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Le 18 mai 2013 : Marche contre l'euthanasie au parlement à Québec

Marche du samedi 18 mai 2013 prochain:

 
Rassemblement à 12h00, sur les Plaines d'Abraham, à Québec
Départ de la marche à 13h45 devant le Musée de Québec, vers l'Assemblée nationale du Québec
Fin de l'événement à 16h30
 
Pour plus d'informations, cliquez ici.
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Petite mise au point sur les agressions sexuelles commises par le clergé...

Pourquoi cet article sur un sujet qui ne nous concerne pas directement? Parce que des abonnés Facebook qui n’apprécient pas notre travail aiment nous envoyer paître en faisant référence à ces abus. Comme s’ils avaient quelque chose à voir avec la question de l’avortement ou du « mariage » gai.

Donc, bien que la question n'ait rien à voir avec le travail de Campagne Québec-Vie, mais parce que nous aimons la vérité et qu’il serait bon que les détracteurs de Campagne Québec-Vie utilisent des arguments qui traitent du sujet exposé, nous leur proposons de lire cet extrait d’un article publié sur Wikipédia, sur les cas de pédophilie commis par des membres du clergé. Ils pourront ensuite, revenir aux questions que nous traitons:

On dispose de relativement peu d'études statistiques sur les abus sexuels sur mineurs commis par des religieux et des membres du clergé. Plusieurs rapports ont toutefois été publiés ces dernières années et peuvent donner des indications sur la proportion de prêtres et religieux impliqués. Parmi les enquêtes réalisées, on peut noter :

— L'étude de l'archidiocèse catholique de Chicago, faite au début des années 1990, et portant sur les 40 années précédentes.

-Le John Jay report, une étude indépendante du John Jay College of Criminal Justice (New York), commandée en 2002 et rendue publique en 2004 par l'Église catholique américaine. Cette vaste enquête concerne les abus sexuels perpétrés par des prêtres catholiques, aux États-Unis, entre 1950 et 2002.

-Le Rapport Ryan, de la commission présidée par le juge Seán Ryan (Irish judge) (en) (Commission to Inquire into Child Abuse) publié en mai 2009, qui traite des sévices commis, depuis les années 1940, à l'encontre de mineurs dans des institutions religieuses irlandaises.

-Le Murphy Report (en)75, de la commission présidée par la juge Yvonne Murphy (Commission of Investigation into Catholic Archdiocese of Dublin), sur les abus sexuels commis par des prêtres dans l'Archidiocèse de Dublin entre 1975 et 2004.

-Le Rapport Adriaenssens, de la Commission pour le traitement des plaintes pour abus sexuels dans une relation pastorale. Cette commission, instaurée en l'an 2000, en Belgique, par l'Église catholique a surtout recueilli de nombreux témoignages entre avril et juin 2010. Son travail, fait dans l'urgence et stoppé par des perquisitions en juin 2010, donne toutefois des indications importantes sur les abus commis dans les années 1950 à 1980. 484 témoignages ont été enregistrés.

Proportion par rapport au nombre total de prêtres

L’étude de l’Archidiocèse catholique de Chicago concerne tous les prêtres ayant servi dans le diocèse entre le début des années 1950 et le début des années 1990. Sur 2200 prêtres, 40 d'entre eux, soit 1,8 %, ont probablement commis des abus envers des mineurs. Parmi eux un seul avait commis des actes de pédophilie. Le plus souvent, les abus avaient été commis contre des adolescents de 16 à 17 ans.

