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L'État ne peut être neutre : réflexion de Campagne Québec-Vie sur l'euthanasie et la « charte des valeurs québécoises »

Nous croyons que la volonté du gouvernement québécois de légaliser l’euthanasie et de promulguer une « charte des valeurs québécoises » manifeste l’un et l’autre un mal identique qui ronge la quasi-totalité des pays occidentaux : le libéralisme.

Le libéralisme : coquille vide, idole muette

Le libéralisme moderne est né à la suite des guerres des religions d’Europe. Il s’est nourri par la suite des progrès fulgurants de la science expérimentale. Les dirigeants des diverses nations européennes souhaitaient mettre de côté leurs différends théologiques et moraux pour miser plutôt sur l’ordre et la paix temporels, quitte à laisser indéfiniment en suspens des débats fondamentaux. En même temps, les progrès de la science expérimentale donnaient à espérer que tout problème pourrait se résoudre par les moyens de plus en plus puissants de la technique.

Cette « tentation technicienne » à laquelle nous avons succombé a fait de nous (les Occidentaux), après 300 ans d’acculturation libérale, des génies en technique mais des idiots en morale, en théologie et en humanité. Nous savons peut-être comment faire, mais nous avons oublié ce que nous devons faire. Nous peinons à fonder un projet commun, car rien ne nous rassemble, aucune vertu, aucune notion du bien, sauf une dépendance à la technique (moyens de transport, gadgets électroniques, systèmes de communications, systèmes de gouvernance, etc.).

Aujourd'hui, l’idole du libéralisme, mélange d’indifférence au bien et de fétichisme de la technologie, déçoit de plus en plus. On la voit comme elle est: une idole muette, sans vie. Voilà pourquoi plusieurs s’efforcent de façonner une idole à leur convenance : la société se désagrège et chacun se rabat sur ses obsessions personnelles. Les uns tombent dans un hédonisme égoïste; les autres prônent l’indépendance ou un autre projet politique majusculaire pour se donner une espérance apte à remplir le vide qui les accable; un certain nombre se lance dans un activisme bourgeois, comme la défense des phoques ou des koalas. Tout pour combler ce vide causé par la répression de toute question portant sur le bien et son fondement, c’est-à-dire Dieu, répression qui prive la personne de ce qui est le plus précieux : ses raisons de vivre, ses responsabilités envers son Créateur. 

Les hyper-libéraux

Toutefois, plusieurs parmi nous sont encore entichés de libéralisme. Comme les Aztecs qui, en constatant que leur culte à des dieux féroces ne donnait plus les résultats escomptés, multipliaient les sacrifices humains, ces hyper-libéraux, voyant les problèmes démographiques, économiques, sociétaux et existentiels s’aggraver, redoublent d’ardeur dans leur culte envers l’idole libérale. Ce qui se traduit par une fuite en avant, par le passage d’une mise entre parenthèses de la transcendance en une hostilité ouverte envers toute transcendance et toute loi qui pourrait encadrer ou limiter l’autonomie absolue de l’individu. Et le tout est doré d’un optimisme outrancier en la puissance salvatrice de la technique, qui saura, par quelque système miraculeux, fonder une société en harmonisant tous les intérêts divergents d'individus désormais purement autonomes.

L’euthanasie

On peut maintenant mieux comprendre l’empressement au Québec de légaliser l’euthanasie. C’est le libéralisme qui se manifeste par le culte simultané de l’autonomie individuelle et de la gestion. Comme le dit le rapport Ménard (qui, avec le rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, présente divers arguments juridiques et philosophiques pour justifier la décision du gouvernement québécois de déposer le projet de loi 52 qui vise à dépénaliser l’euthanasie au Québec), l’autonomie de l’individu prime sur toute autre considération, sauf un prétendu « intérêt de l’État pour la vie ». Et c’est la technique administrative (l’application rigoureuse de balises) qui, comme par magie, préviendrait tout dérapage relié au fait de donner le droit de tuer aux employés de l’État.

« Charte des valeurs » : La tyrannie s’installe

Paradoxalement, la conséquence de l’hyper-libéralisme, ce culte voué à l’autonomie absolue de l’individu et de la technologie, sera la tyrannie. Car seule la tyrannie est en mesure d’encadrer des individus autonomes n’ayant en commun que le désir de faire ce qu’ils veulent. Le prétendu « intérêt de l'État pour la vie » déguise une réalité effrayante : l'État libéral, se considérant le garant de l'autonomie absolue de l'individu, se pose comme bien ultime, et s'arroge le titre de Dieu. Cette tyrannie, nous en voyons les prémices dans le projet de loi de la soi-disant « Charte des valeurs québécoises ».

