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La France va manifester de nouveau ce dimanche 24 mars contre le « mariage » gai

Comme au Canada, où l'on vient de refuser sans explications valables une motion dénonçant l'avortement sélectif, tous les moyens sont bons pour le gouvernement pour refuser d'écouter son peuple. Le pape François nous appelle à voir les loups là où ils sont. Nous ne pouvons plus nous voiler la face, les adversaires n'ont aucune honnêteté et prennent tous les moyens pour empêcher la légitime contestation: refus d'une pétition de 700 000 noms, tentative d'empêcher le parcours présenté à l'avance d'une manifestation, etc. Ce qui se passe en France se passe aussi au Canada. Que nous le voulions ou pas, nous sommes maintenant dans un rapport de force par les armes législatives et juridiques.

Sur le site de Valeurs Actuelles du 21 mars 2013:

Malgré les manœuvres du gouvernement, les adversaires du projet manifesteront le 24 mars à Paris. “Parce qu’il ne nous reste plus que la rue pour nous faire entendre du législateur”, dit Frigide Barjot.

 
C’est une vidéo qui a beaucoup “tourné” sur Internet. On y voit le socialiste Jean-Pierre Michel, rapporteur au Sénat du projet Taubira, y préciser sa conception de la justice. « Ce qui est juste, dit-il, c’est ce que dit la loi. Et la loi ne se réfère pas à un ordre naturel mais à un rapport de force à un moment donné […] C’est le point de vue marxiste de la loi. » Cette explication ponctuait un échange avec le philosophe Thibaud Collin, qui a dénoncé les dangers de ce projet dans les Lendemains du mariage gay (Salvator). « J’étais surpris et ravi par tant de franchise, réagit-il : pour Jean-Pierre Michel, le fondement du juste, c’est le rapport de force ! C’est une conception marxiste et nietzschéenne du droit. On la retrouve aussi chez le philosophe Michel Foucault et ses disciples qui militent pour la subversion de “l’hétérosexisme”. »

Cofondateur du Syndicat de la magistrature, Jean-Pierre Michel est l’une des pièces maîtresses du dispositif mis en place par les associations LGBT pour pousser leurs revendications, quitte à masquer leurs intentions. Rapporteur du projet de loi sur le Pacs en 1999, il excluait alors d’exiger plus tard le “mariage” homosexuel : pas question de « singer le couple hétérosexuel », disait-il à l’époque ! « Il fallait rassurer en disant qu’il n’était pas question d’adoption », explique-t-il aujourd’hui… Comme Pierre Bergé, il est pour l’extension de la procréation médicalement assistée aux lesbiennes et la légalisation des mères porteuses.

Bien que les auditions se soient mieux passées au Sénat qu’à l’Assemblée (où la partialité du socialiste Erwann Binet avait indigné l’opposition), Jean-Pierre Michel a refusé de recevoir les responsables de La Manif pour tous. « Vous représentez la pire des homophobies, leur a-t-il écrit […] Vous êtes dans le déni d’homophobie comme d’autres sont dans le déni de racisme. » Ses accusations ont choqué les organisateurs de la manifestation : « Dire que s’opposer au projet de loi, c’est être homophobe, c’est faire d’une opinion un délit », s’inquiète Frigide Barjot, qui redoute l’instauration d’une police de la pensée.

Les responsables de La manif pour tous n’ont pas obtenu non plus que le Conseil économique, social et environnemental (Cese) examine la pétition sur le mariage homosexuel lancée par Philippe Brillault. Le bureau du Cese a déçu ses 700 000 signataires en estimant que seul le premier ministre pouvait le saisir d’un projet de loi. Une décision d’autant plus contestée qu’il est apparu que le président du Cese, Jean-Paul Delevoye, avait sollicité « l’éclairage juridique » du gouvernement avant que le bureau ne se prononce. « Nous n’avons pas obtenu la saisine pour des raisons politiques alors que beaucoup de membres du Cese y étaient favorables », affirme Philippe Brillault. L’un d’eux, Jean-François Bernardin, a démissionné du Cese pour protester contre ce rejet (lire notre encadré page de droite).

