Déclaration de la Marche mondiale des femmes (8 mars 2013): une usurpation de la parole des femmes
Sur le site de pressetoiagauche.ca du 5 mars 2013, cette déclaration qui respecte la folle tradition québécoise de déclarations aux propos délirants, à l'occasion de la journée de la marche des femmes:
Nous, femmes de tous les peuples, âges, classes et sexualités, résistons à la criminalisation croissante qui pèse sur nous, sur nos mobilisations et nos propositions. Les rues et les espaces publics sont à nous ! Nous sommes organisées en mouvements sociaux, malgré les pressions auxquelles nous devons faire face dans l’espace public. Nous persistons dans notre lutte pour des lois progressistes qui renforcent nos droits formels, malgré la répression et la violence des gouvernements et des institutions religieuses. Nous sommes toutes des femmes en résistance en célébrant les victoires que nous avons atteintes ! Nous sommes toutes des femmes des Philippines célébrant le passage de la loi sur la santé reproductive !
Face à la violence contre nous, nous disons « Stop » ! Une fois de plus, nous prenons les devants et prenons la rue dans la lutte contre toutes les formes de violence et de sa naturalisation dans nos sociétés. Nous dénonçons la violence comme élément structurel du système capitaliste, néocolonialiste et patriarcal et un outil pour contrôler nos vies, nos corps et nos sexualités
(...)
Nous, féministes, nous sommes toujours en lutte pour l’autonomie de nos corps, notre sexualité et notre fertilité. Nous exigeons la légalisation de l’avortement dans les pays où nous sommes criminalisées pour avoir exercé notre droit de ne pas être mère. Nous résistons aux attaques à nos droits reproductifs et notre accès à l’avortement que nous avons obtenus à travers des décennies de luttes. Nous sommes toutes des milliers de femmes de la Turquie qui se lèvent contre les accusations d’assassinat proclamées par notre gouvernement ! Nous sommes toutes des jeunes femmes européennes luttant contre les attaques contre le droit à l’avortement à travers le continent ! Nous sommes toutes des femmes d’Uruguay commémorant la légalisation de l’avortement, tout en restant alertes aux potentielles restrictions et au contrôle des femmes qui choisissent d’exercer ce droit !
Au Québec, ce sont les mêmes qui ne veulent surtout pas que l'on apporte des restrictions à l'avortement pour empêcher l'avortement sélectif des filles... Ces féministes extrémistes font passer les femmes pour des folles inhumaines. Elles volent aux femmes le droit d'avoir une représentation intelligente de leurs revendications légitimes et discréditent les combats féministes à travers le monde.
Laissez un commentaire40 jours pour la vie: 3 semaines et 245 vies de sauvées
Dimanche, 3 mars 2013
La 3e semaine de la vigile «40 Jours pour la Vie» pour la fin de l'avortement fut caractérisée par la présence de plusieurs groupes. Lundi, quatre membres de la communauté polonaise Notre-Dame de Czestochowa, y compris l’abbé Josef, étaient présents; dans la photo à droite, nous retrouvons Asha et Elena. Le jour suivant, six membres de l'association lavalloise Agape sont venus pour 90 minutes prier pour la fin de l’avortement, y compris la présidente Mme Betty McLeod. Enfin, le vendredi trois membres du Centre Newman de l'Université McGill sont venus réciter un chapelet.
Ceci est de bon augure. D’autres groupes m’ont exprimé leur désir de venir nous joindre. Parmi ceux-ci nous retrouvons les Conseil 6497 et 14315 des Chevaliers de Colomb, la Ligue des femmes catholiques de NDG et la Légion de Marie praesidium à Notre-Dame de la Mission des Philippines de Montréal.
Attention! Tempus fugit! Le temps fuit; il ne reste que trois semaines avant la fin de la vigile, soit dimanche, le 24 mars 2013.
Bien que moins turbulente que la semaine précédente, la météo demeure un défi. La tempête de neige mouillée de mercredi testa le courage de ceux et celles présents, tandis que l’humidité des deux jours précédents, celle d’autres. A gauche nous voyons deux de nos fidèles - Charlotte L'Heureux (à gauche) et Claire Letarte.
