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Présentation du Collectif des médecins refus médical de l'euthanasie à la consultation publique du 24 septembre

À voir, pour la qualité de l'argumentation des opposants à l'euthanasie, et l'absence de réponse de la Ministre Hivon à cette argumentation. Pour visionner la vidéo, cliquez ici.

 

 

 

 

 

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Un projet de développement pour vraiment aider les enfants et leur mère.., Le NPD préfère payer l'avortement...

Sur le site du journal Le Devoir du 25 septembre 2013 :

(La député Hélène Laverdière du NPD demande que le gouvernement gaspille l'argent des contribuables pour des avortements à travers le monde...)

 

Nations Unies, New York — Il faut plus que des discours pour améliorer le sort des mères et des nouveau-nés dans les pays en développement, a déclaré le premier ministre canadien, Stephen Harper. M. Harper a voulu détailler les mesures que le Canada prend en ce sens, mercredi à New York, devant un comité des Nations unies sur la santé maternelle et infantile.
 
Le premier ministre canadien a identifié neuf projets spécifiques qui obtiendront plus de 203 millions $ sur cinq ans pour accroître la vaccination, fournir des soins de santé de base et établir des services communautaires pour réduire les risques liés à la maternité et à l'accouchement.
 
«Le monde réalise des progrès considérables sur le plan de l'amélioration de la santé des femmes et des enfants dans les pays en développement et de la réduction des taux de mortalité inacceptables qui affligent ces populations vulnérables», a déclaré M. Harper.
 
«Le Canada est à l'avant-plan de ces efforts, et je suis fier que grâce au soutien annoncé aujourd'hui [mercredi], plus de femmes et d'enfants bénéficieront d'une meilleure nutrition, d'une sécurité alimentaire accrue et de vaccins qui permettent de sauver des vies», a-t-il ajouté.
 
En 2010, le Canada s'était engagé pour près de 3 milliards $ sur cinq ans concernant la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants dans le monde, une initiative qui émanait du sommet du G8 de 2010 à Muskoka, en Ontario.
 
(...)
 
 
La porte-parole du Nouveau Parti démocratique en matière de développement international, Hélène Laverdière, n'a pas tardé à critiquer le programme du gouvernement canadien, affirmant qu'Ottawa annonçait pour une deuxième fois un financement déjà promis il y a trois ans et n'y incluait aucune mesure sur les moyens de contraception.
 
«Le financement du Canada pour l'Initiative de Muskoka aurait dû inclure du financement pour faciliter l'accès des femmes à des services de santé sexuelle et de reproduction, dont des mesures pour la contraception d'urgence et les avortements sécuritaires», a plaidé Mme Laverdière dans un communiqué.
 
(...)
 
«Il est clair que le Canada n'est pas, sous le gouvernement Harper, un véritable leader en matière de défense des droits et de la santé des femmes.»
 
Mariages forcés
 
Le ministre fédéral des Affaires étrangères, John Baird, était lui aussi de passage à New York mercredi pour discuter de la santé des femmes et des enfants. Il a pris part à une table de discussion sur le mariage forcé des jeunes filles.
 
Une telle pratique constitue une «effroyable violation des droits de la personne» et le Canada est déterminé à y mettre fin, a-t-il déclaré. Le mariage forcé des enfants vole leur droit à l'éducation et menace leur santé, a poursuivi le ministre Baird.
 
On estime que des millions de jeunes filles de moins de 18 ans — dont certaines ne sont âgées que de 8 ans — sont mariées de force chaque année dans différentes régions du monde, y compris au Canada.
 
Les complications d'un accouchement à un si jeune âge entraînent de graves conséquences sur la santé de l'enfant et peuvent parfois provoquer sa mort. M. Baird n'a pas précisé si le Canada accorderait un soutien financier à des groupes fournissant l'aide médicale nécessaire pour que les jeunes filles mariées de force puissent avoir recours à l'avortement.
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Octobre : mois de prières pour pour la liberté d'expression de la foi et de la défense de la famille et de la Vie

Sur le site du diocèse de Montréal du 25 septembre 2013 :

 

À l'initiative de Mgr Lépine, le mois d'octobre sera un mois de prière à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, en faveur de la liberté d'expression de la foi et pour la défense de la vie et de la famille.  
 
Le chapelet sera prié tous les jours, du lundi au vendredi, à 11h30. 
(Le samedi à 11h dans l'abside)   
 
Il y aura aussi exposition du Saint-Sacrement, du lundi au jeudi, de 8h à 17h dans la chapelle de l'Assomption. 
Vendredi, l'adoration se fera de 8h à 12h dans la chapelle de l'Assomption et de 13h à 17h dans la cathédrale.
 