Bien que le Conseil ait finalement décidé la rédaction d’un rapport sur « les évolutions contemporaines de la famille », La Manif pour tous s’apprête à saisir le Conseil d’État d’un recours pour excès de pouvoir. « Nous soutenons que le champ d’application du droit de pétition tel qu’il résulte de la réforme constitutionnelle de 2008 est beaucoup plus large que ne le dit le Cese, plaide Me François-Henri Briard, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. Son argumentation ne tient pas. »

Mais le Conseil d’État ne se prononcera pas avant six ou huit mois et le temps presse : c’est le 4 avril que commencera l’examen du texte au Sénat. Le temps presse… mais « il n’est pas trop tard ! », réplique La Manif pour tous qui donne de nouveau rendez-vous aux Français le 24 mars (ce dimanche). Pour l’occasion, les slogans sont plus incisifs et les affiches, dont le graphisme rappelle celles de Mai 68, plus pugnaces : « Référendum pour tous », « La priorité, c’est Aulnay, pas le mariage gay » ou encore « Touche pas au mariage, occupe-toi du chômage ».

« Cet engagement social est indissociable de notre lutte en fa­veur des plus fragiles, explique Frigide Barjot. Quand on prive un enfant des repères essentiels que sont sa mère et son père, on le fragilise et l’on ajoute à la fracture sociale une fracture sociétale. Le combat pour les plus faibles ne se distingue pas du combat pour les plus pauvres. François Hollande se présentait comme un adversaire de la finance. Mais demain, on louera son ventre, on vendra son sperme et l’on négociera les embryons. L’être humain n’est plus inviolable. C’est cela que prépare ce projet de loi. L’enjeu est capital, il intéresse le pays, son avenir et tous les Français, quelles que soient leurs convictions et leurs confessions. »

Le choix du lieu de rassemblement se veut aussi symbolique. Les organisateurs espéraient pouvoir défiler sur les Champs-Élysées mais la préfecture de police s’y oppose pour des motifs d’ordre public très contestés : « Le gouvernement prétend interdire une manifestation pacifique alors qu’il amnistie les violences commises par les syndicats dans le cadre de mouvements sociaux ! s’indigne le député Hervé Mariton. Le motif invoqué ne tient pas : les Champs-Élysées sont un lieu habituel de grands rassemblements populaires (victoires sportives, Saint-Sylvestre…). Par cette annonce arbitraire, le gouvernement veut empêcher toute expression populaire contre le mariage et l’adoption par les couples de même sexe. »

Un recours était engagé devant le tribunal administratif. Les organisateurs étudiaient cependant d’autres parcours proches des Champs-Élysées : « Nous tiendrons les français informés en temps réel. »

Un bataillon d’avocats apporte une aide précieuse à La Manif pour tous. Un collectif de juristes (http://lamanifdesjuristes.free.fr) défilera le 24 mars, certains en robe, tous avec le code civil : « Nous sommes des auxiliaires de justice, des garants des libertés individuelles et des protecteurs des personnes les plus vulnérables, explique Me Geoffroy de Vries. Nous avons le devoir de faire savoir que cette réforme va bouleverser tout l’édifice juridique qui protège les enfants et la famille. »

« Il ne nous reste plus que la rue pour nous faire entendre du législateur », souligne Frigide Barjot, qui espère une mobilisation encore plus « consis­tante » qu’en janvier. Au Sénat, le gouvernement ne dispose que de six voix de majorité. À gauche, certains sont tentés de s’abstenir : des élus d’outre-mer, des sénateurs RDSE. Le gouvernement est en train de les “traiter” pour qu’ils ne fassent pas défection mais le vote sera serré. Une certitude : le texte sera amendé. Il repassera devant l’Assemblée, sans doute au mois de mai.