Suivi - Un grand merci à ceux qui ont répondu à mon appel de la semaine dernière pour combler les heures du milieu du jour. Robin a modifié son horaire pour tenir compte de la nécessité, Michael est venu à plusieurs reprises pour des intervalles de deux heures, et Jean-Léon, maintenant en congé de paternité en raison de son deuxième enfant, s'est rendu disponible aussi. Grand merci ! SVP Continuez à vous impliquer car le problème demeure pour les prochaines semaines.
Nombre de bébés enregistrés? A la fin de la 19ième journée de la vigile (soit le 3 mars), 245 bébés ont été sauvés de l'avortement. Et ce nombre représente seulement ceux dont les parents se sont manifestés. Que Dieu soit loué!
(Église Saint-Enfant-Jésus, sise en bordure du parc Lahaie)
Résumé de la semaine dernière:
- Chemin de croix - Vendredi dernier, quelques personnes se sont réunies pour la performance des stations de la Croix dans le parc. Il s'agit d'une activité hebdomadaire et nous espérons vous voir en plus grand nombre la semaine prochaine.
- Le vendredi, 1er mars 19:30, une vingtaine de personnes se sont réunies à l'église Saint-Sylvain (Laval) pour une soirée d'adoration suivie d’une eucharistie et d’un partage.
Regard sur l'avenir:
- Mardi, 5 mars, 19h30 : messe de la mi-vigile - église Saint-Enfant-Jésus
- Jeudi, 7 mars, 19h30 : heure d’adoration – église Saint-Enfant-Jésus
- Vendredi, 8 mars, 15h00 : Chemin de Croix
- Samedi, 9 mars, 15h30 : sacrement de pénitence
- Dimanche, 10 mars, 18h00 : Vêpres
En espérant vous voir nombreux lors de ces événements
Laissez un commentaireCampagne d'intidimidation du Parti Québécois visant à censurer la réflexion critique sur l'homosexualité
Sur le site du journal Métro du 4 mars 2013:
(La mentalité du ministre St-Arnaud pourra-t-elle évoluer vers un apprentissage du respect de la liberté de pensée sur la question de l'homosexualité, vers une écoute des différentes explications scientifiques des causes de l'homosexualité, ainsi que l'ouverture à un débat sur l'apport bénéfique ou négatif d'une redéfinition du mariage et d'une réingénierie sociale? Le ministre St-Arnaud est-il ouvert au débat philosophique et scientifique sur la question, tel que nous le voyons actuellement en France? Oui, il reste encore beaucoup de travail pour faire évoluer sa mentalité...)
Bien que plusieurs lois protègent maintenant les lesbiennes, gais, bisexuels et transexuels (LGBT) contre l’homophobie, beaucoup de chemin reste à faire pour que l’égalité sociale rattrape l’égalité judiciaire au Québec, croit le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud.
C’est dans cet esprit que le ministre responsable de la lutte contre l’homophobie a lancé dimanche une première campagne de sensibilisation pour combattre le phénomène.
C’est une campagne sobre et audacieuse à la fois, qui vise à démontrer que les mentalités doivent évoluer. –Bertrand St-Arnaud, ministre responsable de la lutte contre l’homophobie
(...)
«Ce qu’on souhaite, c’est qu’à la suite de cette réflexion, on arrive à des changements réels d’attitude, de comportement», ajoute M. St-Arnaud.
Car même si l’ampleur du phénomène de l’homophobie est difficile à cerner et à quantifier, encore 80 % des adultes homosexuels disent assister à des comportements homophobes, a-t-il rappelé.
Cette campagne de sensibilisation gouvernementale, une première au Québec, au Canada, et en Amérique du Nord, a tenu à souligner le ministre, s’inscrit dans le Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie 2011-2016.
Le président de Gai écoute, Laurent McCutcheon, a accueilli cette nouvelle campagne avec satisfaction, puisque c’est le fruit de plus de dix années de travail, affirme-t-il.