D’après le John Jay report, 4 392 prêtres ont été accusés d'actes d'abus sexuels, entre 1950 et 2002 aux États-Unis. Cela représente plus de 4 % des 109 694 prêtres ayant servi pendant cette période. Peu élevé dans les années 1950, le nombre de cas a augmenté dans les années 1960, atteint un pic à la fin des années 1970, diminué dans les années 1980 pour retrouver, dans les années 1990, le même niveau que dans les années 1950. Parmi les victimes, dont 81 % sont des garçons, 3,6 % avaient moins de sept ans, 29 % avaient entre sept et onze ans, 67,4 % avaient entre douze et dix-sept ans. L'âge pris en compte dans les statistiques lors des abus répétés, était celui du mineur lors du premier abus. D'après le rapport, publié en 2004, il y avait 10 667 cas d'abus sexuels déclarés. Le nombre réel est sans doute plus élevé, toutes les victimes n'ayant pas forcément témoigné. En 2005, le nombre de cas rapportés, pour cette période de 1950 à 2002, était passé à 13 000 victimes d'abus commis par plus de 5 000 prêtres. Sur les 10 667 cas déclarés, à peu près 3 000 n'ont pas fait l'objet d'enquête, le prêtre concerné étant décédé avant qu'une plainte ne soit déposée contre lui. Parmi les 7 700 plaintes restantes, les diocèses ont trouvé matière à donner suite dans 6 700 cas, tandis que 1 000 autres étaient sans fondements.

Comparaison avec d'autres organisations

Dans la société prise dans son ensemble

La majorité des crimes pédophiles commis dans la société sont liés à l'inceste et ont pour auteurs des membres de la famille de l'enfant ou des proches. Ainsi, un rapport publié en 2008 par le Réseau irlandais de crise sur les viols (RCNI), relève que 50,8 % des agresseurs sont des parents, 34 % des voisins et amis et 3,4 % des figures d'autorité (prêtre, instituteur...).

Le John Jay report (États-Unis, 2004), relève les manquements des responsables ecclésiaux, qui n'ont pris conscience que tardivement de la gravité du problème. Il appelle aussi les journalistes et la population américaine à réaliser qu'il s'agit d'un problème national : « Les enfants américains souffrent et personne ne prête attention à eux. Personne ne veut parler de ce problème ». Le John Jay report note que dans la période allant de 1992 à 2000, il y a eu, chaque année, entre 89 355 et 149 800 cas d'abus sexuels dans l'ensemble de la société américaine.

Concernant l'évolution sur le long terme, d'après le John Jay report, les abus commis par des prêtres, ont diminué à partir du début des années 1980 et ceux dans l'ensemble de la société américaine à partir de 1992.

Dans d'autres Églises

Le professeur Philip Jenkins (en), auteur de Pedophiles and Priests: Anatomy of a Contemporary Crisis197 déclarait, en 2002 : « Mes recherches sur des cas concernant les 20 dernières années ne donnent pas de preuves que le clergé catholique, ou d'autres clergés ayant pour discipline le célibat, sont plus susceptibles d'être impliqués dans des inconduites ou des abus, que le clergé d'autres Églises, ou même que des personnes n'appartenant pas au clergé ». Le même constat est fait par Thomas G. Plante (en), professeur de psychologie à l'Université de Santa Clara, et auteur d'ouvrages sur les abus sexuels commis dans l'Église Catholique.

Dans l'enseignement

Il y a encore très peu d'études permettant des comparaisons généralisées avec d'autres organisations publiques ou privées ayant une mission éducative.

On dispose toutefois de plusieurs enquêtes sur le milieu éducatif américain. D'après une étude menée en 1994 à New-York, déplacer d'une école à l'autre les professeurs coupables d'abus sexuels est un procédé courant. En 2002, le Department of Education a mené une étude sur les abus sexuels dans le système éducatif américain. D'après celle-ci, 6 à 10 % de tous les élèves inscrits dans les Public-School seraient victimes d'abus sexuels pendant leur scolarité. En 2005, une étude nationale de l'Associated press investigation portant sur la période de 2001 à 2005 conclut, d'après un article du Washington Post, que les enseignants et éducateurs coupables d'abus sexuels sont rarement inquiétés. La plupart des cas d'abus ne sont pas signalés et, quand ils le sont, c'est souvent pour être classés sans suite. D'après les auteurs, les écoles, la justice, les États et le gouvernement fédéral réunis n'ont pas encore trouvé de solution efficace pour éloigner les abuseurs du système scolaire.