« Nous allons nous battre sur le fond, car ce projet constitue une révolution, et sur la forme, car il est juridiquement possible qu’un référendum ait lieu sur ce sujet », précise Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée. « Après le mariage pour tous, ce sera la recherche sur l’embryon puis la fin de vie, rappelle Frigide Barjot. C’est le refus d’un projet global de société que nous représentons. » Global et inhumain.

Le refus d'un projet global et inhumain de société, comme partout en Occident. Nos prières accompagnent les Français en cette préparation pour la manifestation du 24 mars, ce dimanche.

 

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Un sous-comité parlementaire attaque la liberté de présenter des motions à la chambre des communes par des députés

Communiqué

Montréal, le 22 mars 2013 – Un sous-comité sur les affaires émanant des députés a déclaré qu’une motion d’initiative parlementaire sur la discrimination contre les femmes (la motion M-408) serait non recevable.

« La liberté d’expression est sérieusement attaquée par cette mesure discriminatoire. Si les règles sont respectées, un sous-comité ne devrait pas avoir le droit de décider de stopper toutes les procédures menant au vote de cette motion. Ou alors nous ne sommes plus dans un système démocratique, mais dans un système de censure imposé aux députés. » affirme Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie.

« La Motion 408 appelle à la condamnation de l'avortement sexo-sélectif des filles. A-t-on le droit au Canada, et spécialement si l’on est un député canadien, de s’opposer à de telles mesures discriminatoires? Qui peut s'opposer à une telle motion? “ ajoute Georges Buscemi. « Le Canada se veut un modèle de démocratie pour de nombreux peuples de la planète. Devront-ils réviser leur appréciation et considérer ce pays comme une autre contrée où la liberté d’expression est censurée par des comités de surveillance, alors que nos députés ne peuvent présenter des motions d’initiative parlementaire, respectant les règles, mais ne partageant pas l’opinion d’un sous-comité de surveillance? »

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Réplique à Gilles Duceppe parue dans le journal Le Soleil

Sur le site du journal Le Soleil du 22 mars 2013:

(Gilles Duceppe, ancien chef du Bloc Québécois, chroniqueur)

 

 

M. Duceppe clame que l'avortement en cas de viol est un «acte de charité». Ainsi, la violence serait acceptable? Car je mets au défi M. Duceppe et quiconque de me dire que l'avortement ne constitue pas un acte de violence, non seulement envers l'enfant mais envers la femme. M. Duceppe ne sait-il pas que répondre à la violence par la violence ne fait que perpétuer le cycle de la violence? L'avortement est un acte traumatisant pour la femme, et encore plus, justement, à la suite du traumatisme du viol. Plusieurs femmes victimes de viol qui ont donné naissance à leur enfant témoignent que l'enfant leur a apporté une occasion de guérison merveilleuse, que cet enfant innocent était la meilleure «vengeance» qu'elles n'auraient jamais pu imaginer, soit la victoire du bien, de la vie, sur la mort, sur le mal. Le traumatisme de l'avortement n'est pas toujours évident dans l'immédiat, mais il se manifeste parfois des décennies plus tard, à la suite d'un déni et d'un refoulement pouvant aller jusqu' à l'amnésie (ne plus s'en souvenir). Les programmes de guérison à la suite de l'avortement sont très courus et font un bien énorme.

 Isabelle O'Connor, Gatineau
 

 

 

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Une patiente avortée par erreur, à la place d'une voisine...

Sur le site de tf1.fr du 11 mai 2011 :

 

(OUPS!!!)

 

Une jeune femme enceinte de quatre mois a perdu son bébé après avoir absorbé un médicament destiné à une autre patiente. Une enquête interne a été ouverte, explique une source hospitalière, confirmant une information de la Voix du Nord. La jeune femme devait subir une intervention de cerclage du col de l'utérus, destinée à prévenir un accouchement très prématuré.