«C’est très important, car c’est comme un sceau d’approbation du gouvernement, ajoute-t-il. C’est donc très différent des campagnes qu’on mène en tant que militants.»
(...)
Le plan prévoit une deuxième phase à cette campagne de sensibilisation en 2014-2015. Le ministre St-Arnaud compte aborder le sujet de l’homoparentalité, notamment.
«Le prochain défi sera de rassurer la population sur le développement des enfants, de démontrer que les enfants sont capables de s’épanouir pleinement en ayant des parents de même sexe», croit M. McCutcheon.
Un rouleau compresseur totalitaire, l'imposition des croyances de McCutcheon a toute la population québécoise, sans débat, sans liberté d'émettre aucune réflexion négative sans que celle-ci ne soit automatiquement étiquetée «homophobe». Une très belle police de la pensée.
Laissez un commentairePetite histoire expliquant ce qu'est l'homophobie pour le lobby gai...
Sur le blog de Jeanne Smits du 1er mars 2013:
(Les Parisiens devront-ils eux aussi financer des jeux olympiques gais sans spectateurs, comme à Montréal?)
Carlos Leon Moya est un homme de gauche, sympathisant du marxisme-léninisme, favorable à la cause gay. Il est aussi politologue à l'ex-Université pontificale catholique du Pérou (qui entre-temps a perdu son label catholique). Et il vient de s'offrir, dans les colonnes du quotidien péruvien Diario 16, une tribune qui accuse le Mouvement homosexuel de Lima (MHOL) de traiter « tout ce qui est critique à son égard d'homophobe ».
(...)
Le MHOL avait organisé samedi une manifestation près de la cathédrale, cette « Eglise catholique qui nie les droits » des homosexuels : ils n'avaient pu accéder à la place protégée par des barrières tandis que, regrette Moya, des catholiques conservateurs purent manifester librement sur la place.En fait : échaudé par des débordements l'an dernier, des catholiques s'étaient retrouvés sur le parvis de la cathédrale pour prier pacifiquement et empêcher toute attaque contre l'édifice. Quant à la manif du MHOL, C'était un « kiss-in » avec des militantes déguisées en religieuses.
Moya regrette la répression qui a accueilli la manifestation du MHOL – mais il s'insurge. Leur manifestation était-elle opportune ? Politiquement payante ? De nature à les rendre sympathiques ? Et de souligner que certains sympathisants avaient demandé que l'événement fût remis à plus tard dans un contexte électoral où certaines actions des pro-gay pouvaient causer du tort à la mairesse de gauche de Lima.
Le MHOL sort alors la grosse artillerie. La gauche l'avait trahi. Le cynisme l'avait emporté au nom des intérêts électoralistes. Homophobie ! Les droits des homosexuels n'attendent pas, ne se remettent pas à plus tard : homophobie ! « Si quelqu'un souligne le prix que pourront coûter leurs actions, comme l'isolement ou l'éloignement d'une base qui peut être scandalisée par leur comportement, on les accuse encore d'homophobie. (…) Comme s'il fallait toujours les soutenir parce qu'ils ne se trompent jamais. Ils traitent tous ceux qui les critiquent d'homophobes. C'est un évident et vulgaire abus du concept d'homophobie : tu me demandes de retarder un événement, c'est homophobe ; tu critiques ceux qui font scandale : homophobe ; les élections d'intéressent davantage, c'est homophobe ; tu es gay mais tu te caches : tu es encore homophobe. »
Nous n'allons pas nous intéresser davantage à cette querelle interne. Elle aura du moins le mérite de montrer que pour le lobby gay, le mot « homophobie » est une arme de destruction de l'adversaire, qu'il soit proche ou lointain, et quelles que soient ses motivations. « On tombe ainsi dans une victimisation excessive, quasi pathologique », assure Carlos Leon Moya.
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Des parents encouragent leur fils de 6 ans à être transgenre...