En France, le problème des abus sur mineurs commis à l'école ou dans les familles est un sujet qui est longtemps resté tabou. Une circulaire sur les violences sexuelles, diffusée par le ministère de l'Éducation nationale le 4 septembre 1997 a permis de commencer à rompre avec ce climat de silence. Ce document rappelait au personnel enseignant l'obligation légale de dénoncer les cas d'abus sexuels dont il avait connaissance. Dans les 4 mois qui ont suivi, plus de 345 cas ont été signalés. Ces abus concernaient des professeurs et surtout des familles (inceste et maltraitance). Auparavant, les affaires concernant les éducateurs étaient souvent traitées en interne, et se traduisaient par des blâmes ou des mutations.

Couverture médiatique

 

En 2002, Aux États-Unis

Aux États-Unis, plusieurs voix se sont fait entendre pour critiquer la focalisation quasi exclusive des médias sur les affaires d'abus commis par des membres du clergé catholique. Ils relèvent que des phénomènes d'ampleur égale, voire supérieure, dans d'autres groupes religieux ou institutions publiques ont été ignorés ou traités avec beaucoup de discrétion dans les médias. Leur silence est ainsi critiqué dans les affaires visant l'institution scolaire. C'est notamment l'avis de Charol Shakeshaft, auteur en 2004 d'un rapport de synthèse pour le département américain d'éducation, sur les abus sexuels commis en milieux éducatifs aux États-Unis. Le journaliste Tom Hoopes a noté que, dans le premier semestre 2002, les 61 plus grands journaux californiens avaient consacré près de 2 000 articles aux cas d'abus sexuels commis dans l'Église catholique, la plupart de ceux-ci s'étant produits dans le passé. Dans le même temps, ces journaux ont écrit 4 articles sur les découvertes du gouvernement fédéral de cas pourtant bien plus nombreux, et plus actuels, d'abus sexuels dans les Public schools.

Le professeur Philip Jenkins (en), de l'Université de Pennsylvanie relève également un grand biais médiatique au détriment de l'Église catholique, par comparaison avec d'autres religions. Pour lui, la couverture médiatique de ces affaires a montré « une violente résurgence de la rhétorique anticatholique ».

En 2010

Dès février 2010, les révélations des affaires ayant eu lieu en Irlande, en Belgique, en Allemagne et dans d'autres pays d'Europe font l'objet de nombreux articles dans la presse européenne. Des compte-rendus médiatiques sont parfois remis en cause pour leurs présentations anachroniques des faits. Des événements qui se sont produits il y a des décennies sont parfois présentés comme s'ils s'étaient passés récemment. En France, le cardinal Vingt-Trois déplore ainsi une pratique consistant à « ressortir des faits anciens et connus depuis longtemps comme des révélations nouvelles ».

Mi-mars 2010, le journal La Croix met toutefois en garde contre une théorie du complot qui expliquerait que tant d'affaires sortent aujourd'hui dans la presse : « ces révélations sont l’aboutissement du travail mené depuis plusieurs années par les associations de victimes auprès de la justice de leurs pays. » Le journal rappelle aussi que Benoît XVI, en encourageant une politique de transparence et de « tolérance zéro », a favorisé cette prise de parole.

Début avril, la presse francophone constate, de la part de l'Église un sentiment d'injustice face à l'ampleur et à la teneur de la couverture médiatique. Elle fait également le point sur la communication du Saint-Siège et de la blogosphère, notant, par exemple, que les prêtres catholiques ressentent ou subissent un climat de suspicion à leur encontre. Les journaux se font aussi l'écho d'une lettre signée par 70 intellectuels français, invitant « les médias à une éthique de responsabilité à travers un traitement plus déontologique de ces cas », et estimant que « de raccourcis en généralisations, le portrait de L'Église qui est fait dans la presse actuellement ne correspond pas à ce que vivent les chrétiens catholiques ».

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Affaire Savita Halappanavar: sur une mort causée par un avortement refusé?

Sur le blog de Jeanne Smits du 2 avril 2013:

 

(L'affaire Savita a été rapidement récupérée pour tenter de faire croire que la cause de sa mort serait un refus d'avortement.)

