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Jésus-Christ, le divin Roi de l’univers

Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour la fête du Christ Roi)

La fête du Christ Roi a été instituée par le pape Pie XI, le 11 décembre 1925, pour affirmer d’une façon solennelle l’autorité souveraine et universelle de Jésus, reniée par le monde moderne. Dans l’important document marquant l’institution de cette belle fête, l’encyclique Quas Primas, Pie XI démontrait que le Christ n’est pas seulement roi au sens métaphorique, en raison de l’empire divin qu’il exerce sur toutes les intelligences et tous les cœurs, mais qu’il est roi au sens propre, et en tant qu’homme. La sainte humanité du Christ, étant l’humanité de Dieu incarné, se trouve par ce fait élevée au-dessus de toute créature. C’est par un droit de nature que le Christ, en tant qu’homme, détient la primauté sur tout être créé. L’autorité de Jésus-Christ sur la création est celle même du Verbe éternel qui a appelé tous les êtres à l’existence. Et Jésus-Christ, monarque suprême de l’univers par droit de nature, l’est encore par un droit acquis. Car il a voulu payer le plus haut prix pour racheter le monde tombé par le péché au pouvoir de Satan.

Aux jours de sa vie mortelle, Jésus-Christ a voilé la splendeur de sa royauté. Il n’a voulu porter d’autres insignes que ceux de la pauvreté, de l’humilité, de la douceur et de l’obéissance. Le plus grand de tous les rois s’est fait le plus humble de tous les serviteurs. « Il s’est anéanti, dira saint Paul, en prenant la condition d’esclave […], il s’est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur » (Ph 2 7-11).

Infiniment plus sage que Salomon, Jésus-Christ aurait pu exercer son autorité royale sur le plan politique avec la plus grande magnificence et imposer dans la société juive de son temps, par sa puissance et sa bonté, l’ordre et la paix. Mais, pour sauver tous les hommes de tous les siècles, et quelle que soit leur dignité, des plus petits aux plus grands, il a préféré les humiliations de la croix à l’éclat de la gloire terrestre. Il a fait de la croix son étendard ; il en a fait l’instrument du salut universel et le signe glorieux de sa victoire sur le prince des ténèbres, tenant sous son joug tyrannique tous les royaumes de la terre. C’est par le bois de la croix qu’il a voulu y rétablir le règne de Dieu. C’est par le sang de sa croix qu’il a reconquis l’univers. Au Roi immortel et Souverain Prêtre éternel, s’immolant lui-même pour le salut de l’univers, toutes les créatures libres doivent, avec leur entière soumission et reconnaissance, louange et gloire perpétuelle.

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Si Jésus-Christ n’a pas voulu exercer son autorité royale sur le plan politique, et que pour continuer l’œuvre de sa rédemption de l’humanité entière, il a fondé son Église comme l’unique société surnaturelle du salut, il n’en demeure pas moins qu’en tant qu’homme, au sens propre du terme, il est le Roi suprême de tous ceux qui ont été revêtus du pouvoir politique, le sont actuellement et le seront dans l’avenir. Ne l’a-t-il pas affirmé avant de monter au ciel et d’entrer dans la gloire du Père : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » (Matt 28 18). Au gouverneur romain qui le juge, Jésus dit : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en-haut » (Jn 19 11). La plénitude de l’autorité lui appartient. Toute autorité humaine légitime détient de lui, qui en est la source, son pouvoir au service de sa mission. Il s’ensuit que toute autorité humaine devra rendre compte à Jésus-Christ de son administration. Cela est autant vrai au plan politique qu’au plan religieux. Les lois divines, dont Il est l’Auteur, doivent être obéies absolument et universellement et au-dessus de toute loi humaine, fût-elle promulguée par la plus haute instance mondiale.

Aujourd’hui, les gouvernements de presque tous les pays du monde, dans un esprit de révolte contre l’autorité royale de Jésus-Christ, ont établi des lois absolument contraires aux lois divines. Principalement, par la légalisation de l’avortement et de l’euthanasie qui portent une atteinte extrêmement grave au caractère sacré de la vie, qu’il faut défendre et protéger depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ; par le mépris du plan de Dieu sur la famille, que détruit la légalisation des unions homosexuelles, ainsi que les faux droits accordés aux LGBT ; par la mainmise de l’État sur l’éducation, dans l’irrespect complet des droits de l’Église et de la liberté des parents chrétiens.

À ces lois impies, radicalement opposées au Règne social de justice, de vérité et de paix de Jésus-Christ, et entraînant la ruine de la civilisation, c’est le devoir évident non seulement de ceux qui croient fermement en Dieu mais de tous les hommes de bonne volonté, de résister fortement et à tout prix, de ne pas craindre de leur désobéir civilement pour obéir d’abord et avant tout à Dieu. Les valeurs enracinées dans la foi et la morale chrétienne sont absolument non négociables. On ne peut les désapprouver de quelque manière que ce soit, par exemple en donnant son appui aux hommes politiques qui les défendent [interdisent]. Pour le seul honneur de notre divin Roi, nous devons vivre et mourir.

J.-R.B.



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