Tel que voulu par l'Archevêque de Montréal dans le cadre de l'année de la foi, nous vous proposons en plus une liste des lieux et horaires d'adoration eucharistique dans le diocèse. (...)
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Je n'aimais pas ma femme quand nous nous sommes mariés

Par Pop Chassid, traduit par Campagne Québec-Vie

Je suis un nigaud ridicule, émotif, excessivement sentimental. Voilà pourquoi, sans doute, j'ai dit à ma femme que je l'aimais dès notre deuxième rendez-vous.

J'avais fait beaucoup d’efforts pour me retenir jusqu'à ce moment, honnêtement. Je voulais le lui dire lors de notre première rencontre, mais je savais que ce serait probablement bizarre.

Je me souviens encore de sa réaction. Elle m'a en quelque sorte répondu par un sourire mi-timide, mi-amusé. Puis elle a hoché la tête et regardé au loin dans le ciel.

Je n'ai pas eu le cœur brisé par la réponse. Je pense qu'une partie de moi a reconnu qu'elle était beaucoup plus intelligente et plus modeste que moi.

Mais comme le temps a passé, j'ai aussi réalisé qu'elle savait quelque chose que je ne savais pas.

Comme pour la plupart des juifs hassidiques (nous sommes devenus plus religieux plus tard dans la vie), notre période de fréquentation a duré très peu de temps. Après deux mois, nous étions fiancés. Encore trois mois plus tard, et nous étions mariés.

Et pendant tout ce temps, j'ai été en extase. Un feu brûlait en moi, un feu semblable à celui de notre deuxième rencontre: j'étais amoureux.

Mais ensuite, nous nous sommes mariés, et tout a changé.

Le mariage, qui arriva plus vite que je n'étais prêt, a eu l’effet suivant : il a commencé à aspirer cette émotion.

J'ai eu beau m’efforcer de garder ce feu allumé, de préserver cette émotion brûlante, cela devenait de plus en plus difficile.

Je veux dire, comment pouvez-vous sentir cet amour brûlant lorsque vous êtes assis à table pour discuter comment utiliser les vingt derniers dollars de votre compte en banque?

Comment pouvez-vous le sentir quand vous vous disputez?

Comment pouvez-vous le sentir quand vous pensez qu’il est parfaitement logique de mettre vos chaussettes sur le plancher lorsque vous en avez terminé avec elles, et que votre femme a cette idée folle qu’elles doivent aller dans le panier à linge?

Il n'y avait pas moyen de garder ce feu allumé tandis que l’aspect pratique avait envahi nos vies.

Tout d'abord, cela m'a rendu fou. Cette émotion signifiait l'amour! Cet émoi me permettait de savoir combien je tenais à elle! Mais tout à coup, la vie était cette corvée. Même quand j'étais avec elle. Surtout quand j'étais avec elle.

Et pire encore, il semblait que plus j'essayais d'être sentimental et roucoulant, moins cela était réciproque.

Mais ce n'était pas qu'elle ne me donnait pas d’amour, cela semblait juste venir à des moments différents.

Comme, lorsque j'ai proposé de faire la vaisselle. Ou de faire le dîner après qu’elle ait eu une journée difficile. Ou, lorsque nous avons eu une fille, et que j'ai partagé la responsabilité de veiller sur elle.

Je ne pense pas avoir remarqué cela consciemment pendant un certain temps. Cela a juste continué de se produire.

Mais je pense que cela a eu un effet sur moi. Car, à mesure que notre mariage progressait, j’ai constaté que j’offrais de plus en plus d’aider à la maison.

Et après chaque fois, il y aurait ce regard qu'elle me donnerait. Ce regard d'amour absolu. Qui est si beau et si doux.

Il m'a fallu plus longtemps que je ne veux l'admettre pour comprendre ce qui se passait.

Mais finalement, cela est devenu clair. En donnant, en faisant des choses pour ma femme, l'émotion que j'avais si désespérément cherchée était arrivée naturellement. Ce n'était pas quelque chose que je pouvais forcer, juste quelque chose qui viendrait à la suite de mon don.

En d'autres termes, c’est dans l’aspect pratique que j'ai trouvé l'amour que je cherchais.

Et ce qui est encore plus intéressant, c'est qu'une fois que j'ai réalisé ceci à un niveau conscient, et que j’ai commencé à chercher encore plus d'occasions de donner, alors, presque intuitivement, nous sommes devenus encore plus amoureux.

Et maintenant, comme je suis un peu plus vieux et que j’ai un peu plus d'expérience dans cette relation, j’en suis finalement venu à réaliser quelque chose. Quelque chose que je n'ai pas voulu admettre pendant longtemps, mais qui est indéniable.