 

 L'affaire de la jeune maman d'origine indienne morte en Irlande à l'occasion d'une fausse couche septique prend un nouveau tour avec la publication du rapport provisoire final qui détaille les circonstances du décès de Savita Halappanavar au Galway University Hospital en octobre dernier. Cette affaire, longuement commentée sur ce blog, ouvre la porte à une légalisation partielle de l'avortement dans ce pays qui par ailleurs présente l'un des taux de mortalité maternelle les plus bas du monde.

 Ce que l'on en sait nous vient de l'avocat du veuf de Savita, qui a depuis le départ concouru à l'opération visant à rendre la loi anti-avortement en Irlande responsable de la mort de son épouse : cela reste donc sujet à caution.
 
L'Irish Times, toujours sous la plume de la journaliste Kitty Holland qui est impliquée dans la lutte pro-avortement, rapporte que le rapport attribue la mort de Savita à une erreur d'appréciation des médecins et personnels médicaux qui ont « apparemment » trop mis l'accent sur le bien-être du fœtus et pas assez sur celui de la patiente.
 
Mais il apparaît surtout que l'hôpital n'a pas fait le travail de suivi nécessaire sur la jeune femme qui présentait déjà, le dimanche soir à son premier passage, un taux de globules blancs élevé qui indiquait la présence d'une infection. A ce moment-là le médecin avait déjà refusé de tenté de recoudre le col de l'utérus de la patiente pour prévenir la fausse couche, jugeant qu'il n'y avait aucun moyen de l'arrêter, selon des indications données par la presse le mois dernier.
 
Les signes vitaux de Mme Halappanavar ont été insuffisamment suivis et ce n'est que le mercredi, alors que son état de santé empirait terriblement, que des prises de sang supplémentaires ont été effectuées et elle n'a été transférée vers le service compétent pour lutter contre l'infection qu'après la cessation du battement du cœur de son enfant. Ce même mercredi, l'équipe médicale avait envisagé un avortement mais n'avait pas donné suite, selon le rapport. En état de choc septique, Savita est morte le vendredi 28 octobre 2012.
 
Praveen Halappanavar n'est pas satisfait : il estime que le rapport n'indique pas que l'absence d'avortement – réclamé selon lui par sa femme et par lui-même dès le lundi lors de son admission à l'hôpital – est responsable de la mort de son épouse.
 
Ce qui apparaît clairement, en revanche, c'est que le traitement antibiotique qu'il aurait fallu administrer d'emblée n'a pas été donné, et – s'il faut en croire des fuites du rapport publiées par la presse en février – 
cela était dû non au choix préférentiel en faveur du fœtus qui vu son âge n'avait pas de chance de survivre mais au mauvais jugement de médecins inexpérimentés et débordés et à une cascade de mauvais suivis et transmissions d'informations, (...)
 

 

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Nos journaux ne vous ont pas rapporté cette histoire...

Sur le blog de Jeanne Smits du 1er avril 2013:

(Le slogan pour le «mariage» gai, c'est bien : il vaut mieux avoir comme parents un couple hétérosexuel aimant que deux partenaires de même sexe criminels?)

 

 Il y quelques jours le Salon beige évoquait rapidement l'affaire de ce jeune homme britannique victime d'abus – notamment sexuels – de la part de son père adoptif et du compagnon homosexuel de celui-ci. La victime, Andrew Cannon, a fini par obtenir une indemnisation judiciaire de 25.000 livres l'an dernier au bout de 5 ans de procédure, tandis que David Cannon (54 ans aujourd'hui) et John Scarfe (31 ans) furent tous deux condamnés à 30 mois de prison en 2006 pour avoir incité un enfant à des actes sexuels, une peine qu'ils ont purgée.

 
C'est un cas qui mérite d'être un peu creusé – par la volonté même d'Andrew Cannon qui a renoncé à l'anonymat pour pouvoir alerter les médias sur cette réalité : les services sociaux, qui avaient été avertis de manière répétée et par l'enfant, et par sa mère, Elaine Moss, des abus dont il était victime, ont choisi de ne rien faire pour ne pas apparaître comme ayant « stigmatisé » des homosexuels : « Si mon père adoptif avait été dans une relation hétérosexuelle mes plaintes auraient été entendues plus tôt », a-t-il dit. Il s'estime victime du « politiquement correct », se voyant obligé à plusieurs reprises à retourner chez son père adoptif jusqu'au moment où il a fini par tomber sur un travailleur social qui a accepté de vérifier ses accusations, alors qu'il venait d'être battu par Scarfe : c'était en août 2004, au bout de 7 ans de souffrances, qu'Andy était enfin placé dans un autre foyer.
 
