBT sur le fait que les parents représentent un danger pour leurs enfants et que ces changements doivent leur être cachés.
En fait, plusieurs militants transgenres ont protesté lors de la réunion du conseil, affirmant que la politique était « discriminatoire » et qu’elle mettait les élèves en danger. Les parents qui soutiennent cette politique ont déclaré qu’il était essentiel pour eux de savoir ce qui se passe avec leurs enfants. « Les parents doivent être informés ou donner leur autorisation pour littéralement toutes les autres choses », a noté l’un d’entre eux lors de la réunion.
Les parents ont également remporté une victoire à Conway, en Arkansas, où le conseil scolaire a approuvé des politiques auxquelles les militants transgenres s’opposent, comme on pouvait s’y attendre. L’une de ces politiques stipule que les hommes et les femmes biologiques ne peuvent utiliser que les toilettes qui leur sont réservées, et que cette norme s’applique également aux voyages scolaires. Une deuxième politique impose le retrait de deux livres sur les « enfants transgenres » de la bibliothèque de l’école. La réunion du conseil scolaire était bondée et les deux politiques ont été adoptées à l’unanimité.
Lire la suiteEn Hongrie, désormais, les femmes songeant à avorter se feront montrer les battements de cœur de leur bébé
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Adobe Stock
14 septembre 2022 Budapest (LifeSiteNews) — Le gouvernement hongrois a publié un décret qui oblige les médecins à montrer aux femmes souhaitant avorter « les facteurs indiquant la présence des fonctions vitales de l’embryon. » Selon les articles rapportant la nouvelle, cela signifie que les femmes devront écouter le son des battements de cœur du bébé à naître.
Dans un communiqué publié lundi 12 septembre, le ministère de l’Intérieur a déclaré que « près de deux tiers des Hongrois associent le début de la vie d’un enfant aux premiers battements de cœur » et qu’avec l’équipement moderne on peut fournir des informations pertinentes aux femmes enceintes par la détection des battements de cœur au début de la grossesse. Le nouveau règlement devrait entrer en vigueur le 15 septembre.
Le fait de voir les signes vitaux d’un bébé à naître a, par le passé, fait changer d’avis des mères qui souhaitaient avorter. Un exemple récent : une femme du Texas qui a choisi de ne pas avorter après avoir vu ses jumeaux en par échographie.
Le gouvernement hongrois, dirigé par le Premier ministre Viktor Orbán, a proposé de nombreuses lois pro-famille, telles qu’allégements fiscaux et subventions pour les familles ayant plusieurs enfants. Le gouvernement a également inscrit la protection des enfants à naître dans la constitution hongroise en 2011, qui stipule que « la vie d’un fœtus sera protégée dès la conception. »
Cependant, même après que la nouvelle constitution eût promis la protection de la vie à naître, les lois hongroises sur l’avortement n’ont pas été modifiées jusqu’à présent. L’avortement est généralement légal jusqu’à la 12e semaine de grossesse et, dans certains cas, jusqu’à la 24e semaine.
Un membre du parti d’opposition de droite le Mouvement Notre Patrie s’est attribué le mérite de cette idée dans une publication sur Facebook, affirmant que le gouvernement avait adopté leur proposition. Elle l’a qualifié de « première mesure en faveur de la vie depuis la légifération de l’avortement en 1956 ».
Le nombre d’avortements pratiqués chaque année dans le pays est en baisse depuis que le parti Fidesz de Victor Orbán a pris le pouvoir en 2010. Cependant, environ 22 000 enfants à naître ont encore été tués par avortement en Hongrie en 2021.
Le Chili rejette un projet de constitution pro-avortement et remporte une victoire écrasante pour la vie
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krakenimages.com/Adobe Stock
6 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Dans une victoire massive pour les pro-vie au Chili, 62 % des électeurs ont rejeté une proposition de constitution pro-avortement soutenue par le jeune dirigeant de gauche du pays, le président Gabriel Boric, 36 ans, ancien chef de file des manifestations étudiantes. L’éventuelle constitution, rédigée par l’Assemblée constituante, était destinée à remplacer la constitution existante, vieille de 41 ans, mise en place par le dictateur général Augusto Pinochet et rédigée par ses partisans.
Les 388 articles de la constitution proposée auraient inscrit dans la loi de nombreux points progressistes, de la parité hommes-femmes dans le gouvernement aux soins de santé universels — mais le plus controversé de ces points était la légalisation de l’avortement en tant que droit fondamental des femmes.
La guerre de l’avortement fait rage depuis des années en Amérique latine et en Amérique du Sud : l’avortement a été légalisé en Colombie, dans certaines provinces du Mexique et en Argentine par une marge très étroite, tandis que des politiciens et des militants pro-vie ont défendu avec succès les droits des enfants à naître au Guatemala, en Équateur, au Salvador, au Brésil et ailleurs.
Deux mouvements de masse antagonistes ont vu le jour, le mouvement vert luttant pour le droit à l’avortement et le mouvement bleu défendant le droit à la vie des enfants à naître. Le mouvement pour l’avortement est soutenu par les gouvernements occidentaux, les ONG et les organisations internationales. Le mouvement pro-vie est alimenté par le soutien de millions d’hommes, de femmes et d’enfants ordinaires qui ont afflué vers des marches et des manifestations d’une ampleur stupéfiante.