Je n'aimais pas ma femme lors de cette deuxième rencontre.

Je ne l'aimais pas quand nous nous sommes fiancés.

Je ne l'aimais même pas quand nous nous sommes mariés.

Car l'amour n'est pas une émotion. Ce feu que je ressentais, c'était simplement un feu émotionnel. L’exaltation de sortir avec une femme que je pourrais épouser. Mais ce n'était pas de l'amour.

Non, l'amour n'est pas une émotion ni même un nom. Il s'agit d'un verbe. Mieux défini par donner. Mettre les besoins de quelqu'un d'autre avant les vôtres.

Pourquoi n'obtenais-je pas de roucoulement réciproque lorsque nous nous sommes mariés? Parce que ce n'était pas pour elle. C’était pour moi. Une émotion que j'avais dans ma poitrine.

Et même si je la laissais sortir de ma poitrine, ce n'était pas de l’amour.

Être sentimental n'est pas de l’amour. Dire à quelqu'un que vous l’aimez, ce n’est pas l’action d’aimer.

Et c'est pourquoi ma femme m’avait seulement donné ce demi-sourire. Elle savait, même si je ne le savais pas, ce que l'amour est vraiment.

Et maintenant que j'ai tenté de modifier ma vision de l'amour, je deviens de plus en plus choqué par les messages concernant l’amour que j'avais reçus quand j’étais plus jeune.

Depuis les films Disney jusqu’à mes émissions préférées, ainsi que dans pratiquement chaque nouvelle chanson pop, l'amour est toujours vendu comme une émotion que nous avons avant de nous marier. Une émotion qui, une fois qu’on l’a eue, en quelque sorte, comme par magie, reste dans le mariage pour toujours.

Je ne peux pas imaginer un plus gros mensonge. Et je suis triste de penser que ces messages ont rebondi dans ma tête pendant si longtemps. Et combien, j’en suis sûr, ils rebondissent aussi dans la tête d'autres personnes.

Je pense que cela explique en grande partie pourquoi le taux de divorce est très élevé dans ce pays. Imaginez toute une nation de gens qui courent constamment après les émotions qu'ils ressentaient quand ils sortaient ensemble. Un pays de gens qui essaient de vivre un film de Disney.

C'est une recette pour un mariage désastreux; pour un pays avec un taux de divorce de 50 %; pour l’adultère (la tentative classique de rallumer un feu); pour des époux qui restent ensemble, mais ne vivent plus qu’un mariage fonctionnel, sans amour.

Il est triste de voir à quel point tout ce qui précède est commun. Combien de personnes souffrent, simplement parce qu'on leur a menti.

Ces gens méritent mieux. Nous méritons tous mieux.

Il est temps que nous changions de discours sur l'amour. Il est temps que nous le redéfinissions.

Car, jusqu'à ce que nous le fassions, l'adultère continuera d'être commun. Et aussi les mariages sans amour. Le divorce.

En continuant de vivre des films de Disney dans nos têtes, et des tragédies dans nos vies.

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Magnifique témoignage d'un papa atteint de la slérose latérale amyotrophique... et qui ne veut pas de l'euthanasie!

Voici un court extrait d'un magnifique témoignage que nous vous recommandons de lire en entier (quelques paragraphes de plus qui valent la peine d'être parcourus) sur le site de zenit.org du 25 septembre 2013 :

 

 

Je suis un papa de 39 ans, atteint de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une des maladies les plus terribles qui puisse frapper un homme. La SLA (ou maladie de Charcot) est une maladie neurodégénérative qui porte à la mort de toutes les cellules qui servent à commander tous les muscles volontaires et ceux qui permettent de marcher, parler, respirer...
 
Je n’avais que 33 ans lorsque les premiers symptômes ont commencé, mais jamais personne n’aurait imaginé vers quelle tragédie j’allais à l’encontre. Mon épouse et moi avions couronné notre union en donnant la vie à une très jolie petite fille : une fierté indescriptible.
 
Pendant ce temps-là les mois passent et la maladie suit son cours, on passe d’un hôpital à l’autre, dans l’espoir que le diagnostic change! Notre fille, entretemps, grandit rapidement, et elle, si petite, me donne une telle charge de vie que j’arrive parfois à en oublier ma maladie.
La vie continue; malgré la visible décadence de mon physique, je ne démords pas. Ma femme tombe enceinte de notre second enfant, que nous désirons malgré l’avis contraire des médecins qui nous le déconseillait pour éviter d’autres problèmes.
 
