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(Les droits de la personne de votre cochon priment-ils les vôtres? Pour le «philosophe» Peter Singer, sur la photo de gauche, il est légitime de le penser...)

De plus en plus de gens considèrent leur chien ou leur chat comme ayant la même valeur qu’un être humain et, dans bien des cas, comme ayant une dignité, une valeur et des droits plus élevés que certaines catégories d’être humains.

Joseph-Marie Verlinde, docteur en chimie nucléaire, philosophe et théologien, dénonce dans un chapitre d’un petit livre sur les dérives de l’écologisme, un aspect de ce souci déséquilibré de la nature qu’est le « spécisme » du « philosophe » Peter Singer, si populaire en Occident et au Québec.

Il est important de connaître cette « philosophie » si répandue dans nos universités et cégeps, elle forme déjà les consciences des jeunes adultes de nos sociétés.

Voici un extrait du livre de Joseph-Marie Verlinde, L'idéologie verte, les dérives de l'écologisme, Éd. Le Livre Ouvert, Mesnil Saint-Loup, 2013, p. 20 à 25) :

 

 

 

Peter Singer – professeur de bioéthique à l’université de Melbourne en Australie et titulaire de la même chaire à Princeton depuis 1999 – croit devoir dénoncer les excès de l’humanisme, qui place spontanément l’être humain au-dessus des autres espèces animales. Dans son Manifeste du mouvement de libération des animaux (1975), il forge un nouveau concept, le spécisme, qu’il définit comme suit :

Le spécisme est un préjugé ou une attitude de parti pris en faveur des intérêts des membres de sa propre espèce, et de parti pris défavorable envers ceux des membres des autres espèces.

De même que les racistes violent le principe d’égalité en favorisant les représentants de leur propre race; de même que les sexistes privilégient les intérêts des personnes du même sexe qu’eux; les spécistes permettent aux intérêts de leur propre espèce de prendre le pas sur les plus grands intérêts des membres des autres espèces.

Pour contester la prétendue supériorité de l’homme, P. Singer se fonde sur la doctrine “utilitariste” de Jérémy Bentham (1748-1832), qui écrivait en 1789 :

La question n’est pas : les animaux peuvent-ils raisonner, ni peuvent-ils parler, mais bien peuvent-ils souffrir?” (J.Bentham, introduction aux principes de la morale et de la législation; cité par Luc Ferry et Claudine Germé, Des animaux et des choses, Livre de poche, Paris, 1994, p.389)

La valeur de la vie se mesure à la capacité de jouir qu’elle offre à l’individu qui en bénéficie. Il importe donc d’améliorer le plus possible la qualité de vie des vivants, en diminuant, autant que faire se peut, la quantité totale de douleur qui affecte la biosphère. L’acte “juste” est celui qui diminue le bilan global de douleur des êtres vivants, quelle que soit leur espèce – et donc sans distinction entre les animaux et les êtres humains. Ce n’est qu’ainsi que nous nous rendons “utiles” aux vivants qui peuplent la Planète – d’où le nom de la doctrine : l’utilitarisme.

Notons que la distinction essentielle entre la souffrance – qui est propre à l’homme car elle implique la confrontation à la question du sens – et la douleur – qui est commune avec l’animal – n’est pas prise en compte par notre philosophe, qui avoue ainsi implicitement son matérialisme.

Peter Singer a dès lors beau jeu de justifier son spécisme sur la base de cette réduction de l’homme à une espèce animale parmi les autres, à peine plus évoluée. Confirmant son refus de la transcendance de l’esprit, il définit comme “être conscient”, tous les “êtres sensibles capables de ressentir le plaisir et la souffrance”.

Les “êtres conscients” ne sont pas nécessairement des “personnes”, terme qui n’est attribué qu’aux êtres “conscients d’eux-mêmes et doués de raison”. Mais il n’y a pas que les humains qui soient susceptibles d’accéder à cette catégorie :

Les grands singes, chimpanzés, gorilles, orangs-outangs représentent sans doute les cas les plus évidents de personnes non humaines. Mais il en existe certainement d’autres. Il est tout à fait possible que les baleines et les dauphins s’avèrent doués de raison et qu’ils aient une conscience de soi. Nombreux sont ceux qui, vivant avec des chiens et chats, sont convaincus que ces animaux ont une conscience de soi et le sens du futur. Nous pensons que les chiens sont plus semblables à des personnes que les cochons; si nous les gardions comme animaux domestiques, nous inverserions probablement notre ordre de préférence. (P. Singer, Question d’éthique pratique, Bayard, coll. Philosophie, Paris, 1997, p.120)

Dans la stricte logique du raisonnement de notre auteur, ces animaux non humains “personnels” auraient même davantage droit à la vie que les animaux humains qui n’auraient pas encore atteint – ou auraient perdu – le statut de personne, puisqu’ils leur seraient supérieurs.