Cette charte constitue une tentative de l'État pour refaire une société éclatée par l'exaltation de l'autonomie et le rejet de Dieu. Puisqu'il s'agit d'un État libéral qui ne prétend plus fonder ses lois sur une métaphysique et une théologie cohérentes, nous trouvons dans cette charte un ramassis de « valeurs » qui font l'objet d'un consensus mou où ne surnage qu’une conception abstraite de l’égalité. En même temps, des droits fondamentaux tels la liberté religieuse sont bafoués par l'interdiction des employés de l'État de porter des symboles religieux ostentatoires. Voilà donc les débuts de la tyrannie: le mépris de droits fondamentaux d’un État qui se prend pour un dieu.

Solution: Suprématie de Dieu et respect de la loi naturelle

Pour mettre à sa place l'État tyrannique et l'individu-roi, nous proposons une revalorisation du legs négligé qu’est le concept de loi naturelle, dont on peut dériver, sans besoin de se référer à la Révélation, les droits, les responsabilités et la finalité de l'homme. Cette revalorisation entraînera nécessairement une répudiation d'un principe fondateur du libéralisme : la mise entre parenthèses de la question politique de Dieu pour un temps indéfini, assurant la prétendue « neutralité » de l'État et l'autonomie absolue de l'individu. Cette réappropriation de la loi naturelle et de la suprématie de Dieu signalera aussi un retour à la réalité, car l'État n'a jamais été, n'est pas, et ne pourra jamais être « neutre », c'est-à-dire libre de toute conception du bien et de Dieu, et l'autonomie absolue est évidemment une chimère.

Mettre de côté la question de Dieu et de ses commandements par peur des frictions, c’est faire l'autruche. Une fois l'impossibilité d'une neutralité de l'État reconnue, il incombe aux dirigeants, par souci de promouvoir le véritable bien commun, de revisiter le concept de loi naturelle, seul capable d’établir un authentique vivre-ensemble, loin des tyrannies forgées en vue de contenir l'anarchie individualiste.

GEORGES BUSCEMI

Porte-parole et président de Campagne Québec-Vie

Comptant mille donateurs annuels issus de toutes les couches de la société québécoise, Campagne Québec-Vie est un organisme à but non lucratif qui a pour but de promouvoir la famille traditionnelle et le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle.

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Trois semaines après l'avortement, le tiers des femmes ont déjà des symptômes post-traumatiques selon une étude

Sur le site de l'Université de Montréal du 2 février 2009 :

 

 

Le tiers des femmes qui subissent un avortement présentent des symptômes de stress post-traumatique trois semaines après l'intervention. «C'est-à-dire qu'elles ont des cauchemars et des souvenirs qui accentuent leurs sentiments de culpabilité et de détresse. Certaines pleurent fréquemment, ont du mal à trouver le sommeil ou entretiennent des idées noires, voire suicidaires», explique Marie-Alexia Allard, étudiante au doctorat et auxiliaire de recherche au Département de psychologie de l'UdeM.
 
C'est auprès d'un groupe de 42 patientes du Centre d'orthogénie de l'Hôpital d'Aurillac, en Auvergne, que la psychologue a mené son étude entre les mois de janvier et de mai 2007, dans le cadre de sa maitrise en psychopathologie à l'Université de Toulouse II-Le Mirail. Elle a interrogé les femmes avant l'avortement, puis à deux autres occasions: le jour de l'intervention puis trois semaines plus tard. «Près de la moitié des répondantes, soit 45 %, présentent des symptômes d'anxiété intense trois semaines après leur sortie de l'hôpital et le tiers, c'est-à-dire 35 %, de stress post-traumatique. On observe aussi des risques élevés de dysfonctionnements de la personnalité.»
 
L'étudiante, qui poursuit des recherches doctorales à l'Université de Montréal sous la direction de Mireille Cyr, mentionne que l'interruption volontaire de grossesse (IVG) n'est pas le seul élément à avoir contribué à détériorer leur état psychologique. Mais il est évident, à la lecture des réponses aux questionnaires, que l'intervention a eu un effet sur leur santé mentale.
 
En France, on compte 14,7 IVG pour 100 naissances. Ce taux est encore plus haut au Québec: 34,7. Pourtant, les études sur les conséquences psychologiques de ces interventions sont rares, ce que Mme Allard attribue à la difficulté de joindre les femmes qui les subissent. De nationalité française, la doctorante a pu compter sur la collaboration du Dr Christian Mazel, gynécologue obstétricien au Centre d'orthogénie, et de la sage-femme Danielle Allard (la mère de l'étudiante). Sans ces personnes-ressources, il lui aurait été difficile d'établir un échantillon suffisant pour effectuer son étude, sous la direction d'Henri Chabrol, professeur au département de psychologie de l'Université de Toulouse II-Le Mirail, et avec la collaboration de Natalène Séjourné.
 