Sur le site yahoo du 28 février 2013:
(Le petit et sa mère)
En effet, Coy est née dans le corps d’un garçon. Ses parents se souviennent qu’elle a, dès un très jeune âge, été naturellement attirée vers les jouets et les vêtements de fillette, ainsi que tout ce qui était rose, démontrant une attirance innée pour la féminité. S’ils ont cru qu’il s’agissait d’une phase, Coy est devenue de plus en plus fille avec le temps, et à l’âge de quatre ans, elle commençait à leur poser des questions telles que « Quand allez-vous m’emmener chez le docteur pour qu’on me répare et que je devienne vraiment une fille? ».
Les Mathis ont donc débuté des consultations avec un psychologue, qui détermina éventuellement qu’elle était effectivement transgenre, soit née dans un corps de garçon mais s’identifiant en tous points comme une fille.
(...)
Tout se déroulait bien pour la petite, ses camarades de classe et ses quatre frères et sœurs, jusqu’à ce que l’école téléphone à ses parents pour leur dire que Coy n’aurait désormais plus la permission d’utiliser la salle de bains des filles, mais devrait plutôt utiliser celles réservées aux handicapés ou aux professeurs, situées à l’autre extrémité du bâtiment.
(...)
forcer leur fille à utiliser une salle de bains à part la gardera à l’écart des autres enfants et mettra trop d’emphase sur sa différence, la mettant ainsi à risque de souffrir d’intimidation et d’isolement. De plus, ils désirent partager leur expérience car Coy n’est pas la seule fillette dont les droits civils sont brimés dans ce genre de contexte, bien que le Colorado, ainsi que 15 autres états américains, aient décrété des lois interdisant la discrimination contre les étudiants transgenres dans les établissements publics. « Il est déjà stipulé qu’ils ou elles doivent avoir le droit d’utiliser la salle de bains qui correspond au sexe auquel ils ou elles s’identifient », explique leur avocat, Michael Silverman, directeur exécutif du Transgender Legal Defense and Education Fund.Les avocats de l’école Eagleside Elementary, pour leur part, affirment qu’ils ont agi « raisonnablement et de manière juste, dans le respect » face à cette situation, tel qu’écrit dans un communiqué officiel envoyé à Yahoo! Shine. Les Mathis disent toutefois n’avoir obtenu que très peu d’explications quant à la décision de l’école de retirer à Coy un droit fondamental qu’ils lui accordaient pourtant sans problème.
Ils espèrent, en partageant leur histoire dans les médias, mettre en lumière l’importance du respect des droits civils des enfants transgenres et encourager d’autres parents à supporter leurs enfants à travers leur transition dans le respect de leur identité sexuelle.
« De plus en plus, nous voyons des parents accepter et supporter leurs enfants transgenres, explique Maitre Silverman, parce qu’ils souhaitent véritablement faire ce qui est le mieux pour eux. Et le support de la famille est tellement important dans un cas comme celui-ci. Coy est trop jeune pour défendre elle-même ses droits, et elle a donc besoin que ses parents le fassent pour elle.
Jusqu’à ce que les deux parties soient arrivées à une entente, Coy reçoit l’école à la maison par ses parents.
N'hésitez pas à faire une prière pour ce malheureux garçon, pour les psychologues incompétents, et pour les parents sans informations justes devant des modes totalitaires sur la sexualité.
Cette histoire n'est pas un conte extrême. Il est légal en Ontario, aux garçons se prenant pour des filles d'aller aux toilettes des filles, et ce, à tout âge... et inversement.
Laissez un commentaireDénoncer la sodomie est-il un propos haïneux? La Cour Suprême du Canada affirme que oui...
Sur le blogue de Jeanne Smits du 28 février 2013:
(Bill Whatcott)
La Cour Suprême du Canada a condamné à l’unanimité un militant chrétien (d’une secte protestante « born again ») pour avoir distribué des tracts contre la propagande homosexualiste à l’école ou dénonçant les petites annonces de rencontres d’un journal gay recherchant des mineurs. Non seulement il devra verser une amende pénale mais il est en outre condamné à tous les dépens d’une procédure qui traîne depuis 2001 – et ces frais pourraient atteindre plusieurs centaines de milliers de dollars canadiens, souligne Peter Baklinski, de LifeSite.