On en sait davantage aujourd'hui de cette affaire dont parle la presse britannique depuis plusieurs années, puisque le rapport interne de 160 pages des services sociaux de la ville de Wakefield concernant l'affaire Cannon vient d'être communiqué à ses avocats ; Andrew Cannon a décidé d'en faire état. C'est une histoire effroyable qui se dévoile…
 
Le rapport signé Patrick Ayre, spécialiste de la protection de l'enfance, accuse les services sociaux de « folie et d'erreurs de jugement grossières » qui ont conduit à exposer Andy Cannon à un « risque significatif » en ratant six occasions qui auraient pu permettre de le sauver de ses agresseurs.
 
Pire : le dossier du garçon établi par les services sociaux était incomplet, « fragmentaire », certains détails étant même « censurés » pour éviter qu'ils soient connus, a constaté Patrick Ayre. Tout a été fait pour les gommer de manière à le forcer à retourner chez son père adoptif malgré les risques de violence et les allégations d'avances sexuelles de la part de Scarfe. D'autant que le garçon accusait Cannon et Scarfe de l'avoir forcé à consommer Ecstasy et cannabis avant d'abuser de lui.
 
Les services sociaux n'avaient rien trouvé de mieux que de diagnostiquer des troubles du comportement chez le garçon à qui l'on a prescrit des médicaments anti-psychotiques.
 
L'idée : il ne fallait pas accuser un homme homosexuel de ces violences de peur de jeter l'opprobre sur l'adoption gay…
 
Une fois l'affaire tirée au clair, la véracité des accusations d'Andy a été établie grâce à l'enquête judiciaire qui a abouti à la condamnation pénale de son père adoptif et de son compagnon (les photos deux hommes sont ici) en 2006. Mais entretemps, Andy Cannon raconte qu'il s'est plusieurs fois réfugié dans l'abus de stupéfiants et il a même fait six tentatives de suicide pour tenter d'échapper à sa souffrance.(...)
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Les Trudeau : coquilles vides de père en fils

Mathieu Bock-Côté dans un éditorial paru dans le Journal de Montréal du 3 avril 2013, se demande comment il est possible qu’un Justin Trudeau puisse être le prochain chef du parti libéral canadien et possiblement premier ministre de ce pays. « Mon hypothèse, c’est que Justin Trudeau est un révélateur. Il révèle une nouvelle époque : celle de la dissolution de la vie politique dans le système médiatique. La classe politique n’est plus qu’une subdivision du star system. » dit-il.

C’est un constat à moitié vrai. Vrai pour le star system, faux que cela soit une nouveauté politique. Parce que le fils n’a fait que copier le système efficace de son père, le premier politicien sans substance qui a tout misé sur l’image.

On a trop vite oublié l’adepte de karaté Pierre Eliot Trudeau, celui qui louangeait Castro, s’émerveillait devant la Chine communiste, celui qui a trahi son peuple non seulement par une constitution sans la signature du peuple québécois, mais qui a tenté de le noyer, de le dissoudre dans le multiculturalisme, le gaspilleur de fonds public (aéroport Mirabel qui lui, devrait dignement porter son nom et non pas Dorval), enfin, celui qui a signé la décriminalisation du  meurtre des enfants à naître, raison pour laquelle Trudeau est probablement d’ores et déjà le pire politicien de l’histoire du Canada.

Seuls son fils, ou la lâcheté de Stephen Harper, pourraient compétitionner avec le père, en décriminalisant l’euthanasie.

Oui, qu’un Trudeau ait pu être élu chef du Canada, qu’un deuxième soit envisagé pour le devenir, montre la profonde décadence d’une grande partie de la population canadienne.