(...)
 
Dans l'échantillon étudié par la chercheuse, 14 % des femmes ayant subi un avortement n'en avaient parlé à personne. Pas même au géniteur. Cela dit, certaines femmes subissent une IVG sans séquelles mesurables. Par ailleurs, près du tiers des femmes (29 %) en étaient à leur deuxième avortement.
 
(...)
 
La psychologue rappelle que la durée de sa recherche et la taille de son échantillon ont limité la portée de son étude. Il aurait été intéressant de retrouver les participantes six mois ou même un an plus tard de façon à mesurer les répercussions à long terme d'un avortement.
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Une femme transsexuelle veut être le père de son enfant...

Sur le site du journal Le Figaro du 13 septembre 2013 :

(Avant de donner naissance à un enfant, un petit ménage dans les idées serait peut-être nécessaire...)

 

 

 

 

La bataille judiciaire de ce père, entamée à Berlin en avril, risque d'être longue. Elle donne des sueurs froides aux élus français qui travaillent sur le sujet.
 
«Voilà qui ne va pas nous simplifier la tâche!», soupire Maryvonne Blondin. Avec sa collègue Michèle Meunier, la sénatrice socialiste dirige un groupe de travail sur l'identité de genre. «Nous réfléchissons depuis quelques mois à une loi qui faciliterait le changement d'état civil pour les transexuels, explique-t-elle. Comme en Argentine, en Allemagne ou en Espagne, il s'agirait de permettre à ces personnes d'obtenir de nouveaux papiers, correspondant à leur physique, sans avoir à se soumettre à une opération chirurgicale».
 
Mais au fil de leurs auditions, les sénateurs découvrent les difficultés du dossier... Ainsi, ce casse-tête qui tourmente les services de l'état civil de Berlin. Début 2013, selon une note interne datant d'avril, révélée par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, «un homme a donné naissance à un enfant». Il s'agissait en réalité d'un transexuel: né femme, doté d'un appareil génital féminin, il se définit cependant comme homme et, après avoir suivi un traitement hormonal durant des années, s'était fait enregistrer comme tel à l'état civil de sa mairie. «Il a clairement l'apparence d'un homme, témoigne Anja Kopfinger, une élue écologiste. Il porte un bouc et n'a pas de seins».
 
Des «hommes enceints» et des «pères-femmes»
 
Là où l'affaire se corse, c'est que malgré sa grossesse -obtenue après une insémination-, l'homme ne veut absolument pas être considéré comme la mère du bébé, mais comme son père. Pour éviter d'avoir à mentionner le nom de la mère sur des documents, il n'a pas accouché à l'hôpital mais chez lui, avec l'aide d'une sage-femme.
 
Le sexe du bébé est d'ailleurs tout aussi incertain… Le père aurait souhaité qu'il ne soit pas mentionné sur les registres de l'état civil. L'administration s'y est opposée. L'enfant aurait donc, semble-t-il, été inscrit comme étant de sexe masculin. Mais le Spiegel se permet d'en douter: personne n'a pu vérifier.
 
Selon la presse allemande, la bataille judiciaire de ce père, entamée en avril, risque d'être longue: il veut que sur aucun document, la case «mère» ne soit remplie. «Que va-t-il se passer quand l'enfant s'apercevra que son père est en fait sa mère biologique?», s'émeuvent certain élus locaux. «L'Allemagne va devoir s'organiser, prévient Andrea Budzinski, présidente de l'Association pour la transidentité et l'intersexualité. Il va y avoir des hommes enceints et des “Väterinnen” (néologisme qui pourrait se traduire par “pères-femmes”). Un jour ça deviendra banal».
 
Depuis 2011, les transexuels allemands n'ont plus besoin de se soumettre à une opération chirurgicale - et donc à une stérilisation - pour obtenir un changement de sexe officiel. Le nombre de demandes a ainsi augmenté: alors qu'en 1995, on avait dénombré 400 changements de sexe, en 2012, on a enregistré 1277 cas.
 
(...)
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Les médecins recommandent aux femmes d'avoir des enfants avant 35 ans...