Dans une chambre contiguë, une autre femme attendait quant à elle de subir un curetage, sa grossesse ne pouvant être menée à terme. Les médicaments destinés à cette dernière ont été administrés par erreur à la patiente enceinte de quatre mois, car l'étudiant avait omis de vérifier son identité. Au bloc opératoire, les médecins ont constaté la présence dans le corps de la jeune femme de comprimés destinés à dilater le col de l'utérus, administrés par erreur. La patiente a perdu son foetus.

Une fois réveillée, elle "a reçu du chef de service et du médecin qui devait pratiquer l'intervention, toutes les informations relatives à l'évolution malheureuse de sa
grossesse et de l'erreur d'administration de médicament dont elle a été victime", selon un rapport d'accident de l'hôpital. "Ceux-ci ont également exprimé les profonds regrets de l'équipe soignante et l'hôpital pour ce douloureux accident", selon ce bref rapport. La jeune femme a déclaré au quotidien qu'elle voulait "que l'on sache ce qui (lui) est arrivé, et que ça ne se reproduise pas sur une autre". "Je voulais mon enfant moi, et pas qu'on me l'enlève", a-t-elle ajouté.

Au Québec, en 2011,500 000 erreurs médicales ont été répertoriées, certaines causant la mort du patient. Les partisans de l'euthanasie affirment qu'aucune erreur médicale ne peut se produire dans le domaine de l'euthanasie... puisqu'ils vous le disent! Que demander de plus comme garantie de sécurité?

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Une professeure de l'UQAM, la FQPN et l'Association canadienne pour le libre choix rébarbatives à l'aide aux femmes enceintes

Sur le site du journal 24h du 21 mars 2013, un exemple de malhonnêteté intellectuelle:

(Comment interpréter le sigle de la FQPN? Deux personnes qui tiennent une femme enceinte à la gorge et qui lui ouvrent les jambes pour qu'elle se fasse avorter?)

Des centres d'aide à la grossesse qui diffuseraient des informations trompeuses et qui inciteraient des femmes à ne pas recourir à l'avortement sont dans la mire de chercheuses montréalaises.

 Audrey Gonin, professeure à l'École de travail social de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), se penche sur cette problématique qui a été mise au grand jour ailleurs dans la province. « Selon des enquêtes du Soleil et de Rue Frontenac, il existe des centres à Québec et à Trois-Rivières qui donnent des informations biaisées à leur clientèle, affirme Mme Gonin. On dit aux femmes que les avortements peuvent causer le cancer du sein ou engendrer un “syndrome post-avortique”, ce qui est complètement faux selon l'Institut national de santé publique du Québec. »

 Procédant actuellement à une recherche en partenariat avec la Fédération du Québec (FQPN) pour la planification des naissances, la professeure tente de répertorier les centres qui, par des méthodes douteuses, découragent des femmes d'accéder à leur droit à l'avortement.

 « Selon l'Association canadienne pour la liberté de choix, une trentaine de ces centres existeraient au Québec, et au moins un d'entre eux existerait à Montréal », souligne Mme Gonin.

 Tromperie et ambiguïté

 Afin d'améliorer sa compréhension de ces centres d'aide à la grossesse, Mme Gonin et la FQPN lancent un appel aux témoignages. « Nous demandons à toutes les personnes en lien avec une situation de grossesse qui ont consulté un centre d'aide ayant manifestement cherché à les dissuader d'envisager l'option de l'avortement de nous contacter », explique la professeure.

 Celle-ci énumère quelques points qui devraient mettre la puce à l'oreille des personnes venant en contact avec ces centres. « S'ils font mention d'un syndrome post-avortique ou qu'ils parlent d'éducation sur l'avortement, il y a quelque chose qui cloche. Aussi, s'ils offrent spécifiquement du soutien psychologique à la suite d'un avortement, mais qu'ils refusent de donner des références pour avoir accès à cette procédure, c'est suspect », insiste Mme Gonin.