Mais pour moi et pour mon épouse, pour nous, quelle que soit l’issue, avoir un enfant est un don, c’est la vie, un nouvel avenir! Au bout de neuf  mois nait un garçon. Vous ne pouvez imaginer ce que j’ai ressenti à ce moment-là. Malgré cette grave infirmité qui avançait sans regarder personne en face, je deviens à nouveau père.
 
(...)
 
Aujourd’hui, mes enfants ont 8 et 5 ans, et cela fait presque 4 ans que je suis prisonnier de mon corps, ne bougeant que les yeux, avec lesquels je suis en train de vous écrire à travers un ordinateur optique. Mon état actuel est grave : je respire grâce à un ventilateur mécanique, je mange à travers une sonde dans l’estomac et je suis totalement paralysé, ne parle plus. C’est cela la Sla, une maladie incurable, qui amène plus de la moitié des malades à choisir de ne plus vivre.
 
Mais moi j’ai choisi de la combattre, car  ma charge de père et d’époux dépasse la peur de cette vie à affronter, et la simplicité de l’amour de ses propres enfants peut abattre n’importe quelle barrière. S’ils n’étaient pas là, la vie ne serait pas la même.
 
Ils me font vivre une seconde vie grâce à la simplicité de leur amour. Il y  a des sentiments difficiles à exprimer par des mots, il y a des sourires, des regards, des étreintes impossibles à oublier, quand ils viennent de tes enfants. Je remercie mon épouse et mes enfants pour avoir donner la vie à un papa prisonnier de son corps.
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Soigne-t-on la dépression chez les personnes en fin de vie?

Deux articles parus aujourd'hui laissent entrevoir deux des causes de la demande d'euthanasie : la peur et la dépression.

Sur le site de Radio-Canada du 25 septembre 2013 :

 

Dans une vidéo tournée quelques jours avant son décès, le microbiologiste en chef de l'Hôpital Mont Sinaï de Toronto, Donald Low, plaide pour le droit de mourir dans la dignité.
 
.(...)
 
« Je sais que je vais mourir. Ce qui me préoccupe c'est la manière dont cela va se passer », confie-t-il dans une vidéo de sept minutes réalisée par le Partenariat canadien contre le cancer et mise en ligne sur YouTube.
 
Le Dr Low affirme qu'il aurait préféré avoir les options qui sont offertes aux patients en phase terminale dans d'autres pays où le suicide assisté est légal.
 
« Je ne souffre pas, mais j'ai peur d'être paralysé, de ne plus pouvoir manger ou d'aller à la toilette seul », dit-il.
 
Donald Low se dit frustré de ne pas avoir le contrôle sur sa vie.
 
(...)

Il ne souffre pas, mais il a peur... une peur qui ne se concrétisera jamais. La quasi totalité des personnes qui réclamaient l'euthanasie ne la demande plus une fois qu'ils sont traités par une équipe de soins palliatifs de qualité... La peur est l'une des premières causes de demande d'euthanasie. Sur le site du journal La Presse du 25 septembre 2013 :

Le 7 août dernier, mon père est décédé. Quatre ans auparavant, le diagnostic était tombé, comme une gifle en plein visage: Alzheimer. En l'espace d'une minute, tout s'est écroulé autour de mon père. À partir de cet instant précis, la dépression, tout comme l'Alzheimer, a fait son chemin, petit à petit, sournoisement.

La deuxième gifle est arrivée peu de temps après. Pour sa sécurité, ainsi que celle de ma mère, ils ont dû déménager dans une résidence pour personnes âgées. Vendre sa maison, qui était tout pour mon père, a été un choc, il croyait pouvoir y finir ses jours paisiblement. (...)

Dépressif, il disait que sa vie était finie. Lui qui adorait bouquiner, il a cessé de lire; lui qui aimait le hockey, il a cessé de regarder la télé.

Mon père était croyant et pratiquant, et bien qu'une jolie chapelle était à sa disposition à la résidence, il ne s'y rendait pas. Pour ma mère, la tâche devenait de plus en plus ardue; en plus des corvées quotidiennes, elle devait aider mon père à s'habiller, à prendre ses médicaments, à se laver, se raser. Nous, ses enfants, lui rendions visite régulièrement, allions le chercher pour des sorties, mais à la fin, plus rien ne l'intéressait.

À quelques reprises, il a clairement manifesté le désir de mourir. Nous étions impuissants devant tant de détresse et, naturellement, ne pouvions rien faire pour soulager cette douleur autant physique que psychologique.

Puis, un matin, n'en pouvant plus, il a fait une tentative de suicide. Il a été admis à l'hôpital et son état s'est détérioré rapidement. Ces moments ont été pénibles pour toute la famille.