Sur le site de yahoo du 14 septembre 2013:

 

 

 

 

Selon les spécialistes présents  au British science festival de Newcastle cette semaine, les femmes qui veulent un enfant doivent songer à la maternité avant 35 ans.
Même si les traitements d’aide médicale à la procréation existent et qu’il n’est plus rare d’avoir un bébé à 40 ans, les experts réunis cette semaine au British science festival de Newcastle ont tenu à rappeler que l’horloge biologique des femmes n’a pas beaucoup changé. Et que celles qui veulent avoir un enfant doivent songer à le faire avant 35 ans si elles ne veulent pas connaître les déconvenues de l’infertilité.
Selon ces experts, le nombre de grossesses tardives ayant considérablement augmenté ces dernières années, les femmes ont fini par oublier que la fertilité diminuait grandement dès l’âge de 30 ans. « 95% des femmes âgées de 35 ans qui ont des relations sexuelles non protégées arrivent à avoir à un enfant au bout de trois ans, contre 75% seulement pour les femmes âgées de 38 ans » a rappelé l’Agence sanitaire britannique (NHS). Une baisse de la fertilité qui va de pair avec la chute du nombre d’ovules dont nous disposons. Une récente étude menée à l’Université d’Edinbourg a en effet montré que les « réserves ovariennes » dont chaque femme dispose à la naissance, diminuent à un rythme beaucoup plus rapide qu’on ne le croit. Ainsi, à l'âge de 30 ans, une femme ne disposerait plus que de 12% de ses ovules… et n'en aurait plus que 3% à l'âge de 40 ans.
24 % des couples ne parviennent pas à obtenir une grossesse après un an
« 35 ans semble être un âge charnière car au-delà de cet âge les femmes qui veulent avoir un enfant par fécondation in vitro, y parviennent également plus difficilement. Le nombre de fausses-couches est en effet plus important après 35 ans qu’avant » ont souligné les experts.
En France, les chercheurs de l’Inserm qui travaillent actuellement sur la fertilité des couples français, parlent « d’un problème de santé non négligeable ». Ils ont en effet constaté que 24 % des couples ne parviennent pas à obtenir une grossesse après un an de tentatives et que 11% n’y arrivent toujours pas après deux ans de tentatives.
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Une interdiction du discours pro-vie en France?

Sur le blog de Jeanne Smits du 13 septembre 2013 :

(Najat Vallaud-Belkacem)

 

 

Plus de 220 000 avortements légaux déclarés en France par an, cela ne leur suffit donc pas ? Un rapport qui vient d’être mis en ligne par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, HCEfh, demande que le ministre des Droits des femmes fasse quelque chose pour rendre plus accessible une « information de qualité » sur le droit à l’avortement. Il s’agit de contrebalancer les sites pro-vie qui sont, horreur ! souvent mieux référencés et plus visibles sur internet, avec leurs présentations « fallacieuses », leur « information biaisée, voire hostile à la pratique de l’avortement ».
 
C’est urgent, Najat Vallaud-Belkacem qui exerce le « porte-parolat » (sic) du gouvernement, commanditaire du rapport, doit créer un site internet institutionnel pour les femmes et les professionnels de l’« IVG » ; il faut un numéro de téléphone national, « guichet unique » à quatre chiffres, anonyme et gratuit, une équipe nationale de veille et d’animation, fruit d’un partenariat entre l’Etat et des associations pro-mort, et pour finir organiser la première campagne nationale d’information sur le droit à l’avortement : par radio, affiches et encore mieux par la télévision.
 
C’est le « discours public volontariste » que le HCEfh appelle de ses vœux : l’Etat doit vouloir, aimer, promouvoir la mise à mort volontaire des tout-petits après l’avoir légalisée, remboursée, et pour finir rendue gratuite en janvier dernier.
 
(...)
 
En attendant, il s’agit de ne laisser aucune femme passer entre les mailles de l’IVG : lui assurer un accès rapide à l’opération, lui éviter d’être hors-délais, et lui permettre d’exercer « un droit fondamental sans supplément d’angoisse et/ou de culpabilisation ».
 
(...)
 
Appeler la police ?
 
Alors, faut-il les poursuivre ? Le rapport désigne clairement les conseils ou l’« information volontairement tronquée » des sites pro-vie comme une « forme de pression psychologique » qualifiée et réprimée par le code de la santé publique, mais estime les poursuites difficiles : alors il faut changer la loi.
 
« A l’heure où le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes comprend un article 17 souhaitant l’extension des obligations des hébergeurs et fournisseurs d’accès internet à toutes formes d’incitation à la haine fondée sur le sexe, l’orientation ou l’identité sexuelle, il convient de réfléchir à étendre également le périmètre d’application du délit d’entrave. Les informations contenues sur internet ne peuvent pas contrevenir à nombre de règles, principes ou dispositions légales » : voilà une autre « piste » proposée par le rapport. Une autre imagine d’imposer à tout site parlant d’IVG de donner les adresses où l’on peut avorter… L’ensemble menace directement tous les sites pro-vie, et on pourrait même imaginer à terme que tout discours contre l’avortement soit interdit.
 