Autrement dit, la vie de Bill Whatcott est « finie, telle que je la connais », a-t-il déclaré. « La décision tout comme le raisonnement qui le sous-tend sont effroyables. Ils ont osé utilisé le concept qui veut que la vérité ne soit pas un élément de défense. »
(...)
Sa défense était bâtie sur le fait que ses tracts – au ton vif, voire virulent – ne s’en prennent pas aux personnes et à leurs tendances mais dénoncent un comportement et des actes. La « sodomie », pour être clair, et l’enseignement de la pratique homosexuelle dans les écoles sous couleur d’« éducation sexuelle ».
(...)
La Cour a bien entendu l’argumentation de Whatcott qui assure aimer les personnes homosexuelles d’un amour chrétien fraternel et qui déclare ne dénoncer que leur activité sexuelle, à la suite de la Bible qu’il cite abondamment.
Distinguer entre le pécheur et le péché ? Pas question, répond la Cour qui affirme :
« Je suis d’accord pour dire que l’orientation sexuelle et le comportement sexuel peuvent être différenciées à certaines fins. Cependant, dans les cas ou le langage de haine vise un comportement en vue de masquer la véritable cible, le groupe vulnérable, cette distinction ne doit pas être invoquée pour servir à éviter » l’article de la loi réprimant le langage de haine. « Les Cours ont reconnu qu’il existe un lien fort entre l’orientation sexuelle et la conduite sexuelle et là où cette conduite ciblée par les propos constitue un aspect crucial de l’identité d’un groupe vulnérable, les attaques vis-à-vis de cette conduite tiennent lieu et place d’attaques contre le groupe lui-même. »
Autrement dit : les homosexuels étant définis par leur pratique sexuelle, il n’est pas licite de dénoncer celle-ci car il est impossible de le faire sans porter atteinte dans le même temps aux personnes.
C’est bien des croyances religieuses et des choix moraux qui sont ici la cible de la justice et qui se voient bâillonnées sous peine d’amende et de condamnations lourdes.
Que les médecins qui réprouvent la sodomie y pensent à deux fois avant de la déconseiller à un patient!
La journaliste Ariane Krol, dénonce le caractère subjectif de ce jugement dans un article intitulé « Haïne relative »paru dans le journal La Presse du 1er mars 2013.
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Autre article dans le Devoir sur les coûts démesurés de la FIV au Québec
Sur le site du journal Le Devoir du 1er mars 2013:
(Un gouvernement qui tient à gaspiller l'argent des contribuables pour faire la promotion de son idéologie: la réingénierie familiale.)
C’était à prévoir… Les coûts du programme de procréation assistée (PA) du Québec croissent beaucoup plus vite que le gouvernement Charest ne l’avait promis lorsqu’il l’a mis en place en 2010. Le programme est « en avance » de deux ans sur les prévisions de dépenses, comme on le révélait dans nos pages jeudi. L’improvisation manifeste dans laquelle s’est prise la décision d’ajouter cet autre service au « panier universel » est-elle la seule raison pour expliquer cette croissance fulgurante ? Est-ce la seule inquiétude que l’on doit avoir à l’égard de ce programme ?
En 2010, le gouvernement évaluait qu’en 2013-2014, l’État débourserait 63 millions pour quelque 7000 cycles de fécondation in vitro (FIV). Or, non seulement le seuil de 63 millions a été atteint cette année, mais en bout de course, avant le 31 mars, le gouvernement se voit contraint d’injecter environ 5 millions supplémentaires.
On nous répondra qu’il y a là une bonne nouvelle ; que plus de couples s’en prévalent. Certains chiffres le démontrent en effet. Mais lorsqu’on s’aperçoit, comme Le Devoir le met en relief ce matin, qu’au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), plus de 6,2 millions prévus pour la procréation assistée ont servi à soigner les calamiteuses finances de l’institution, les bras nous en tombent. « 40 % de l’argent versé par Québec pour la FIV […] a été fondu à l’intérieur du déficit global de l’établissement », écrit notre collègue Amélie Daoust-Boisvert.