 Des motifs obscurs

 Difficile de savoir d'où proviennent les fonds qui financent ces centres qui offrent gratuitement leur « aide ». L'information qui circule sur leurs sites internet est particulièrement ambiguë. On y parle de bienfaiteurs ou de gens qui ont à cœur le bien-être des femmes.
 

Des « enquêtes » qui sont en fait des articles par des journalistes probablement pro-choix, une interview de la FQPN dont l'objectif est «que les femmes puissent consulter et recevoir une information complète et immédiate et que les services d’avortement soient prodigués dans les plus brefs délais. », une professeure très probablement pro-choix présentée comme étant «des chercheuses montréalaises»..., voilà un article qui a tout pour être une merveille de désinformation!

Avorter des enfants le plus rapidement possible et surtout, surtout combattre les bénévoles et organismes qui donnent de leur temps pour aider, soutenir les femmes enceintes en difficulté. La FQPN ne lève pas le petit doigt pour offrir de l'aide aux femmes en difficulté, mais elle est aux premiers rangs pour exiger que l'on puisse tuer ces enfants au plus vite!

Des centres d'aide qui offrent du soutien psychologique, proposent de l'aide matérielle et de l'écoute sont particulièrement suspects pour la « chercheure » et la FQPN, et pour l'Association canadienne pour la liberté de choix dont les membres avorteurs de métier pourraient perdre des clientes...

Nous pouvons déjà expliquer à ces « chercheurs » d'où proviennent les fonds pour ces centres : des bénévoles qui offrent de leur temps pour soutenir les femmes enceintes en difficulté.

Pour la FQPN et ses comparses, un tel comportement est incompréhensible, ce que la journaliste appelle des « méthodes douteuses ». Leurs « chercheurs » poursuivront donc leurs recherches... pour tenter de découvrir ce qui peut se cacher sous cette « générosité », un concept irréaliste et inexistant selon leur conception de la vie...

« L'information qui circule sur leurs sites internet est particulièrement ambiguë. On y parle de bienfaiteurs ou de gens qui ont à cœur le bien-être des femmes. » 

Comme c'est étrange...

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Quel parent est inutile? Ma mère ou mon père? Une enfant de 11 ans n'obtient pas de réponse d'une commission parlementaire

Sur le blog de Jeanne Smits du 21 mars 2013, cette pertinente intervention d'une enfant de 11 ans:

Le législateur de l'Etat du Minnesota se penche actuellement sur la légalisation du « mariage » gay. La commission des lois civiles de l'Assemblée du Minnesota a entendu la semaine dernière une petite fille de 11 ans, Grace Evans. Et s'est trouvée totalement désarmée.
 
« Puisque chaque enfant a besoin d'une maman et d'un papa pour naître, je ne crois pas que nous puissions changer le fait que les enfants ont besoin d'un papa et d'une maman. Je crois que Dieu a fait les choses ainsi. Je sais que certaines personnes ne sont pas d'accord, mais je veux vous poser cette question : de quel parent n'ai-je pas besoin : ma maman ou mon papa ? »
 
Silence des élus.

Après une pause de 8 secondes, Grace Evans reprend :
 
« Je vais reposer la question : de quel parent n'ai-je pas besoin : de ma maman ou de mon papa ? »
 
Silence de 13 secondes cette fois.

Et elle conclut :
 
« J'espère que vous comprenez que chaque enfant a besoin d'une maman et d'un papa. S'il vous plaît, ne changez pas votre loi sur le mariage pour dire autre chose. »
 
Hélas, la commission ne l'a pas compris : elle a voté en faveur de la loi sur le « mariage » gay et le texte passera devant l'Assemblée du Minnesota. Mais elle n'a pas répondu à la question de cette courageuse petite jeune fille, posée et reposée avec aplomb, accompagnée d'un regard circulaire narquois – elle savait qu'elle allait scotcher l'auditoire !