Il faut bien comprendre que les avorteurs ne veulent pas seulement ôter toute dimension morale à l’avortement, ils obéissent à une logique bien plus large. Tant que la femme n’aura pas le choix absolu de donner la vie ou non, d’échapper ou non à l’« aliénation » de la maternité et de la famille, elle ne pourra, aux yeux des idéologues du genre, vivre exactement comme un homme, dans l’indifférenciation radicale qui porte la marque infernale de la haine du réel.
 
(...)
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La Coalition des médecins pour la justice sociale dénonce les prochaines dérives de l'euthanasie

Sur le site du journal Métro du 13 septembre 2013 :

 

 

 

Si le Québec va de l’avant avec son projet de loi 52, qui baliserait l’aide médicale à mourir, il y aura des importants dérapages, et le nombre de cas explosera, du moins selon la Coalition des médecins pour la justice sociale.
 
En point de presse jeudi, le Dr Paul Saba, président de la Coalition, a fait état de la «pente glissante» dans laquelle se lancerait le Québec s’il va de l’avant avec son projet de loi. «Dès qu’on ouvre la porte, c’est difficile de la fermer, a-t-il lancé. Il y aura des dérives. Les médecins font des erreurs médicales. La médecine, c’est un art. L’euthanasie, c’est l’abandon du patient».
 
La Coalition a fait témoigner le chimiste belge Dr Tom Mortier, qui mène dans son pays une croisade contre l’euthanasie. «En Belgique, nous avons 10 ans d’avance sur le Québec en la matière, a-t-il suggéré. À l’origine, la loi qui encadre l’euthanasie avait des balises semblables [à celles du projet de loi 52]. Voir ce qui se passe en Belgique maintenant, c’est voir le futur du Québec dans 10 ans si vous procédez avec cette loi».
 
Dr Mortier a décrit plusieurs cas belges où l’euthanasie aurait été prodiguée à des gens qui ne figureraient pas dans la catégorie de patients touchés par le projet de loi 52 tel que proposé. La mère du chercheur aurait d’ailleurs été euthanasiée pour une dépression. Deux jumeaux auraient aussi eu droit au suicide assisté après avoir appris qu’ils deviendraient aveugles.
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Pourquoi régler par le laïcisme (anti-laïcité)le problème de l'interprétation intégriste et terroriste de la religion musulmane?

Depuis des années, Pauline Marois et le Parti Québécois ont travaillé avec acharnement pour déchristianiser le Québec. Après la perte de la confessionnalité des écoles, l’interdiction de parler de Dieu dans les garderies, le gouvernement désire ajouter une charte qui implicitement exprime la nocivité des religions en elles-mêmes, qui doivent être mises sous surveillance.

Comme le Parti ne veut pas heurter de front la sensibilité québécoise attachée à son patrimoine religieux, des exceptions sont faites pour éviter les confrontations. Mais il n’en reste pas moins que le message obligatoire présent dans la fonction publique et qui se répercutera dans la promotion d’une intolérance dans toutes les sphères de la vie publique, est que l’expression de l’appartenance religieuse est signe d’intégrisme, de fanatisme, d’un danger qui doit être combattu.

Et pour l’ensemble des Québécois, le pire intégrisme à combattre est l’intégrisme musulman. Par crainte d’un fanatisme musulman, bien réel et dangereux, les Québécois plongent tête baissée dans un laïcisme, religion d’État voulant éradiquer le phénomène religieux de la sphère publique, de la fonction publique en premier lieu, « étape par étape » comme le mentionnait Pauline Marois.

Et Bernard Drainville d’ajouter  qu' « on ne souhaite pas que les enfants soient exposés à quelque influence religieuse que ce soit ». Bernard Drainville croit avoir personnellement une autorité qui surpasserait celle des parents en matière de liberté de conscience et de religion…

On imposera partout où l’État paye, une religion : le laïcisme, neutralisation de toute expression religieuse autre qu’un matérialisme pratique,  seule manifestation religieuse tolérée par les athées.

Le danger que représente ce laïcisme agressif qui se croit le droit d’obliger des citoyens à enlever un signe religieux est actuellement très grand au Québec. Beaucoup plus grand que celui représenté par une population musulmane fanatique à l’intérieur de la communauté musulmane modérée du Québec.

Si l’on veut faire comprendre la violence et l’intolérance du gouvernement, il faudrait imposer aux partisans du laïcisme une obligation semblable : l’obligation d’exprimer  par un signe vestimentaire leur appartenance à l’athéisme, à l’agnosticisme, à la franc-maçonnerie relativiste et occulte, etc. Ils comprendraient peut-être alors la portée du geste d’oppression et de domination que constitue l’imposition d’effacement d’une identité chérie.