Moins de deux semaines après son hospitalisation, mon père s'est éteint. Si vous me demandez si mon père est mort dans la dignité, je vous réponds assurément NON! Aurait-il souhaité mourir dans la dignité? Bien sûr! Personne ne mérite de terminer ses jours de cette façon (...).

Je revendique le droit de mourir dans la dignité et d'éviter que les membres de ma famille immédiate ne se retrouvent à bout de souffle, à bout de ressources, pour finalement y laisser leur propre santé comme aidants naturels.

Quelques réflexions sur ce témoignage : 1-Il ne semble pas que le patient ait été traité pour sa dépression. 2-Il est moins coûteux pour l'État de soigner un patient à domicile qu'à l'hôpital. Cela n'a pas été fait. 3-La personne qui témoigne veut éviter, avec raison, que la famille et les aidants naturels se retrouvent à bout de souffle. Elle a parfaitement raison. Cela ne veut pas dire par contre que la solution est l'euthanasie... 4-Le patient ne semble pas avoir reçu le soulagement d'une équipe de soins palliatifs. La majorité des Québécois en fin de vie ne reçoivent pas le secours de ces unités spécialisées en contrôle de la douleur physique et psychologique.

Le gouvernement du Québec ne semble absolument pas pressé de fournir ces soins à l'ensemble de la population. Et les prochaines coupures, s'attaquant directement aux services à la population sont des plus inquiétantes pour les personnes « inutiles », en fin de vie, et qui pourraient choisir l'euthanasie aux yeux de nos politiciens...

 

 

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Le Devoir dénonce Campagne Québec-Vie pour son combat contre l'euthanasie

Sur le site du journal Le Devoir du 25 septembre 2013 :

 

Des groupes anti-avortement et anti-euthanasie, parfois basés à l’extérieur du Québec, s’invitent dans le débat sur l’aide médicale à mourir telle que proposée dans le projet de loi 52 sur les soins de fin de vie.
 
Life Canada, un groupe de pression basé à Ottawa, a réuni une coalition pour tenter de faire reculer Québec. Sur la page d’accueil de son site Web, en anglais, l’organisme présente une section sur la « loi qui autorisera les médecins à tuer leurs patients ».
 
On y invite les citoyens à communiquer avec leur député fédéral pour dénoncer « une loi qui menace la vie de tous les Canadiens ». Dans un communiqué envoyé hier aux médias, Life Canada dévoile un énoncé de position dans lequel une dizaine d’organismes contre l’euthanasie affirment que les soins palliatifs permettent de soulager le patient mourant « sans le tuer ».
 
Dons sollicités
 
Ces groupes sollicitent les dons du public. L’Euthanasia Prevention Coalition demande la contribution des internautes. Sur sa page Web, ce groupe dit vouloir « empêcher le projet de loi 52 » de voir le jour et, en dernier recours, il souhaite « le confronter en cour comme anticonstitutionnel ».
 
L’organisme Campagne Québec-vie a lancé une campagne de financement ayant pour objectif de collecter 7000 $ pour protéger « les enfants à naître ou des vieillards visés par l’euthanasie ».
 
Des groupes militants religieux, comme l’Association for Reformed Political Action et les Prêtres pro-vie Canada, sensibilisent également les internautes aux « dangers » du projet de loi 52.
 
Des groupes opposés au projet de loi commencent également à défiler devant les parlementaires qui se penchent pour encore quelques semaines sur le projet de loi 52. Mardi, le Dr Paul Saba, au nom de la Coalition des médecins pour la justice sociale, est venu dénoncer l’aide médicale à mourir, qu’il qualifie d’euthanasie. Pour lui, les balises prévues sont déficientes et ne permettent pas de protéger les plus vulnérables.
 
(...)

Merci de nous aider par vos prières, votre action, votre appui financier lors de cette campagne de financement. Campagne Québec-Vie veut défendre les enfants à naître et les personnes vulnérables en danger de subir bientôt des pressions implicites pour être euthanasiées.

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Le dérapage de la fécondation in vitro au Québec

Sur le site du journal La Presse du 25 septembre 2013 :

(Publicité pour la fécondation in vitro)

 

Une recrudescence récente de grossesses multiples à la suite de traitements de fécondation in vitro (FIV) inquiète le Collège des médecins, qui a ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce qui se passe dans les cliniques de fertilité, a appris La Presse.
 
Au cours des dernières semaines, certains hôpitaux ont reçu des appels de femmes devenues enceintes de triplés ou de quadruplés à la suite d'une fécondation in vitro. Elles demandaient une réduction foetale, c'est-à-dire une intervention médicale pour réduire le nombre de foetus.
 