Avant de poser ses questions, Grace Evans s'était exprimée ainsi :

« Même si je n'ai que 11 ans, je sais que tout le monde mérite d'avoir une maman et un papa. Si vous changez la loi pour dire que deux mamans ou deux papas peuvent se marier, cela enlèverait quelque chose de très important aux enfants comme moi dans cet Etat.
 
Ma maman est très importante pour moi, parce qu'elle m'enseigne des choses sur le fait d'être une fille. Elle est bonne, attentive, douce et belle. Elle prend soin de moi et des autres et écoute très bien quand je veux lui raconter des choses. J'apprends d'elle à être un jour une femme, une épouse et une maman bonne. Même si j'apprends certaines de ces choses de mon papa, ma maman me les enseigne d'une façon très spéciale. Sans ma maman, ce serait très difficile pour moi de les apprendre. Elle est mon modèle sur la manière d'être une fille, et je l'aime beaucoup.
 
Mon père est aussi très important pour moi, parce qu'il me protège et m'aide à avoir la confiance d'une jeune fille qui va devenir une femme. Il s'occupe de mes problèmes d'une manière dont ma maman ne peut pas le faire. De même que ma maman ne pourrait être la femme qu'elle est sans mon papa, je ne pourrais être la femme que je veux être sans mon papa. Parce qu'il est fort, sage et différent de ma maman, j'apprends de lui des choses que je ne pourrais apprendre de la même manière de ma maman. »

(...)

voici la vidéo de l'intervention :

http://www.youtube.com/embed/CRhGDmdG4dk

 

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Le 21 mars : journée internationale de la trisomie 21

Sur le site de genethique.org du 21 mars 2013 :

 

 

 

Ce 21 mars a lieu la deuxième journée internationale de la trisomie 21. Cette journée a été reconnue en 2012 par une résolution de l'ONU, "une date symbolique choisie en référence aux 3 chromosomes 21 à l'origine du syndrome". A cette occasion, "15 associations de parents de personnes atteintes de trisomie 21 ont choisi de partager leur joie mais aussi leurs angoisses face au climat 'anti-triso' ", "sensibiliser et informer les citoyens sur cette pathologie insuffisamment connue et sur les préjugés dont souffrent les personnes [atteintes de trisomie 21]". Pour cela, elles lancent la campagne "Trisomique...et Alors!" Parmi ces associations, 10 sont européennes (Espagne, Portugal, Croatie, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Pologne et Lettonie, le Collectif les Amis d'Eléonore et la Fondation Jérôme lejeune pour la France), 1 russe, 1 américaine et 1 néo-zélandaise.
 
Ces dernières années ce "climat [anti-triso] s'aggrave avec la course au dépistage prénatal, dont le message implicite est celui du rejet des personnes atteintes de trisomie. Les investissements pharaoniques concédés par les Etats à l'industrie des tests sanguins confirment le bilan des familles" selon lequel "les politiques de santé publique des Etats à l'égard de la trisomie 21 sont consacrées unilatéralement à l'élimination de cette population avant la naissance". En France, précise Emmanuel Laloux, fondateur du Collectif les Amis d'Eléonore et président de l'association Down up, "96% des foetus atteints de trisomie 21 sont éliminés" et la commercialisation des nouveaux tests de détection, "présentée partout comme un grand progrès, va accentuer encore davantage la stigmatisation".
 