Malheureusement, beaucoup de Québécois ne voient pas actuellement cet enjeu, camouflé par un voile…

Car c’est ce voile, cette burka, cette nourriture halal, que beaucoup rejettent parce qu’ils sont des signes communs aux musulmans modérés et aux terroristes islamiques. Parce que l’on ne peut délimiter qui deviendra terroriste, on voudrait éliminer une culture du territoire québécois. C’est là le sens de l’appui d’une majorité de Québécois de souche qui désirent que l’immigration de religion et culture musulmane s’intègre, au sens de disparaître, dans la culture québécoise. Si les Québécois étaient racistes et xénophobes, pourquoi auraient-ils accepté depuis des décennies, avec joie même, les quartiers de la petite Italie, le quartier chinois, le quartier portugais, etc. Jamais on n’a vu ni entendu de débats sur une « nécessaire » disparition de ces particularités culturelles montréalaises.

Et ici nous sommes en présence d’un problème non pas québécois, mais bel et bien occidental devant non pas «la» mais bel et bien « les » religions musulmanes. Parce qu’il n’y a pas de credo ni de catéchisme musulman qui définisse clairement des dogmes incontestables de tout citoyen musulman.

Ce qui fait toute la force du redoutable auto-proclamé porte –parole de la communauté musulmane en Europe, le débatteur exceptionnel Tariq Ramadan, terreur d’une population qui ne peut s’objecter à ses propos utilisant les règles mêmes de la pensée occidentale pour faire accepter une population musulmane, mais surtout, une culture musulmane modérée partout en Europe.

Comment accepter au nom du droit fondamental à la liberté religieuse, la présence grandissante d’un Islam modéré dont les adeptes grossissent en nombre du fait, à la fois d’une immigration importante et d’un taux de natalité beaucoup plus élevé que celui des populations occidentales en régression démographique? Comment accepter ce danger, parce qu’il est véritable, d’une population laissée à sa libre interprétation des textes coraniques qui contiennent à la fois des sourates proclamant la tolérance à l’égard des chrétiens, des Juifs et des adeptes d’autres religions, et d’autres sourates, plus récentes, demandant leur mise à mort?

« Tuez-les partout où vous les trouverez, chassez-les des lieux d’où ils vous auront chassés… » (Surate 2 :191)

Comment ne pas se rappeler les nombreuses mises en garde sur les phases de faiblesse et du Jihad. L’Islam modéré étant nécessaire dans les pays où les Musulmans sont minoritaires et doivent s’accroitre tranquillement  pour passer ensuite au djihad dans les pays qu’ils peuvent conquérir ou dominer.

Il faut noter qu’à l’intérieur même des populations musulmanes, nombreux sont ceux qui craignent de s’opposer à un Islam violent.

Comment faire confiance à des coreligionnaires qui n’ont pas une voie commune, une autorité reconnue par tous les musulmans et pouvant interpréter les textes en réfutant les sourates violentes et en promulguant les sourates pacifiques?

C’est pour cette raison que tous les raisonnements, aussi justes et bienveillants soient-ils, ceux d’un Tariq Ramadan, ne viendront jamais à bout d’une nécessaire méfiance devant ce qui peut à tout instant se transformer en un cauchemar terrifiant, celui d’une population terroriste sur un territoire, voulant imposer l’Islam et sa charia par la force, ou même, par la démocratie, par une démographie musulmane majoritaire déposant son bulletin de vote…

Ce problème très réel est celui, circonscrit, auquel devrait s’attaquer avec honnêteté les gouvernements occidentaux.

Parce que l’Islam repose sur le Coran, un texte qui a le grave défaut de dire une chose et son contraire sur des points capitaux comme la mise à mort de l’incroyant… selon la situation de force ou de faiblesse que l’auteur du Coran ressentait au moment de rédiger sa religion.

Personne, pas même les anti-sémites, n’a vraiment peur des Juifs, encore moins des chrétiens, ni des bouddhistes…

La peur que produit universellement l’Islam, chez les musulmans eux-mêmes, est le signe évident qu’il y a un très grave problème  interne à la religion musulmane, problème qui prend sa source à l’intérieur même des écrits du Coran…

La libre interprétation produit la libre réaction…

Qui, lorsqu’il voit la situation de maints pays majoritairement musulmans, peut de façon réaliste envisager avec sérénité le jour où la population de son pays sera serviteur de la puissance proclamée par le Coran?