Encore une fois, il faut parler pour exprimer nos convictions, ouvrir les débats et faire réfléchir. Un Trudeau a permis la mise à mort de millions d’enfants au Canada. Est-ce que nous permettrons à un second d’ouvrir la boîte de pandore de l’euthanasie?

Si on devait résumer l’essence même de la politique des Trudeau, elle pourrait se résumer en ces quelques mots, la véritable devise des Trudeau : « Just Watch Me » et cessez de réfléchir. Celui qui agissait en pitre et qui au sommet de sa carrière tournoyait orgueilleusement derrière la reine d’Angleterre, a laissé un pays où les enfants sont éliminés avant la naissance, retournant à l’époque de la barbarie romaine, où les enfants non désirés étaient jetés aux vautours.

Oui, comment LES Trudeau sont-ils possibles?

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Un combat sans fin : les lois pour protéger les enfants à naître aux États-Unis

Sur le site de Radio-Canada du 1er avril 2013:

 

(Marche pour la Vie, Washington, 2013)

 

 

Les avocats des partisans et des opposants à l'avortement s'affronteront devant les tribunaux au cours des prochains mois concernant les lois récemment adoptées par l'Arkansas et le Dakota du Nord qui limitent considérablement l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG).
 
Les deux camps sont toutefois d'accord sur un point : ces lois constituent la première attaque directe contre la décision rendue en 1973 par la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Roe contre Wade qui a légalisé l'avortement dans l'ensemble du pays.
 
La loi de l'Arkansas interdit l'IVG dans la plupart des cas à compter de la douzième semaine de grossesse, alors que celle du Dakota du Nord interdit l'avortement dès que les battements de coeur du foetus peuvent être détectés, ce qui peut survenir à partir de la sixième semaine, soit avant même que certaines femmes ne réalisent qu'elles sont enceintes. (...)
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Procès pour une patiente décédée de sa maladie ou d'inanition? Un aperçu de ce que la légalisation de l'euthanasie apporterait

Sur le site du Journal de Montréal du 2 avril 2013, une petite histoire qui explique l'une des raisons de l'appui des juristes du Québec à la légalisation de l'euthanasie. Une infinité de procès est à prévoir:

 

 

Une pensionnaire de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal serait morte après qu’on ait cessé de la nourrir.

C’est ce qu’allègue une dame de Laval dans une poursuite contre l’établissement et les médecins traitants de feu Yvonne Charette Pichette.
 
La fille de la défunte, Hélène Pichette, demande un total de 50 000 $ pour les souffrances causées à sa mère (montant qu’elle obtiendrait comme héritière) et dommages moraux à la suite d’un décès.
 
«Hélène Pichette a été et est toujours profondément attristée, bouleversée et choquée par le décès tragique et soudain de sa mère, [...] dont elle n’arrive toujours pas à faire le deuil», peut-on lire dans la requête.
 
« Intenses douleurs »
 
Mme Pichette, 61 ans, indique avoir été l’aidante naturelle de sa mère depuis 1995. En 1998, l’aînée a été hospitalisée à l’Institut de gériatrie.
 
Entre le 6 et le 14 mars 2010, les médecins et les préposés de l’établissement ont cessé de nourrir la patiente sans consentement libre et éclairé, relate le document. Elle s’est éteinte le 14 mars 2010, à l’âge de 94 ans.
 
«Yvonne Charette Pichette a souffert d’intenses douleurs jusqu’à son décès», mentionne la requête.
 
Mme Pichette estime que le personnel de l’institut n’a pas pris les mesures nécessaires pour évaluer et traiter adéquatement sa mère et qu’il n’a pas agi conformément aux règles.
 
C’est contraire «à ce qu’auraient fait des médecins prudents et diligents», estime la résidante de Laval.
 
(...)
 
Après vérification de l’établissement, il semblait toutefois que Mme Pichette n’était pas inscrite au dossier de la patiente comme l’une des personnes habilitées à prendre des décisions pour elle.
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Planned Parenthood défend l'infanticide d'enfants nés vivants après un avortement raté

Un article tiré de Lifesitenews du 30 Mars 2013 (traduction CQV) — Si un enfant est né vivant après un avortement bâclé, l'avorteur doit-il nécessairement tenter de sauver sa vie? Selon un lobbyiste de Planned Parenthood, le droit de l'enfant à la vie après la naissance devrait aussi être une question de choix.