 

 

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La Motion M-408 sur l’avortement sélectif déclarée non-recevable. Mark Warawa ira en appel

Un article de Patrick B. Craine (traduction CQV) paru sur le site Lifesitenews du 21 mars 2013  
OTTAWA, 21 mars 2013 (LifeSiteNews.com) — Le député conservateur Mark Warawa, dont la motion pour condamner l'avortement sélectif a été jugée non recevable jeudi matin, accuse les membres du comité de violer les règles du Parlement et se dit prêt à faire appel pour aller « jusqu’au bout ».
« C'est un pas dangereux d'ignorer les règles du Parlement », a-t-il déclaré à LifeSiteNews.com. « La question n'est plus au sujet de la motion M-408. Il s'agit de la démocratie. »
Le geste de déclarer la motion M-408 non recevable au Sous-comité sur les affaires émanant des députés est arrivé à l'improviste le jour où le gouvernement s'apprête à sortir son budget pour 2013. Le vote en sous-commission, qu'on croit avoir été fait à l'instigation du Bureau du premier ministre, a été unanime.
Au niveau du sous-comité, qui relève du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, les membres ont fait valoir que le Parlement avait déjà abordé la question — en faisant valoir que M-408 et M-312 étaient à la fois sur l'avortement — et qu’elle ne peut donc pas être reprise à nouveau en vertu des règles parlementaires. Ils ont également fait valoir que la motion était une question de compétence provinciale, car il s'agissait d'une question de santé.
Mais lors de la réunion, « l'analyste de la Bibliothèque du Parlement à plusieurs reprises, trois fois, a déclaré que la motion répondait aux critères », a déclaré Warawa. « Je crois que les membres ont été contraints d'enfreindre les règles. Enfreindre les règles est grave, c'est une violation du Parlement, et c'est une violation des privilèges d’un membre du parlement ce qui, en substance, serait un outrage. »
La procédure en appel du député Warawa doit d'abord aller au Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (PROC), et si elle échoue à cette étape, être apportée à la Chambre des communes pour un vote à bulletin secret.
« Cela n'est jamais arrivé au Parlement canadien. Mais c'est là où je suis prêt à aller. Si c'est le cas, j'espère que la logique et l'équité prévaudront », a déclaré Warawa.
Afin de faire appel à la Chambre, il aurait besoin de l'appui de cinq députés de deux des trois partis officiels, ce qu’il déclare avoir déjà.

(...)

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Le Marxisme, racine du féminisme québécois, désire détruire l'institution familiale

Sur le site d'Itinerarium.fr du 20 mars 2013:

(Le Marxisme-Léninisme a compté nombre d'adeptes au Québec, dont l'ancien chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe. Comment est-il possible qu'un tel manque de jugement, que la jeunesse n'excuse pas, n'ait pas empêché cet homme de faire de la politique, alors qu'un Jean-Louis  Roux s'est vu refusé le poste de gouverneur général pour avoir porté la croix gammée? L'imbécilité est-elle acceptable lorsqu'elle est de gauche?)

La logique globale de société ou d’a-civilisation dans laquelle nous enferme le « progressisme » trouve en fait en Marx, une fois de plus, ses racines philosophiques les plus profondes. Dans éditorial de The Guardian du 23 juin 2012, le Parti communiste australien entend peser sur le débat concernant le mariage des homosexuels. Il rappelle ces phrases de Marx dans le manifeste du parti communiste (1847) :
 

« Il faut abolir la famille…Et remplacer l’éducation à la maison par celle de la société ».
 
« Les marxistes doivent partir à l’assaut de cette institution ».
 
« Il faut légaliser ouvertement les communautés de femmes ».
 

 Le Dr Paul Kengor écrit aussi dans ce journal communiste

« La priorité des communistes n’est pas le mariage des gays en lui-même, mais l’utilité qu’il a pour détruire la famille ».
 

« Il faut abolir la famille…Et remplacer l’éducation à la maison par celle de la société ». Pauline Marois a bien compris le message...
 