Cette situation est fertile en questions. Puisque les coûts de la FIV sont désormais assumés par l’État, les couples qui, ordinairement, auraient commencé par tenter d’autres méthodes, telle l’insémination artificielle, sont peut-être conduits plus rapidement à tenter une FIV ? Impossible de le savoir, le registre promis n’a jamais été constitué.
(...)Au fond, Philippe Couillard avait peut-être raison. L’ancien ministre de la Santé, aujourd’hui candidat à la chefferie libérale, s’opposait à la création de ce programme. En 2008, il faisait valoir que sur un budget de 25 milliards à la Santé, le problème n’était pas de trouver 20, 30, 40 millions de dollars. « C’est à qui on ne les donnera pas, ces 20, 30, 40 millions de dollars, ou à qui on va retirer les 20, 30, 40 millions de dollars ! […] La personne aidante naturelle trouve avec raison que l’État ne soutient pas assez ses activités ; les problèmes de santé mentale ne sont, d’après plusieurs, pas pris suffisamment en charge par le panier de services. Et je pourrais vous faire une liste très longue. » Que ferait-il s’il devenait premier ministre ? Va-t-il répondre avant le 17 mars ?
Le gouvernement actuel n'a pas d'autres priorités en santé que de financer une technique inefficace, avec 70% d'échecs, et une technique meurtrière qui produit de multiples avortements.
Laissez un commentaireUn article dans le Devoir sur la procréation assistée : certainement trop onéreuse...
Sur le site du journal Le Devoir du 28 février 2013:
Les services de procréation assistée sont plus populaires que prévu : Québec devra, pour boucler le budget de l’année qui s’achève, rehausser jusqu’à environ 68 millions le budget du programme, alors que ce dernier devait coûter 63 millions dans deux ans.
Lors du lancement de la gratuité en 2010, Québec évaluait qu’elle coûterait 63 millions de dollars pour environ 7000 cycles de fécondation in vitro (FIV) en 2013-2014. Or, la facture atteint déjà ces prévisions : elle s’élève à 62,9 millions pour 7305 cycles de FIV pour l’année financière 2011-2012, révèlent des documents déposés par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) lors de la plus récente étude des crédits.
Cette popularité a obligé le MSSS à revoir ses pronostics. Déjà, on devrait compléter près de 8000 cycles de FIV pour l’année financière qui s’achève le 31 mars prochain. La facture montera alors à environ 68 millions de dollars, confirme la porte-parole du ministère, Noémie Vanheuverzwijn.
Québec doit donc injecter au moins 5 millions par année de plus que les prévisions initiales. Et ce chiffre est conservateur : il faudra que la popularité du programme plafonne à environ 8000 cycles par an pour respecter ce cadre budgétaire. À titre de comparaison, il y a eu 8,5 % plus de cycles de FIV en moyenne, en 2012-2013, que l’année précédente.
(...)
Même si Québec estime que la demande atteint un plateau et qu’il n’y a, actuellement, pas vraiment de listes d’attente pour accéder aux services, l’objectif d’ajouter une capacité de plus de 4500 cycles dans le réseau public au cours des prochaines années est maintenu, indique le MSSS. Une augmentation de plus de 50 % par rapport à l’offre actuelle.
Les raisons de ce développement public, même si on ne prévoit plus de croissance de la demande ? L’idée est d’offrir un « plateau complet de services gratuits », de « desservir les régions » (Québec et Sherbrooke) et de « rendre disponibles des services de pointe comme le diagnostic préimplantatoire », indique Mme Vanheuverzwijn, au MSSS.
Les patientes souhaitent-elles délaisser les cliniques privées implantées depuis plusieurs années ? On observe moins un déplacement des patientes des cliniques privées vers la nouvelle clinique du CHUM que du CUSM vers les autres cliniques, privées ou publiques, constate-t-on en analysant les statistiques disponibles.
En effet, au CUSM, on observe une baisse de 9 % de la cadence, avec 17 FIV de moins par mois en 2012-2013 que l’année précédente, a calculé Le Devoir à partir de données publiques.
Le Montreal Fertility Centre et la clinique OVO ont connu une croissance respective de 18 % et 8 % dans le même intervalle, alors que le Montreal Reproductive Centre et Procréa maintiennent un rythme assez stable depuis 2 ans.