S’il refuse toute discrimination entre les espèces, P. Singer introduit par contre une hiérarchie quant au droit à la vie – et donc une discrimination – à l’intérieur des espèces – y compris l’espèce humaine – en fonction des capacités sensitives et rationnelles de l’individu. Il en arrive ainsi à contester le droit de vivre aux individus non conscients, qui ne sont pas encore – ou qui ne sont plus – capables de sentir :

De nombreux animaux non humains entrent dans cette catégorie, auxquels s’ajoutent les nouveau-nés et certains handicapés mentaux. Les êtres auxquels manque la conscience de soi ne peuvent pas avoir de droit à la vie au sens plein du mot ‘droit (ibid., p.105)

Ce qui conduit logiquement notre auteur à affirmer :

Il semble donc, par exemple, que tuer un chimpanzé est pire que tuer un être humain qui, du fait d’un handicap mental congénital, n’est pas et ne sera jamais une personne. (ibid.)

Et encore :

Concevoir un enfant misérable n’est pas directement mauvais mais une fois qu’un tel enfant existe, comme sa vie sera forcément misérable, nous devrions réduire la quantité de douleur dans le monde par l’euthanasie. (ibid. p.168)

Pour nos anti-spécistes, la recherche du plus grand bien-être (welfare) prime sur le respect de la vie. L’utilitarisme de J. Bentham admettait déjà le droit de tuer l’animal – humain ou non – à condition de ne pas le faire souffrir. (P. Ariès, Libération animale ou nouveaux terroristes?, Golias, Villeurbanne, 2000, p.46) Dans cette même logique, P.. Singer affirme :

La vie humaine n’a pas plus de valeur que celle des animaux non humains parvenus à un même degré de rationalité, de conscience de soi, de conscience, de sensibilité, etc. (P. Singer, Questions d’éthique pratique, op.cit., p.151)

De là à revendiquer qu’on supprime de la surface de la planète – sans les faire souffrir – tous les humains non personnels qui augmentent indûment par leur souffrance celle de la biosphère, il n’y a qu’un pas, que certains groupes extrémistes n’ont pas manqué de franchir. Ainsi le Mouvement pour l’extinction volontaire de l’espèce humaine encourage non seulement l’euthanasie, mais il préconise de supprimer la majorité des hommes de la planète, afin de permettre à un plus grand nombre de vivants non-humains de jouir du bien-être auquel ils ont droit.

En outre, si la vie humaine n’est plus sacrée, il est logique de se déclarer favorable à l’expérimentation sur des fœtus de moins de 18 semaines, supposés incapables de souffrir. Et comme le nouveau-né n’est guère conscient de soi :

Le droit à la vie ne devrait prendre effet avec toute sa force légale qu’un peu après la naissance, peut-être un mois après, et non pas à la naissance même. (Ibid., p.169)

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Congrès sur les cellules souches adultes au Vatican, John Gurdon, prix Nobel de médecine 2012, sera présent

Sur le site du journal La Presse du 9 avril 2013:

(Les prix Nobel de médecine 2012, John Gurdon et Shinya Yamanaka)

 

 

Comme solution de rechange aux thérapies à base de cellules embryonnaires, le Vatican va organiser jeudi un deuxième congrès en deux ans pour promouvoir la recherche sur les cellules souches adultes, ayant le mérite à ses yeux de ne pas détruire la vie.
 
Dans une conférence de presse, le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, a présenté mardi ce congrès, de jeudi à samedi, auquel participeront de nombreux chercheurs, en particulier le prix Nobel de médecine 2012, John Gurdon, biologiste moléculaire britannique.
 
Il répond à de «nombreuses demandes» et notamment au «cri» de ceux dont les proches sont atteints par des maladies neurodégénératives comme Alzheimer, a-t-il fait valoir.
 