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La loi C-279 sur la protection de « l'expression sexuelle » est adoptée à 149 voix contre 137

Comme prévu, le Bloc Québécois, le Parti Libéral du Canada, le NPD, le Parti Vert ont massivement appuyé cette nouvelle folie. Le projet de loi doit maintenant être accepté au sénat. Voici ce que dit ce projet de loi:

(Photo d'une drag queen prise à la Seattle Pride)

 

1. L’article 2 de la Loi canadienne sur les droits de la personne est remplacé par ce qui suit :

2. La présente loi a pour objet de compléter la législation canadienne en donnant effet, dans le champ de compétence du Parlement du Canada, au principe suivant : le droit de tous les individus, dans la mesure compatible avec leurs devoirs et obligations au sein de la société, à l’égalité des chances d’épanouissement et à la prise de mesures visant à la satisfaction de leurs besoins, indépendamment des considérations fondées sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l’âge, le sexe, l'identité, l'expression ou l'orientation sexuelles, l’état matrimonial, la situation de famille, la déficience ou l’état de personne graciée.
 

Objet

2. Le paragraphe 3(1) de la même loi est remplacé par ce qui suit :
 
3. (1) Pour l’application de la présente loi, les motifs de distinction illicite sont ceux qui sont fondés sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l’âge, le sexe, l'identité, l'expression ou l’orientation sexuelles, l’état matrimonial, la situation de famille, l’état de personne graciée ou la déficience.
 

Motifs de distinction illicite

R.S., c. C-46

CODE CRIMINEL
 
L.R., ch. C-46

3. Le paragraphe 318(4) du Code criminel est remplacé par ce qui suit :
 

(4) Au présent article, « groupe identifiable » désigne toute section du public qui se différencie des autres par la couleur, la race, la religion, l'origine ethnique, l'identité, l'expression ou l'orientation sexuelles.

Définition de « groupe identifiable »

4. Le sous-alinéa 718.2a)(i) de la même loi est remplacé par ce qui suit :

(i) que l'infraction est motivée par des préjugés ou de la haine fondés sur des facteurs tels que la race, l'origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l'âge, la déficience mentale ou physique, l'identité, l'expression ou l'orientation sexuelles

Maintenant, pour ce qui est de définir ce qu'est l'identité, l'expression ou l'orientation sexuelles, il vous suffit d'avoir un peu ou beaucoup d'imagination et vous verrez juste...

Le journal Le Devoir du 20 mars 2013 rapporte cet événement:

Ce projet de loi d'initiative parlementaire, déposé par l'opposition, a reçu 149 votes favorables contre 137, le tout avec l'appui essentiel de 16 députés conservateurs, dont quatre ministres.

Il s'agissait de l'un des premiers tests de la solidité de la position conservatrice sur la question des droits des gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres (LGBT) au pays, alors que le ministre des Affaires étrangères John Baird a livré un plaidoyer en faveur de tels droits à l'étranger.

M. Baird, le ministre des Finances Jim Flaherty, la ministre du Travail, Lisa Raitt, et le ministre du Patrimoine, James Moore, font partie des conservateurs qui ont appuyé le projet de loi. Le premier ministre Stephen Harper, la majorité des ministres et la plupart des simples députés s'y sont opposés.

Les partis d'opposition se sont unis dans leur appui au projet de loi, déposé par le néo-démocrate Randall Garrison.
(...)
Le projet de loi a entraîné de vifs débats parfois émotifs aux Communes.

Certains députés conservateurs se sont opposés au projet de loi, affirmant qu'en vertu de celui-ci, les pédophiles seraient protégés s'ils s'introduisaient dans des salles de bain publiques.

Peu de temps avant le vote de mercredi, le député conservateur de Calgary-Ouest, Rob Anders, a déposé une pétition «au nom des milliers» de Canadiens opposés à ce qu'il appelle «le projet de loi salle de bain».
 

Projet de loi salle de bain parce qu'il permet, par exemple, à un homme de 45 ans affirmant être un transgenre femelle de se promener nu dans une piscine publique, dans le vestiaire des filles... ce qui est arrivé à Washington. Cet homme serait protégé ici au Canada par le projet de loi C-279 et personne ne pourrait même penser qu'il serait inapproprié, c'est le moins que l'on puisse dire que cet homme «transgenre» puisse agir ainsi...

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