Ainsi, l’inclusion du « droit » à l’avortement par l’assemblée constituante le 16 mars dans le projet de constitution a été extrêmement controversée, et a attiré le regard avide des élites internationales, qui espéraient tenir là l’occasion d’introduire l’avortement dans un autre pays d’Amérique du Sud.
Lire la suiteRenversement de Roe v. Wade: la Cour suprême des États-Unis confirme: la Constitution américaine ne confère aucun «droit» à l’avortement
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : PxHere
Historique, miraculeux, un triomphe pour la cause pro-vie ! Qui a dit qu’en politique, tout désespoir est une sottise absolue ? Les Etats-Unis viennent une fois de plus de le confirmer, avec le renversement par la Cour suprême de la décision Roe v. Wade qui impose depuis près de cinquante ans aux Etats fédérés de reconnaître aux femmes un « droit » à l’avortement. Cinquante ans au cours desquelles toutes les tentatives de mettre en place des restrictions à la mise à mort légale d’enfants à naître se sont fracassées sur la jurisprudence de la Cour suprême fédérale à Washington. Ce temps est révolu. La Constitution américaine, c’est confirmé par la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, ne pourra plus être invoquée au secours de l’avortement.
Voilà les vrais Etats-Unis, ceux qui ont élu Trump, ceux qui ont su résister à la vaccination obligatoire, qui ont tout fait pour rompre avec le socialisme. Ce sont les Etats-Unis qui, depuis cinquante ans, ont donné l’exemple d’une mobilisation exemplaire contre les atteintes à la vie humaine innocente. Les Etats-Unis, et non la Russie, soit dit en passant. Certes, il y a aux Etats-Unis un « pays légal » et un « pays réel » ; certes, des batailles formidables s’y déroulent entre vérité et idéologies. Mais ils sont capables d’obtenir de telles victoires, et au plus haut niveau.
Cinquante ans après « Roe v. Wade »
Le mouvement pro-vie américain est en fête. Ce sont cinquante années de mobilisation tenace qui trouvent aujourd’hui leur récompense : cinquante ans au cours desquels ils ont ouvertement plaidé, manifesté, insisté pour que l’avortement ne soit plus légal, sous aucun prétexte. Dans le même temps, ils ont su soutenir des lois de « petits pas » pour la protection de la vie : l’affaire Dobbs par laquelle Roe est tombée vise justement une loi du Mississippi qui entendait interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de gestation. C’est le grain de sable qui aura permis l’effondrement de la jurisprudence pro-mort.
Beaucoup ont noté que les cinq juges qui ont adopté l’opinion Dobbs sont tous catholiques.
Comment ne pas ressentir une gratitude émue en constatant que Roe est tombée en la fête du Sacré-Cœur, que nous fêtons en ce mois de juin à rebours des « Gay Prides » du monde qui s’autoproclame maître des avancées sociales ? Comment ne pas trembler d’émerveillement devant la date ce cette victoire, le 24 juin, jour de la saint Jean-Baptiste qui tressaillit de joie dans les entrailles de sa mère devant le Messie, Fils de Dieu, âgé de quelques jours à peine dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie ?
Comment ne pas se rappeler qu’en la fête de l’Annonciation, il y a trois mois à peine, le pape François consacrait la Russie, l’Ukraine et le monde au Cœur Immaculé de Marie ?
Cette « opinion » des juges suprêmes américains, adoptée par cinq voix contre quatre, produit un premier effet immédiat : dans plus de vingt Etats américains, de l’Arkansas au Wyoming, l’avortement n’est plus légal du fait de lois prévoyant que la fin de Roe v. Wade déclencherait automatiquement les dispositifs de protection de la vie. Dans pas moins de treize Etats, parmi lesquels le Texas, le Mississippi, la Louisiane… l’avortement serait automatiquement interdit (avec une seule exception, le danger pour la vie de la mère, cas où on peut en effet discuter de l’opportunité d’une sanction pénale)*.
Lire la suiteEn Finlande, un député pro-vie ayant cité la Bible au sujet de l’homosexualité est déclaré non-coupable de « discours haineux »
Päivi Räsänen.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Dans une grande victoire pour les chrétiens pro-vie et la liberté d’expression, un tribunal a décidé que Päivi Räsänen, membre du parlement finlandais, n’est pas coupable de discours haineux pour avoir cité la Bible afin de défendre ses opinions.
Päivi Räsänen aurait pu être condamnée à six ans de prison pour avoir exprimé publiquement ses convictions chrétiennes, après avoir été accusée de tenir un « discours de haine ». Elle est connue pour défendre des opinions chrétiennes conservatrices et s’être prononcée contre l’avortement et l’euthanasie.
Mme Räsänen faisait l’objet de trois chefs d’accusation pour « discours de haine » en raison de commentaires qu’elle avait faits lors d’interviews et sur Internet.