Les cliniques privées réalisent les deux tiers des cycles de FIV au Québec. Cette variable est stable depuis 2 ans.
Le gouvernement québécois juge que pour gérer une crise financière de façon efficace, il faut créer des services pour des besoins inexistants... afin de, si possible, créér ces besoins...
Laissez un commentaireRéplique parue dans la Presse aux «universitaires» québécois qui ont attaqué Mère Térèsa
Sur le site du Journal La Presse du 27 février 2013:
(Plus que des soins, Mère Térèsa apportait un amour qui redonnait leur dignité aux plus pauvres.)
Dans la recherche du plus blanc que blanc, voilà qu'au Québec, on s'attaque à mère Teresa.
(...)Dans cette chasse aux sorcières maladive, voilà que des chercheurs montréalais accusent mère Teresa de n'être rien d'autre qu'une héroïne médiatique.
Selon eux, la petite madame ne mérite pas son titre de «sainte». Après avoir lu 287 ouvrages sur elle, Serge Larivée et Geneviève Chénard constatent que le Nobel de la paix acceptait l'argent des riches, des Duvalier entre autres. Sacrilège. Ils constatent qu'elle était contre l'avortement. Profanatrice. Pis encore, on frappe sur «sa manière pour le moins discutable de soigner les malades». Pourquoi ne l'a-t-on pas crucifiée? Je vous le demande.
(...)
J'ai travaillé à ses côtés dans des mouroirs et des orphelinats au coeur même d'une explosion nucléaire. Parce que Calcutta, ce n'est rien d'autre que les restes d'une explosion atomique dans laquelle 17 millions de personnes essaient de franchir l'âge de 40 ans.Mère Teresa ne gérait pas d'hôpitaux, elle gérait des mouroirs. Des lieux qui permettent à des êtres humains de mourir ailleurs que sur un trottoir. Au lieu de subir l'indifférence et l'humiliation de milliers de personnes qui vous enjambent quotidiennement pendant que vous gémissez vos derniers souffles, elle offrait un lit, une couverture, voire un repas à ceux qui pouvaient encore manger. Elle offrait ce que tout être humain devrait avoir avant de mourir: du respect, de la dignité, du réconfort, de l'amour.
Faire des intraveineuses et brancher le malade sur le soluté, administrer de la morphine pour calmer la douleur, faire et refaire des pansements pour désinfecter des plaies de lit ouvertes, siphonner l'eau des poumons et de l'estomac d'un homme pour calmer sa douleur atroce... J'ai fait ça. Des soins qui sont discutables?
Bien sûr, il arrivait que le pot des petites pilules et granules soit vide. Ainsi soit-il. Mais personne ne rationnait les médicaments. J'ai moi-même mis la main dans mes poches pour réapprovisionner. La petite madame a pris mon argent. Le lendemain, les médicaments étaient sur la tablette.
De l'argent sale? Qui peut bien s'en soucier en plein coeur d'un trou pareil? Beau paradoxe pour deux chercheurs montréalais! La petite madame accepte, on l'accuse de ne pas avoir de morale. Elle refuse, on l'accuse de ne pas soigner les mourants! Ces chercheurs savent-ils qu'il n'y a aucun médecin dans les mouroirs de mère Teresa? Que seulement quatre ou cinq religieuses tout au plus sont là pour coordonner? La force de la mission dépend des bénévoles: pas de bénévoles, pas de soins et, surtout, pas d'amour.
Celle qui dormait toujours la fenêtre ouverte pour ressentir le froid qui frappait les mendiants dehors avait écrit à la main ces mots à l'entrée du mouroir: «Avant d'aller au ciel, je viens chercher de l'amour».
Je l'ai vue sortir presque à coups de pied au derrière quatre étudiants en médecine venus d'Allemagne pratiquer leur savoir sur des malades à l'agonie. Elle les a revirés: «Vous êtes ici pour les aimer, pas pour en faire des cobayes». Ils ne sont jamais revenus.