L'Église, a-t-il expliqué, démontre qu'elle «n'intervient pas seulement négativement» par des condamnations sur la recherche embryonnaire, et que son engagement pour les guérisons ne se résume pas à des «mots».
 
L'utilisation des embryons pour soigner ces maladies est proscrite par l'Église qui considère qu'elle détruit la vie.
 
«Les bénéfices» des thérapies à base de cellules souches sont «considérables», a argumenté le cardinal italien. Selon ses promoteurs, cette recherche est plus «efficace» que celle sur les cellules embryonnaires, au-delà même du «débat éthique».
 
C'est ce que le congrès voudrait mieux faire connaître, alors que cette alternative médicale est mal connue ou l'objet de stéréotypes. Il fera témoigner des personnes guéries grâce à ces thérapies.
 
(...)
 
Les cellules embryonnaires possèdent des «limites» comme «le risque de rejet, la capacité à développer des tumeurs», a souligné Mgr Tomasz Trafny, responsable du département scientifique du Conseil de la culture. «Les cellules souches adultes peuvent fournir les mêmes performances sans ces limites», a-t-il dit.
 
(...)
 
Les cellules souches issues des tissus et des organes --par exemple moelle épinière, sang et foie-- peuvent guérir des maladies comme la sclérose en plaques. Mais les coûts sont très élevés. Benoît XVI, recevant en 2011 les congressistes, avait appelé à faire profiter de ces thérapies «tous, indépendamment des moyens financiers».

 

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Les évêques espagnols lancent un message fort à leur peuple : il faut changer la loi du pays sur l'avortement

Sur le blog de Jeanne Smits du 8 avril 2013:

 

 

 

 

 

(...)
 
En cette occasion, notre point de départ ne peut être ailleurs que dans la dignité sacrée de l’homme et la valeur suprême de sa vie pour toute conscience droite. Vivre est le premier des droits humains, racine et condition de tous les autres. Le droit à la vie se montre à nous avec une force d’autant plus grande que son titulaire est plus innocent ou davantage sans défense, comme c’est le cas d’un enfant dans le sein de sa mère.
 
La protection du bien fondamental de la vie humaine et du droit de vivre forme une part essentielle des obligations de l’autorité. Ce service que l’autorité doit rendre n’est rien d’autre que de recueillir la demande qui se trouve présente dans la société constituée de personnes qui naissent à la vie au sein d’une famille, cellule de base de ladite société. Le droit à la vie, qui n’est pas une concession faite par l’Etat, est un droit antérieur à l’Etat même et celui-ci a toujours l’obligation de le protéger.
 
Affirmer et protéger le droit à la vie et, concrètement, celle d’un enfant dans le sein de sa mère, droit inhérent à tout être humain qui constitue la base de la sécurité juridique et de la juste vie en société, est un gage d’espérance et de prospérité pour la société.
 
Le pape Benoît XVI nous a rappelé la grande valeur et l’importance que la reconnaissance, de l’appréciation et de la défense de la vie humaine pour la construction de la paix sociale, le développement intégral des peuples et la bonne garde et la protection de la nature :
 
« Ceux qui n’apprécient pas suffisamment la valeur de la vie humaine et, par conséquent, soutiennent la libéralisation de l’avortement par exemple, ne se rendent peut-être pas compte que de cette façon ils proposent la recherche d’une paix illusoire. La fuite des responsabilités qui avilit la personne humaine et, encore davantage, le meurtre d’un être sans défense et innocent, ne pourront jamais produire ni bonheur ni paix. Comment peut-on penser en effet construire la paix, le développement intégral des peuples ou la sauvegarde même de l’environnement sans que soit défendu le droit des plus faibles à la vie, à commencer par les enfants à naître ? Toute atteinte à la vie, en particulier à son origine, provoque inévitablement des dégâts irréparables pour le développement, pour la paix, pour l’environnement. Il n’est pas juste non plus de codifier de manière sournoise de faux droits ou des abus qui, fondés sur une vision réductrice et relativiste de l’être humain et sur l’utilisation habile d’expressions ambiguës destinées à favoriser un prétendu droit à l’avortement et à l’euthanasie, menacent le droit fondamental à la vie. »
 
Dans notre contexte actuel, il apparaît nécessaire d’ajouter qu’une conscience chrétienne bien formée ne doit pas favoriser par le vote la mise en œuvre d’un programme politique ou l’approbation d’une loi particulière qui contiennent des propositions alternatives ou contraires aux contenus fondamentaux de la foi et de la morale en ce sens. Etant donné que les vérités de la foi constituent une unité indissociable, le fait d’isoler un seul de leurs contenus au détriment de la totalité de la doctrine catholique n’est pas logique.
 