«On a reçu plus d'appels en ce sens depuis le début de l'été, ce qu'on ne voyait plus», confirme la Dre Louise Duperron, chef du département d'obstétrique-gynécologie du CHU Sainte-Justine.
 
La réduction foetale comporte certains risques, notamment celui que la grossesse avorte. Ces risques sont toutefois moins importants que les conséquences d'un accouchement prématuré, souligne la Dre Duperron.
 
«Éthiquement, on doit le faire. Avoir quatre prématurés à 26 semaines de grossesse versus avoir seulement deux enfants et avoir ainsi plus de chances de se rendre à 35 ou 36 semaines de grossesse, je pense que pour la famille, pour le bien-être des enfants, il faut le faire.»
 
Québec rembourse les traitements de fécondation in vitro depuis 2010. La loi régissant la procréation médicalement assistée prévoit qu'un seul embryon peut être implanté à la fois.
 
Dans certains cas, notamment en raison d'une mauvaise qualité des embryons, le médecin peut implanter deux embryons chez une femme de moins de 36 ans ou trois embryons si elle a plus de 37 ans. Il doit alors justifier sa décision.
 
Cette balise visait à réduire le nombre de grossesses multiples et les complications qui en résultent. L'objectif semblait avoir été atteint, puisque le nombre de grossesses multiples a chuté de façon importante depuis 2010.
 
Mais l'augmentation au cours des dernières semaines des demandes de réduction foetale sonne l'alarme. Il semble que l'implantation de plus d'un embryon soit de nouveau une pratique utilisée.
 
«Nous avons été saisis de la situation et une enquête est en cours», indique à ce sujet la porte-parole du Collège des médecins, Leslie Labranche. Elle refuse toutefois de divulguer les noms des médecins ou des cliniques qui pourraient être visés par l'enquête.
 
Manque de balises et complications
 
(...)
 
«En ce moment, il existe du magasinage dans les cliniques», affirme la Dre Anne Janvier, néonatalogiste et clinicienne-chercheuse au CHU Sainte-Justine.
 
«Si une clinique dit à une femme qu'elle doit perdre 10% de son poids, que ce sera plus sécuritaire pour elle et le bébé, la femme va aller dans une autre clinique.»
 
Pour beaucoup de femmes, avoir un bébé est un droit, ajoute la Dre Janvier. «Le désir d'enfant est très émotif. Beaucoup de femmes sont prêtes à retourner sur dialyse pour avoir leur bébé. Elles sont prêtes à mettre leur vie en danger. Elles se feraient couper les deux mains si ça pouvait les aider à avoir leur bébé.»
 
(...)
 
«Tu dis à une femme qu'elle a 90% de chances d'avoir des complications et 10% de chances que tout aille bien, elle va prendre le 10%», lance la Dre Louise Duperron.
 
Ces femmes, la Dre Duperron et ses collègues les voient revenir lorsque ça se passe mal. «Elles nous disent: «J'ai le droit de tomber enceinte», et on n'a rien pour les refuser vraiment. Elles deviennent enceintes et nous, en clinique de grossesses à risque, après, on ramasse les pots cassés.»
 
(...)
 
Le coût du programme de procréation assisté a bondi depuis sa création, en août 2010. Mais personne ne tient compte des coûts très élevés qui résultent du manque de balises et des complications qui surviennent, déplorent plusieurs médecins.
 
(...)

On implante plus d'un embryon parce que la fécondation in vitro est inefficace, coûteuse et très exigeante pour la mère. Si par « malheur » la femme devient enceinte de plus d'un embryon, on avorte les enfants supplémentaires, pour « leur bien »... Et tout ces meurtres et ce gaspillage financier aux frais des contribuables... avec la protection du Collège des médecins qui ne divulguera certainement pas le nom des crapules financières qui utilisent le désir exacerbé de couples stériles, de femmes seules ou de mères porteuses pour se remplir les poches.

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Déclaration commune pour le retrait du projet de loi 52

Au moment où le Québec cherche à faire fi de l’interdiction fédérale de l’euthanasie en adoptant sa propre loi pour légaliser cette pratique, des organisations nationales de tout le Canada se réunissent pour s’opposer à une telle mesure par voie de déclaration commune. La déclaration, publiée par VieCanada, a été signée par 15 organisations qui demandent au Québec de retirer le projet de loi 52. 

 
La déclaration demande aux législateurs, non seulement du Québec mais aussi de tout le reste du Canada, de s’acquitter de leur devoir de protéger les gens les plus vulnérables de la société. Elle affirme que le projet de loi 52 constituerait « une modification capitale de l’éthique médicale et de la politique d’intérêt public ».
 