Mère Teresa a toujours cru que la misère des riches était pire que celle des pauvres. Elle me plaignait d'ailleurs. Là-dessus, je dois lui donner raison. Ces mois à la côtoyer me font dire que la critique, même au nom de la science, est bien facile quand on a le cul au chaud dans un bureau.
Si faire partie des grands de ce monde, c'est de refuser l'argent des riches et d'être pour l'avortement, eh bien, je me demande bien où je me situe dans l'échelle sociale. Je n'ai fait que laver, raser, nourrir, rassurer, tenir la main de dizaines de personnes qui sont mortes dans mes bras. Je ne dois pas voler plus haut qu'un «intouchable» tout comme elle d'ailleurs, après tout elle n'a ouvert que 610 missions dans 123 pays! Namasté.
Nous encourageons nos universitaires québécois, pondeurs de bouquins critiques, à faire oeuvre utile et à partir à Calcutta pour prendre soin des personnes mourantes, et à revenir écrire d'autres bouquins, mais intelligents cette fois...
Laissez un commentaire40 jours pour la vie: la deuxième semaine
Nous avons terminé la deuxième semaine de la vigile de prière « 40 Jours pour la Vie » et nos félicitations vont à tous ceux et celles qui ont tenu le fort contre le temps hivernal dans le parc Lahaie.
Au cours des 9 derniers jours, l'hiver s'est exprimé dans toute sa splendeur. Température arctique, neige, vent, poudrerie ont été supportées par les personnes ayant visité l'emplacement de la vigile. Mes remerciements les plus sincères vont à tous ceux qui ont bravé ces conditions, la souffrance des orteils engourdis et du bout des doigts gelés.
PRIEURS DEMANDÉS. Bien que nos chiffres varient entre 16 et 20 visiteurs par jour, ceux-ci ne sont pas répartis uniformément tout au long de nos journées de 12 heures. Les premières et dernières heures de chaque jour sont solidement comblées, mais pas les heures intermédiaires - de 10 h à 16 h. Ces dernières heures sont maigres en bénévoles. Donc, nous faisons appel aux gens de bonne foi à venir au site de la vigile durant ces heures; votre présence allégera le fardeau de ceux d'entre nous qui sont là-bas.
Nombre de bébés enregistrés : Au 24 février, 142 bébés ont été épargnés d’une mort cruelle car leurs mères ont renoncé à les avorter. Gloire à Dieu pour toutes les personnes se trouvant devant les avortoirs pour témoigner de la culture de la vie.
Sommaire de la deuxième semaine:
- Chemin de la croix - Vendredi dernier, une performance du chemin de la croix a eu lieu dans le parc. Nous étions sept personnes qui avons récité des prières et méditations. De plus, nous avons été bénis d'avoir deux membres de la communauté des Sœurs missionnaires Notre-Dame-des-Anges qui ont dirigé le chant durant la méditation.
- En veillée ce même vendredi, quinze personnes se sont réunies dans l’église Saint-Enfant-Jésus pour une adoration nocturne du Très Saint Sacrement. Père Louis a fait l’exposition après la fermeture du site vers 19 h 00, la bénédiction et la déposition à 1 h. Ceci a marqué le quart de notre vigile. Une deuxième période d'adoration aura lieu aux trois-quarts de la vigile – jour 30 –soit le 14 mars prochain.
- Enfin, une foule de 30 personnes se sont réunies à l'intérieur de l’église Saint-Enfant-Jésus, samedi dernier pour participer à un après-midi de prière pour le respect de la vie. Le père Joël, vicaire à la cathédrale, a présidé.
Regard sur l'avenir :
- Vendredi, 1 er mars, 16:00: Chemin de Croix
- Vendredi, 1 er mars, 19:30: paroisse Saint-Sylvain (Laval) Eucharistie, suivit d'un partage fraternel
- Samedi, 2 mars 15h30: sacrement de la pénitence
- Dimanche, 3 mars 18:00: vêpres
- Mardi, 5 mars 19:30: messe de mi-vigile
En espérant vous voir en grand nombre.
(Remerciant Colette Vychytil pour l'aide en rédaction.)
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