D’un autre côté, et de la même manière, nous voulons dire que l’engagement politique en faveur d’un aspect isolé de la doctrine sociale de l’Eglise ne suffit pas pour satisfaire la responsabilité de rechercher le bien commun dans sa totalité. A propos de ces responsabilités nous jugeons important de rappeler que le catholique ne peut pas non plus déléguer à d’autres l’engagement chrétien qui a sa source dans l’Evangile de Jésus-Christ, pour que la vérité sur l’homme et sur le monde puisse être annoncée et réalisée.
 
Lorsque l’action politique concerne des principes moraux qui n’admettent pas de dérogation, d’exceptions ou de compromis quelconques, alors l’implication des catholiques devient plus évidente et chargée de responsabilité. Devant ces exigences éthiques fondamentales, auxquelles on ne peut renoncer, en effet les croyants doivent savoir qu’est en jeu l’essence de l’ordre moral, qui concerne le bien intégral de la personne. C’est le cas pour les lois civiles en matière d’avortement et d’euthanasie.
 
En tant qu’évêques il est de notre devoir d’aider au discernement à propos de la justice et de la moralité des lois. En ce sens, nous devons répéter que la législation espagnole actuelle sur l’avortement est gravement injuste, puisqu’elle ne reconnaît ni ne protège de manière adéquate la réalité de la vie. Il est donc urgent de modifier la loi, afin que soient reconnus et protégés les droits de tous en ce qui touche au droit le plus élémentaire et primaire à la vie.
 
En ce domaine la diffusion d’information réalisée par l’Eglise par le biais de divers organismes comme les COF (Centres d’orientation familiale) est également pressante ; tout comme la formation des personnes qui y travaillent ; et aussi l’intégration de davantage de catholiques responsables, engagés et formés aux diverses tâches que ce travail en faveur de la vie comporte. Parmi ces tâches nous jugeons important de mettre en avant le travail d’assistance et d’aide aux femmes enceintes, qui courent le risque d’avorter, au niveau du soutien matériel mais aussi psychologique avant et après un éventuel avortement. En ce sens nous exhortons également à ce que des prêtres soient formés sur ce terrain pour pouvoir aider de manière adéquate les mères toujours plus nombreuses qui souffrent du syndrome post-avortement.
 
Pour toutes ces raisons, et étant donnée la fragilité de la condition humaine, conscients de nos propres limites, nous invoquons et demandons l’aide de la sainte Vierge Marie, Mère de la Vie.

 

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Les soins palliatifs pour bébés : entrevue du Dr Elvira Parravicini

Sur le site de Zenit.org du 8 avril 2013:

 

(Dr Elvira Parravicini)

 

 

Les nouveaux-nés en phase terminale ont droit à un accompagnement de qualité, déclare le docteur Elvira Parravicini, fondatrice d’un service hospitalier spécialisé dans le confort et les soins à apporter aux bébés qui n’ont aucune chance de survie.

Formée à l’université de Milan et aujourd’hui assistante à la clinique pédiatrique de la Columbia University de New York, le docteur Elvira Parravicini dirige un service chargé de protéger leur dignité jusqu’aux derniers instants de leur courte vie, comme elle l’explique aux lecteurs de Zenit.

Zenit - Docteur, vous êtes médecin en néonatologie, que signifie pour vous ce métier ?

Dr Parravicini - Cette promesse de bonheur que l’on éprouve dans la salle d’accouchement au moment de la naissance d’un enfant m’a toujours surprise. Tout le monde est enthousiaste alors qu’il ne sait rien faire, il n’est pas intelligent, a besoin de tout ... Alors pourquoi ?

Tous sont enthousiastes et « pris » par cette nouvelle présence, car il y a dans cette naissance une promesse d’accomplissement et de bonheur.
 Disons que comme médecin, j’ai toujours voulu collaborer et réaliser cette promesse de bonheur, en prenant soin des nouveaux-nés malades.

Vous parlez de « comfort care »… en quoi consistent ces soins ?