« Nous savons que l’acceptation et la légalisation de [l’euthanasie] entraînerait un immense affaiblissement de l’engagement en faveur de la vie des gens, une perte de motivation à fournir des soins de fin de vie de qualité, un amoindrissement de la volonté des professions des soins de santé à vraiment travailler pour le bien des patients et une porte ouverte aux abus envers les personnes vulnérables qui n’ont personne pour plaider pour eux », affirme la déclaration.
 
« Le projet de loi 52 s’inspire de la loi de la Belgique, mais de graves abus sont commis dans ce pays, comme le démontre le Journal de l’Association médicale canadienne, et cela devrait être un signal d’alarme pour les législateurs du Canada », affirme la directrice générale de VieCanada, Natalie Sonnen.
 
La formulation du projet de loi 52 désigne l’euthanasie comme un acte médical relevant de la loi provinciale et non de la loi fédérale. Le projet de loi 52 contient des expressions comme « aide médicale à mourir » et « sédation palliative terminale », langage qui trompe un public sans méfiance. Ces termes désignent directement le meurtre des patients, acte qui a toujours été interdit, et avec raison, par le Code criminel.
 
« Avec de si grands enjeux, le gouvernement du Québec, à tout le moins, doit être honnête envers le public au sujet de ce qu’il essaie de faire », a dit Mme Sonnen.
 
La déclaration commune encourage les législateurs à demeurer fermes et à soutenir une voie qui est éprouvée et véridique, qui utilise les formidables progrès des soins palliatifs et défend les valeurs ethiques de la dignité humaine. 
 
« Une voie totalement différente est possible pour les soins de santé », affirme la déclaration, « une voie profondément empreinte de compassion, légitime, qui s’appuie sur les progrès médicaux actuels pour offrir des soins de fin de vie de qualité à tous ceux qui en ont besoin, et qui supprime la douleur sans supprimer le patient. C’est une voie fondée sur le principe voulant que chaque personne, si malade ou si faible soit-elle, a une dignité inhérente et irrévocable. En fait, c’est cette dignité qui est le fondement de tous nos droits de la personne. »
 
Parmi les signataires de la déclaration commune, on remarque la Euthanasia Prevention Coalition British Columbia, Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle), Campagne Québec-Vie, et l’Association for Reformed Political Action (ARPA) Canada.
 
PERSONNES-RESSOURCES : Pour de plus amples renseignements, communiquer avec Natalie Sonnen, au 1-866-780-5433 ou au 778-239-0061, ou avec Peter Ryan, au 1-888-796-9600.
 
VieCanada / LifeCanada est une organisation nationale sans but lucratif qui travaille à assurer le respect et la dignité de tous les Canadiens.
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Le gouvernement québécois est-il en conflit d'intérêt sur la question de l'euthanasie?

Sur le site de newswire.ca du 24 septembre 2013 :

 

(Le Dr Paul Saba, co-président de la Coalition des médecins pour la justice sociale)

 

Lors de l'audience publique sur les soins de fin de vie se tenant le 24 septembre 2013, la Coalition des médecins pour la justice sociale dénonce les fondements de la loi 52, qui vise la promotion d'un acte médical illégal (criminel) et à l'encontre de l'éthique médicale. À l'appui de cette affirmation, Dr. Paul Saba, co-président de la Coalition des médecins pour la justice sociale, a critiqué férocement le manque d'éthique de la loi, qui s'éloigne du principe de protection de base de la personne en ce qui a trait à sa sécurité et sa vie. « Il faut rappeler que 9, 000,000 de médecins, qui font partie de l'Association Médicale Mondiale à travers 100 pays, dénoncent l'euthanasie comme pratique médicale ». Les risques de dérapage sont réels dans les 4 pays autorisant l'euthanasie ou assistance au suicide (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Suisse) et 2 états américains. Il ne faut pas oublier qu'il y a 192 pays où l'euthanasie est rejetée comme pratique.
 
Comme exemple de dérapage, Dr. Saba a cité l'augmentation de l'euthanasie en Belgique où les décès par injection ont augmenté au rythme vertigineux de 235 en 2003, pour passer à 1,432 en 2012. Lors d'une visite à Montréal, le professeur Tom Mortier a dénoncé la mort de sa mère par euthanasie à l'âge de 64 ans le 19 avril 2012, dans le contexte de son état dépressif, sans préavis à la famille, laissant en deuil et en choc deux enfants adultes et trois petits-enfants. Selon Dr. Mortier, « En Belgique, nous avons dix ans d'avance sur le Québec en la matière. À l'origine, la loi qui encadrait l'euthanasie avait des balises semblables [à celles du projet de loi 52]. Ce qui se passe en Belgique actuellement offre une perspective de ce qui  peut survenir au Québec dans dix ans si la loi 52 voit le jour.»
 