Alisa Lapolt Snow, la lobbyiste représentante de Florida Alliance of Planned Parenthood Affiliates, a témoigné devant la Chambre de Floride cette semaine pour s'opposer à une loi obligeant les avorteurs à fournir des soins pour les bébés nés vivants au cours d’avortements bâclés dans les termes les plus durs possible.

 Le représentant Jim Boyd, un membre du Sous-Comité de la justice civile, a averti que la position de Planned Parenthood  semblait impitoyable et inhumaine.

« C'est vraiment difficile pour moi de même vous poser cette question, parce que je suis presque dans l'incrédulité », a-t-il dit. « Si un bébé est né sur une table à la suite d'un avortement bâclé, qu’est-ce que Planned Parenthood veut qu'il se passe avec cet enfant qui se bat pour la vie? »

« Nous croyons que toute décision doit être laissée à la femme, sa famille et le médecin,"  a répondu Snow.

Le représentant Daniel Davis a ultérieurement demandé, « Qu'est-ce qui se passe dans une situation où un bébé est vivant, respirant sur une table, en mouvement? Qu'est-ce que vos médecins font à ce moment? »

(…)

« Je n'ai pas cette information », a-t-elle dit. « Je ne suis pas médecin, je ne suis pas un fournisseur de l'avortement, de sorte que je n'ai pas cette information. »

Après qu’un troisième représentant eut interrogé Snow, elle répondit : « Cette décision doit être comprise entre le patient et le prestataire de soins de santé. »

Le représentant Jose Oliva répondit : « Je pense qu'à ce stade, le patient serait l'enfant se débattant pour survivre sur une table. N'êtes-vous pas d'accord? »

C'est alors seulement que Snow semble comprendre la faiblesse de sa propre argumentation. « C'est une très bonne question », dit-elle avec un sourire nerveux. « Je ne sais vraiment pas comment répondre à cela. »

Snow a déclaré que son organisation avait « des problèmes logistiques » pour les bureaux éloignés, où le centre de soins de santé le plus proche est à « 45 minutes, une heure de route. »

Elle a ajouté : « Nous ne savons pas encore quelle est l'importance de cette situation. »

Toutefois, au Canada — un pays avec environ 10 pour cent de la population américaine — 491 bébés ont été abandonnés à la mort après un avortement raté, de 2000 à 2009.(...)

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Pour Julie Miville-Dechesne, présidente du conseil du statut de la femme, le choix est entre la contraception et l'avortement...

Sur le site de genethique.org du 2 avril 2013:

 

(Julie Miville-Dechêne, présidente du "Conseil du statut de la femme")

 

 

 Depuis le 31 mars 2013, les modes de contraception sont gratuits pour les mineures: "les jeunes filles de 15 à 18 ans peuvent désormais obtenir gratuitement en pharmacie une pilule de première ou deuxième génération, un stérilet ou un implant hormonal", sous deux conditions: "obtenir une ordonnance chez un médecin puis, à la pharmacie, présenter la carte Vitale de leurs parents ou une attestation d'affiliation à un régime de Sécurité sociale". Jusqu'à cette date, ces moyens de contraception étaient remboursés à hauteur de 65%. En revanche, cette gratuité ne concerne pas les pilules de 3è et 4è génération, déremboursées depuis le 31 mars, en raison des risques sanitaires. Il en est de même pour l'anneau vaginal, le préservatif ou le patch contraceptif, qui ne font pas l'objet de remboursement.

Si l'avortement est également remboursé en totalité depuis le 31 mars dernier, sa gratuité ne fait pas l'unanimité au sein du corps médical. Ainsi, contactée par le quotidien Metro, une gynécologue exerçant en hôpital public estime que rendre l'avortement gratuit présente un risque de « banalisation de cet acte médical ». Elle ajoute : « de nombreuses femmes sont tentées de croire que l'IVG est une solution contraceptive en soi, et reviennent régulièrement dans nos services pour subir un avortement ».