C’est une thérapie que l’on applique aux enfants qui ont des chances de survie très courtes. Cela consiste à leur apporter du confort, à rendre leur fin de vie plus douce et pleine d’amour. Nous veillons à leur garantir des conditions de confort, en les laissant dans les bras de leurs parents, afin qu’ils se sentent aimés et restent au chaud, nous leur donnons  à manger ou garantissons un minimum d’hydratation, afin qu’ils ne souffrent ni de faim ni de soif. Et puis nous traitons la douleur.

Quand avez-vous commencé à appliquer cette thérapie ?

En 2006 j’ai eu mes deux premiers cas : j’ai rencontré les mamans de deux enfants destinés à mourir peu de temps après leur naissance et je me suis demandée: « Ces enfants sont si précieux pour leurs parents, comment puis-je les aider d’un point de vue médical ?

Et je me suis rendue compte que l’on peut faire beaucoup de choses pour les aider. Ce n’est absolument pas vrai qu’il n’y a plus rien à faire comme disent certains ! Au contraire il y a beaucoup, vraiment beaucoup à faire, à inventer: il suffit d’être attentif à leurs besoins très personnels !

Quels enfants ont besoin de ces soins ?

Les enfants atteints de maladies dites « life-limiting », c’est-à-dire les cas où la médecine n’est pas en mesure de les guérir ou de prolonger leur vie. Il y a aussi des enfants traités sur une longue durée, en thérapie intensive, qui ont subi des interventions et sont en fin de vie. La médecine n’est pas encore en mesure de les guérir, mais nous pouvons faire beaucoup pour rendre leur courte vie agréable et pleine d’amour.

Certains parlent d’acharnement thérapeutique...

Non, absolument pas, nous soutenons une vie qui est donnée et que nous suivons jusqu’au bout. Quand l’enfant nous donne des signes que la fin est proche, nous respectons ces signes, nous suivons le travail d’un Autre qui a voulu que cet enfant vive, ne serait-ce que quelques minutes.

Sur quoi le diagnostic prénatal se concentre-t-il aujourd’hui ?

Malheureusement, sur l’identification des problèmes présents dans le fœtus pour éviter qu’il naisse, mais ceci va contre la raison pour laquelle la médecine est née, c’est-à-dire: aider celui qui demande de l’aide.

(...)

 

 

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Un professeur de sciences politiques affirme que sa relation incestueuse avec sa fille équivaut au sexe homosexuel

Sur le site de Liberty News.com du 4 avril 2013 (traduction CQV):
(L'inceste brouille sévèrement l'estime de soi des enfants)
 
 
Le titre de l'article du Daily Mail se concentre sur l'équation que fait David Epstein de relations sexuelles avec sa fille biologique avec l'homosexualité, mais je fus stupéfait par l'admission qu’un membre du personnel de sciences politiques de l’Université Columbia avait des relations sexuelles avec son enfant adulte:

Le professeur de sciences politiques à l'Université Columbia de 46 ans aurait couché avec elle entre 2006 et 2009.

Epstein, qui se spécialise dans la politique américaine et le droit de vote, est également soupçonné d’avoir échangé des messages texte pervers avec cette femme au cours de leur relation.

Matthew Galluzzo, défendant Epstein, a déclaré que même si sa fille était devenue une victime dans cette affaire, elle pourrait « être mieux décrite comme une complice. »

Il a dit à ABCNews.com: «Intellectuellement, nous sommes évidemment tous moralement opposés à l'inceste et ce, à juste titre.

«En même temps, il y a un argumentation à développer (...), dans le but de lâcher ce qui se passe dans les chambres privées.

«C'est ok pour les homosexuels de faire ce qu'ils veulent dans leur propre maison. Pourquoi est-ce si différent?

«Nous devons comprendre pourquoi certains comportements sont tolérés et d'autres non. »

 

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Jeremy Irons : « Le mariage homo mène au mariage entre père et fils »

Sur le site (via le Salon Beige) de Nouvelles de France du 8 avril 2013:

 

(L'acteur Jeremy Irons)

 

 

Invité sur le plateau du Huff Post Live le 3 avril dernier, l’acteur britannique Jeremy Irons explique « [avoir] l’impression que, maintenant, on se bat pour le mot [mariage] et [craindre] que cela ne détourne le mariage de son sens ou que cela le change ». Car « c’est intéressant d’un point de vue fiscal ». Aussi, « un père pourrait-il épouser son fils ? » s’interroge-t-il. En effet, « entre hommes », « ce n’est pas de l’inceste », « l’inceste prévient la consanguinité mais les hommes n’enfantent pas, donc cela ne tombe pas dans la catégorie de l’inceste ». « Si c’était ainsi que je voulais transmettre mon patrimoine à mon enfant, sans payer de taxes, je pourrais épouser mon fils », ose-t-il.