Actuellement, le sénat belge discute de la possibilité d'élargir l'accès à l'euthanasie aux mineurs souffrants et affectés par une maladie sévère. Au Pays-Bas, on a adopté, en 2005, une loi (avec le protocole Groningen) permettant l'euthanasie pour des nouveaux nés et les jeunes enfants qui sont « sans espoir d'une bonne qualité de vie ».  (35 BMJ, 2006).
 
Les études internationales démontrent clairement que les balises et les contrôles sont insuffisants ou déficients. Le tiers des patients euthanasiés en Belgique n'aurait  pas été en mesure de donner un consentement  libre et informé (J Médical Association Canada, 15 juin 2010). Toujours en Belgique, presque 50% des cas d'euthanasie n'ont pas été rapportés aux autorités (British Medical Journal, 5  octobre 2010). Aux Pays-Bas,  plusieurs patients n'ont pas été évalués par un deuxième médecin (BMJ, 24 septembre 2005). En Oregon, 20% de patients déprimés n'ont pas eu accès à une évaluation psychiatrique ou psychologique avant d'être euthanasiés (BMJ, 2 août 2008).
 
Après une analyse de 57 articles dans Current Oncology en 2011, le docteur Jose Pereira, directeur des soins palliatifs à l'université de l'Hôpital d'Ottawa, arrive à la conclusion que la sécurité des balises et des contrôles exigés en matière d'euthanasie est illusoire.
 
Les risques résultant du fait de donner accès à l'euthanasie sont aussi très importants sur le plan du « pronostic ». Selon le projet de loi 52, les patients porteurs d'une maladie sévère et incurable associée à une détérioration importante et irréversible de leur condition médicale sont des personnes aptes à l'euthanasie. Pour ces patients avec maladies sévères et chroniques, l'expectative de vivre pour les prochains 6 mois est de l'ordre de 50%, ce qui correspond à une performance aussi prévisible que si l'on tire une pièce de monnaie au jeu de pile ou face. Même pour les patients atteint du cancer, le taux de prévision de la mort n'est pas certain. À témoin, le docteur Kenneth Stevens, radio-oncologiste à Oregon Health and Science University à Portland Oregon, qui a présenté un Affidavit en Cour Supérieure à Trois Rivières, Québec (2012). Une de ses patientes, Mme Jeannette Hall, alors dans la cinquantaine, lui a demandé de mourir avec son assistance médicale il y 13 ans en raison de son cancer, plutôt que de se faire traiter. Heureusement pour elle, Dr. Stevens a refusé d'accéder à sa demande, et Mme Hall a accepté de se faire traiter pour son cancer. Aujourd'hui, Mme Hall est toujours vivante.
 
Au Pays-Bas, l'euthanasie est légale depuis 2002.  À première vue, on croirait que ce serait réservé pour les gens atteints de cancer et d'autres maladies physiques. Pourtant, dans le cas d'une femme hollandaise, elle a convaincu ses médecins de lui enlever la vie pour la seule raison qu'elle était profondément déprimée après son divorce!  Dans un autre cas, une jeune femme anorexique insistait pour mourir, et le comité des médecins a décidé que c'était acceptable, selon la nouvelle loi.
 
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Au Québec, les traitements ne sont pas suffisants ni ponctuellement disponibles dans bien des cas, en raison d'un manque de ressources financières.
 
Le docteur Farquhar décrit, dans son analyse, comment le système est discriminatoire pour les patients souffrants de troubles de santé mentale et fait état des effets néfastes de la loi 52 pour la clientèle psychiatrique. Dr. James Farquhar s'inquiète du fait que les gens atteints de maladie mentale puissent choisir l'euthanasie faute des soins.
 
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L'euthanasie active, encadrée par une législation, peut prendre l'allure d'un choix d'une société ouverte aux changements et audacieuse dans ses orientations. Dans la réalité quotidienne, la loi 52 illustre le manque de cohérence dans le discours du gouvernement et elle traduit un mépris de la vie humaine ainsi qu'une incapacité à protéger l'homme de lui-même. Une question s'impose. Est-ce que le gouvernement risque d'être en conflit d'intérêt en profitant des économies de millions de dollars chaque année grâce à la réduction des services de santé en raison de la pratique de l'euthanasie?
 
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SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
 
 Renseignements :
Dr. Paul Saba 514-886-3447 ou 514-249-8541
web : Coalitionmd.org

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