L’Alliance Defending Freedom (ADF) International, qui la représente, a déclaré que les autorités l’accusaient de « discours de haine » pour avoir exprimé publiquement son opinion sur le mariage et la sexualité humaine dans une brochure de 2004, des commentaires lors d’une émission de télévision de 2018 et un tweet de 2019 critiquant la décision des dirigeants de son église de soutenir une célébration de la « Fierté ». Elle est membre de l’Église évangélique luthérienne de Finlande.
« Bien que la police ait précédemment conclu qu’aucun crime n’avait été commis, le procureur général a rouvert le dossier », a réagi ADF International.
Ses avocats ont déclaré qu’elle avait participé en 2019 à plusieurs longs entretiens sur ses opinions avec la police, puis qu’elle avait attendu plus d’un an avant que le procureur général ne décide de continuer les poursuites.
Le 5 mars 2020, elle a appris que le procureur général avait lancé deux autres enquêtes à son encontre, ont indiqué ses avocats. L’une concerne ses commentaires discutant de sa foi et de questions religieuses dans une émission de télévision en 2018 intitulée « Yökylässä Maria Veitola ». L’autre concerne une entrevue radiophonique à laquelle elle a participé en décembre 2019 ; le sujet était « Que penserait Jésus des homosexuels ? »
Lire la suiteFin du régime étendu d’avortement à domicile en Grande-Bretagne
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : dragonstock/Adobe Stock
« Suite à une puissante campagne populaire menée par la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC), le gouvernement britannique a annoncé que la mesure temporaire permettant aux femmes de prendre à la fois la première et la deuxième dose de l’avortement “médical” à domicile prendra fin à minuit le 29 août 2022. » annonce Voice of the Family.
Non seulement l’avortement médical à domicile tue l’enfant à naître, mais il représente un danger pour la mère. Mettre fin à la permission d’avorter chez soi est ainsi une double victoire — bien que la « pilule abortive », deux pilules en fait, l’une pour tuer l’enfant à naître et l’autre pour l’expulser, continuera à être utilisée comme auparavant, l’administration de la première pilule se faisant désormais, dans un futur rapproché, uniquement en milieu médical, mais la mort de l’enfant à naître lui-même survenant souvent à domicile.
« Fin mars 2020, le secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale a approuvé des mesures temporaires en Angleterre, pour autoriser ce que l’on appelle “l’avortement par télémédecine”, dans lequel des pilules abortives sont envoyées par la poste, après une consultation téléphonique, et prises en privé, sans assistance médicale. »
Pourtant le gouvernement avait interdit une telle mesure à peine une semaine plus tôt, mais le lobby pro-avortement eut raison de ses réticences, selon l’organisation catholique.
Même si le gouvernement britannique met fin à ces mesures pro-avortement, il demeure aussi pro-mort qu’avant comme la conclusion de son communiqué de presse le confirme, « Le bien-être et la sécurité des femmes ayant besoin d’accéder à des services d’avortement ont été et continueront d’être notre priorité. »
L’avortement peut-il vraiment représenter un besoin pour les femmes ? La procédure de l’avortement enterre non seulement la maternité de la femme, met sa santé en danger, et imprime une marque indélébile sur sa conscience, mais elle viole le droit à la vie de son enfant. Après, on la nomme responsable du « bien-être et la sécurité des femmes » alors que la mort d’un être humain est tout le contraire d’une procédure sécuritaire.
Le Nouveau-Brunswick retire ses mesures vaccinales pour les épiceries devant le tollé public
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Farknot Architect/Adobe Stock
20 décembre 2021, Fredericton, Nouveau-Brunswick (LifeSiteNews) — Les Canadiens non vaccinés du Nouveau-Brunswick sont maintenant autorisés à accéder de nouveau à toutes les épiceries, après que la pression intense de la population ait conduit le gouvernement à se rétracter de sa politique qui laissait aux entreprises le soin de [décider comment] traiter les personnes qui refusent le vaccin COVID, contaminé par l’avortement.
Vendredi, la province du Nouveau-Brunswick a fait marche arrière sur un aspect de son « plan d’hiver » COVID-19 qui obligeait les épiceries soit à appliquer la distance sociale, soit à exiger que tous les clients soient « entièrement vaccinés ». Cette mesure avait été initialement mise en place le 4 décembre et avait immédiatement suscité une forte opposition de la part de la population, des médias indépendants et du Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF).
« Une option permettant aux magasins qui vendent des produits d’épicerie de demander aux clients de 12 ans et plus une preuve de vaccination, au lieu de mettre en œuvre des exigences de distanciation, est retirée du décret obligatoire de la province », a écrit la province vendredi. « L’intention initiale était de donner le choix aux magasins, et que ceux qui choisissent l’option de la preuve de vaccination offrent la livraison ou le ramassage en bordure de rue ; il n’a jamais été question que quiconque croie qu’il ne pouvait pas avoir accès aux produits d’épicerie. »
Trois jours seulement après l’annonce de la mesure coercitive, la JCCF a envoyé une « mise en demeure » à la province pour lui reprocher sa politique ─ désormais annulée ─ tout en l’informant que la mesure transgressait la loi.
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