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Très beau témoignage dans le journal Le Devoir, par le père d'un enfant autiste

Sur le site du journal Le Devoir du 8 avril 2013:

 

 

 

 

Novembre 2011 : Le diagnostic tombe : il est autiste avec une grande sévérité dans la sphère du langage. Bien que plus vraiment une surprise, cette annonce a l’effet d’anéantir toute forme d’espoir que j’avais pu me forger au fil de ces longs mois. Toute mon énergie était bâtie sur cet espoir, aussi infime soit-il, qu’il ne soit pas autiste, et chaque jour durant cette période je me raccrochais à la seule idée qu’il ne l’était pas. Ces interminables mois, je surveillais le moindre signe chez lui qui allait me réconforter, ma relation avec lui n’était plus celle d’un père avec son enfant, prenant du plaisir à jouer avec lui avec insouciance, mais celle d’un chercheur observant minutieusement une souris de laboratoire. J’étais incapable de penser à autre chose, et toute mon attention était sur ces faits et gestes. J’étais littéralement obnubilé, tétanisé et dévasté à la fois.
 
ABA pour redevenir papa
 
Cela fait maintenant 18 mois que mon fils est en intervention comportementale intensive, il suit un programme ABA, basé sur plusieurs études menées à UCLA en Californie et il progresse enfin, pas encore de langage, mais, pas à pas, il arrive à exprimer ce qu’il veut, à formuler des choix, à fonctionner en société. Aujourd’hui, il est autonome sur une piste de ski, mange parfaitement tout seul, est capable de se servir à boire, complète des casse-tête réels et joue avec manie avec un iPad pour accéder à une multitude de jeux.
 
Aujourd’hui j’ai enfin redécouvert mon fils et je suis redevenu son père, LE père dont il avait tellement besoin, j’ai découvert à quel point je l’aimais, à quel point cet enfant est une source de bonheur au quotidien. Je suis tellement heureux de pouvoir aujourd’hui profiter de sa présence, de tellement le comprendre, d’avoir la capacité de savoir comment il fonctionne et ce qui l’anime. Jamais je n’aurais pu imaginer être capable de franchir un tel obstacle, et si je peux le faire aujourd’hui c’est grâce à lui, grâce à la formidable équipe d’ABA qui le suit, grâce à la force et à la ténacité de ma conjointe, grâce à mes deux autres enfants, et grâce à toutes ses immenses qualités dissimulées derrière son terrible handicap.

 

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Mgr Simard invite les fidèles et ses confrères prêtres et évêques à participer à la marche contre l'euthanasie

Sur le site de Radio Ville-Marie du 6 avril 2013:

 

 

(Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield)

 

 

 

2013-04-05 Philippe Vaillancourt
 
L’évêque du diocèse de Valleyfield participera à la Marche printanière du 18 mai contre l’euthanasie qui aura lieu à Québec. « C’est mon principal dossier présentement », affirme Mgr Noël Simard, le responsable du comité de bioéthique de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec.
 
La marche citoyenne du 18 mai est organisée par le Rassemblement québécois contre l'euthanasie (RQCE) et est d’abord une manifestation laïque. Mgr Simard ainsi que plusieurs catholiques y prendront part, dont certains confrères évêques.
 
Noël Simard a sensibilisé les évêques québécois lors de leur plus récente assemblée plénière qui avait lieu au mois de mars. Selon lui, l’Église catholique doit être consciente qu’il y a une sensibilisation à faire « ad intra », c’est-à-dire dans ses propres rangs.
(...) 