Plutôt que de s’attaquer lâchement à la liberté religieuse, les démocraties occidentales devraient avoir la sincérité de définir et circonscrire le problème «religieux» à ce qu’il est. Et de chercher des solutions spécifiques sans brimer la liberté religieuse de tous les citoyens de confessions théistes ne partageant pas un laïcisme militant ne convenant réellement qu’aux citoyens de confession athée.

Que Pauline Marois cesse de vouloir justifier son laïcisme d’athée par des cas isolés qui peuvent déjà se régler selon une règlementation intelligente. Elle joue avec le feu et, tranquillement, les Québécois réaliseront que sa tentative de camoufler sa haine du christianisme sous la défense de « valeurs québécoises » est tyrannique et liberticide.

Plus qu’avec le feu, Pauline Marois joue peut-être avec la vie même du Parti Québécois…

Et si elle avait le moindre esprit de leadership et une vision prophétique, elle pourrait lancer, au Québec, un vaste mouvement de réflexion et de prise de position qui pourrait devenir mondial pour, oui, imposer une interprétation modérée du Coran dans les pays occidentaux, qui respecte la loi naturelle inscrite dans le cœur de tout être humain : «Tu ne tueras pas…» Puisqu’aucune interprétation du Coran n’a plus de valeur, n’a plus d’autorité qu’une autre, il est permis de travailler ardemment, comme le fait, peut-être, un Tariq Ramadan, à faire partager une compréhension pacifique du Coran. Et pour ceux qui ne partageraient pas cette compréhension non-violente du Coran, les portes de notre pays et de l'Occident doivent leur être fermées. Nul besoin d’une charte voulant éliminer les religions de la fonction publique en attendant de les faire disparaître de l’espace public…

Et tout cela en gardant une nécessaire méfiance envers ceux qui mettent, peut-être, plus d'énergie à faire accepter une culture musulmane modérée à l'Europe que de modifier une culture musulmane intégriste... Qu'il est difficile mais combien nécessaire de jauger une religion dont le fondateur même avait deux visages...

Non, toutes les religions n'ont pas la même valeur... Le Laïcisme est totalitaire par nature, l'Islam peut l'être selon l'interprétation qu'on lui donne. Mais dans la situation québécoise, le plus grand danger, c'est bel et bien le laïcisme anti-laïcité de la charte des « valeurs québécoises »...

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L'Association des parents catholiques du Québec s'oppose à la charte des « valeurs québécoises »

(Mme Diane Joyal, présidente de l'Association des parents catholiques du Québec)
 
 
La Charte des valeurs québécoises, une charte de l'intolérance
 
Montréal le 12 septembre 2013.
 
Nous avons pris connaissance des documents se rattachant à la présentation de «La Charte des valeurs québécoises». Dans sa proposition, le Parti québécois veut proclamer la neutralité religieuse de l’État avec tous ses interdits et ses possibilités exemp-tions. Mais, la neutralité n’existe pas.  Nous considérons que la charte proposée représente des changements inquiétants pour la démocratie et le respect de l’identité du peuple québécois et de son patrimoine religieux catholique.
 
Lorsque le gouvernement a retiré au Québec des protections constitutionnelles garantissant le droit aux commissions scolaires confessionnelles en 1997, il a promis de maintenir les écoles confessionnelles selon le désir de la très grande majorité des parents. En l'an 2000 ces écoles publiques étaient sécularisées. Il avait promis de garder le choix d'un enseignement religieux, selon le désir de 85% des parents. Mais, en 2005, il annonçait l'abolition de ce choix et en 2008 il imposait les contenus multi religieux et le relativisme moral.
 
Aujourd'hui, il veut proclamer l'État laïc dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, tout en offrant à certaines institutions et municipalités des droits religieux pour 5 ans à la fois et une certaine liberté aux écoles privées pour le moment. Une fois que la Charte québécoise proclame l'État laïc, il n'y aura aucune protection légale pour ces promesses vides.
Comme dans le passé ceux qui y accorderont foi risque d’être déçus grandement. 
 
En plus de brimer le droit à l'expression religieuse personnelle, proclamer l'État neutre et séculier risque de rendre impossible tout argument public basé sur la conviction religieuse et toute action publique en lien avec une conviction religieuse, comme l'a fait remarquer Margaret Somerville, fondatrice du Centre for Medicine, Ethics and Law à l'Université McGill (Ottawa Citizen, 23 août, 2013). Les croyants deviendraient des citoyens de deuxième classe. L'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) s'oppose formellement à un État qui enracinerait dans sa Charte des droits et libertés des conditions de discrimination contre les croyants.
 