Ce qu’elle pourrait ajouter, c’est que la majorité des avortements en France sont effectués sur des personnes qui utilisaient une forme ou une autre de contraception. L’avortement est la contraception de dernier recours, celle qui est utilisée lorsque toutes les autres ont échoué. Le journal de Montréal du 2 avril rapporte ces commentaires:

« Si la France rend gratuit l’accès à la contraception pour les jeunes femmes, c’est surtout dans l’espoir d’éviter le recours à l’avortement.

Pas de doute pour plusieurs, il s’agit de la voie à suivre pour y arriver. “On considère que la meilleure façon de prévenir l’avortement, c’est d’augmenter l’accès à la contraception”, résume Julie Miville-Dechesne, présidente du Conseil du statut de la femme. »

Pas un mot sur la possibilité de l'adoption, ni sur les morts et les accidents dus à la pilule contraceptive de 3e, 4e, mais aussi 2e génération. Encore une fois, Mme Miville-Dechêne préfère quelques décès sans importance au choix de prendre des mesures qui entraveraient une sexualité vécue sans cet engagement né d'un amour pour la vie. Elle avait relativisé de la même façon la gravité de l’avortement sélectif au Canada. Peu importe que quelques enfants soient éliminés parce qu’elles sont des filles. Il faut absolument qu’il n’y ait aucune restriction sur l’avortement, car un avortement est toujours exécuté pour une raison valable puisque la décision ultime est prise par une femme.  

Le marxisme-féminisme québécois est l’une de ces folles idéologies qui coûtent la vie à des, on peut le dire après 40 années d’avortements, des millions d’enfants. Celui qui est une entrave à l’idéologie obscurantiste marxiste-féministe ne peut posséder le titre d’être humain. Surtout, pas de motion Woodworth sur l’apport de la science sur cette problématique, n’est-ce pas Mme Miville-Dechêne?

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L'avortement : "holocauste silencieux" affirme un évêque espagnol

Sur le blog de Jeanne Smits du 2 avril 2013:

 

(Mgr José Ignacio Munilla, évêque de San Sebastian en Espagne)

 

 

« Massacre des innocents », « holocauste silencieux » : l’évêque de San Sebastian, réagissant à l’annonce d’une augmentation de 22 % du nombre d’avortements dans la région basque espagnole, a dénoncé avec force ces atteintes à la vie innocente et demandé qu’on rende sa dignité à la procédure d’adoption.
 
Dans le même temps il a rappelé à l’organisme Caritas son engagement à venir en aide aux femmes enceintes en situation de pauvreté. Mgr José Ignacio Munilla a fait ces déclarations du haut de la chaire de sa cathédrale, à l’occasion de l’office du Vendredi Saint.
 
Infocatolica rapporte plusieurs éléments de cette homélie qui a fait beaucoup de bruit en Espagne en raison des termes choisis.
 
Mgr Munilla a signalé la « contradiction » qu’il y a à chercher des enfants à adopter dans des pays lointains en même temps que l’on « rejette la possibilité de donner à adopter l’enfant de nos entrailles ». Il s’agit là, dit-il, d’une attitude « hypocrite » qui ne met pas le bien de l’enfant au premier plan. « Ne le tuez pas ! Donnez-le à des gens qui l’aiment aussi, et qui sont disposés à donner leur vie pour lui ! »
 
C’est dans une même logique qu’il a rappelé l’engagement de Caritas d’aider les femmes enceintes en situation de détresse matérielle à mener leur grossesse à terme et à éduquer leur enfant, soulignant que 44 % des femmes qui ont avorté dans sa région en 2011 étaient étrangères, signe que « dans un nombre non négligeable d’avortements » la pauvreté en est la cause. « Plus aucun enfant ne doit mourir faute de ressources économiques », a-t-il lancé.
 
Mais il y a une deuxième victime de l’avortement, a-t-il ajouté : l’expérience prouve qu’il s’agit de la femme qui l’a subi. Il a insisté pour que le Centre d’orientation familiale de son diocèse se penche sur cette détresse, par le biais du « Projet Rachel » et sa « thérapie de guérison pour les femmes blessées par le drame de l’avortement ».
 
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