 

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L'honneur et la gloire, le film sur les Cristeros, est maintenant en vente en DVD

Le film relatant l'épopée des Cristeros est maintenant disponible chez votre détaillants de DVD. Dans un pays où la religion est interdite, la population prendra les armes pour défendre leur droit de vivre chrétiennement. À noter que la législation totalitaire sera en vigueur une décennie avant qu'un président maçonnique ne viennent mettre en pratique ces lois liberticides. Pour avoir un aperçu, on peut regarder cette émission(en anglais seulement) de la chaîne catholique américaine, EWTN:

« La guerre des Cristeros (également connue sous le nom de Cristiada, Cristeros signifiant « partisans du Christ ») désigne le conflit armé qui opposa de 1926 à 1929 une rébellion paysanne qui souhaitait défendre l'Église catholique romaine face à l'État mexicain, alors fortement anticatholique. » (Wikipédia)

 

 

http://www.youtube.com/embed/EnPi5cXlVHo

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La bataille de l'avortement en Espagne

Sur le blog de Jeanne Smits du 6 avril 2013:

 

(Le ministre de la justice, Alberto Ruiz  Gallardon, se défilera-t-il?)

 

Parmi cinq quotidiens nationaux espagnols, seul le quotidien La Gaceta a accepté de publier l'annonce suivante qui interpelle le ministre de la justice, Alberto Ruiz Gallardon du Partido Popular au pouvoir, à propos de l'avortement. El Pais, El Mundo, ABC, et La Razon ont choisi de refuser le visuel de pleine page, à la dernière minute.
 
« Il y a des enfants qui ne souriront jamais. Ils seront morts avant. Par votre faute, M. le Ministre. »
La publicite complète (ici) comporte un texte qui dit tout.
 
« Vous pourriez faire beaucoup pour les sauver et vous ne le faites pas. Simplement, comme tant de puissants de ce monde, vous regardez ailleurs devant l'assassinat massif d'enfants à naître. Ce n'est pas “l'interruption volontaire de la grossesse », ce n'est même pas “l'avortement” : c'est, en vérité, un crime horrible. 
 
Vous et votre parti, le PP, vous avez promis la modification de la loi d'avortement, cette funeste loi promue par Bibiana Aido, et vous n'avez pas tenu la promesse. Trois cents enfants meurent chaque jour en Espagne comme conséquence d'une norme dont très sérieusement nous doutons qu'elle puisse mériter de porter le nom de “loi”. 
 
Vous, M. le ministre, vous ignorez systématiquement la protection de la vie de l'enfant à naître. Si la vie ne fait pas partie de vos priorités, permettez-nous de douter de la bonté de votre hiérarchie des valeurs. Nous ne voulons pas penser que, parmi vos convictions, se trouve celle selon laquelle le corps du fœtus est le même que celui de la femme et que par conséquent, il peut être éliminé comme s'il s'agissait d'une tumeur. Nous ne voulons pas croire que vous ne savez pas ce que dit la science à ce propos. Nous ne voulons pas croire davantage que vous ne voulez pas que les enfants sourient, ou qu'ils jouent, libres, dans un  monde où – les puissants mis à part – ils sont aimés. Protégez le droit à la vie – le seul qui garantisse les autres droits de l'homme – et modifiez la “loi Aido”. Ne continuez pas d'entasser des erreurs qui coûtent, chaque année, des milliers de vies humaines. »
(…)
Cette annonce intervient à un moment où la pression monte sur le gouvernement de « droite » de Mariano Rajoy pour honorer ses promesses, et semble-t-il fait peur dans les gros médias – mais que craignent-ils ?
 
Aujourd'hui, des milliers de personnes ont manifesté à Madrid à l'appel de 468 associations pour le respect de la vie en demandant l'abrogation de la loi d'avortement votée sous le gouvernement Zapatero, ainsi que le respect de la vie familiale. La manifestation voulait aussi faire connaître l'initiative « One of us » qui vise à obtenir grâce à une initiative législative populaire l'adoption d'une loi européenne protectrice de la vie (voir ici le lien vers le site français).
 
En Espagne, toujours, Benigno Blanco, président du Foro Español de la Familia, s'est adressé à la majorité au pouvoir en assurant que si elle ne tient pas ses engagements sur la vie, elle va s'exposer à la « profonde désaffection et à l'abandon électoral de la part de son électorat ». « Un pourcentage élevé de l'électorat a voté Partido Popular en raison de l'engagement de celui-ci  de réformer la loi d'avortement en vigueur pour protéger la vie et la femme enceinte. »
 
Cela fait maintenant un an que le PP est au pouvoir et que rien n'a été fait en ce sens, sinon quelques « annonces qui sonnaient bien » de la part du ministre de la Justice, Ruiz Gallardon. « L'impatience des défenseurs de la vie va grandissant », a-t-il déclaré pour finir à COPE, avertissant le Partido Popular qu'ils « sauront lui présenter la facture électorale ».
 

 

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