Diane Joyal, Présidente provinciale
Association des parents catholiques du Québec (APCQ)
 
 
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Selon des juristes, la charte des « valeurs québécoises » serait inconstitutionnelle

Sur le site du Journal La Presse du 13 septembre 2013 :

(Le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud)

 

 

Le grand absent du débat sur la Charte des valeurs est le ministre de la Justice du Québec, Bertrand St-Arnaud. Pourtant, qui dit charte dit règles de droit, non?
 
Partout sur la place publique, des experts remettent en question la validité constitutionnelle des règles présentées dans le document d'orientation, si jamais elles sont adoptées par l'Assemblée nationale.
 
Il y a plus embarrassant pour le ministre: les experts en droit constitutionnel du ministère de la Justice ont émis un avis négatif confidentiel ce printemps, a appris La Presse.
 
Ce groupe d'avocats est celui qui conseille le gouvernement et qui prépare les dossiers devant la Cour suprême dans les grandes causes constitutionnelles du Québec. Il compte en son sein plusieurs des meilleurs experts en la matière au pays.
 
(...)
 
Pour contourner l'obstacle que constituait cet avis béton, on a consulté un constitutionnaliste réputé, Henri Brun.
 
Si l'on décode les propos tout en nuances du professeur émérite, il ne dit guère plus que... «la cause est plaidable».
 
L'éminent juriste, qui a fourni sa contre-expertise ce printemps, estime que «les chances que ça passe le test seraient plus grandes» si on limitait la restriction aux figures d'autorité (juge, procureur de l'État, gardien de prison, etc.). Une façon de dire son doute quant à la validité du projet dans son état actuel, vu les décisions des tribunaux canadiens.
 
(...)
 
Les sources indiquent cependant que le dossier a été confié à l'experte la plus réputée du ministère en matière de liberté de religion, l'avocate Isabelle Harnois. On l'a vue plaider plusieurs causes au nom du Québec en Cour suprême - notamment pour contester le droit de parents témoins de Jéhovah de refuser une transfusion sanguine à leur enfant ou pour les huttérites de l'Alberta de ne pas être photographiés pour leur permis de conduire.
 
Or, nous disent nos sources, son avis concluait que l'interdiction du port de signes religieux pour tous les employés de l'État ne passait pas le test de la Charte des droits - ni la canadienne ni la québécoise.
 
À moins d'utiliser la disposition de dérogation, qui permet de soustraire une loi aux chartes constitutionnelles, une telle charte des valeurs serait donc probablement invalidée par les tribunaux.
 
Dans un point de presse hier, l'ancienne ministre de la Justice Kathleen Weil a dit qu'il serait "absurde" de penser que les juristes du Ministère aient avalisé ce projet. «J'ai été ministre de la Justice, et je ne crois pas qu'ils aient congédié tout le monde au Ministère, les mêmes juristes qui étaient là...»
 
Elle a obtenu un avis juridique quand le gouvernement libéral a présenté un projet de loin interdisant le voile intégral dans la fonction publique. Elle sait pertinemment l'avis des experts du Ministère à ce sujet.
 
(...)
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«On ne souhaite pas que les enfants soient exposés à quelque influence religieuse que ce soit » dixit Bernard Drainville

Ah? Et que fera-t-on alors de l'influence religieuse des parents qui pratiquent la religion de Bernard Drainville, le laïcisme borné? Sur le site de Pour une école libre du 11 septembre 2013 :

 

 

 

Le gouvernement Marois veut préserver les enfants de l’influence religieuse et ne permettra pas aux écoles et aux garderies subventionnées par l’État de se soustraire à l’interdiction des signes religieux apparents.
 
Les cégeps, les universités, les hôpitaux et municipalités pourront être exemptés. Elles bénéficieront d’un «droit de retrait» d’une durée de cinq ans, qui sera renouvelable, mais qui «ne doit pas être un moyen de s’exempter systématiquement».
 
Pas question cependant d’accorder ce droit de retrait aux écoles, aux CPE et aux garderies subventionnées par l’État. « On a décidé de protéger les enfants, qui sont une clientèle plus influençable et plus vulnérable. (…) On ne souhaite pas que les enfants soient exposés à quelque influence religieuse que ce soit », a tranché le ministre Drainville. Même lorsque les parents choisissent cette garderie pare qu'elle est de tradition catholique ou juive ?
 
Remarquons qu'en cela il ne se distingue :ni du ministre socialiste français très militant Vincent Peillon (« arracher l’enfant à ses préjugés ») ; ni du philosophe chaud partisan du cours ECR Georges Leroux (L’État doit viser à déstabiliser les systèmes absolutistes de croyance des parents) ; ni du gouvernement Charest qui voulait chasser les signes religieux des garderies subventionnées, y compris celles tenues par des sœurs catholiques.
 
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